Avant, j’adorais Noël

Avant, j’adorais Noël

Quand j’étais petite, les images que j’avais de Noël étaient assez floues : les beaux papiers cadeaux brillants sous le sapin décoré, les bougies allumées, le feu de cheminée chez mes grands-parents, la table gourmande des treize desserts provençaux, la jolie crèche traditionnelle. Je me laissais porter par cette ambiance festive dans l’insouciance de mon jeune âge.

En grandissant, j’ai découvert les traditions allemandes et autrichiennes si riches qui entourent la période de l’Avent : les marchés de Noël, les bougies allumées chaque dimanche de l’Avent, le vin chaud et le pain d’épices, les chants de Noël, les sablés à la cannelle… J’ai plongé avec bonheur dans cette ambiance magique et j’ai pioché de-ci de-là ce qui me parlait, ce qui me permettait de rendre cette période encore plus magique.

Jeune adulte, je prenais un véritable plaisir à trouver des petits cadeaux pour chacun des membres de ma famille, parfois même à les fabriquer moi-même. Je choisissais avec soin mes cartes de vœux, je passais du temps à soigner les paquets cadeaux, à rajouter des rubans ou des paillettes.

Quand je suis devenue maman, c’est avec un immense plaisir que j’ai commencé à transmettre tous ces petits bonheurs de l’Avent à mes enfants : entre les calendriers de l’Avent faits-maison remplis de petites surprises, les sablés cuisinés à quatre mains le dimanche et notre petit lutin de Noël farceur, cette période est devenue synonyme de gaité quotidienne.

noel cadeau emballage
Photo de Lucie Liz provenant de Pexels

Et puis… et puis en fait, cette année, j’ai du mal à retrouver cette magie. Je sais que derrière cette démotivation, il y a surtout une grande fatigue (la faute aux vilains microbes bien hargneux cette année), sans doute une certaine lassitude de vivre dans cette période incertaine (la faute à cette méchante pandémie qui s’obstine à bousiller tes plans en ressortant sous un nouveau variant chaque fois qu’on pense pouvoir souffler un peu), et une fin d’année professionnelle bien trop chargée.

Mais il y a aussi un incontestable écœurement devant les montagnes d’achats à réaliser, et tout ce que cela représente comme charge mentale et accessoirement, comme gâchis écologique.

Quel est l’intérêt d’offrir (ou de faire offrir) à nos enfants une énième boîte de Playmobil alors qu’ils sont déjà parfaitement heureux avec les dizaines de bonhommes, les deux châteaux et les trois maisons qui encombrent leurs chambres ? Pourquoi remplir encore le placard de jeux de société qui ne serviront que deux fois dans l’année quand la ludothèque gratuite à côté de chez nous est si bien dotée ? Une nouvelle Barbie qui va aller rejoindre les autres dans sa caisse ? Une énième petite voiture qui va finir sous l’armoire et qu’on retrouvera au prochain déménagement ?

Alors certes, on pourrait opter pour des cadeaux raisonnables : des meubles pour leurs chambres, des vêtements pour compléter leur garde-robe, des éléments de décoration… Mais je me souviens encore de ma déception, petite fille, lorsque j’ouvrais ce type de cadeau !

Il y a aussi l’option des cadeaux dits immatériels : pendant plusieurs années, nous avons offert, aux petits comme aux grands, des moments à vivre et à partager. Entre les places de théâtre, les concerts, les sorties à la Cité de Sciences ou au zoo, on a fait des heureux. Mais en cette période d’incertitudes où certains cadeaux de Noël 2019 n’ont encore pas pu être honorés, on est assez frileux. D’autant plus que ça demande une organisation complexe non négligeable, qui me prendra un temps certain dont je ne dispose pas en cette fin d’année trop chargée.

On oscille donc entre l’envie de faire plaisir à nos proches et celle de changer de paradigme.

