Vaccinée

Vaccinée

Se faire vacciner ?

Cela fait maintenant plusieurs mois que les vaccins sont administrés. Rumeurs, incertitudes, craintes ou faits avérés… les médias ont relayé toutes sortes de (dés)informations. Je fais partie des gentils moutons qui font confiance à ceux qui savent. Pas aux journalistes. Aux scientifiques qui ont élaboré, testé, certifié ces vaccins. Je considère qu’à partir du moment où ils sont autorisés sur le marché français, c’est que la balance bénéfices/risques est positive.

Je fais aussi partie de ceux qui en ont marre. Du couvre-feu, du masque, des fermetures de restaurants, musées ou piscines. Comme l’immense majorité, j’aspire à retrouver ma vie d’avant. Celle où on pouvait partager un moment convivial comme un mariage sans appréhension, celle où mes enfants pouvaient aller à l’école sans masque, celle où on pouvait faire un restaurant en famille facilement.

Enfin, je me sais privilégiée : j’ai un emploi stable et je suis en bonne santé. Ce n’est pas une raison pour oublier les moins chanceux que moi. Ceux dont l’activité professionnelle a souffert de la crise sanitaire et qui, au-delà de vouloir retrouver la situation d’avant, le doivent. Ceux qui ne peuvent bénéficier de ces vaccins et qui voudraient quand même se savoir protégés (l’immunité collective, tu te souviens ?)

Ceci étant posé, la vaccination n’était pas une question pour moi, mais une évidence : je voulais trouver un créneau, quand bien même je ne fais pas partie des prioritaires. Et vite, si possible : une fois que la décision est prise, j’aime la mettre en œuvre.

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Crédits photo : Pixabay

Prendre rendez-vous

J’ai réussi à avoir un rendez-vous avant l’ouverture de la vaccination à tous. J’ai donc dû faire appel à toute ma patience et ma persévérance. Les créneaux sont très convoités et donc rares. J’avais la page Doctolib que je rafraîchissais quand j’y pensais (souvent) en espérant trouver le sésame et être suffisamment leste pour le remporter. Je suis sûre que certains ont développé des logiciels pour réserver automatiquement dès qu’un créneau se libère. Si j’en avais les compétences, je l’aurais fait aussi !

Enfin, j’ai mon rendez-vous. Il est 15h40, le rendez-vous est le jour même à 18h20. Je gagne au passage une soirée tranquille puisque cela signifie que c’est mon mari qui gère les enfants : c’est parfait.

A la sortie du métro, je cherche l’adresse exacte du centre de vaccination. Dans la convocation, je découvre que le centre dans lequel je me rends ne pratique pas la vaccination des personnes non prioritaires, même pour celles qui ont pris le rendez-vous le jour même. Je jure intérieurement. Si près du but, c’est trop bête. J’ai fait vingt minutes de bus puis vingt minutes de métro. Je tente ma chance malgré tout.

Il pleut à verse. Les voitures roulent trop vite. Des gerbes d’eau inondent régulièrement les trottoirs. Le vaccinodrome dans lequel je vais a été installé dans un grand stade, excentré. L’ambiance ne ternit pas ma joie d’avoir le rendez-vous.

Le vaccinodrome

Deux vigiles se dressent à l’entrée. Vérification des sacs et de la convocation. Sans rendez-vous, on ne peut entrer. Aucune négociation possible. Je suis surprise de cette mesure mais elle est facilement compréhensible.

Une fois entrée dans le dôme, je reste quelques secondes à à l’entrée. C’est immense. Plusieurs barrières et kakemonos partagent l’espace. Combien de personnes y travaillent ? Aucune idée mais de toute évidence, ils sont nombreux. Quelqu’un distribue des numéros. Des chaises, placées par deux, sont disposées de façon à permettre à une cinquantaine de personnes de s’assoir. Face à ces chaises, une dizaine de bureaux. Patiemment, j’attends mon tour. Entre le numéro affiché et le mien, il y a une différence de vingt. Je pense donc avoir quelques dizaines de minutes d’attente. Je sors mon livre tranquillement. Les bips s’enchaînent. Très vite, c’est mon tour. Je n’aurais eu le temps de ne lire que trois pages.

Je donne ma carte vitale, réponds à quelques questions basiques, et me voilà dans l’espace n°2. Aucune remarque sur le fait que ce centre ne pratique pas la vaccination des personnes non prioritaires, ouf ! La politique a peut-être changé ?

L’espace n°2 est constitué de plusieurs tables, chacune avec deux chaises, un flacon de gel hydroalcoolique et un stylo. Plusieurs personnes patrouillent entre les tables, prêtes à aider si besoin. Je m’installe avec mon questionnaire. Cinq minutes plus tard, je me relève. Je suis guidée vers l’espace n°3.

