Tout choco #2

Tout choco #2

Aujourd’hui nous continuons notre série « tout chocolat » avec…

La désensibilisation au chocolat de Mélinda

Comme je te l’ai dit précédemment, je souhaite prendre davantage soin de ma santé et pour cela il fallait d’abord que je revois mon alimentation. Après des années de régimes et non-régimes en tout genre, j’ai fini par aller voir une diététicienne qui m’a donné des conseils que je connaissais déjà finalement… Comment équilibrer ses repas, quels aliments prioriser, quelles portions viser… Autant de choses déjà entendues 100 fois, mais que je n’avais jamais réussi à mettre en application. Au fond, la nourriture, pour moi, c’est bien plus qu’une source d’énergie, c’est aussi un doudou. Et mon doudou préféré, devançant d’une courte tête le fromage, c’est le chocolat.

Alors, voyant que j’étais dans une impasse, ma diététicienne m’a proposé une nouvelle méthode qui m’a tout de suite séduite : une désensibilisation au chocolat. Le principe est très simple : il s’agit de dégoûter son organisme du chocolat en faisant une cure intensive. Et ça a été très efficace ! J’ai rempli mes placards de chocolats en tout genre et pendant une dizaine de jours (a priori c’était long, normalement ça prend 5 jours maximum), j’ai fini tous mes repas par autant de chocolat que j’en avais envie. Par exemple, le matin, je mangeais deux tartines de Nutella, puis je vidais le reste du pot à la cuillère. Si j’en ressentais encore le besoin, une poignée de Schokobons faisait l’affaire. Le midi, une petite plaquette de chocolat au lait et deux carrés de chocolat noir avec le café post-repas, puis à 4 heures, quelques barres chocolatées type Snickers et Kit-Kat, et enfin le soir, j’ai pris de l’avance sur Pâques en mangeant les lapins et les poules que j’avais prévus pour les enfants (j’en ai racheté je te rassure !).

Le 11ème jour, au moment de prendre le petit déjeuner, j’ai su que la désensibilisation était terminée car le pot de Nutella ne me faisait plus du tout envie ! Et depuis, le chocolat m’indiffère. Finis les craquages alimentaires : j’ai rapidement perdu 5 kilos. Petite cerise sur le gâteau : le chocolat étant bourré d’actifs anti-âge, on me donne 10 ans de moins !

Crédit photo : congerdesign (Pixabay)

Le plat raté de Mme Espoir

On n’était pas ensemble depuis très longtemps avec M. Chéridamour (et installés ensemble depuis seulement 15 jours !) que je me suis lancée dans une recette périlleuse en cuisine. Il y avait eu une vente de produits au chocolat à mon travail, certains très originaux que j’ai voulu tester comme… Des pâtes au chocolat ! « Ça se marie très bien avec des viandes en sauce comme le civet » dixit le vendeur. Ni une ni deux, je décide d’éblouir l’amour de ma vie par mes talents culinaires et tente une recette. Conclusion : le chocolat, ça doit rester en dessert ! Mais M. Chéridamour a malgré tout fait l’effort de manger 4 ou 5 bouchées…

Étrangement, quelques années plus tard j’ai goûté un dessert au chocolat saupoudré de fleur de sel. Surprenant gustativement mais un souvenir impérissable tant c’était bon ! J’en conclus donc que le mélange des genres peut fonctionner, mais n’est pas un chef 3 étoiles qui veut !

Chaperon rouge et le projet chocolaté

Il y a pas loin de 20 ans de ça, j’étais étudiante en prépa art à Paris et je croulais sous les projets de beaux zârts plus loufoques les uns que les autres. Et cette fois là, nous devions pondre une collection de vêtements comestibles, photos de défilé à l’appui. C’était avant la robe viande de Lady Gaga, et on me donnerait la même consigne aujourd’hui, je pense que je serais très en colère qu’on joue avec la nourriture (et je me serais donc creuser très fort pour contourner la consigne). Mais à cette époque là, on ne s’est pas posé la question, on s’est mises en groupe, et on a brainstormé.

On s’est lancé sur un projet « lolita », à base de jupes plissées, chaussettes hautes rayées, bustier, collier ras du cou etc . Et donc, nous voilà à revenir chez l’une de nous, les bras chargés de victuailles… Sucrées ! J’annonce : confitures fraises et abricots sur les jambes pour donner l’illusion des chaussettes rayées, et aussi sur les lèvres et les joues pour le maquillage, crêpes difficilement assemblées (c’est fragile ces cochonneries…) pour faire une jupe plissée, bonbons lacets tressés pour faire des bijoux, et enfin… Le chocolat.

Partie facile : le chocolat en poudre nous a servi à maquiller nos paupières. Partie relou : le bustier en pâte à tartiner.

Comme on ne voulait pas juste avoir l’air de nanas les seins nus pleins de chocolat sur nos photos, nous avons enroulé nos bustes dans du cellophane de cuisine, que nous avons ensuite… Tartiné de Nutella. Un enfer. Nous étions 3, aux morphologies variées, mais le point commun était le cellophane qui colle, et la chaleur de l’été qui fait fondre et couler la pâte au fur et à mesure du tartinage. Bref, on était couvertes de choco du décolleté jusqu’au nombril, sur du cellophane au niveau des seins mais à même la peau jusque sous le nombril (avec des petits décors de gâteaux en sucre pour faire de la couleur). On a pris nos photos comme on a pu en tentant de masquer les défauts (la tâche de chocolat sur la jupe/crêpe, le bustier qui se décomposait etc). Et puis, il a fallut l’enlever.

Eh ben crois moi, la pâte à tartiner, c’est pas fait pour TE tartiner. Voilà. C’est un enfer à faire glisser/partir, on a vidé un flacon de savon chacune sous la douche, et la baignoire a été ensuite une tannée à nettoyer. Ce truc colle, c’est infernal, une invasion du diable. Ça m’a vacciné de ce truc pendant des mois ! (Et on a eu une note pas si mauvaise, pour info 😇).

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7 commentaires sur “Tout choco #2

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