Je vous avoue que cette année, ce qui me pèse le plus, ce sont les cadeaux pour les autres adultes… Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais même en optant pour un nombre de cadeaux limité pour chaque adulte, j’ai vraiment du mal avec l’idée de donner une liste de choses à faire acheter par mes proches. J’éprouve une obligation d’achat, on se force à lister des objets censés nous faire plaisir, et à l’inverse, on s’évertue à courir dans les magasins à temps pour trouver telle ou telle bricole, en perdant de vue l’esprit de Noël.

Alors que j’étais la première surprise par mon manque d’enthousiasme cette année, je suis tombée par hasard sur un post Instagram de Mathilde (la géniale illustratrice du non moins génial « Petit illustré de l’intimité »), qui m’a ouvert les yeux :

Le féminisme et l’écologie auraient-ils ruiné la magie de Noël ? Ou ai-je simplement ouvert les yeux sur les coulisses peu glorieuses de cette fête familiale où, comme le dit si bien Mathilde « les femmes se tapent 95% du travail (chiffres issus d’une observation tout à fait personnelle et peu scientifique), où les femmes se chargent de la quasi totalité des cadeaux de la famille et de la belle famille (y compris parfois de leurs propres cadeaux). »

Au moment où j’écris ces lignes, le compte à rebours a déjà commencé et les jours qui nous séparent de Noël s’amenuisent rapidement. Je n’ai encore aucune idée de ce que je vais offrir à mes proches. La lassitude à l’idée du temps que je vais devoir passer pour concilier mes principes avec les demandes des uns et des autres prend le dessus, et je repousse le moment de me lancer dans la dépense démesurée des achats de cadeaux.

Est-ce qu’il vaut mieux offrir des livres commandés à la petite librairie du coin avec le risque d’un brin de déception au moment du déballage ? Ou bien des spectacles vivants en croisant bien forts les doigts pour que le énième variant Covid ne vienne pas bousculer nos plans ? Est-ce que j’essaie de trouver des cosmétiques bio ou des vêtements éthiques ? Mais quid du budget ?

Bref, tu l’auras compris, je crois que le Grinch s’est invité chez moi : j’ai la flemme de Noël…

Et pour toi, comment se passent les préparatifs de Noël cette année ? Est-ce que tu arrives à conserver la magie au milieu de toutes les galères de l’organisation ?

26 commentaires sur “Avant, j’adorais Noël

  1. Pour la première fois cette année, je fais des cadeaux d’occasion c’est à dire que j’offre quelque chose de chez moi. Pour ma mère par exemple j’ai choisi le roman Âmes brisées que j’ai beaucoup aimé (parce que je continue à offrir des choses qui me plaisent !).

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  2. Ohh comme je comprends. Je suis écœurée de ce monde de consommation à tout va, au détriment de l’avenir de nos enfants. Cette année nous avons décidé de ne pas se faire de cadeau entre adulte et lorsque l’on m’a demandé ce que les enfants souhaitaient, j’ai demandé que les cousins cousines leur offrent un de leur jouet. A leur tante, des petits bonnets tricotés par ses soins et à leur grand mère un tableau peint par elle-même…
    Pourquoi ne pas offrir des graines ou des plantes aux adultes si vraiment il est nécessaire de leur offrir quelque chose. J’aime bien l’idée du livre chez le petit libraire. Sinon simplement une peinture des enfants pour chaque adulte, cela fait toujours plaisir.
    Il est si dur d’ouvrir les yeux, d’accepter de changer nos habitudes de vivre, de ne plus vouloir cautionner ce système de surconsommation dans lequel on nous pousse. Je n’avais jamais réalisé le côté charge mentale pour les femmes (bien que je m’occupais effectivement de tout /beaux parents et mon propre cadeau).
    Merci pour ton article.
    Et courage pour la suite.
    Et oui la pandémie est une periode rude, qui dure, dure et nous fige dans les projets
    Douceur et réflexion en ce temps de l’avent.
    Merci.
    Anna

