Ces films que je n’aurais jamais pensé aimer

Ces films que je n’aurais jamais pensé aimer

Côté film, je suis plutôt girly, gentillet, en costumes style Jane Austen (c’est à dire calme avec de jolies histoires d’amour) ou comédies romantiques. Bref, des films pas prise de tête et qui finissent bien. Malgré ça, il y a parfois des films que j’ai regardés avec (et à l’instigation de) M. Chéridamour alors qu’ils n’avaient pas l’air d’être ma tasse de thé… Et que surprise, j’ai adoré !

Le Mans 66

Un film sur la course automobile, sachant que je n’aime pas plus que ça les voitures, j’étais sceptique. Mais mon beau-frère l’avait conseillé à mon chéri et comme ils se font assez confiance, il a souhaité le regarder.

L’histoire est celle de Carroll Shelby et Ken Miles. Tous 2 sont pilotes automobile, Shelby a même remporté une éditions des 24h du Mans quelques années plus tôt. Il s’est reconverti et fabrique des voitures. Ils vont travailler ensemble à la confection d’une voiture pour la marque Ford, afin de battre Ferrari au cours de cette course mythique qu’est Les 24h du Mans.

Le sujet était loin de me faire rêver. Mais au final on est pris dans l’histoire du développement de la Ford GT, des problèmes rencontrés, des manigances des uns et des autres. Oui, la course automobile est présente, oui il y a la course. Mais cela ne m’a pas dérangé car le principal de l’histoire réside plus dans les efforts fournis par les 2 amis et l’histoire humaine.

Bref, ce n’est pas un grand film inoubliable mais c’est un bon film qui se regarde avec plaisir. Et puis bon, Matt Damon et Christian Bale dans les rôle principaux, ça ne se refuse pas !

9 mois ferme

L’humour d’Albert Dupontel, assez trash et noir, ce n’est pas pour moi. M. Chéridamour m’avait déjà montré Bernie au début de notre relation. Autant te dire que je n’avais absolument pas aimé, voire détesté !

Quand il m’a proposé de visionner 9 mois ferme bien des années plus tard, je n’étais pas du tout (mais DU TOUT !) enthousiaste. Je me suis cependant laissée tenter (je suis faible parfois). Et je ne le regrette pas ! Certes, c’est toujours trash. Mais je trouve que l’histoire est mieux maîtrisée, l’humour moins violent que dans Bernie, le côté « film amateur » moins présent.

Sandrine Kiberlain est géniale dans le rôle de la juge mariée à son métier qui se lâche un soir… Et se retrouve enceinte. Et quand elle cherche qui peut bien être le père, elle se tourne naturellement vers ses collègues hommes. Mais après quelques recherches, elle réalise que ce n’est pas le cas et que tout porte à croire qu’un cambrioleur est l’homme avec qui elle a passé la nuit.

C’est drôle, barré mais juste ce qu’il faut, avec une histoire assez inattendue et que j’ai bien aimée. En tout cas, cela m’a réconcilié avec certains films de Dupontel et j’ai également accompagné M. Chéridamour au cinéma pour voir Adieu les cons (qui m’a également plu mais moins).

Alabama Monroe

Il s’agit là d’une histoire très différente de la précédente. Et autant te prévenir : il faut sortir les mouchoirs ! Et éviter de regarder un jour où on n’a pas trop le moral.

Didier et Élise, tous deux un peu bohèmes, se rencontrent et vivent une histoire d’amour passionnée. Lui joue du banjo dans un groupe de bluegrass, elle travaille dans un salon de tatouage. Très vite, et sans que cela soit prévu, Élise tombe enceinte. Leur fille Maybelle grandit, mais développe un cancer à 7 ans.

Cette histoire est juste magnifique et terriblement triste. On suit ce couple qui mène une vie un peu marginale et avec la vie qui explose de tous côtés, on voit leurs épreuves, on se demande comment tout cela va finir. La musique est juste dingue, elle traverse tout le film et porte toute l’histoire de Didier et Élise. C’est un film assez méconnu mais qui reste un de mes coups de cœur de ces dernières années malgré le sujet.

Portrait de la jeune fille en feu

Le cinéma français et moi cela fait deux (mis à part quelques rares exceptions). Et les drames français, c’est pire. Mais bon, quand M. Chéridamour (oui, il me sort parfois de ma zone de confort) m’a proposé de regarder Portrait de la jeune fille en feu, j’ai – après beaucoup de réticences – accepté en me disant « bof au pire je ne regarde pas vraiment et je bouquine à côté » (oui ça m’arrive, c’est d’ailleurs comme ça que j’évalue si un film est vraiment bien !) et « c’est en costume, si visuellement c’est réussi, c’est déjà ça de pris ».

SI je te parle de ce film dans cet article, c’est bien évidemment que j’ai adoré. L’histoire prend place au XVIIIème siècle sur une île bretonne battue par les vents. Marianne, peintre, vient pour faire le portrait d’Héloïse qui doit bientôt se marier. Un mariage arrangé dont elle ne veut pas, tout comme d’un portrait. Marianne se présente donc comme dame de compagnie. Dans ce manoir déserté où les hommes sont absents, elles vont petit à petit se découvrir.

J’ai été complètement happée par ce film. Tout y est parfait et d’une justesse extrême : les actrices sont fabuleuses, les costumes soignés, le paysage magnifique et désolé. Il n’y a aucune musique mis à part celles jouées/chantées par les actrices elles-mêmes. C’est un film que j’ai regardé de nouveau avec plaisir et je sais que je le regarderai souvent tant il m’a plu.

Rocky

Je te propose là un film complètement différent des précédents, mais qu’elle révélation pour moi ! Rien ne pouvait m’indiquer que j’allais accrocher : un film de Stallone (mouais), sur la boxe (bof), des années 70 (clairement pas ma décennie préférée du point de vue du cinéma). Mais il y a une période où j’ai eu envie de regarder certains films « classiques » et qui ont une certaine notoriété, histoire de voir si vraiment leur réputation était méritée. M. Chéridamour adore Rocky, il était forcément enthousiaste pour me le faire découvrir.

Et ça a été une énorme surprise, et une très bonne ! D’abord, même si la boxe est bien évidemment très présente, on a surtout l’histoire d’un homme un peu paumé, un peu malfrat, gentil mais qui vivote dans un petit boulot. Stallone est très différent de ses rôles ultérieurs dans lesquels il joue les héros bodybuildés. L’histoire de Rocky avec Adrian occupe une bonne partie du film. Et quand la boxe reprend le dessus, c’est déjà trop tard, on est pris dans l’histoire ! Le combat contre Appolo Creed est génial, porté par la musique de Bill Conti qui donne un souffle épique au film. Bref, j’ai enchaîné les films suivants avec joie. Bien sûr qu’ils sont inégaux, les 2 premiers étant au dessus du lot, mais la plupart se laissent bien regarder.