Des box et encore des box. Combien ? Je n’ai pas le temps de me poser la question. Une porte s’ouvre, c’est déjà mon tour. Je donne mon questionnaire, réaffirme que je n’ai pas de fièvre. Paf, je suis piquée. Avais-je une appréhension ? Oui, légère : qui aime les piqûres ? Ai-je eu mal ? Encore oui, comme un bleu. Rien de bien méchant.

Me voilà à attendre à nouveau dans l’espace n°4. Comme dans l’espace n°1, des chaises sont placées deux par deux faisant face à une dizaine de bureau. Il est conseillé d’attendre quinze minutes après le vaccin. Au cas où. Encore une fois, très rapidement, c’est mon tour. La dame vérifie mon second rendez-vous. Il n’est pas prévu correctement. Un bug de Doctolib, probablement. Elle essaye de me le changer, son logiciel rame. Elle est désolée, s’excuse. Je la trouve très gentille. Je me demande comment elle peut encore être si gentille à 18h, elle qui fait ça toute la journée. Enfin, j’ai une date correcte pour ma deuxième injection et mon certificat de première injection. Encore une fois, elle s’excuse : le papier est très important, il ne faut pas le perdre. La sécu est incapable de faire un certificat dématérialisé. Je ne trouve pas ça choquant. Certes, un certificat dématérialisé serait utile. Mais aux vues de toute l’organisation déjà en place, je trouve qu’ils ont déjà fait un travail formidable.

Le lendemain, j’ai comme un bleu au bras. Le surlendemain, plus rien du tout. Comme la majorité de ceux qui se sont fait vacciner.

Pourquoi je fais un article sur ça ? D’une part pour me souvenir. Je sais ma mémoire faillible et peut-être que, dans quelques années, je serai contente d’avoir une trace. D’autre part, les médias commencent à parler du « plafond de verre » et le gouvernement réfléchit au meilleur moyen de convaincre les 35% des Français frileux. Si cet article peut être utile, qu’il le soit. Pour que bientôt, très bientôt, nous puissions retrouver notre vie.

Crédit photo : Unsplash

70 commentaires sur “Vaccinée

  1. Merci pour cet article. : )
    Je l’ai fait pour les mêmes raisons….L’immunité collective et permettre à ceux dont le travail est en standby encore de pouvoir reprendre bientôt.
    C’était une évidence.
    Par contre, j’ai arrêté de lancer le sujet car j’ai vite réalisé que c’était comme la politique, ça peut facilement se terminer en dispute
    Bonne journée

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  2. Merci pour cet article ! Je fais partie des frileux du vaccin et je ne l’ai pas encore fait. En grande partie car je suis maman solo jusque juillet (mari muté pour le boulot àl’autre bout de la France …) et j’ai peur d’être à plat après le vaccin et de ne pas réussir à gérer les enfants seules avec le contre coup !
    Je pense y aller en août (moins de monde /
    Vacances / relais du papa) mais j’avoue que ton article m’a grandement rassurée !

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  3. Tout pareil que toi. J’étais au taquet sur Doctolib a chercher une chronodose, et pourtant je déteste les piqûres… Pour travailler dans le domaine des essais clinique j’ai la chance de très bien connaitre tout le processus de fabrication des vaccins et celui là n’a pas été réalisé plus vite que les autres. Les étapes incompressibles le sont restées, mais la force a été de pouvoir lancer la production à grande échelle avant même d’avoir les résultats des essais cliniques. Pour ma part je vois ce vaccin comme une immense avancée scientifique qui nous ouvre de nombreuses portes pour d’autres maladies.
    Quant aux personnes qui ont peur, je pense sincèrement qu’il y a de bien plus grands dangers à long termes dans l’alimentation industrielle que dans le vaccin…

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    1. Quand on sait que les connaissances du coronavirus ont atteint en 9 mois celles qu’il a fallu attendre 15 ans pour le VIH, on comprend facilement que les moyens mis dans ce vaccin ont été considérables, ce qui explique sa rapidité.

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  4. Je fais partie des frileux du vaccin et je ne pense pas en changer. Comme d’habitude, je passe pour une parano. Pourtant, je suis profondément humaniste, je crois, même j’ai foi en l’humanité mais pas du tout en l’individu, encore moins aux pharmas (intérêts financiers) et aux chercheurs (ah ! l’égo !). Par ailleurs, je considère que toute décision prise sans recul et dans l’urgence est dangereuse. Or, on parle ici de conséquences potentielles à long terme sur sa propre santé.
    Que l’on me jette la pierre, quelque part, n’est pas un problème car j’ai la douloureuse expérience dans ma famille du scandale du sang contaminé, du scandale de l’amiante et ainsi de suite. Tout ça rend méfiant et je n’y peux rien, je me hérisse quand le médecin me soigne sans rien m’expliquer, je suis folle de rage quand je découvre que j’ai vacciné ma fille contre des maladies sans même en être informée. Je ne suis pas contre, j’approuve totalement l’immunité collective, dont le principe me paraît être une évidence. En revanche, c’est à moi de disposer de mon corps et à personne d’autre.