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  3. Clairement, avec la morosité ambiante, si nous n’avions pas les étoiles dans les yeux de notre fille de 4 ans, je ne sais même pas si nous nous serions donné la peine d’avoir un sapin… je ne pense ni à l’écologie ni au féminisme, à mon sens, on trouverait des solutions pour concilier les deux si on était dans l’esprit de Noël. Heureusement que ma fille est là dans cette période, c’est notre bulle de féerie et d’oxygène 😉

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  4. J’aurais presque pu écrire cet article ! Sauf que ce sentiment je l’avais déjà depuis quelques années, la faute à M. Rabat-joie avec qui je vis depuis 10 ans… Noël ça le soule parce qu’il « faut ».
    L’an dernier fut le pire : quand je me suis démenée pour tout à 5 mois de grossesse (il faut bien le dire) qu’il rentre du travail avec une heure de retard le 24 puis passe encore 1h sur son téléphone en grognant après son fils de 4 ans qui le sollicite, je pense avoir passé un des pires Noëls de ma vie. Et j’en sens encore l’amertume cette année.
    Donc, je ne me suis pas du tout occupée des cadeaux de ma belle-famille (on se voit le 25, s’ils n’ont rien tant pis) et je ne cusine rien : on fera juste un gros apéro devant un Disney et basta !
    Et cette année il y aura messe du 24 et m’en fous si y’a personne quand il rentre. Toc.
    Je vous l’ai dit, y’a encore un peu d’amertume… Heureusement que les enfants sont là pour donner envie 🥰😍

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    1. Je suis d accord avec ton sentiment. Depuis 2 ans nous avons arrêtés les cadeaux entre adultes sauf parent/enfant et dans ce cas c est souvent un livre ou un bon cadeau pour une place de théâtre.
      Pour les enfants j ai également tendance à me calmer. J en ai sûrement trop fait pour leurs premières années mais maintenant que les placards sont pleins, on limite.
      Et après un noël catastrophique chez nous avec enfants en bas âge accroché à moi en stress dans la cuisine, fini c est chez les parents ou beaux parents et je profite (et eux ont plus de temps pour préparer et sont ravis de recevoir).

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    2. Ma pauvre ! Je comprends totalement ton ressentiment. Même si à mon avis le problème n’est pas tant Noël que M. Rabat-joie !
      J’espère que tu y prendras du plaisir cet année ! Et tu as raison de faire passer tes envies en priorité !

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  5. Comme je te comprends!
    On a simplifié les choses ici.
    Déjà, je pose 1 jour de congé fin novembre pour acheter tous les cadeaux, sur Vinted, ou en magasin. J adore Noël, sa spiritualité et je ne veux pas passer mon mois de décembre à acheter des trucs.
    Et on a limité les cadeaux en se répartissant les tâches.
    Déjà, nous ne nous offrons pas de cadeaux entre mon mari et moi (on s en offre à nos anniversaires, notre anniversaire de mariage et la fête des pères/ mères. )
    Entre ma fratrie  » adulte » (nous sommes 3 couples), on offre aux couples à tour de rôle (le couple A offre au couple B qui offre au couple C), et on offre quasi uniquement à manger (des huiles d olive top qualité, des conserves haut de gamme, du sel parfumé à la truffe, du vin). On aime manger ici 🤣.
    Pour la génération au dessus, à tour de rôle chaque année, un des couples de ma fratrie s occupe du cadeau de nos parents et de ma grand-mère. Donc ça revient une fois tous les 3 ans.
    Avec ce système, chaque couple reçoit un seul, mais beau cadeau. Budget par couple: 80 euros. Pas besoin de faire des cagnottes, puisque lissé sur 3 ans, chaque couple dépense la même chose.
    Pour mes enfants, je prends sur Vinted, en demandant aux grands-parents à quoi ils veulent participer (qui veut offrir la poupée, qui veut offrir le puzzle). Les 2×2 grands-parents donnent 25 euros pour chaque enfant, donc j ai un budget de 50 euros par enfants . Avec de l occasion, y a de quoi faire. Je ne met moi-meme pas d argent pour mes enfants, car c est suffisant.
    Pour mes (6…) filleuls, j offre beaucoup d abonnements à des magazines (avec une belle carte de Noël). Ils peuvent choisir lequel, mais uniquement chez bayard jeunesse (comme ça, je centralise tous les abonnements au même endroit). Certains abonnements sont chers, alors c est lissé sur l année avec l anniversaire. Pour certains filleuls, j offre aussi des jouets d occasion, en accord avec les parents.
    Bref, au 1er décembre, tout est fait, j ai plus qu à profiter!
    Je te conseille vraiment de faire un conseil de famille pour en discuter

