Dans ma liseuse

Dans ma liseuse

Je suis une fervente adepte du livre papier, j’aime tourner les pages, leur odeur. J’adore rapporter des beaux livres de mes voyages et j’ai des volumes disséminés un peu partout dans ma maison qui font partie intégrante de la décoration. Pour toutes ces raisons, j’ai longtemps été réfractaire à la liseuse. Mais il y a quelques années j’ai sauté le pas, et je ne regrette pas du tout !

Tout a démarré avec une prévision de déménagement. Ma bibliothèque était pleine à craquer et la perspective du nombre de cartons de livres qu’on aurait à trimballer m’a un peu inquiétée. Cette histoire de liseuse me trottait dans la tête depuis un moment, mais j’avais beaucoup d’a priori : on perd le plaisir du livre-objet, on a encore un écran devant les yeux… J’ai discuté avec une collègue qui utilisait beaucoup la sienne, ai testé celle d’un copain pendant quelques jours, puis me suis décidée et ai lourdement insisté pour en recevoir une à mon anniversaire. Et voilà pourquoi elle m’a rapidement conquise :

  • Je peux lire dans le noir quand j’ai des insomnies, sans gêner mon mari, grâce au mode sombre (qui est d’ailleurs souvent plus reposant pour les yeux, même de jour).
  • En vacances, je n’ai plus besoin d’encombrer ma valise avec trois tomes d’Harry Potter (#truestory).
  • Je peux voir le temps de lecture restant dans un chapitre sans me spoiler en tournant les pages.
  • Le confort de lecture est optimal, c’est un écran certes, mais pas comme une tablette ou un téléphone donc ça ne fatigue pas les yeux. Je peux aussi changer la taille des caractères ou la police d’écriture.
  • Ça ne m’empêche pas de continuer à acheter des livres papier si j’en ai envie, ou d’en emprunter à la bibliothèque. Comme je relis les romans que j’ai aimés, j’en ai certains sur ma liseuse dont j’ai ensuite fait l’acquisition juste pour le plaisir de les relire « en vrai ». Et j’ai des séries en cours commencées sur papier que je continue.

Le seul inconvénient, c’est que je ne peux pas prêter un livre. Mais comme ça, je suis sûre de ne pas le perdre !

Dans ma liseuse, il y a principalement des romans. Des histoires à l’eau de rose, parce que c’est mon plaisir coupable. Des polars historiques, comme ceux d’Henri Loevenbruck, Stuart Turton ou la série Le Bureau des Affaires Occultes d’Eric Fouassier. Des cosy mysteries, tels que la série Les Enquêtes de Béatrice Hyde-Clare de Lynn Messina (c’est quand la suite ?!). Des intemporels comme Les Quatre Filles du Docteur March de Louisa May Alcott et Raison et Sentiments de Jane Austen. Du fantastique comme La Vie Invisible d’Addie Larue de V.E. Schwab et Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones (qui a inspiré Le Château Ambulant de Miyazaki). Et de la romantasy. Cette catégorie que j’ai découverte il y a quelques années regroupe mes deux genres favoris : la romance et le fantastique. Il y en a que j’ai adoré (Fourth Wing de Rebecca Yarros), certains que j’ai beaucoup appréciés (les deux premiers tomes de la série ACOTAR de Sarah J. Maas). Pas mal que j’ai finis mais qui ne me laissent pas un souvenir impérissable, parce que pour être honnête, tous se ressemblent un peu. Et plusieurs séries que j’ai arrêtées par perte d’intérêt.

Dans ma liseuse, il y a 72 romans lus, 4 achetés mais pas encore commencés, 1 abandonné à la moitié et en attente que je m’y replonge et 70 livres dans ma liste d’envie. Je ne lirai d’ailleurs probablement pas la plupart de ces derniers mais ils sont là au cas où. Il y a aussi eu des livres maintenant effacés, qui m’ont tellement déçue que je les ai supprimés dès la fin de la lecture (coucou le tome 4 de La Passe-Miroir).

Dans ma liseuse, il y a tout un tas d’univers dans lesquels voyager. Il y a de la magie et des enquêtes. Des dieux et des personnages historiques. Des complots et des prophéties. Des chandeliers tueurs et des épées légendaires. Des bibliothèques enchantées et des parties de campagne dans le Hampshire. Des meurtres à élucider et des histoires d’amour passionnées. Des ducs et des dragons. Des contrées fantastiques et le Paris de 1830. En fait, il y a tout ce qu’il faut pour m’évader du quotidien et avoir ma dose d’imaginaire.

Et toi, tu es plutôt adepte du livre papier, de la liseuse ou des deux ?

4 commentaires sur “Dans ma liseuse

  1. J’ai acheté une liseuse il y a 7 ans pour notre voyage de noces. 24h de vol + les déplacements sur place m’ont convaincue car impossible d’emporter des livres !

    Je ne reviendrais pas en arrière, surtout que cela a changé les choses le soir avec M. Chéridamour : je ne le dérange désormais plus en tournant les pages et laissant la lumière allumée.

    Ps : Moi aussi je guette désespérément la sortie du 6eme tome des Enquêtes de Béatrice Hyde-Clare !

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  2. Je suis plutôt une adepte du livre papier, mais mon Chéri ayant travaillé dans l’édition numérique, j’ai reçu une liseuse – sans l’avoir demandé – il y a plus de 10 ans. Depuis, deux autres se sont succédé. Idem, j’apprécie de pouvoir lire dans le lit pendant que Chéri fait dodo. Mais ce que j’apprécie encore plus, c’est de pouvoir augmenter la taille des caractères et ainsi oublier sans culpabiliser mes lunettes de lecture. Enfin, ayant de l’arthrose aux doigts, c’est un confort non négligeable pour les gros volumes.
    Cela dit, je lis toujours davantage les livres papier que numériques. 🤷

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  3. Je l’utilise essentiellement en voyage, donc à chaque fois qu’on part, je m’assure qu’elle est toujours chargée et qu’il y a bien un livre non lu à lire ! Elle m’a été essentielle pendant le tour du monde évidemment ! Et je suis tout à fait d’accord, ça n’empêche pas d’acheter des livres papiers en parallèle. Il y a certains livres que je n’ai pas du tout envie d’avoir papier car ce sont des « one shot » ou au contraire les gros volumes, c’est pas mal sur liseuse (les piliers de la terre par exemple c’était parfait sur liseuse!)

    J’évite d’acheter trop de livres sinon y a plus de place à la maison donc c’est un bon compromis je trouve !

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