    Dans ma famille, on fonctionne donc au principe bénéfice/risque selon l’espérance de vie de chacun, les plus vieux sont donc vaccinés mais pas les plus jeunes. Pourtant, une de mes très très proches est dans l’impossibilité de se faire vacciner.

    Enfin, un dernier point me chagrine un peu, celui-là est plus politique : je ne minimise pas les décès par Covid, en revanche, je perçois clairement que nous payons surtout un manque de moyens dans les hôpitaux publics. Donc on me demande de me vacciner pour ça aussi. Et je m’y refuse.

    Je me rends compte que le plus grave argument contre dans mon esprit est le manque de recul et de connaissances suffisamment poussées dans les domaines concernés pour avoir le sentiment de faire un choix pleinement éclairé. Qui pourrait me les apporter ? Les médias ? Les politiciens ? Les professionnels de santé, dont on entend tout et son contraire depuis le début de cette crise selon leurs intérêts financiers dans telle ou telle pharma ? Je trouve qu’il est hyper compliqué de s’instruire de nos jours et ça me met profondément mal à l’aise.

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    1. Merci de partager ton avis alors même qu’il est minoritaire dans les commentaires.
      L’humanité et la paranoïa ne s’opposent pas forcément ! 😛

      J’ai choisi de me faire vacciner mais je comprends tout à fait ta méfiance et comme toi, je ne choisis que des médecins qui expliquent leur actes, leurs diagnostiques… C’est primordial de comprendre, de pouvoir discuter pour créer un lien de confiance.
      Je partage ton amère constat sur la dégradation des moyens dans le secteur hospitaliers et l’absence d’informations éclairées de la part des médias. J’aimerai bien avoir une solution ou même juste un début de solution à proposer !

      Par contre, n’est ce pas un peu hypocrite de dire « j’approuve totalement l’immunité collective » alors même que tu ne veux pas te faire vacciner. Soit tu approuves le principes et participe au mouvement en te faisant vacciner, soit tu le refuses totalement, non ?

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        1. Le manque de moyens de l’hôpital dans ce contexte précis ne me choque pas : combien coûterait 30% de lits de réanimation supplémentaires ? Hors pandémie, en a-t-on besoin ? In fine, ce serait le contribuable qui paierait le surdimensionnement alors qu’il y a tellement d’autres postes qui ont besoin de davantage de moyens, même hors pandémie.
          Et comme dit plus bas, je crains beaucoup plus les effets secondaires du covid que du vaccin.

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          1. On ne demande pas à tous les hôpitaux d’avoir 30% de lit inoccupé en réa (quoi qu’on n’arrête pas de nous dire que les épidémies de ce type vont être de plus en plus courantes) !
            Mais le manque de moyen dans les hôpitaux (lit, personnel, équipement…) ne date pas d’hier, dans tous les services. Le personnel soignant en parle depuis des années. Et d’ailleurs ils étaient en train de manifesté, très peu soutenu, peu avant le Covid.

            Une de mes amies a du faire 1h30 de route pour accoucher car les 2 mater les plus proches de chez elles ont fermé et au final à son arrivée, elle a patienté (poche des eaux rompues, avec des contractions) pendant 3h dans le couloir sur un brancard car il n’y avait pas de lit disponible. (Ca veut dire, pas de péri possible pendant ce temps là, un monitoring minimum et surtout qu’une maman juste accouchée a dû remonter dans sa chambre en urgence pour lui laisser la place).
            Ce n’est pas acceptable !

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  5. Je suis très convaincue des bienfaits des vaccins d’une façon générale, du coup le choix de me faire vacciner n’a pas été du tout une question pour moi. Je dois admettre que j’ai quand même eu assez mal au bras pendant 1-2 jours après l’injection (j’ai fait plein de vaccins ces dernières année, et j’avais jamais eu aucune douleur (même pour le redouté tétanos !), donc j’avais sans doute des attentes trop hautes 🙂 ), mais rien de vraiment handicapant, et je connais aussi des gens qui n’ont rien senti, c’est globalement plutôt rassurant.
    Par contre je trouve un peu bizarre de proposer des rendez-vous à tout le monde mais que certains centres refusent les personnes non prioritaires, c’est pas la première fois que j’entends ça et j’ai de la peine à trouver qu’un problème logistique suffise à expliquer ça… Un questionnaire avant l’inscription réglerait le problème, non ?