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  6. Coucou,

    Comme je te comprends !!
    Ici aussi ce n’est pas simple….en plus du côté de ma belle famille, ma belle soeur qui nous invite à Noël nous demande de faire des tests…. Ça rajoute à la charge mentale et au stress qui plane depuis décembre pour ne pas avoir le covid pendant les périodes de fête même si on est vaccinés. Novembre a été hard aussi avec ses virus hivernaux bien méchants. Décembre on en voit enfin le bout.
    J’en ai marre aussi de voir cette accumulation de jouets alors que ma fille en a déjà plein. Maintenant pour elle je vais sur Vinted ou j’achète le plus possible d’occasion. J’aimerais le faire pour neveu et nièces mais les parents ne sont pas encore prêts à le faire.
    Vu l’incertitude actuellement, c’est compliqué de faire des cadeaux immateriels. On a offert une place de spectacle de Noël à ma puce pendant la.période de l’Avent… On a hésité à y aller à cause du risque de choper le COVID… Beaucoup hésité et puis merde la vie continue, on a été privé de pas mal de choses ces derniers temps. C’est maintenant que ma fille doit s’ouvrir au monde qui l’entoure, à l’art sous toutes formes …c’est là aussi qu’elle va forger ses premiers souvenirs et c’est tellement important. Dans quelques annees, elle pourra se dire tiens on a fait ci on a fait ca et non pas je n’ai pas pu à cause de la pandemie.
    Et c’est tellement chouette et émouvant de voir les yeux de sa fille briller, d’être à fond dans le spectacle

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  7. J’ai exactement le même ressenti… et clairement par flemme je demande des listes maintenant. Oui il n’y a pas de côté « magique » de la surprise, mais au moins on est sûr que ça fait plaisir. Il y a aussi eu un changement de mentalité dans la famille ces dernières années et c’est bien plus appréciable quand tout le monde est sur la même longueur d’onde, que les cadeaux d’occasion sont accepté avec autant de joie que les neufs. Bon courage pour tes derniers achats !

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  8. Comme je te comprends ! Ici, du côté de ma famille, nous avons tous ressenti ce trop plein de cadeau alors maintenant on fait une grosse cacahuète. Comme ça fini les petits gadgets qu’on utilise qu’une fois, on centralise le budget pour une seule personne et chacun reçoit qu’un seul cadeau. Au final, tout le monde s’y retrouve car on pioche mi-novembre ce qui nous laisse un bon mois et le plaisir est toujours là vu qu’il n’y a qu’un cadeau à trouver 🙂 Le jour-J, on réparti les tâches, un couple s’occupe de l’apéro, un couple du desserts, un des entrées,..
    Mais du coté de monsieur, ils ne veulent pas. Pour eux c’est un cadeau à tout le monde et du coup on se retrouve avec 10 petits cadeaux mais aucun qui ne fait réellement plaisir.. J’aime m’y prendre à l’avance et être sûre que mon cadeau plaise mais ce n’est pas le cas de tout le monde et c’est bien dommage..
    Pour moi Noël doit surtout être vu comme une bonne occasion de se retrouver tous ensemble et de partager un moment chaleureux !

