M’épiler ? Non, merci…
C’est l’été sur Bribes de Vies ! Alors pendant que les chroniqueuses prennent une petite pause bien méritée, nous te proposons de (re)découvrir des articles publiés sur nos anciens blogs.
Bonne lecture, bonnes vacances et à très vite !
Article initialement publié sur Sous Notre Toit le 27 mai 2019
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Depuis plusieurs années maintenant, j’ai arrêté de m’épiler. Je ne me rase plus non plus. Et je ne ressemble pas à un mouton, même si j’ai décidé de me tondre à la place ! Je viens te faire part de mon expérience, pour te prouver que l’adage « il faut souffrir pour être belle » est vraiment à bannir du vocabulaire !
Pourquoi arrêter de m’épiler ?
Il y a deux raisons principales qui ont motivées ma décision :
- c’est cher
- ça fait mal
Auparavant, j’utilisais essentiellement le rasoir pour retirer les poils « disgracieux » de mes aisselles, mes jambes (rarement les cuisses) et mes avant-bras en été. Lorsque venait l’époque du maillot de bain, c’est également le rasoir qui me permettait d’avoir l’aine glabre.
Et puis, j’ai rencontré mon chéri, et j’ai commencé à gagner des sous. J’ai donc fait entrer l’esthéticienne dans ma vie, et j’ai commencé à prendre rendez-vous pour des épilations intégrales à la cire chaude. Mais cela m’agaçait toujours de devoir être régulière à ce sujet, sous peine de ressembler à une femme des cavernes. J’y allais donc au petit bonheur la chance, un peu plus en été, et je maintenais mes poils à distance avec le rasoir le reste du temps. Cela représentait quand même un sacré budget, à raison d’environ 60€ par séance !
Pendant cette période, j’ai expérimenté ce que toutes les femmes se livrant à l’épilation à la cire rencontrent : poils incarnés, rougeurs, peau sensibilisée, repousse irritante (au niveau du maillot surtout)… Et un jour, j’ai dit STOP. J’en avais marre de me charcuter à la pince à épiler à cause d’un bouton infecté sur mon pubis, d’avoir la peau des mollets en feu à chaque passage de rasoir. Surtout que mon amoureux n’avait pas l’air hyper sensible à ces préoccupations esthétiques. Il aimait bien, il préférait même, quand j’étais épilée, mais quand je ne l’étais pas, il ne me repoussait pas d’un air de dégoût. J’ai donc décidé d’arrêté l’épilation.

Crédits Photo : devansee
Arrêter de s’épiler… mais continuer à limiter les poils
J’ai parfaitement conscience que le fait d’être glabre est un carcan imposé par notre société moderne. La mode met en avant des corps féminin sans poil aucun, et les torses masculins des mannequins sont rarement poilus également. Moi-même, je préfère quand mes jambes ou mes aisselles sont sans poils. Je suis donc loin de l’étape « je laisse mes poils vivre leur vie » mais j’ai décidé d’arrêter de souffrir à cause d’eux.
Si je veux retirer mes poils, j’utilise une tondeuse à cheveux. Tu sais, celle qui sert aux hommes à repartir de zéro capillairement parlant, ou à entretenir leurs barbes fournies ? C’est très maniable, le fil est super long ce qui me permet de passer aisément sous mes aisselles ou au niveau du maillot. En 5 minutes, mes poils sont réduits à 1 mm d’épaisseur, partout où je suis passée. Si j’ai la flemme, si je ne dois pas sortir, si c’est l’hiver, je ne les touche pas.
Il y a encore du chemin à faire pour qu’une femme avec des poils arrête d’être considérée comme « sale » ou « négligée ». De plus en plus d’entre nous arrête tout bonnement de toucher à leurs poils et laisse leur corps retrouver la toison naturelle qui le recouvre. (Car oui, les poils ont un rôle à jouer sur notre épiderme. Ils permettent notamment de réguler la température, ou de retenir les corps inconnus à l’extérieur de nous.) Je trouve cette tendance très bonne car elle rend possible un choix : s’épiler ou non (et toutes les nuances qui existent entre ces deux états), en toute quiétude.
