Le blue monday ne passera pas !

Le blue monday ne passera pas !

Aujourd’hui c’est le blue monday, aka le jour le plus déprimant de l’année (paraît-il). Alors pour combattre la morosité, tes chroniqueuses préférées te partagent leurs astuces contre les petits et les gros coup de blues.

Couper les réseaux sociaux et aller marcher.

Les jours « sans » j’ai tendance à passer beaucoup de temps sur Insta… ce qui me donne le sentiment de ne rien faire d’utile… et je déprime encore plus. Alors je commence par éteindre les données mobiles de mon téléphone. Et ensuite je me donne un bon coup de pied aux fesses et je sors marcher.

Quand j’étais en burn-out à cause de mon boulot, mon médecin m’avait prescrit « une heure de marche par jour ». J’ai gardé cette habitude pour les jours de déprime, je mets mes basket, je lance ma playlist préférée et c’est parti. Les premières minutes, les pensées négatives continuent d’affluer mais, progressivement, mon rythme se calme et je m’apaise… (Albertine)

Lire un livre doudou

Rien de mieux qu’une histoire que tu adores, avec des personnages que tu chéries, pour te remonter le moral les jours tristes. J’aime relire mes livres préférés, ceux sans surprise tellement je les ai lus, où je retrouve les héroïnes/héros comme si je retrouvais des ami(e)s après des mois d’éloignement, et qu’ils me racontaient leurs aventures autour d’un bon chocolat chaud. Je referme le livre le coeur plus léger, contente de l’avoir relu et heureuse de savoir qu’il sera là la prochaine fois que j’en aurai besoin. (Madame Parenthèses)

Noter les « jolis moments »

Pour les périodes de déprime qui s’installent un peu trop dans le temps (ou en préventif quand je sais que les semaines à venir vont être difficiles), j’applique la technique des « jolis moments » (qui existe sous plein d’autres versions). Chaque soir, je note les moments positifs de la journée : un évènement, un moment, une pensée, une sensation… Quand la journée a été particulièrement merdique ça n’est pas évident mais, petit à petit, tout ces moments tissent comme un fil doré auquel je me raccroche pour remonter la pente. (Albertine)

Mes « jolis moments » à moi, ce sont les petites phrases de mes enfants que je note dans un carnet spécial. Que ce soit les erreurs de vocabulaire (le « conarovirus » du Lampion nous fait encore beaucoup rire), des réflexions profondes (« tu sais ma chérie, on va tous dans le même sens… » « Vers la mort! » M’a répondu la Lueur, 5 ans) ou des moments de fondance (« à tes souhaits bébé d’amour ! »), je note ces petits moments de sourires, je les date, et quand j’ai un coup de mou ou quand tout le monde est trop tendu, HOP! Je dégaine le carnet, et on rit aux éclats de ces sorties adorables ! (Chaperon Rouge)

Regarder une série sous un plaid

Et avec du chocolat chaud, of course. En général, je regarde une série « doudou », une série « chouchou ». Je lâche prise, je reste en pyjama car c’est encore meilleur, je m’enroule dans un plaid doux et chaud et c’est parti pour un petit marathon de séries. Bien sûr, il faut prévoir ça sans les enfants. Du coup, je le fais souvent le soir, une fois tout le monde couché et après une rude journée. Je déconnecte mon cerveau et je me replonge dans un univers que j’adore. (Maman Bulle)

Feuilleter les albums photos

Les périodes merdiques et les jours off laissent en général peu de souvenirs dans les photos. Elles sont là, en toile de fond dans ma mémoire, mais les selfies colorées, les souvenirs de vacances et les jolis moments du quotidien finissent par prendre le dessus. Alors quand je suis déprimée j’aime me replonger dans les albums pour me rappeler que finalement le quotidien est plus fort que tout. ❤️(Albertine)

Un resto entre amies

Quand j’ai un coup de mou, que je sens que je perds un peu mon identité de femme, ensevelie sous mon rôle de mère… Je lance un SOS à une ou deux amies, et c’est parti pour un restaurant, un soir, pile pendant le tunnel du soir que je ne gérerai pas cette fois ! On mange beaucoup, on parle de tout et de rien, on rit à se faire pipi dessus, et on oublie même qu’il est passé minuit. Le lendemain, ça peut piquer mais mes batteries sont assez rechargées pour affronter ce qui m’attend ! (Maman Bulle)

Coudre

La déprime, j’ai connu pendant des années lorsqu’on attendait un enfant. Outre le fait de me coller à M. Chéridamour qui agit comme un antidépresseur à lui seul, ce qui m’aide c’est de coudre !

Choisir les tissus, le modèle, réfléchir aux étapes de réalisation, reproduire le patron et découper le tissu permet de m’évader. Et surtout coudre m’oblige à me concentrer pour ne pas faire d’erreur. Et cette concentration évacue les autres soucis de mon esprit, au moins temporairement. (Mme Espoir).

De façon générale, m’occuper les mains c’est une bonne façon de ne pas focaliser sur ce qui me « déprime ». Faire appel à sa créativité, c’est mettre de la couleur et/ou des paillettes sur un train-train parfois trop gris ! Cette année c’est décidé, ce sera une activité créative par semaine. Adieu le blues du dimanche soir et, pour Monsieur Loup, enfin on va vider les placards de ma montagne de matériel qui traîne depuis trop longtemps ! (Chaperon rouge)

Se concentrer sur le jour en cours

Mon meilleur truc en ce moment quand je patauge dans l’anxiété ou le mal-être, que je me sens dépassée ou au fond du seau, c’est simplement de me reconcentrer sur le moment présent. Je réfléchis à comment optimiser ma journée en cours et ça m’apaise. J’aborde chaque étape les unes après les autres, je me concentre sur chacune d’elle. Déposer les enfants à l’heure, prendre rendez-vous chez le dentiste, aller faire une heure de sport, finir un dossier : tout est une petite victoire et tant pis pour les loupés. Finalement, petit pas après petit pas, on avance et on finit par sortir de la période compliquée. Ça marche aussi très bien pour le mois de juin et le mois de septembre 😅 (Mélinda)

On espère que toutes nos petits astuces t’aideront à survivre à ce mois de janvier. Et toi ? Quelles sont tes remèdes en cas de coup de blues ?