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  6. Vaccinée depuis la semaine dernière comme une majorité des gens de ma tranche d âge autour de moi. Quelqu’uns ne le souhaitent pas et pareil dans ce cas je n aborde pas le sujet. C est comme la politique en effet.
    Je ressens un grand soulagement depuis.

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  7. Ici la question ne s’est même pas posée. M. Chéridamour est dans les personnes prioritaires : le traitement de sa maladie en fait une personne immunodéprimée et donc « à risque » : il a eu droit à 3 doses (il a également dû se mettre à jour de tous ses autres vaccins et en faire d’autres en plus). Et j’avais hâte d’être à mon tour vaccinée pour le protéger encore plus, pur protéger Schtroumpfette, ma grand-mère, mes parents… Toutes les personnes que je n’ai pas beaucoup vues cette année. La balance bénéfice/risque nous a toujours semblé bien plus favorable en faveur du vaccin. Et nous avions d’autant plus hâte que c’est pour nous indispensable que cette pandémie soit rapidement derrière nous car en attendant nous ne pouvons pas aller chercher notre petit garçon… Quant à Schtroumpfette, nous avons hâte qu’elle soit également vaccinée étant personne fragile avec son asthme.

    J’ai été très agréablement surprise de l’organisation qui a été mise en place au vaccinodrome : très efficace, bien géré, fluide. Et encore plus de rencontrer des personnes détendues, heureuses d’être là. On sentait un soulagement de la part de tous de pouvoir être vacciné. Les gens discutaient beaucoup entre eux, sans se connaître, et moi-même qui suis plutôt timide je me suis retrouvée à papoter avec d’autres personnes. Les encadrants (Croix Rouge, médecins, infirmières…) étaient tous vraiment gentils et agréables.

    Dans 15 jours nous allons voir les parents de M. Chéridamour. 1 an sans les voir, alors que nous avions l’habitude de les retrouver tous les 2 mois. Il m’a dit que la première chose qu’il allait faire était de les prendre dans ses bras et de leur faire un gros câlin !!!

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  8. J’hésites à publier ce commentaire mais je rejoins le commentaire de VIRG, je fais partie des méfiants et c’est difficile dans ce cas de trouver la confiance. Je trouve aussi que l’on a pas assez de recul, qu’il y a aussi un aspect financier important derrière et je n’ai tout simplement pas confiance dans les gros lobbying de la santé et dans nos politiques. On a pas d’assurance que le vaccin permette de faire reculer la pandémie et soit efficace contre les nouveaux variants. On a aucune certitudes. Je pense aussi qu’on a pas tous le même système immunitaire et que l’on ne réagira pas forcément pareil. Même si dans 90% des cas tout se passera bien, je connais une personne qui a mal réagit au vaccin. Je comprends tous tes arguments et tu as fait ce qu’il te semble le mieux selon tes convictions et c’est très bien d’être en accord avec ses choix. En fait, je souhaite juste que chacun soit libre de choisir sans avoir à se justifier. J’ai du mal lorsqu’on cherche à convaincre les autres ou les faire culpabiliser ou les exclure parce qu’ils ne font pas les même choix. Bien sur, tout le monde souhaite retrouver plus de liberté, plus de stabilité, d’insouciance, la vie d’avant, surtout ceux qui ont été fragilisé et douloureusement touché par cette crise… Mais personne n’est responsable, pas besoin de s’opposer les uns aux autres ou de trouver des coupables (je parle en général, ce n’est pas du tout le cas de ton article qui permet de comprendre ton point de vue et je te remercie pour ça). Ce n’est pas parce que je ne souhaite pas me faire vacciner pour le moment que je ne pense pas aux autres, que je ne respecte pas les gestes barrières et que je ne fais pas attention, je veux aider, protéger c’est quelque chose qui me tient à cœur dans la vie mais je ne suis pas prête à tout accepter sans convictions. Je crois que le vaccin est comme une carotte pour rassurer la population qui a besoin de voir le bout du tunnel, qui a besoin d’espoir et d’entrevoir une porte de sortie mais je ne suis pas convaincue que ce soit la solution miracle, je trouve qu’on a pas suffisamment de recul. L’avenir le dira, je changerais peut-être d’avis. En fait, je crois que chacun agit en fonction de ses croyances, de ses peurs. Je pense que c’est rassurant d’avoir une solution pour protéger nos aînés, les personnes les plus fragiles ou déjà éprouvées par la maladie, et je remercie toux ceux qui s’impliquent énormément dans le but de sauver des vies mais je ne suis pas convaincue que cette vaccination soit bénéfique pour tous.

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    1. Merci de partager ton avis alors même qu’il est minoritaire dans les commentaires. Je comprends ton point de vue car je partage totalement ta méfiance des lobbys, des entreprises pharma… J’ai réfléchi, lu les différents articles scientifiques sur les vaccins, douté… avant de décider de me faire vacciner.

