Donner son sang : un geste citoyen

Donner son sang : un geste citoyen

Pour mon premier article sur ce nouveau blog, je tenais à te parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : le don du sang.

Pourquoi donner son sang ?

Là j’ai une pensée émue pour mes années de fac, quand je faisais croire à mes camarades – un peu incrédules – que j’allais donner mon sang afin d’avoir un repas gratuit. La pauvreté des étudiants, toussa, toussa !

Crédit photo : Oby Onyeador

En fait, je pouvais très bien me payer un repas au RU (Restaurant Universitaire), il faut dire qu’à l’époque c’était encore moins cher que maintenant : 2,75 euros le repas, prix imbattable. Mais c’était tellement drôle de leur faire la blague (rire machiavélique) !
D’autant plus que mes camarades – étonnamment les hommes qui jouaient aux durs – avaient une peur bleue de l’aiguille et de la vue du sang. D’ailleurs mon mari, étudiant à l’époque aussi, donnait aussi régulièrement son sang et ses camarades avaient les mêmes peurs.

Alors, si ce n’est pas pour manger gratuitement – même si c’est bon – pourquoi donner son sang ? Pour faire un geste solidaire et gratuit, pour donner “un peu de son temps et un peu de son sang” (ceci est une référence au dialogue d’un court-métrage de mes camarades de promo en fac de cinéma, film dans lequel je joue une infirmière en plus) pour sauver des vies, parce que le sang sert aussi à la recherche et – plus particulièrement pour celui des femmes – à la création de médicaments.

Crédit photo : Anna Shvets

Bien entendu, le don de sang complet est utile mais tu peux aussi donner : du plasma, des plaquettes, de la moelle osseuse etc. Les possibilités de dons – de son vivant – sont nombreuses. Mais l’avantage du don de sang total c’est que c’est aussi le plus court à mettre en œuvre, en moins de 15 min en moyenne, c’est fait. Je vais t’expliquer tout cela plus bas.

Comment donner son sang ?

Il y a deux solutions possibles, peut être plus mais je n’en ai pas connaissance :

  • les collectes en EFS : Établissement Français du Sang. Il y en a dans toutes les grandes villes, à Nancy, Metz, Strasbourg, et, durant les heures d’ouvertures, tu peux t’y rendre sans rendez-vous afin de faire un don de sang total. Pour les autres formes de dons, il faut néanmoins un RDV.
  • en collecte itinérante : de nombreuses collectes itinérantes ont lieu dans les différentes régions de France. Les personnels de l’EFS se déplacent dans de petites villes ou villages (ils ont même fait des collectes dans des villages où il y a plus de vaches que d’habitants). En moyenne, à partir de plus de 50 promesses de dons, ils se déplacent avec tout le matériel et le personnel afin de récolter le précieux liquide. Ce sont souvent des associations qui organisent ces collectes. Tu peux voir la liste des collectes dans ton petit coin de France par ici : cartographie des collectes.

Et concrètement comment ça fonctionne ?

Je vais parler plus particulièrement des collectes itinérantes, mais c’est assez proche pour la collecte en centre EFS.

Après avoir vu les différentes collectes dans les environs, il suffit de se rendre sur place. Il s’agit souvent d’une salle des fêtes transformée en petit point de collecte. En entrant, il y aura des chaises pour attendre son tour pour le rendez-vous avec le médecin, des lits un peu comme ceux des hôpitaux pour la collecte dans un autre espace, et enfin l’espace “collation” qui souvent ressemble plus à un petit restaurant collectif.

Crédit photo : Mohatatou

Première étape : remplir le questionnaire. Mais quelles sont les questions ? Ce sont des questions liées à la santé, aux voyages et aux pratiques sexuelles. Ce sont des informations confidentielles, il ne faut pas s’inquiéter. Elles sont très importantes et il faut donc dire la vérité. Cela permet d’écarter du don quelqu’un qui a été dans des régions tropicales récemment par exemple, à cause des risques de paludisme ou d’une autre maladie. En effet, le sang donné servira à soigner des malades très faible, donc même un rhume trois jours avant le don t’écartera du don.