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  9. Cet article résonne en moi, encore une fois on se rejoint.
    Pour alléger cette charge mentale et profiter de la magie de noël, nous avons décidé de ne rien offrir entre adultes. Dans ma belle famille c’est très bien passé, beaucoup moins dans la mienne. Tant pis, j’assume mes choix.
    Je n’aime pas cette surconsommation et cette surenchère au plus beau, au plus gros au plus cher cadeau. Je vois peu ma famille, et j’aimerais que noël soit sous le signe du partage, des retrouvailles et de la simplicité. J’angoisse déjà.
    Avec mes enfants, cette année, j’ai insisté sur les symboles de noël. Alors on a cuisiné, fait une couronne de l’avent, vu les décorations de noël, chanté, raconté des histoires. Pour moi c’est cela le plus important.

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  10. Je te comprends, ce que tu vis là est mon état normal, et celui de ma famille x) Chez moi, depuis bien avant ma naissance, on n’offre pas de cadeaux aux adultes, seulement aux enfants (et en général il n’y a qu’un enfant à la fois, on est une petite famille et toutes les cousines avons 15 ans de différence entre nous), et honnêtement ça me casserait vraiment les pieds (rien qu’au vocabulaire vous pouvez voir que ça me gonfle vraiment x)) de devoir offrir des trucs à tout le monde. Je n’ai jamais besoin de rien et je déteste les bibelots, donc personne ne tombe jamais juste, pour les autres c’est probablement pareil, et, je ne sais pas, quelle débauche de choses matérielles pour rien (écologiquement en effet, mais aussi parce que posséder des choses dont je n’ai pas besoin m’opresse) !
    La seule chose qui m’intéresse à Noël c’est de voir les gens pour partager un peu d’amour (et manger haha), et la lumière (donc on décore un peu, surtout depuis qu’on a notre fille), mais toute la partie cadeaux m’indiffère. Heureusement mon mari et sa famille sont pareils, donc pas de bisbille autour de la fondue chinoise (on n’est pas très dinde non plus) 🙂

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  11. Je crois que moi aussi je suis passée en mode « Grinch » cette année.
    Honnêtement, je n’ai eu le temps de rien depuis la rentrée de septembre alors l’idée de passer du temps sur les cadeaux, d’y réfléchir et ensuite des les concrétiser pour qu’ils nous encombrent, merci bien.

    Du coup cette année, j’ai demandé à tout le monde ce qu’il voulait comme ça déjà je ne réfléchis pas, et j’ai tout fait d’un coup ! Et pour chaque jouet qui rentre il y a un jouet qui sort 🙂
    Après j’ai de la chance notre famille est très restreinte du coup, il y a très peu de gens à gater et ceux que je gâte, je les connais plutôt bien.

    En tous les cas, tu n’es pas seule, je crois que c’est quelque chose qui concerne énormément de personne.

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  12. Moi aussi je suis #teamgrinch! j’adore pourtant la période de noël pour les décorations lumineuses dans les rues qui me mettent des paillettes dans les yeux, et le vin chaud, l’odeur des pains d’épices, les grands sapins décorés (et l’odeur des épicéa!).. Très clairement depuis que j’ai des enfants, je vois aussi cette magie dans les yeux de mes fils, qui adooorent toutes ces déorations et leur calendrier de l’avent (réutilisable), les livres de noêl, les chansons de noel du monde entier qu’ils chantent à la crèche.. super chouette tout ça quand même 🙂 ! après la partie cadeaux je de-tes-te. Pour mes fils nous leur achetons un cadeau chacun et les grands-parents « surcompensent » à fonds de toute manière quand on va chez eux (trop d’ailleurs, ça m’oppresse énormément mais bon, le message ne passe pas apparement). Pour les adultes dans ma famille à moi on s’offre des cadeaux culturels un peu symbolique (films ou livre qu’on a nous-même apprécié l’année écoulée, achetés dans les petits magasins du quartier et pas de soucis si c’est d’occasion). ça va donc assez vite au final. Dans ma belle famille on avait un système de liste pendant tout un temps qui nous allait bien (on demandait de la nourriture – café grands crus, épices.. – ou des livres), mais apparemment ça soulait tout le monde de devoir remplir leurs propres listes à temps donc maintenant c’est « surprise » (perso je ne comprends pas : c’est quand même plus simple de remplir une liste de trucs que tu veux et n’acheter que ce qui fait plaisir que de ce creuser la tête à trouver quelque chose non?). Après je trouve tout de même que le pire dans tout ça c’est surtout l’ambiance des repas : le stress général de la course à la perfection, les faux-semblants alors qu’on a aucun atome crochu, le « il faut faire comme si on était super heureux d’être là », l’obligation de rester des heures et des heures malgré les blancs dans la conversation, les squelettes bien cachés sur le tapis, tout ça tout ça…