      Par contre ce que je ne comprends pas c’est de dire : « Même si dans 90% des cas tout se passera bien, je connais une personne qui a mal réagit au vaccin. » C’est totalement pareil pour le COVID, généralement c’est une petit grippe un peu pénible mais on connait presque tous quelqu’un qui a mal réagit.

      Et pas sûre qu’on puisse vraiment dire que personne n’est responsable pour cette épidémie et sa continuation. Le gouvernement l’est définitivement pour avoir si mal réagit au début et nous avoir menti (et avoir augmenté la méfiance de population envers les institutions). Les personnes qui organisent/participent aux grosses fêtes bondées sont responsable de créer de nouveaux clusters.
      Les gens qui refusent de porter un masque, de respecter les gestes barrières sont ils moins responsables de la diffusion de l’épidémie que ceux qui refusent de se faire vacciner ?? (C’est une vrai question à laquelle je n’ai pas de réponse définitive.)

      Dans un monde idéal, je souhaiterais que les vaccins soient uniquement développer par les états/des unions d’états, que la recherche soit transparente et que tout le monde choisisse d’eux même de se faire vacciner en toute confiance et en sachant pourquoi mais on en est très loin ! Malheureusement…

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      1. Merci Maria pour ton retour et ton partage d’expérience. J’ai fait part de mon ressenti actuel, si je devais être obligé de me faire vaccinée je pense que ce serait comme Flora principalement par nécessité de voyager (ce qui sera le cas en fin d’année ou 2022) mais que je le ferais avec beaucoup d’appréhensions. Pour revenir au 90 %, oui tu as raison mais dans le cas du Covid ou d’une grippe, tu ne l’as pas choisi dans le cas du vaccin cela peut être la conséquence d’une décision prise. En ce qui concerne la responsabilité, ce que je voulais dire c’est que c’est une situation que nous subissons tous et que la majorité d’entre nous a respecté les règles et mesures de sécurité, a joué le jeu, les efforts sont collectifs mis à part un pourcentages de récalcitrants et de rebelles. Il y a eu des défaillances, des maladresses après je ne saurais pas dire quel est la responsabilité de chacun. Ensuite, il y a tellement de problématiques et d’aspects à prendre en compte, je pense qu’on était pas préparé, même le gouvernement et qu’une décision peut avoir de nombreuses répercussions et que l’aspect psychologique n’a sûrement pas assez été pris en compte au début.

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        1. Je suis tout à fait d’accord avec toi.
          Sauf sur la phrase « Pour revenir au 90 %, oui tu as raison mais dans le cas du Covid ou d’une grippe, tu ne l’as pas choisi dans le cas du vaccin cela peut être la conséquence d’une décision prise. » Car si c’était vrai au début de l’épidémie, maintenant que les vaccins sont disponibles et que les restrictions sont en train de diminuer (ouverture des lieux publics fermés et dans quelques mois moins/plus de masque), ne pas se faire vacciné c’est ne pas risquer les effets secondaires du vaccin mais c’est aussi choisir de prendre le risque d’attraper le Covid.
          (Je ne dis pas qu’un des risques est plus valable, on décide tous selon notre propre perception.)

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          1. Je n’ajouterai rien à la réponse de Maria que je partage à 100% ! (Et je pense sincèrement que c’est le vaccin qui nous permettra de sortir de la crise sanitaire)

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          2. Le hic c’est que je ne pense pas que le vaccin protège complètement du Covid, il y a des personnes vaccinées qui l’attrapent aussi et développent des formes graves. ( par exemple en Angleterre) ça protège peut être un peu plus mais ce n’est pas une garantie et le problème c’est que certains parce qu’ils sont vaccinés baissent la garde sur les gestes barrières et je pense qu’il faut rester prudent. Je ne suis pas convaincue que le vaccin nous permettra de sortir de cette crise. On verra en septembre

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  9. Vaccinée ici aussi, dès que la vaccination a été ouverte à tous. Pas de personne vulnérable dans notre entourage proche mais si nous faire vacciner nous qui sommes en bonne santé peut permettre à ceux qui ne le peuvent pas d’être protégés, on a décidé qu’il fallait le faire.
    Certes on ne sait pas, peut-être qu’un jour on découvrira des effets secondaires à long terme mais en attendant on n’a pas mieux comme piste. Et comme dit dans un commentaire plus haut, pas sûre qu’il y ait plus de risques aujourd’hui a faire ce vaccin qu’à consommer des produits alimentaires ultra transformés ou à vivre dans nos intérieurs pollués ou proximité d’antennes téléphones…
    Pour finir, c’est vrai, dans cette crise on paye sûrement aussi un peu les défaillances de notre système de santé par manque de moyens mais même si on avait eu des lits de réa à ne plus savoir quoi en faire, une hospitalisation et qui plus est un passage en réanimation c’est tout sauf anecdotique donc oui, on a manqué de moyens mais il y a surtout eu, du point de vue des conséquences humaines, trop de malades…