Seconde étape : le rendez-vous avec le médecin. C’est lui qui lira le questionnaire et vérifiera le poids (en effet en dessous des 50 kg, pas de don), la tension et si besoin demandera la saturation en fer du sang, car les anémiés doivent aussi éviter le don. Si tout est bon et que tu te sens forme, direction le don !

Troisième étape : le don. Couché sur un lit, des machines à gauche et à droite, cela peut impressionner, mais pas besoin de s’en faire, les machines ce n’est que pour pomper le sang. Un personnel de l’EFS effectuera la mise en place d’une petite aiguille relié à un tuyau relié à une poche positionnée dans une machine qui fait tanguer la poche de sang pour éviter la coagulation ou je ne sais quoi. La machine est programmée pour pomper une certaine quantité de sang, pas plus. Cette quantité est calculée par rapport au sexe et au poids de la personne afin d’éviter les malaises. C’est parti ensuite pour environ 10 à 15 min de don.

Crédit photo : Pranidchakan Boonrom

Quatrième étape : le réconfort. Il faut éviter au maximum les grands efforts après un don, c’est pourquoi une collation est proposée afin de reprendre des forces. En Alsace-Lorraine, on y mange bien, c’est comme un repas complet au restaurant. J’ai déjà eu droit à des tartes flambées et pizza au feu de bois, du rôti avec des frites, escalope à la crème et je crois même une choucroute un jour. Avec tout ça dans l’estomac le malaise ne risque pas de survenir !
De plus, c’est très convivial, installé sur de longues tablées à côté des autres donneurs, un bénévole vient te servir, et tu peux discuter avec les autres. Au bout de trente minutes de repos et de « collation » – oui parce qu’avec une choucroute je ne suis pas sûre que l’on puisse appeler cela une collation, tu peux rentrer chez toi en veillant à surtout bien boire dans les 24h qui suivent.

Les choses importantes à savoir :

Il y a un certain nombre de contre-indications au don. Alors non, ce n’est pas pour t’embêter, c’est juste des précautions pour les patients qui recevront ton sang ou pour toi. Si tu es enceinte ou que tu as accouché moins de 6 mois auparavant, si tu as changé récemment de partenaire sexuel (moins de 6 mois), si tu es passé sous le dermographe ou chez un perceur, il y a moins de 4 mois, si tu as déjà eu une transfusion sanguine ou si tu étais malade ou chez le dentiste, il y a moins de deux semaines, ne te déplace pas pour un don, tu ne pourras pas donner. Mais tu pourras revenir une autre fois (sauf pour la transfusion sanguine). Tu trouveras les réponses à la majorité des questions sur le site de l’EFS avec les délais exacts pour chaque configuration.

Attention au sport, à la cigarette et à l’alcool dans les heures qui suivent le don. Ton corps a besoin de refaire son stock de globules rouges donc laisse lui un peu de temps. Tu peux retrouver les conseils post-don sur le site de l’EFS. Et au moindre signe de fièvre ou d’infections dans les 15 jours qui suivent tu dois contacter l’EFS qui a géré ta collecte. Pour l’avoir déjà fait, suite à un petit rhume, ils te posent quelques questions (tes symptômes, depuis combien de temps, etc.) et si ce n’est qu’un petit rhume, souvent c’est bon. En cas de doute ils mettront de côté la poche contenant ton sang et la détruiront, et tu iras faire un tour chez ton médecin si besoin.

Crédit photo : Karolina Grabowska

Et pour moi alors ?

Je t’explique comment fonctionne un don, mais est-ce que je donne régulièrement moi ? Eh oui, tu es en droit de te poser la question. A mon grand regret, je ne suis pas très régulière, en effet, entre les tatouages, les retouches des tatouages, le fait d’être malade, puis de voyager, puis d’être enceinte et allaiter, c’est un peu compliqué de donner régulièrement. Quand j’étais étudiante, je faisais facilement les 4 dons annuels pour une femme (6 pour un homme), mais depuis quelques années je n’arrive plus qu’à faire 2 dons par an. C’est tout de même déjà pas mal. Rien qu’un don par an, si tout le monde s’y mettait, permettrait de couvrir bien plus les besoins en sang.