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  13. Je vais aller à l’encontre des commentaires précédents mais moi j’aime beaucoup Noël y compris cette année.
    Déjà car je suis expat et donc c’est une super occasion d’être en famille et ensuite car on a plein de super traditions depuis que je suis petite, que j’aime transmettre à mes enfants et de nouvelles traditions assez chouettes qui s’installent avec le temps (par exemple rassembler famille et belles familles pour Noël comme ca on se déplace moins et on est tous contents de se revoir).

    Je mets assez d’importance dans les cadeaux pour faire plaisir aux gens que j’aime. Par contre pas besoin qu’il y en ait beaucoup, qu’ils soient chers, ou neufs. Mais j’aime bien faire plaisir et voir briller les yeux des enfants (on a quand même limité le nombre de cadeaux par enfant).

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  14. Ici j’aime Noël et l’ambiance de Noël.
    Nous faisons rarement Noël en famille car expatriés mais tous les ans nous le fetons entre amis. Chez nous, les cadeaux c’est pour les enfants, on vit loin de tout, peu de tentations et de loisirs payants à l’année ( on habite à 3min d’une plage sans stand/resto dans 1 pays chaud) donc j’avoue me lâcher à Noël, je fais tout livrer via internet. Généralement je couds un petit truc pour mes copines et j’offre un bon ( massage, shooting) à celle chez qui on mange. Chaque famille gère 1 partie du repas et on passe un chouette moment avec notre famille de cœur.

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  15. Je me retrouve beaucoup dans ton témoignage. A la fois, Noël est une période que j’affectionne, les retrouvailles avec la famille, les traditions, l’ambiance et en même temps je suis assez perplexe avec les cadeaux. Comme tu le dis, les enfants sont déjà comblés de jouets, les chambres déjà remplies (on passe un temps fou à ranger). De plus, je ne crois pas que le toujours plus les rendent plus heureux. D’autant qu’ils ont tendance à plus vite passer d’un jouet à l’autre sans prendre conscience de la valeur de chaque objet. Je préfère qu’ils aient moins mais qu’ils développent leur imaginaire, se construise des histoires… Et d’un autre côté, j’ai aussi envie de les gâter, voir la magie dans leurs yeux. Ce n’est pas toujours facile de trouver le juste milieu, éviter la surconsommation… J’achète pas mal d’occasions et j’aime beaucoup offrir des livres, j’aime aussi offrir des expériences, activités, sorties, abonnement… ou des bons produits. Entre adultes, on fait des listes, on essaie d’offrir des cadeaux qui font sens, qui sont utiles ou bien qui permettent de se divertir, de se cultiver ou bien qui apporte du bien-être. Mais pas facile tout ça, ce que je n’aime pas finalement dans Noël c’est la course au cadeau et acheter pour acheter. Essayer de trouver des compromis pour ne pas tomber dans l’excès tout en faisant plaisir à ceux que l’on aime.

