V2 Bretagne… Partie 1

V2 Bretagne… Partie 1

Heu quoi ? V2 ? Mais qu’est-ce ?!

Et bien c’est une véloroute. La suite de nos aventures avec chaussettes, biclous et remorque ! Les épisodes précédents sont ici, ici, , et .

La génèse du voyage : on est en mars, les vacances de Pâques ne sont pas loin, on voudrait partir mais on ne sait pas où. Tiens, le cyclopianiste sera en Bretagne. Tiens, sur nos dates il sera pas loin de St Malo. Tiens, y’a une véloroute qui passe quasi exactement là : la V2 Bretagne. Bretagne, avril, vélo, camping : vendu, on fera la portion de Redon à Saint-Malo (soit la quasi totalité).

Le programme. Source: France Velo Tourisme.

Et c’est comme ça qu’on a commencé à planifier. On a quand même gardé un pied dans la réalité, partir en tente au mois d’Avril : pas forcément notre meilleure idée. Donc, cette fois on dormira dans des hôtels, chambres d’hôte, gites, et quand même une tente, mais une grande deluxe avec vrais lits, couettes et kitchenette.

La veille du départ, on se lève prêts à tout préparer, Chat nous acceuille, et là on voit : sa pattoune toute abîmée. On passe donc la journée à courir entre le vétérinaire, les bagages, la pompe à vélo, et le téléphone pour organiser une rotation de garde-malades. C’est finalement une équipe de quatre qui se relaiera auprès de Chat pendant notre semaine d’absence, et on a pu partir presque sereins. Je précise que depuis Chat est complêtement guérie, et qu’elle fête ça en passant ses journées dehors, si possible très haut dans les arbres (« reprise progressive » n’est-ce pas).

L’enthousiasme (et un carrelage moderne) en une photo … dur de laisser Chat comme ça. Heureusement, on la sait entre de bonnes mains. Photo personnelle.

Bref. Donc, on part. Le bazar habituel pour prendre le train avec deux vélos, une Poupette, une remorque et 3 doudous, mais on a pu confirmer que le Corail, ça passe et que le TER, c’est plus facile. La Poupette est maintenant incollable sur les trains, classés par portes et tables : Transilien ? Grandes portes, pas de tables. TGV ? Petites portes, avec des tables. TER ? Grandes portes, avec des tables. Corail ? Toutes petites portes, avec des tables.

On arrive finalement à Redon sous la pluie, mais le temps se lève le temps de manger nos premières crêpes (j’ai naïvement cru pouvoir manger une crêpe au caramel au beurre salé impunément. J’en ai eu : une bouchée 🤣). Et dès le lendemain matin, c’est parti !

Redon, le départ. Photo personnelle.

C’est pas compliqué, le plan c’est de suivre la Vilaine jusqu’à Rennes, puis le canal d’Ile et Rance jusqu’à Evran, et enfin la Rance jusqu’à … la Mer !

C’est la première fois qu’on roule en bord de Canal/rivière comme ça, sur des chemins de halage mi graviers mi sable plus ou moins compact. On nous avait prévenu, la Vilaine a débordé il y a quelques mois, les chemins sont praticables mais pas toujours en bon état. Et de fait, on est passés partout avec la remorque, mais on a parfois été bien secoués – notamment le deuxième jour (Bourg des Comptes –> Rennes).

En échange, dès les premiers km, c’est : magnifique. La rivière impassible, les paysages qui défilent, à la fois pas pas très variés (y’a toujours une rivière / canal !) et à la fois d’un coup surprenants, comme ces passages où le lit se resserre d’un coup, avec une ambiance très sauvage, presque montagneuse.

Sur ce genre d’épopées, on planifie à peu près 40km par jour. Là, la première étape, y’avait un tournoi de foot et aucun logements n’étaient dispo. Obligés d’allonger un peu, on part donc dès le premier jour sur 60km pour se mettre en jambes. Si tu es un cycliste averti, tu te dis peut-être que ce n’est pas si terrible. Oui, mais la remorque + bagages + Poupette + 3 doudous, c’est au moins 40kg.

Je fais le premier relais « attelage » d’ailleurs. Et puis au bout de 15km, la réalité me rattrape, j’ai déjà un (tout petit) passager clandestin, la remorque en plus c’est … trop. Une hypo plus tard, et c’est Monsieur Sans Chaussettes qui tirera le chargement quasiment tout le voyage.

Au deuxième jour, on arrive déjà à Rennes, après une étape « qui gigote beaucoup » comme dit la Poupette. Beaucoup de graviers, beaucoup de cahots, et en plus on rate le coche pour la pause de midi, on n’avait pas prévu de pique-nique, bref on finit par trouver une pizza à 13h30 qui fait du bien à tout le monde mais qui arrive un peu tard.

C’est toujours un peu surréaliste ces arrivées en ville après n’avoir croisé personne pendant des kilometres. Aire de jeux, crêpes, on est très bien acceuillis. La Poupette qui n’a pas trop l’habitude de la ville fait un peu son caillou face aux autres enfants (et il y en a beaucoup !) mais finalement elle trouve un toboggan plus tranquille et surtout un bac à sable géant, il n’en faut pas plus pour une soirée à succès.

Et c’en est déjà fini de la section « Vilaine » du voyage … La suite, je te la raconterai au prochain épisode !

4 commentaires sur “V2 Bretagne… Partie 1

    1. Oui elle aime bien le vélo, depuis toute petite ! Elle raconte des trucs a ses doudous, elle fait sa petite vie dans la remorque, et puis on fait des pauses souvent et on essaie de garder des moments plus centrés sur ses besoins !

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