Je suis aussi de groupe AB+, mon sang est donc moins intéressant en sang total pour soigner les malades, mais pour le don de plasma c’est un groupe idéal. En effet, pour le sang total, le groupe O- est l’idéal, c’est un donneur universel – tout le monde peut recevoir ce sang ; pour le plasma c’est le groupe AB qui est donneur universel. Le plasma sert beaucoup à la réalisation de médicaments ou pour soigner les grands brûlés. Si tu veux en savoir plus sur ton groupe sanguin c’est par ici. Néanmoins, tous les groupes sanguins sont importants, et tous les dons mêmes non réguliers sont importants. Alors n’hésite pas à regarder si il y a une collecte proche de chez toi. C’est important, et si toi tu n’en auras pas besoin directement un jour, peut être que ce sera un de tes proches, ou peut être ton sang aura-t-il servi au développement d’un nouveau médicament que tu utiliseras. C’est un geste pour les autres et pour la société qui me semble important.

Crédit photo : Own work
Rond point du Dong du Sang, Entre Violès, Courthézon et Sarrians, dans le Vaucluse, France

J’espère avoir pu répondre à quelques unes de tes questions si tu en avais. Je ne garantis pas avoir la science infuse, mais je t’ai donné les principales informations. Sache que le terme « don du sang » est bien plus impressionnant que l’acte en lui-même. Passé le premier don, après ce n’est plus aussi stressant/impressionnant/angoissant (raye la mention inutile). Et n’hésite pas à me laisser un commentaire si tu as des questions ou si tu veux témoigner de tes dons.

47 commentaires sur “Donner son sang : un geste citoyen

  1. Merci pour cet article que je vais m’empresser de relayer sur les réseaux sociaux.
    J’ai subi une grave intervention chirurgicale en février avec une hémorragie interne. J’ai donc été transfusée. J’avais perdu la moitié de mon volume sanguin. Le don de sang m’a sauvé la vie. Ce petit témoignage pour motiver ceux qui ne donnent pas et reconnaître le merveilleux geste des donneurs anonymes. J’ai beaucoup donné il y a quelques années. Désormais en tant que transfusée je ne peux plus. Merci à toi !

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  2. Je suis frustrée, ayant été transfusée enfant suite à un accident, je ne peux pas donner à mon tour. Je l’ai appris sur place en remplissant le questionnaire. Et pourtant j’aimerai pouvoir rendre la pareille, donner après avoir reçu..En tout cas merci à toi et à tous les donneurs !

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    1. Quand on ne peut pas donner on peut toujours sensibiliser. Etant enceinte en ce moment, malheureusement je ne peux donner pour l’heure alors que les réserves sont basses, donc je tente de motiver les autres 😉
      On fait tous ce qu’on peut à nos échelles.

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  3. Je le faisais aussi régulièrement mais, comme toi, tatouage, bébé, hospitalisation toussa toussa ont fait que je ne le fais plus. J’habite dans un trou perdu où passent rarement le camion itinérant.
    Mais je ne peux que mettre un + à ton article : c’est hyper important. Ça sauve des vies pour de vrai.
    Nous déménageons en RP et je sais que, si l’occasion se présente, je ne réfléchirais pas à deux fois, je le referais.

    Quant au protocole lui-même, je n’ai rien trouvé d’impressionnant à tout ça. C’est vraiment rapide.

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  4. super article! mais il y a un bémol dans la liste de contra-indications: il faut attendre 6 mois après avoir accouché pour donner. L’allaitement en lui-même n’est pas une contra-indication: c’est même dit dans le lien que tu as donné.

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    1. Effectivement, comme les recommandations changent régulièrement, ce n’est plus d’actualité, youhou ! Pour mon premier on m’avait dit qu’à cause des anticorps ils le déconseillaient. Tant mieux si cela à changer. (c’est comme le nombre de dons par an, il a évolué aussi, il faut souvent refaire un tour sur le site ha ha !)
      Merci !