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  10. Je sors de ma 2e injection donc ton article tombe à pic !
    Je me suis faite vacciner pour les mêmes raisons que toi. Et comme toi, j’ai été impressionnée de la bonne organisation et de la gentillesse des gens qui m’y ont accueillie. C’était au stade de France et franchement, malgré le RER et la chaleur, c’était pas un si mauvais moment 😅 à voir maintenant si j’ai des effets secondaires (juste mal au bras pour la 1ère dose). Je n’espère pas car je suis seule avec mon bébé les 2 prochains jours… 🤞🤞🤞

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  11. Je vous remercie pour cet article respectueux de tous les points de vue, et rejoins l’avis de Lisa et Virg. Dans le passé, j’ai été confrontée à l’affaire du sang contaminé et plus récemment à la remise en cause du Lutényl ( « Oui, madame, je sais que ce médicament est accusé de bien des maux. Les études à ce sujet ne sont pas fiables. Mais dans le doute, je ne vous le prescrit plus » ( dixit mon gynéco l’an dernier quand je lui ai demandé des comptes). Cela me rend donc particulièrement méfiante à l’encontre de certaines certitudes, même si elles émanent du corps médical.
    Comme le disent d’autres chroniqueuses, c’est la balance risque/ bénéfice qui doit primer. Je ne suis donc pas favorable pour mon propre cas à la vaccination COVID. En revanche, je suis régulièrement suivie sur le plan médical et à jour dans mes autres vaccins.
    Et je dois être la dernière de mon village à sortir avec un masque pour jeter les poubelles au coin de la rue.
    Il est déplorable que certaines discussions s’enveniment quand les avis divergent. Etre contre le vaccin Covid ne signifie pas être une mauvaise personne et ne pas respecter les gestes barrière et autres mesures de distanciation.
    En tout cas, merci à Pétronille d’avoir ouvert le débat ( je n’ose pas dire la boîte de Pandore)

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    1. Je rejoins quelques voix discrètes, et pour mon propre cas, je ne suis pas favorable à la vaccination Covid-19.
      Par ailleurs, je suis interpellée par la réaction de Raphaelle ci-dessous « et si… ». Deux choses : cette interrogation, dans le climat anxiogène d’une épidémie d’un virus méconnu est tout à fait légitime, et peu de monde semble se l’être posée (je pense à l’EHPAD où vivait ma grand-mère, et qui demandait à son personnel malade de ne pas se faire tester, ni de prendre d’arrêt maladie. Ma grand-mère nous a malheureusement quittés, et on sait depuis, combien, dans le personnel soignant, étaient malades à l’époque). Mais on connaît désormais un peu mieux le virus, comment le détecter, le soulager, voire le soigner, sauf qu’on ne donne pas la possibilité aux médecins de ville ou à l’hôpital de le faire. On préfère vacciner, alors qu’un vaccin est préventif et que l’épidémie est en cours, ce qui semble relativement incohérent (pensez aux campagnes de vaccination contre la grippe, où l’on recommande de procéder à la vaccination avant l’apparition des premiers cas de la saison !).
      Ensuite, des études plus longues sont encore en cours, et l’Agence du médicament n’a délivré que des autorisations conditionnelles sur la base des études existantes, réalisées par les laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes, ce qui me conduit à plus de prudence, et au nécessaire besoin d’explications et de recherche d’informations.
      Ces informations sont difficiles à trouver, même en ayant un esprit critique et l’attention nécessaire à la fiabilité des sources, car celles qui ont pignon sur rue se contentent de relayer les informations en faveur de la vaccination. Aussi, j’ose espérer que l’équipe de rédaction de Bribes de vies a dans son planning de publication un article présentant un point de vue différent à celui de Pétronille, de manière à ce que la diversité qui caractérise le blog soit bien apparente.

