Un petit nid douillet – la recherche d’un chez soi
Pendant plusieurs années, mon Yéti et moi-même n’avions pas vraiment de chez nous. Ou plutôt nous en avions plusieurs : dès que nous partions, nous posions nos valises quelque part et c’était notre chez nous. Mais à force de vivre en appartement, et de déménager, nous avons eu envie de poser nos baluchons et d’avoir notre petit nid douillet à nous. C’était il y a 3 ans maintenant.

Le déclic
Nous avons eu une vie pleine de déménagements. Certains dus à nos études (Strasbourg, Nancy, Karlsruhe, la région parisienne), d’autres à des emplois (4 ans en région parisienne, 1 an à Toronto). Après avoir profité et voyagé, en 2014 nous voulions revenir vers notre terre natale : l’Alsace. Nous voulions profiter de nos proches, de nos amis. Nous avons donc opté pour un chouette appartement dans la ville des licornes. Un appartement que nous avons d’abord peuplé avec un vrai chat, Némésis, puis avec un petit être humain : le petit chat. Dans le même temps, j’ai réussi mon concours de l’Éducation Nationale et je conduisais 160 km par jour pour me rendre sur mon lieu de stage. Quand l’année scolaire suivante je fus toujours nommée en Moselle est, et mon Yéti aussi, nous nous sommes rapprochés de nos lieux de travail. Nous voici à déménager dans la maison d’enfance de mon Yéti, en appartement indépendant, juste au dessus de chez mes beaux-parents. Alors oui ce n’est pas toujours facile de vivre, même avec des appartements indépendants, au dessus de sa belle-famille, mais il y avait d’autres avantages : c’était un point de chute en attendant d’avoir des postes plus stables, nous avions réalisé les travaux de rénovation en échange de la gratuité du logement, nous avions une garde de secours pour le petit chat disponible tout de suite. Dès lors, nous rêvions de nous acheter enfin notre chez nous, et cette installation était une parenthèse pour nous permettre de nous poser ailleurs et de trouver la perle rare.

Les recherches
Après l’installation en 2017, nous avons commencé à prospecter autour de chez nous pour une jolie maison. Nous avions des critères très arrêtés : une maison d’au moins 120m2, un beau jardin, suffisamment grand, et si possible un saule pleureur. Oui nous rêvions d’un petit coin de nature avec de l’espace. Malheureusement, nous n’étions pas encore titulaires d’un poste. Sans cela, impossible de vraiment se projeter sur une zone géographique.
2018, la titularisation tombe… trop loin de chez nous (3h de route pour moi). Je tente donc une révision d’affectation et l’obtiens dans un collège juste à côté de mon lycée professionnel. Ouf ! En revanche mon Yéti se retrouve dans une autre académie. Comme il nous était impossible de payer deux logements et impensable de vivre séparé avec un enfant de 2 ans, il a obtenu une disponibilité. (Il s’agit d’une année sans salaire, sans travailler pour l’Éducation Nationale, mais qui ne remet pas en cause le contrat. Par ailleurs, il est aussi possible de trouver un autre emploi de façon temporaire). Il s’agissait donc d’une situation plutôt instable mais temporaire. Nous nous sommes donc lancés vraiment dans les recherches à ce moment là, fin 2018.
Un premier coup de cœur
Malheureusement, avec notre situation instable, nous savions que les banques nous suivraient mais avec un crédit moindre qu’avec une situation plus stable. Une première maison nous a tapé dans l’œil : dans le village d’à côté, avec plusieurs chambres, un grand salon, un jardin ni trop petit, ni trop grand, mais surtout fermé comme un petit jardin secret, à côté de l’école maternelle et une grande grange accolée qui pouvait nous servir à terme pour faire un petit appartement pour accueillir nos familles ou loger nos parents si leur santé se dégradait. Mais il y avait pas mal de travaux, une partie en fibrociment sur un petit cabanon dans le jardin, la terrasse/verrière avec des infiltrations à l’étage, une chaudière de plus de 10 ans à changer, le sol pas droit et des infiltrations à quelques endroits. Certes elle n’était pas forcément très chère, mais avec les travaux de rénovations et de son emplacement dans un petit village, elle était trop chère. Nous avons donc fait une offre avec 20 000 € de moins en justifiant cette baisse par rapport au coût de la chaudière à changer, ainsi que tout le réseau de chauffage et le coût pour ôter le fibrociment. Les héritiers, qui étaient nombreux, ont refusé l’offre. Nous refusions de monter car nous savions pertinemment que les banques ne nous suivraient pas au vu des travaux à effectuer.
Étions-nous trop difficiles, je ne crois pas. En effet, la maison s’est retrouvé peu de temps après en compromis, et celui-ci n’a pas abouti, les banques n’ayant pas suivi l’autre couple. Finalement cette maison aura mis 4 ans et demi à se vendre car elle a été tout juste vendue il y a 6 mois. Je passe devant le bâtiment pour aller au travail j’ai donc pu voir le panneau « vendu » s’installer en janvier 2021. Elle avait du potentiel, et j’ai un peu regretté de ne pouvoir faire mon salon d’hiver sur la verrière ou ma piscine dans la grange. Cependant, je pense qu’elle n’était pas pour nous.

Nous visitions plusieurs maisons, en vain. Le prix était trop élevé, ou trop de travaux, ou peu de terrain, ou des problèmes au niveau des agencements de pièces et peu de possibilité de modifier le plan. C’était un peu compliqué. Et je repensais à l’autre maison qui nous avait tant plu. Mais en surfant sur Internet, je tombais souvent sur une petite maison qui me semblait pleine de potentiel, située dans une petite ville à mi-chemin entre notre chez nous actuel et mon emploi. Sauf qu’elle ne disait rien à mon Yéti. Malgré tout, après avoir insisté un peu, il a accepté que nous allions visiter cette maison. Il faut dire que la neige sur les photos m’a un peu influencée. Oui j’aime la neige. Et là, ce fut…
La suite au prochain épisode !
Ahhh, j adore les récits de recherche de maison!!! C est presque pareil que les histoires de rencontres amoureuses!! Hasard ou destin… on hésite toujours un peu!!
On attend la suite!
J’aimeJ’aime
Oui, comme une histoire d’amour, j’aime beaucoup cette analogie !
J’aimeJ’aime
Moi aussi j ai hâte de savoir la suite!
J’aimeJ’aime
Patience … 😉
J’aimeJ’aime