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  5. Un article très complet sur un sujet ô combien important.
    Personnellement j’aimerais beaucoup donner mon sang régulièrement mais je suis petite et donc généralement sous la limite des 50 kg. C’est dommage car en plus je suis donneuse universelle…
    J’ai quand même profité d’une prise de poids pour faire un don une fois (autant que ces kilos superflus servent à quelque chose !) et je ne peux qu’encourager ceux qui décident de donner à prendre le temps de manger et de se reposer après… Moi j’ai voulu aller un peu trop vite car j’étais accompagnée de mon mari qui n’avait pas donné (phonique du sang depuis son propre premier don !). Or il y avait des escaliers à monter… Et j’ai finalement fait un beau malaise, oups !
    Donc voilà, on mange et on prend son temps 😉

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    1. Exactement comme toi : petite et donneuse universelle ! Les rares fois où j’ai dépassé 50 kg, j’étais soit enceinte soit trop proche de mes accouchements. Je trouve ça super râlant personnellement parce que j’aimerais vraiment pouvoir donner et aider 😦

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    2. On ne choisit pas son corps ni son poids 😉
      J’ai été une seule fois à la limite, mais dans l’ensemble j’ai touours pu donner (sauf cette fois-là), et pourtant j’étais à 51 kg mais comme c’est 2 kg de moins que mon poids habituel ils ont préféré éviter pour éviter le malaise. D’ailleurs c’était aussi la seule fois où j’étais anémiée.

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  6. Comme toi aussi, je trouve ça important de donner son sang.
    J’essaie de le faire le plus régulièrement possible mais ce n’est pas toujours évident avec les aléas de la vie.
    Étudiante a bordeaux, je le faisais tout le temps sur le campus ou a l’EFS. Sur le campus, j’avais droit a des crêpes et des chocolatines.

    En région parisienne, il n’y a pas autant d’EFS. Et les campagnes itinérantes ont le désavantage de se faire le vendredi, ce qui ne correspond pas toujours avec mes horaires irréguliers de greffier.

    Pour le don total, il faut aussi savoir que si on a une très mauvaise circulation, on va rarement au bout du don de 30mn

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    1. C’est hyper important, on peut tous en avoir besoin un jour. Je voulais donner à tout prix quand j’étais étudiante mais mes 45 kg m’en ont empêché . Depuis ils sont bien loin mais j’attends depuis longtemps qu’une collecte passe par ma campagne !!

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    2. C’est vrai qu’il y a de grandes disparités entre les régions. Le tissu associatif est très développé dans l’est, comme dit, on s’est rendu dans une collecte itinérante dans un village perdu avec plus de vaches que d’habitants et en même temps il y en avait une autre à 15 km de là !

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  7. Anecdote intéressante. C’est grâce au don du sang d’un type en Australie qu’on a découvert un anticorps très rare qui sert aujourd’hui à empêcher les bébés de mourir in utero à cause des rejets du au rhésus différent entre le bébé et sa mère ! Ce type en donnant son sang a sauvé des millions de bébés à travers le monde.
    (Et sinon comme toi entre les bébés les tatouages et les retouches ça fait une éternité que j’ai pas pu donner).

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  8. Quand j’étais étudiante je donnais à chaque collecte itinérante de la fac et j’allais tous les mois au centre à côté de chez moi pour donner mon plasma. C’est plus long mais moins fatiguant. Faut juste prendre un bon livre ou y allait avec une copine ou un copain.
    Maintenant que je suis dans la vie active je donnais quand sur mon lieu de travail il y avait des collectes itinérantes. J’espère pouvoir redonner dans quelques Temps là c’est trop proche de ma grossesse !