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  16. Comme je me retrouve dans tes propos … Cette année je peine à donner des idées de cadeaux pour mes enfants à nos proches devant leur montagnes de playmobils et de jouets que je ne sais même plus où ranger. L’envie de faire briller leur yeux reste présente mais je fais déjà des crises d’angoisse à me demander « où vais-je ranger le camping car Barbie?!? ».
    Par contre force est de constater que plus ils ouvrent de présents moins ils s’en souviennent et moins ils jouent avec (je garde un souvenir écœurée des paquets de l’an dernier à peine déballés même pas sortis de leur boite en mode ouverture à la chaîne).
    Alors cette année j’ai imposé (à voir si cela va marcher) à mes proches de s’en tenir à une liste simple et de ne rien acheter d’autre. Le principe : par enfant un gros cadeau / un livre ou jeu de société et un cadeau utile. Ce qui veulent faire plus peuvent nous faire un virement pour l’armoire dont mon aînée à besoin ou une nouvelle parure de lit.
    Ca n’empêchera pas les débordements des uns et des autres mais j’étais trop lassée de devoir acheter milles et un cadeaux « pas cher » et de recevoir en retour pour mes enfants milles et une « merdouilles ». Sans compter le coût !
    Et dernière chose : cette année pas de cadeaux aux adultes ! Une boite de chocolats et c’est tout (bon et mon organisateur de vie mais je me le serais de toute façons acheté moi-même).
    Bon courage pour les derniers achats !

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  17. Team Grinch ici aussi ! J’aime la magie de Noël, décorer le sapin… mais le revers de la médaille de devoir tout gérer, trouver des cadeaux pour des proches jamais contents, trouver sous le sapin des trucs inutiles et à l’opposé de nos choix de vie (coucou les conserves de pâté quand on transitionne vers le végétarisme ou le vin quand on ne boit pas d’alcool) et devoir faire mine d’être hyper content… pff tout ça me pèse depuis quelques années déjà. Nous fêtons un 1re Noël demain et les cadeaux ne sont toujours pas finalisés, au secours !!!

    J’ai déjà essayé de faire passer l’idée de réduire les cadeaux pour les adultes dans ma belle-famille mais ça n’est pas passé 😦

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  18. Je me sens moins seule en lisant ton ressenti. J’aime bien l’idée du conseil de famille, pour réfléchir ensemble à « comment pourrait-on fêter Noël l’an prochain pour que ça soit encore mieux ? » Je réfléchis à comment l’organiser pour que ça soit quand même gai et pas trop « moralisateur » ou déprimant… Peut-être demander à chacun de faire une liste de ce qu’il aime ou aime moins dans Noël. Si on convient tous qu’on aime le bon repas ensemble, faire des activités chouettes, mais que ça nous pèse la course aux cadeaux… alors on pourra trouver des solutions ensemble ! Et peut-être même trouver de nouvelles traditions qui nous plaisent type improviser une chorale de Noël ^^ (J’ai juste peur de mon côté car je crois que ma maman adooore justement la partie où elle achète des surprises pour tout le monde. Enfin déjà je peux lui poser la question, et on avisera selon les réponses de tout le monde). Décidément je vais faire ça ! Mais l’organiser peut-être en avril ou pendant les grandes vacances, en profitant d’être tous réunis en famille mais à distance de Noël pour que ça soit moins crispant émotionnellement ? Il y en parmi vous qui ont déjà organisé ce genre de discussion ???

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  19. Moi j’adore Noël.
    Bien plus qu’il y a quelques années. On a instauré liste d’envies et budget limité du coup on passe toujours autant de temps sur les cadeaux mais c’est beaucoup plus d’occasion où de fait maison, et des choses qui font vraiment mouche.
    Au final ce que j’aime le moins c’est de faire ma propre liste (d’autant que je suis née proche de Noël)

    On a aussi une très petite famille, très communicative, et vu que j’ai déjà la réputation de l’originale de la famille, quand je demande d’éviter le neuf pour moi, ou de se limiter pour ma fille par exemple ça passe bien. On ne fait pas semblant.

