Mes conseils manga : mes dernières découvertes de séries longues

Mes conseils manga : mes dernières découvertes de séries longues

La dernière fois, je t’ai proposé de découvrir les dernières séries courtes que j’avais appréciées. Place maintenant aux séries longues !

Je précise toutefois que je ne me base que sur les tomes que j’ai lus jusqu’à présent, donc les 5/6 premiers. C’est suffisant pour que je souhaite vivement lire la suite !

Photo personelle

Arte de Kei Ohkubo (21 tomes)

Dans la Florence de la Renaissance, Arte est une jeune fille issue de la noblesse. Sa mère cherche à la marier à tout prix, mais Arte quitte sa famille pour réaliser son rêve : devenir artiste peintre. Léo, un peintre reconnu et exigeant, accepte de la prendre comme apprentie.

J’ai beaucoup aimé la lecture des premiers tomes. Certes, la construction est très classique et outrée avec Arte qui a un côté personnage de shonen à toujours être à fond. Certes, c’est complètement irréaliste de penser qu’une jeune noble puisse vivre ça. Néanmoins, les intrigues sont bien menées, et le fait qu’on suive Arte non seulement dans son métier de peintre mais aussi dans son apprentissage de la vie fait que c’est très plaisant à lire. D’autant que le dessin est vraiment travaillé et colle bien avec le récit.

Le chef de Nobunaga de Mitsuru Nishimura et Takuro Kajikawa (37 tomes)

Voilà un titre un peu atypique à côté duquel je serais passée si ma médiathèque ne l’avait pas eu. Pourquoi ? Simplement parce que le résumé me semblait bizarre et ne me tentait pas vraiment, et que le titre me faisait trop penser à un shonen sur la guerre.

Ken, un cuisinier du XXème siècle, se retrouve plongé dans le Japon médiéval. Il ne sait plus qui il est, ne se rappelle pas vraiment de son époque. Sa mémoire a gardé uniquement tout ce qui a trait à la cuisine. Par un concours de circonstances, il devient le cuisinier d’Oda Nobunaga, un daimyo (noble chef de guerre) très charismatique. Il va être utilisé par celui-ci comme arme politique et va devoir faire preuve d’ingéniosité pour aider Nobunaga dans ses projets.

Vu comme ça, l’histoire est bizarre. Mais c’est un prétexte pour découvrir certaines particularités de la cuisine japonaise. Et aussi pour faire mieux connaître une période de l’histoire japonaise (celle qui précède la fameuse bataille de Sekigahara). Je me suis malgré moi retrouvée à vouloir connaître la suite de l’histoire, savoir ce que Ken allait pouvoir inventer pour répondre aux exigences de Nobunaga, et en savoir plus sur ce dernier.

Ce n’est pas le genre de titre dont on dévore les tomes mais j’apprécie vraiment d’en lire un de temps en temps sans trop espacer cependant car on peut vite se perdre dans les personnages !

Photo personnelle

La petite faiseuse de livres de Miya Kazuki (arc 1 : 7 tomes – arc 2 : 14 tomes en vo, 7 en français – arc 3 : 6 livres en vo, en cours)

Sur cette série, j’ai vraiment fait un pari. Va savoir pourquoi j’avais un a priori…. Mais j’ai quand même décider de sauter le pas en achetant le premier tome (avec ma maxime : si ça ne me plaît pas, je donne ou je revends !).

Le postulat de base qui m’a fait craquer ? Urano est une passionnée de livres. Elle ne peut vivre sans… Et perd la vie écrasée par une bibliothèque lors d’un séisme ! (Tout amoureuse des livres comme moi est forcément intriguée à ce stade !). Elle se réincarne dans la peau de Maïn, une petite fille de 5 ans, dans un monde où les livres ne sont destinés qu’aux riches nobles. Elle décide donc de créer elle-même des livres. Car elle a beau être devenue Maïn, elle a gardé la mémoire et les connaissances d’Urano et ça va donc petit à petit bouleverser son environnement et son entourage.

Au final, c’est une bonne surprise. Parce que j’avais peur que ce soit ennuyeux, trop enfantin, trop centré sur la fabrication des livres. Mais l’auteur sait distiller d’autres éléments. On suit Urano/Maïn dans son désir de lire certes, mais on découvre surtout un nouveau monde et la façon dont Maïn s’y adapte tout en s’adaptant à son nouveau corps, plus petit et faible que celui auquel elle est habituée. J’ai dévoré les 7 premiers tomes qui forment un premier arc. Et je vais m’empresser de lire la suite avec l’histoire qui prend un tour un peu différent que simplement le fait que Maïn veuille à tout prix lire des livres.

Les quatre frères Yuzuki de Shizuki Fujizawa (20 tomes, en cours)

Hayato, Mikoto, Minato et Gakuto sont 4 frères qui ont perdu leurs parents 2 ans plus tôt.

  • Hayato est l’aîné : à 23 ans, il est le tuteur de ses frères et les élève seul.
  • Mikoto, le puîné, est un jeune ado discret et responsable.
  • Minato, qui a seulement 11 mois de moins, est plutôt un jeune chien fou enchaînant les bêtises.
  • Gakuto est le petit dernier . À 6 ans, il est très mûr pour son âge.

On suit la vie quotidienne de cette fratrie plus qu’attachante, de leur façon de gérer leurs émotions face à une situation si difficile.

L’histoire est vraiment touchante. J’ai eu les larmes aux yeux par moments tellement j’ai trouvé les situations adorables, et c’est assez rare quand je lis des mangas. J’adore découvrir les relations entre les frères, ce qu’ils font pour se protéger ou s’aider.

Les chapitres s’enchaînent en prenant à chaque fois le point de vue d’un frère. C’est parfois émouvant, parfois drôle. Et ça se lit en un rien de temps, et avec beaucoup de plaisir ! J’ai lu les 4 premiers tomes présents à la bibliothèque et je vais acheter la suite, c’est dire si j’ai aimé !

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