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  9. Je suis donneuse universelle mais je ne peux malheureusement pas donner. En effet, mes derniers dons (qui remontent à loin) se sont terminés en malaises à cause de ma tension trop basse. Les médecins m’ont indiqué que ce n’était plus possible pour eux de m’accepter 😦

    M. Chéridamour est donneur régulier et répond systématiquement aux appels lancés lorsque les réserves sont trop basses. Il a également donné des plaquettes mais il faut savoir que c’est un don plus exigeant et plus fatiguant : lui qui n’a jamais aucun souci de ce côté-là a eu besoin de beaucoup de repos après le don.

    En tout cas merci pour cet article !

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    1. Effectivement les plaquettes c’est plus contraignant. Pour ma part, j’ai fait un don de plasma, le retour du sang était trop rapide, j’en ai fait un malaise ! le second don de plasma était plus tranquille vu que j’ai prévenu de suite .

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  10. Je ne peux malheureusement pas donner mon sang, ne dépassant les 50kg que lorsque je suis enceinte et ayant une tension de base assez basse. J’avais essayé étudiante et j’avais été refusée sans comprendre pourquoi, ce n’est que plus tard je j’ai eu l’explication.
    J’en parle régulièrement à mon mari pour que lui aille donner. Mais sa phobie des aiguilles est encore trop forte. Quoique à la dernière collect itinérante j’avais presque réussi à le convaincre. La prochaine fois sera la bonne.

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  11. Merci pour cet article, parce que je ne pensais plus du tout au don du sang, mais du coup je pense que je vais enfin y aller cette année ! En fait, je n’ai jamais donné, vers 20 ans je pesais moins de 50kg, et ensuite j’ai découvert que je m’évanouissais quand on me fait une prise de sang, du coup j’ai jamais pu/osé. Mais depuis ma grossesse, où j’ai eu tellement de sortes d’aiguilles plantées dans le corps, j’ai beaucoup moins peur, donc ça pourrait le faire ! J’ai juste un tatouage de prévu dans quelques semaines, mais du coup cet hiver je vais penser à me lancer (si les hôpitaux sont encore accessibles et que la 2e vague nous épargne :/)

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  12. Super article pour rappeler l’importance du don.
    Comme beaucoup je donnais plus régulièrement quand j’étais étudiante, maintenant le centre de don est à 1h de route et les collectes itinérantes pas toujours compatibles avec l’emploi du temps. Étant régulièrement anémiée, je préférai donner mon plasma mais ce n’est plus possible en raison de mon poids (moins de 55 ou 60 kg j’ai oublié la limite). Je suis aussi inscrite au registre des donneurs de moelle osseuse.

    Petite précision pour le contexte actuel, il faut prendre rdv pour la majorité des collectes y compris itinérantes. Et rassurez vous tout est prévu pour éviter que ne repartiez avec un vilain virus !

    La chance d’avoir de telles collations ! J’ai donné hier et j’ai eu le droit à une petite galette bretonne avec un verre de jus de fruit. Heureusement que ma motivation n’était pas d’aller manger !

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  13. Merci pour cet article ! J’ai donné mon sang une seule fois quand j’avais 18 ans et demi, mais ça s’est très mal passé et je n’ai jamais osé y retourner (c’est un tort je le sais)
    C’est un peu ridicule cette limite des 50 kg car ce n’est pas du tout pareil de peser 50 kg quand on mesure 1m55 ou 1m75. Pour ma part, à 18 ans je faisais 51 kg et ils m’ont accepté alors que je fais 1m71 et clairement j’ai eu du mal à m’en remettre.

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  14. Article super détaillé, j’espère que ça donnera envie.
    Je fais partie de l’équipe : j’ai beaucoup fait mais plus récemment… Depuis que je ne suis plus en France, je n’ai pas cherché comment et si j’ai le droit ici. Faut que je m’y penche !

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    1. J’avais vu qu’en Europe c’était à peu près possible partout, par contre quand j’étais au Canada ce n’était pas possible pour des européens. Bon j’avais lu tout cela quand justement on était au Canda, donc il y a 8 ans !

