Un été en musique – La chanson qui me rappelle mon enfance

Un été en musique – La chanson qui me rappelle mon enfance

🎷🎹🎤 Musique, et que chacun se mette à chanter ! 🎺🎸🥁

Cet été les Bribelettes font sonner les clairons et chanter les guitares.

À l’occasion de la période estivale, nous avons rassemblé tous nos souvenirs et nos expériences autour de la musique pour te proposer une sélection d’articles sur le sujet. De nos meilleurs souvenirs de concert, à nos playlist de mariage en passant par nos chansons de la honte et les musiques de nos enfants, tu sauras tout.

Aujourd’hui : les chansons qui nous rappellent notre enfance !

Photo de cottonbro studio

Ma Liberté, Georges Moustaki par Madame Violine

Dès que j’entends cette chanson, cela me rappelle mes vacances à la ferme chez mes grands-parents où je passais un bon nombre de semaines l’été, avec mes cousines. Avec l’une d’entre elles, c’était « notre chanson ». Nous la fredonnions à longueur de journée… Un très doux souvenir…..

Des classiques par Chaperon rouge

Chez moi, petite, la musique c’était tout le temps. Je n’ai pas UNE chanson préférée, mais j’en ai plein qui me téléportent instantanément dans mon enfance. Je revois les décors et les ambiances qui y sont associés, automatiquement. Par exemple, Buena Vista Social Club était la musique du dimanche. On se réveillait en douceur, ça donnait envie de danser, et on trouvait papa en train de ranger des trucs, maman qui préparait un repas. Ou un dressait une table de fête, papa pliait les serviettes avec des origamis compliqués en fredonnant. Il y a aussi le Fortuna, des Carmina Burana, que ma maman poussait à fond, qui nous faisait vibrer jusque dans les entrailles, et qui nous vidait de toute colère. Il y a Germaine, de Renaud, que papa chantait à la guitare, assis en tailleur sur le lit de la maison de vacances en Bretagne. Celle-ci, mes cousins la lui réclament encore souvent ! Et puis, Bobby Lapointe sur la route des vacances, et en particulier La maman des poissons qu’on a appris par cœur pendant une semaine en péniche, et Ta Katie t’a quitté qu’une amie a traduit en Breton. Il y a Pierre Bachelet et Nana Mouskouri, que je mettais en boucle chez mes grands parents, je connaissais les disques par coeur, dans l’ordre…

Mais celle que j’ai gardé le plus précieusement, c’est pas une chanson, c’est tout un album. Ça s’appelle Lambarena, ma maman écoutait ça en corrigeant ses copies, ça me remue du plus profond de moi, ce mix de musique classique et chants africains. Ça m’a tellement marqué que c’est devenu ma musique de référence pour l’auto-hypnose. Aujourd’hui, je n’ai qu’à me fredonner le premier « sagadayéyééééé » dans ma tête pour sombrer en moins de 5 secondes dans le sommeil !

Brassens et Soldat Louis par Albertine

Chez mes parents, la musique a toujours fait partie de notre quotidien. À la maison ou dans la voiture, il y avait toujours la radio allumée ou un CD qui tournait. Nos trajets pour partir en vacances étaient rythmés par les compilations faites par mon papa. Rock engagé, chanteurs-poètes français, groupes celtes… le choix était vaste ! The Clash, le groupe mythique de mon papa, venait se mêler à Téléphone et aux Cowboys Fringants. Manu Chao côtoyait Led Zeppelin tandis que ma maman fredonnait Bénabar et Renan Luce.

Adolescents, nos goûts se sont mêlés avec ceux de nos parents et nous nous faisions volontiers découvrir nos dernières trouvailles. Les matins étaient souvent source de cacophonie. France Inter en stéréo (dans la salle à manger, où l’écoutait ma mère ET dans la salle de bains où mon père se préparait) venait se mêler aux radios de mon frère et moi. Un joyeux bazar avant le silence une fois la porte claquée !

Si je devais retenir deux artistes qui me rappellent mon enfance, je citerais en premier Georges Brassens qui était notre tradition du dimanche matin et dont la voix m’évoque aujourd’hui encore l’odeur des croissants cuits au four de chez Picard et la douceur des matinées qui traînent en longueur…

Le deuxième groupe est Soldat Louis, groupe de rock celtique surtout connu pour ses chansons paillardes et pas tellement féministes mais dont je connais malgré tout les albums par cœur tellement ils ont marqué mon enfance. Compagnons indétrônables de nos trajets en voiture jusqu’à la Bretagne où nous passions, chaque année, plusieurs semaines de vacances, il m’arrive encore d’écouter leurs albums avec nostalgie ! 

Partir là-bas par Hisaé

Petite, mon plus grand rêve était tout simplement de pouvoir marcher et courir comme les autres. Étant la majeure partie du temps bloquée dans un fauteuil roulant suite à une maladie, j’étais très envieuse des autres à la récréation par exemple. La Petite Sirène a rapidement été mon dessin animé préféré car je me reconnaissais en Ariel qui rêvait juste d’avoir des jambes. C’est une chanson que j’affectionne tout particulièrement et que je chante toujours avec émotion.

Laisser un commentaire