    Et je confesse malgré toutes mes convictions morales une pétillance des yeux tout enfantine devant les cadeaux entassés.

    J’ai grandi dans une famille très modeste au niveau financier aussi et les choses font que le « pouvoir d’achat moyen » de la famille est passé de largement sous la moyenne pendant mon enfance à largement au dessus de la moyenne maintenant que j’ai moi même un enfant (on est d’accord que l’ascenseur social est globalement cassé ; parfois par miracle ca marche quand même). Alors je savoure que mon seul problème soit d’éviter que ma fille ait trop sous le sapin, en sachant que le problème de mes parents était d’éviter que nous n’ayons rien.

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    1. Oui, merci pour ce commentaire…ce genre de problème concerne une certaine classe sociale. Les fêtes, c’est avant tout se retrouver en famille, les cadeaux matériels, si il y en a, sont secondaires. Jouer et se coucher tard avec les cousins, c’est de la joie pure zéro empreinte carbone. Et pour l’organisation, pas de charge mentale particulière, chacun annonce ce qu’il apporte (homme et femme) sans coordination particulière et ca fonctionne très bien comme ca.

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  20. Pour ma part la magie de Noël a cessé l’an dernier quand mon mari et mon père ont failli en venir aux mains…
    En fait je réalise que j’aime la période qui précède Noël : faire le sapin, aller voir les décorations, préparer des Bredele, aller à la messe de minuit, choisir des cadeaux qui plairont (de plus en plus souvent de seconde main et de plus en plus à nos très proches seulement). Mais le jour J m’insupporte. Les discussions houleuses, le repas trop lourd, les enfants excités qui s’épuisent et nous aussi, les gens jamais contents etc. En fait je voudrais que l’Avent ne finisse pas !!!

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  21. Ici, Noël se prépare dès août : les frères et sœurs de ma maman réfléchissent ensemble aux menus, a qui amène quoi. Maintenant que les enfants sont grands (nous) on a chacun un repas à préparer en fratrie, et c’est aussi un super moment pour se dépasser et faire découvrir de nouveaux plats, tous ensemble. Sinon, c’est aussi une charge qui repose sur la femme, les repas de Noël .. même si mon papa participé beaucoup a l’élaboration des desserts maintenant, c’est quand même principalement maman qui se tape les courses, les préparations, et réfléchir en amont…

    Depuis 2 ans (merci coco…) On fait Noël juste avec ma famille proche, on attendra que ça se tasse pour retrouver les cousins cousines et oncles et tantes (ou,i, on est parfois 30 à Noël..). On tirait alors au sort chacun a quel adulte il fallait offrir un cadeau. Ça limitait la galère. Pour mes enfants, les parents ont compris, c’est seconde main ou fait maison !! Ils traquent les brocantes dès septembre pour trouver pile ce qu’ils cherchent, et ça marche à chaque coup !! On est très bricoleurs aussi, donc on s’offre pas mal de fait maison, ce qui j’avoue cette année m’a semblé compliquer avec l’anniversaire de ma fille a organiser qui a lieu 1 semaine avant Noël… Maintenant que c’est passé, j’ai hâte d’être en vacances et de filer chez mes parents, retrouver mes frères, leurs familles, mes parents, et les délicieux repas de fête !!!

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  22. Bienvenue au club ! Je suis déjà grinch confirmée et ça ne s’arrange pas avec les années. Non seulement ça ne me plaît pas, mais je n’ai même plus envie de faire semblant !😅
    Je suis allée chercher le cadeau 2ème main de ma fille avec elle hier, elle m’a demandé si elle peut déjà joué avec et je n’ai pas trouvé de raison de dire non. Le Papa était choqué par mon non esprit de Noël mais ça lui est vite passé 😂
    Quant à ma wishlist, cette année c’est : vin, thé et spectacles.
    Joyeux Noël quand même 😘

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