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  15. Ici aussi je donnais beaucoup jusqu’à ce que je sois salariée à 35h… horaires incompatibles, puis des enfants, trop longtemps sans don… j’ai fait plaquettes aussi une fois ! C’était marrant 🙂
    J’ai longtemps pesté que, même avec l’accord parental, il fallait attendre les 18 ans. Après tout, j’étais la plus jeune de ma classe et voir tous mes camarades de terminale s’y rendre alors que j’avais 17 ans était hyper rageant pour moi 😦 on ne avait pas de si grosse collation, ici c’est plutôt à base de sandwich sodebo et autre bouffe emballée. .. mais on était systématiquement excusé quand on se rendait au don organisé dans le établissement pendant les heures de cours !

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  16. J’ai donné une seule fois mon sang mais le test a révélé de l’anémie je n’ai donc pas pu aller plus loin. Je suis sous traitement car anémiée constamment sans traitement. C’est donc un crève coeur pour moi de ne pas pouvoir donner mon sang.
    Par contre, je suis AB+ et je commence à me renseigner pour le don de plasma. Mais il semble que mon traitement puisse être un nouveau frein. J’attends donc d’en savoir plus !

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  17. Merci beaucoup pour cet article.
    Juste une petite remarque sur ton sang qui est « moins intéressant » en don total car tu es AB+. D’une manière générale, on préférera toujours transfuser les patients avec le même groupe sanguin que le leur. Les cas où on transfuse du O-, c’est par exemple quand on ne connait pas le groupe sanguin du malade. Donc c’est très utile d’avoir des dons de groupes rares en France, comme AB+ (en même temps, quand on est A+ comme moi et la majorité des français, c’est utile aussi car c’est le plus demandé, il y a toujours une bonne raison de donner !).
    J’ai donné mes plaquettes pendant 2 ans mais je réagissais mal à l’anticoagulant donc je suis revenue au don de sang total. Je culpabilise un peu car le don de plaquettes est très demandé (il y a moins de gens disponibles quand il faut rester 3h au centre de collecte), mais au moins, je ne stresse plus à chaque fois de comment ça va se passer.

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    1. Merci pour ton retour. Effectivement tous les dons sont importants. Par contre mon mari reçoit énormément d’appel pour faire des dons car il est O+, du coup c’est assez drôle parce que moi non. Juste une seule fois, j’ai reçu un appel pour donner mon sang pour la recherche, ils ont un papier spécial à remplir avant, une autorisation de la part du donneur. Je l’ai fait bien sûr.

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  18. Merci pour l’article.
    Pour l’allaitement, ça dépend du médecin lors de l’entretien pré-don… J’ai été refusé la dernière fois car j’allaitais (j’avais pourtant accouché depuis plus de 6 mois).
    Attention aussi pour les voyages, une escale compte aussi, même sans sortir de l’aéroport (une escale de 3 h à Dubai pendant un épisode de SRAS il y a quelques années alors que la destination finale était ok pour le don était un facteur d’exclusion).

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  19. Bonjour, merci pour cet article de sensibilisation. C est effectivement hyper important de donner et chaque don est utile. Surtout en ce moment où les stocks sont très bas, conséquence logique du confinement : pas de don pendant plusieurs semaines et des stocks utilisés par les hôpitaux qui en avaient bien besoin. Je confirme que quel que soit le groupe sanguin, tous les dons sont très precieux. Une partie des dons est destiné aux hôpitaux (sang, plasma, plaquettes..) et il faut alors avoir de tous les groupes sanguins pour refléter la diversité des receveurs, l autre partira pour fabriquer des médicaments (et pour ceux là peu importe votre groupe sanguin) qui soigneront des maladies graves ou rares

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    1. On a un rapport particulier au don du sang ici…. enfin, on est partagé entre « j’y vais » et « je suis pas prêt « . Je ne pouvais pas donner mon sang jusqu’à quelques mois (poids trop faible) et maintenant que je suis autorisée (de peu) je n’arrive pas à me lancer (en quoi quelques grammes supplémentaires vont changer la donne ?).
      Quant à mon Triton, il tourne la tête et devient blanc comme un linge dès que la moindre aiguille apparaît à la télé. Alors on se dit qu’on va franchir le pas un jour, ensemble, mais nous avons encore quelques barrières.

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