Pour résumer : épile-toi si tu en as envie, sache que des alternatives existent si ça te fait souffrir ou que ça te saoule, et si tu as totalement arrêté de t’épiler, merci d’avoir contribué à rendre les poils moins tabous !
Et toi, tu t’épiles ? Si oui, quelle méthode a ta préférence ? As-tu essayé la tondeuse ? Partage avec nous tes astuces pour limiter les inconvénients de la repousse !

Comme je partage les réflexions : ça coûte cher et ça fait mal !
alors bien sûr, pour des jambes toutes douces et qui ne repiquent pas au bout de deux jours, l’épilation semble top. Mais mince, avoir mal (même avec de super esthéticiennes qui sont devenues des amies), dépenser autant juste pour se débarrasser momentanément d’une partie de nous qui revient toujours…
Cela fait maintenant quelques années que je m’embête moins. J’utilise le rasoir quand vraiment j’ai envie d’être épilée (note de traducteur : quand je n’ai pas envie d’avoir de regard sur mes poils, à la piscine notamment). Mais ça me gonfle…
Et dans le regard des autres, ce n’est pas toujours gagné. Mon mari m’a toujours connue super épilée sur les zones classiques, alors quand il me voit avec mes poils, forcément le regard change. Mais j’ai aussi envie de lui faire prendre conscience que j’ai sacrément moins de poils que lui, et s’il se rase la barbe tous les jours, c’est son choix, car il pourrait la laisser pousser, ce serait à la mode. Tandis que nous n’avons nous que des injonctions au risque de paraître « sales »…
Bref, l’acceptation du poil avance doucement, j’ai quelques copines qui vivent heureuses avec leurs poils. Mais ça avance encore trop lentement.
Pour ce qui est de la tondeuse, j’ai testé le rasoir électrique l’an dernier avant une opération. J’avais trouvé ça drôlement pratique !
Donc peut-être que je testerai avec la tondeuse à cheveux, sabot 0…
Nous n’avons pas fini de vivre avec nos poils ! J’envie parfois les personnes âgées qui n’en ont quasiment plus ^^
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En plus, c’est pas un peu bizarre ce désir de voir la femme rester dans un corps d’éternelle prepubere ? Désolée les gens, mais avec l’adolescence, on a des poils qui poussent … Vous, ET nous ! J’ai arrêté de faire la guerre à mes poils. Je sors régulièrement en jupe avec mes jambes pas épilées, ou en débardeur ou maillot avec mes aisselles poilues. Pas grave. Parfois, je rase ou jepioe avec l’epilateur électrique, mais c’est fait assez superficiellement, et pas vraiment souvent. Et jamais l’hiver ! Monsieur Loup s’en fout. Ceci dit, il est tellement velu qu’il serait mal avisé de commenter… Et j’ajoute que le poil est aussi un récepteur sensoriel… J’aime le laisser jouer son rôle 😇
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Il fut un temps où je ne comprenais pas pourquoi un tel manque d’hygiène, car chez moi en tout cas, les poils et odeurs font un joli combo.
Puis j’ai évolué.
J’ai réalisé plusieurs voyages « Roots » ou l’épilation était le cadet de mes soucis et qui m’a permise d’accepter cette fonction de mon corps.
Je continue à m’épiler (épilateur électrique très vite rentabilisé avec l’homme qui l’utilise aussi pour ses épaules, haut du dos), mais je ne suis plus à un poil près sur mes jambes. Sous mes aisselles je suis moins stricte qu’avant, mais je continue à m’épiler régulièrement pour éviter les mauvaises odeurs. Je transpire facilement et les poils contribuent aux odeurs avec la prolifération de bactéries.
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