Bribes d’idées – Février 2025

Bribes d’idées – Février 2025

Tous les mois, tes chroniqueuses préférées te proposent un article avec ce qui nous a inspiré ces dernières semaines. Au programme de ce mois de février : trois romans, un podcast et une série !

Des idées lecture par Albertine

Ce mois-ci je partage avec toi trois romans que j’ai lus récemment.

Mon mari – Maud Ventura
Après avoir beaucoup vu passer ce livre sur les fils Instagram des copines, je l’ai finalement lu cet été et j’ai beaucoup aimé. Ce roman, c’est l’histoire d’une femme qui aime son mari. Passionnément. Trop. Je ne peux pas t’en dire plus, car cela gâcherait complètement l’intrigue et le plaisir, mais c’est un livre délicieusement surprenant, qui se dévore !

Les femmes du bout du monde – Mélissa Da Costa
J’avais adoré Tout le bleu du ciel, j’avais moins accroché à ses autres romans, mais je me suis quand même laissée tenter par celui-là, car le pitch me plaisait bien : Flore, jeune Parisienne fuyant un passé assez lourd, part se terrer au fin fond de la Nouvelle-Zélande. J’ai bien apprécié la description des paysages, des animaux et de la culture maorie, qui apporte une belle immersion. Le récit, en revanche, est assez classique et souffre de quelques longueurs.

Le syndrome du spaghetti – Marie Vareille
J’avais lu et adoré Les Désenchantées, un autre de ses romans. Celui-ci raconte l’histoire de Léa, adolescente passionnée de basket, une passion qu’elle partage avec son père. Lorsque son monde s’effondre, elle doit apprendre à se reconstruire. Le pitch a beau être très classique, j’ai trouvé le récit bien rythmé et émouvant. Une bonne surprise !

Une idée podcast par Ysée

Depuis que j’ai changé de poste, j’ai pas mal de trajets en voiture à occuper. J’ai donc découvert des podcasts assez différents les uns des autres, que j’écoute en fonction de mon humeur du jour. Mon préféré du moment c’est Les Lueurs.

Une fois par semaine, l’animateur reçoit un témoin qui a vécu un événement qui a transformé sa vie, et qui explique comment cette épreuve a été l’occasion d’un apprentissage. Je dois dire que j’étais un peu réticente au début, je ne suis pas hyper fan des #meilleureversiondemoimême et du développement personnel. J’y vois surtout une espèce de soupe pleine de bon sentiment et déconnectée du réel, mais là ce n’est vraiment pas le cas. On parle de choses concrètes, d’histoires de vie parfois dures, mais toujours avec un objectif d’éclairer et de pacifier nos trajectoires avec des moyens concrets.

Une idée série par Esperluette

Cela fait un moment que je l’avais dans ma liste et je l’ai enfin terminée : je voudrais te parler de Derry Girls, disponible sur Netflix.

Située dans les années 90, on y suit les aventures presque normales de cinq ados : Erin, Orla, Clare, Michelle et James. Presque parce qu’ils ont le don pour se retrouver dans des situations plus improbables les unes que les autres. Mais surtout parce qu’ils vivent à la frontière entre Irlande du Nord et République d’Irlande, à l’époque des Troubles qui voient s’affronter Loyalistes et Unionistes, Protestants et Catholiques, dans la ville de Londonderry, ou Derry suivant dans quel camp on se reconnaît.

Sur un ton léger et comique, la série met en parallèle les péripéties de ses jeunes de 16 ans avec l’Histoire et le conflit nord-irlandais. On y voit leurs chamailleries d’adolescents, leurs préoccupations futiles, leurs questions sur le passage à l’âge adulte. Mais aussi l’armée dans les rues, les alertes à la bombe, l’IRA, les contrôles militaires.

Les personnages peuvent parfois être un peu caricaturaux, mais leur accent est délicieux et la bande musicale fleure bon la nostalgie : The Corrs, The Cranberries, Take That, les Spice Girls, Fatboy Slim… C’est frais, drôle, émouvant aussi. Ça éclaire et explique de manière originale cette période troublée et pas si lointaine. J’ai beaucoup aimé.

Et puis si comme moi, tu rechignes à te lancer dans une série avec 10 saisons et une centaine d’épisodes, le format de celle-ci est parfait : 3 saisons avec chacune 6 à 7 épisodes d’une vingtaine de minutes et une histoire qui se finit.

Photo de Kenneth Allen

Laisser un commentaire