Un été en musique – Nos musiques de la honte

Un été en musique – Nos musiques de la honte

🎷🎹🎤 Musique, et que chacun se mette à chanter ! 🎺🎸🥁

Cet été les Bribelettes font sonner les clairons et chanter les guitares.

À l’occasion de la période estivale, nous avons rassemblé tous nos souvenirs et nos expériences autour de la musique pour te proposer une sélection d’articles sur le sujet. De nos meilleurs souvenirs de concert, à nos playlist de mariage en passant par nos chansons de la honte et les musiques de nos enfants, tu sauras tout.

Aujourd’hui, nous partageons avec toi nos chansons et souvenirs musicaux les plus honteux !


Voici les clés – Ysée

Lorsque j’étais étudiante, j’ai passé une année en colocation avec une très bonne amie. Nous ne faisions pas les mêmes études, n’avions pas forcément les mêmes loisirs (elle était hyper sportive et moi… franchement moins), mais avions un gros point commun : notre connaissance encyclopédique de la variété française, option trajets de vacances biberonnés à Nostalgie dans notre enfance.

De cette année de coloc je garde beaucoup de très bons souvenirs, des fous rires à n’en plus finir, et une connaissance très finie de Voici les clés de Gérard Lenorman. J’ai relu les paroles depuis, je sais que c’est pathétique, cet air larmoyant au moment de « Pas de channnnnnce… » qui nous ferait sortir les violons et les mouchoirs, mais rien à faire, Voici les clés, c’est ma chanson de la honte, celle que je peux siffloter une après-midi complète, chanter à tue tête dans le salon pour décompresser sous les yeux ébahis de Paul et des enfants, et qui me fait monter le volume de l’auto-radio quand elle passe (trop rarement à la radio).

Crédits photo : Andrea Piacquadio

Lys et K-Maro

Adolescente, j’écoutais – quoi que c’est toujours plus ou moins le cas – beaucoup de punk rock, un peu de métal, du ska, du reggae. Je tenais en horreur la pop et surtout le rap. Avec des amis nous nous moquions beaucoup de K-Maro et les autres chanteurs français qui se la jouaient un peu trop gangster dans leurs clips.

Aujourd’hui, quand j’entends le rap actuel, je me rends compte que finalement celui des années 2000-2010 était bien loin d’être mauvais et les paroles avaient un peu plus de profondeur. Pas trop non plus, hein ! Faut pas exagérer. Je me suis aussi mise au ukulele et j’ai une version de Femme like U qui sonnent superbement ! Oui, aujourd’hui, j’adore cette chanson… Et j’en ai un peu honte ! (Mais pas trop)

Toutes les femmes de ta vie (et d’autres) – Mme Espoir

Il fut une époque, qui me semble tellement lointaine, où je regardais la téléréalité. Il faut dire que lorsque Loft Story a été lancé, c’était une bombe audiovisuelle. J’avais 21 ans, et TOUS les copines et copains de fac regardaient aussi. C’est aussi l’année de Popstars. Avec les grandes gagnantes, les L5. Elles ont fait un seul grand tube. Mais si, tu le connais peut-être : Toutes les femmes de ta vie. C’est LA musique que j’écoute régulièrement. Et je ne me rendais pas compte qu’encore aujourd’hui je l’écoute très souvent (surtout lorsque je cuisine), à tel point que Schtroumpfette la connais par cœur ! Oui les paroles sont niaises et ne veulent rien dire. Mais rien à faire, quand je l’entends je retrouve mes 20 ans et mes premières soirées de liberté (j’ai commencé à sortir très tard !!).

Il y a une autre chanson que j’aime sans trop oser le dire : Daniela de Elmer Food Beat. Ce qui fait toujours beaucoup rire M. Chéridamour vu les paroles. J’ai encore du mal à me dire que j’avais 10 ans quand elle est sortie et que ça passait à la radio…

J’aurais bien aussi ajouté comme musique de la honte du Joe Dassin mais depuis l’été dernier je me suis rendue compte que c’était en fait hyper tendance car Schtroumpfette a passé ses vacances à chanter Dans les yeux d’Emilie qui est la chanson des fêtes !! Comme quoi, la mode et la honte changent selon les périodes !

Maman Bulle, la groupie des Boys Band !

Je suis née à la fin des années 80 et j’ai donc grandi dans les années 90. J’ai découvert comme tant d’autres jeunes filles, les fameux boys band et je peux te garantir que j’étais l’une des plus grande fan. 2 be 3, Alliage, Boyzone, Worlds Apart, G Squad, les frères Hanson, Backstreet Boys… Sans oublier les Spice Girls (et dois-je te préciser que j’ai pleuré pendant des semaines au moment de leur séparation, quand Geri a quitté le groupe ?). Mais celui qui était numéro un dans mon coeur, c’est sans aucun doute Allan Théo ! Je m’imaginais même l’épouser (avec juste 16 ans d’écart, ça passe). Bon, aujourd’hui, pour le coup, je ne regrette pas de ne pas avoir cherché à me marier avec lui car ce n’est carrément plus mon genre ! Par contre, j’avoue sans aucune difficulté ni honte que je continue à écouter les musiques de ma jeunesse, tous ces titres des années 90 qui m’ont fait rêver en tant que jeune fille et qui aujourd’hui, me rendent juste nostalgique d’une époque. (Bon, ok, j’avoue que j’ai un peu honte d’écouter encore Moos, Au nom de la rose et surtout de danser encore comme je le faisais à l’époque devant mon miroir en pied quand je l’écoute !!!).

Albertine et Tokyo Hotel

Je ne sais pas si tu te souviens de Tokyo Hotel, ce boys band allemand, d’inspiration rock, et son chanteur à la mèche rebelle. J’ai sûrement eu pas mal de chansons honteuses dans ma vie, que j’assume globalement, mais si je devais retenir une confession c’est certainement ma passion aussi intense qu’éphémère pour ce groupe à la fin des années lycées… Une période durant laquelle, je l’avoue, j’ai fait la queue de longues heures devant des salles de concerts et ce au moins deux ou trois fois. Je ne parlais pas un mot d’allemand et ce sont donc mes copines qui me traduisaient les paroles que je braillais avec un accent déplorable. Néanmoins, cette passion fut de courte durée et au demeurant beaucoup moins intense que deux de mes amies qui ont traversé la France en train pour voir un maximum de dates et n’hésitaient pas à camper devant les salles de concerts plusieurs jours avant avec leur tente (sic) pour assurer leur place au premier rang ! Plus que de la honte, je garde de cette période un souvenir bienveillant et plutôt amusé en mode « trucs à la con d’ados » que je ne referai pour rien au monde mais que, dans le fond, je suis contente d’avoir fait au moins une fois.

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