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      1. Je ne vois pas en quoi la vaccination est incohérente avec le fait que le vaccin circule… pour la grippe la vaccination se fait en amont puisque la gripper est saisonnière, mais beaucoup de personnes se font vacciner en cours de saison. Idéalement si le covid devenit saisonnier comme la grippe, la vaccination se ferait sur le même modèle, mais pour le moment comme il circule intensivement il faut bien se faire vacciner pendant le pic, cela ne change rien quand à la protection qu’il apporte.
        Enfin, les études sur les vaccins, les médicaments… sont toujours réalisées par les entreprises pharma qui les commercialisent. Il n’y a pas de loup ici. Les AMM conditionnelles, même si elles ne sont pas majoritaires, fort heureusement, ne sont pas si rares non plus. Et il existe d’autres types d’AMM « non standard » qui permettent de prescrire certains médicaments alors que les essais ne sont pas terminés. Et pourtant, personne ne se pose la question une fois à l’hôpital de savoir si les médicaments qu’on nous donne sont complètements autorisés ou non… Oui il y a des lobby pharma, et oui les pharmas vont se graisser la patte avec le vaccin, mais sachant comment leurs résultats sont tous examinés à la loupe autant par les agences de santé que par de nombreux scientifiques (et citoyens), je pense que si le vaccin ne fonctionnait pas / provoquait des effets effets secondaires très sérieux et très fréquents, cela impacterait tellement la crédibilité des agences et des pharmas (sans parler des pertes financières) que absolument personne n’a d’intérêt à vacciner une population sans avoir la certitude que le vaccin est « sain ». Le but n’étant pas de sur-saturer les hopitaux à cause des effets secondaires du vaccin, ce serait totalement contre productif.
        Aujourd’hui, à plus de 6 mois de vaccination et des millions de personnes vaccinées, on le saurait déjà si le risque/bénéfice n’était pas aussi important que celui annoncé.

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        1. Beaucoup plus de 6 mois même ! Les tests ont commencé en avril 2020… ça commence à faire du recul ! J’ajoute que le vaccin a été testé sur bcp plus de personnes qu’à l’ordinaire

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      2. Je rejoins Lola, et comme ça fait plusieurs fois que j’entends cet argument : je trouve que c’est pas du tout équivalent de se faire vacciner ou soigner ! OK il y a peut-être des traitements, mais entre 10 jours d’arrêt, voire un passage à l’hôpital, même avec des traitements qui fonctionnent (et les possibles séquelles que ça implique d’avoir la maladie et d’être hospitalisé, déjà le peu de fois où je prends des antibiotiques, il me faut un mois pour me remettre par exemple, c’est pas forcément anodin de prendre des médicaments, dont certains peuvent avoir des effets secondaires bien plus dangereux et/ou à long terme que la plupart des vaccins), et deux simples piqûres après lesquelles on peut la plupart du temps continuer sa vie normalement tout de suite, le choix est vite fait pour moi !
        (En plus, entre le personnel, les infrastructures et les substances, je pense que ça revient globalement plus cher de traiter que de vacciner, donc si la seule motivation de tout le monde était l’argent, on privilégierait justement les traitements, non ?)

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        1. Pour la balance du coût vaccination / traitements, c’est encore difficile d’évaluer pour le covid mais c’est toujours pris en compte lorsque les états décident de vacciner (ou non). Il existe d’ailleurs des vaccinations dites « économiques » car ces maladies coûtent plus cher à la communauté en traitements et suivi qu’en vaccination. Au-delà du fait que ça évite aux gens de tomber malade (donc c’est quand même plus sympa pour eux, comme tu disais !), ça permet aussi à la communauté de ne pas dépenser trop d’argent et donc de pouvoir redistribuer ce gain à d’autres aspects de la santé 🙂 Mais généralement oui, la balance économique penche très très souvent en faveur du vaccin !

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  12. Sans vouloir oser ouvrir le « débat », je voudrais partager une de mes motivations première à me faire vacciner : ça ne vous est jamais arrivé à vous pendant cette année et demie de toussotter et de vous dire avec effroi « -et si j’avais le covid, et si du coup, pendant l’incubation asymptomatique j’avais contaminé quelqu’un malgré toutes mes précautions, par exemple un enfant de la crèche via mon fils, et si du coup quelqu’un d’autre l’avais attrapé et contaminé une personne vulnérable, et si, et si quelqu’un était mort à cause de moi. » Moi ça m’est arrivé, et ça m’a gardé éveillée la nuit. Je ne veux plus jamais que ce soit le cas.

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    1. Pareil ! Et surtout ce que je crains le plus ce sont les effets du covid à long terme sur l’organisme. Qui dit que d’ici 20ans on n’observera pas une augmentation de certaines maladies ou cancers à cause du virus sachant les micro-lésions qu’il provoque dans quasi tous les organes de ceux l’ayant contracté ?

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  13. Je suis vaccinée (1ère dose) depuis quelques jours et ce n’est ni pour mon immunité, ni pour la collective, mais juste pour pouvoir voyager en paix cet été ! Il y a quelques semaines encore je ne pensais pas me faire vacciner parce que si je comprends le bénéfice de l’immunité collective, je n’ai jamais considéré que c’était l’objectif à atteindre dans le cadre du corona. De mon point de vue, une politique vaccinale comme pour la grippe en ciblant la population à risque et leur entourage direct aurait eu plus de sens…
    Mais voilà, quand on force l’aspect volontaire avec les conneries du style passeport vaccinal, certains sont forcés d’abandonner leur convictions au profit du coté pratique. Donc oui je suis vaccinée et plutôt provax mais celui là je m’en serais bien passée !

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    1. Je pense que les gouvernements n’avaient pas trop le choix non plus. Le covid est une vraie affaire de santé publique d’un point de vue psychologie d’une part et d’autre part il y a évidemment l’aspect économique. Pour sortir vite de la crise, je pense vraiment que la meilleure stratégie est la vaccination de masse.
      Cependant, je comprends qu’avoir l’impression d’être forcée est très déplaisant.

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  14. Moi je suis vaccinée à moitié (bientôt la seconde dose) et je suis contente d’avoir pu le faire mais tu le sais déjà! Pourquoi? Parce que moi dans mes très proches j’ai eu le cas pas à risque, 35 ans en très bonne santé qui en a chié grave. Et … a ba tiens en fait il y avait un asthme non détecté. Donc n’étant pas madame Irma je ne présage de rien sur mes capacités à résister à ce virus. Pourtant je l’ai côtoyé de très très prés sans l’attraper et on m’a mentionné surement une immunité non comprise.

    Et pourtant je me vaccine, pour moi, pour mes proches que j’aime et que je refuse de contaminer sans faire exprès, et pour les autres, tout ceux que je ne connais pas. Comme Raphaelle le dit je ne veux pas me dire que peut être j’ai pu être le chainon qui a amené à ce qu’une personne en meure.

    J’ai été vaccinée avec l’ARN messager et oui je me suis renseignée étant donné que c’était une nouveauté par rapport aux recherches que j’avais effectué sur les vaccins jusqu’à présent. Je n’ai pas attendu qu’on m’impose un vaccin ou qu’on m’apporte l’information. Je suis allée chercher dans des études sérieuses (attention aux sources d’informations mefionsnousdesvaccins.com par exemple…) et j’ai choisi les bénéfices de protéger les autres, ceux qui ne peuvent pas, ce qui sont à risque et les autres incluant ceux qui pensent que pour eux ça ne sert à rien. Parce que j’ai eu beau vérifier je n’ai toujours pas réussi à prédire l’avenir. Parce que j’ai beau cherché je ne vois pas qui y gagne quoi que ce soit dans ce virus et ce vaccin! Les gouvernements : ils en chient grave ont perdu un argent fou, une population affecté psychologiquement, des tensions entre pays qui ne gèrent pas pareil. Les labos : ok ils ne vendent pas des médicaments pour la beauté du geste mais jusqu’à preuve du contraire c’est très mauvais de mettre sur le marché un médicament/vaccin qui va rendre malade la population. La perte de gain lié à la perte de confiance envers le labo et la mauvaise réputation est bien plus violente que les quelques billets amassés en mentant.

    Alors oui je suis vaccinée et heureuse d’avoir pu le faire.

    Par contre je suis déçue: je ne capte pas du tout la 5G et mon bras n’est pas devenu un porte téléphone/objet métallique gratuit alors que ça m’aurait été bien utile pour cette saison ou les robes n’ont jamais de poches.

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      1. HS total mais j’ai la réponse à ta question, on rentre dans le débat société patriarcale, mais pendant longtemps toutes les tenues étaient conçues sans poche. Jusqu’à ce qu’on commence à coudre des poches aux vêtements des hommes : pratique pour ranger un portefeuille ! On estimait que les femmes n’avaient pas besoin de ça, vu qu’elle ne gagnaient pas d’argent… Tu remarqueras d’ailleurs que les poches actuelles des jeans pour femmes, sont plus petites que celles des hommes… Et c’est parfait puisque comme ça, les femmes ont des sacs à main, qui font bien vivre l’industrie de la mode… 😀

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      1. Comme tu as raison. Aujourd’hui j’ai exceptionnellement une robe avec des poches et j’ai pas arrêté de me dire à quel point c’était bien. Mais je pense que si je dois refaire toute ma penderie juste pour une histoire de poche j’en connais un qui va pas être d’accord XD

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  15. Ben en fait c’est pas si simple : au 18e siècle par exemple, les robes à panier (ou celles qui étaient juste volumineuses pour la partie de la population qui travaillait) avaient des immeeeeenses poches (du genre de celles où on peut mettre une bouteille de vin ou une poule entières par exemple), ou on se promenait avec un sac accroché à la taille, entre le jupon et la jupe (et si, certaines femmes gagnaient de l’argent). Je crois que c’est brièvement vers 1800 puis au 20e siècle qu’on commence à trouver que c’est gâcher la silhouette des dames (!) que de mettre des grandes poches à leurs habits, et qu’on les perd. Mais c’est assez simple de rajouter des poches aux robes (il faut juste penser à les suspendre par une lanière à la ceinture de la robe en plus pour ne pas la déformer) et ça change la vie, c’est tellement bien les robes avec des poches haha !

    (Une vidéo à ce sujet : Bernadette Banner, historienne du costume active sur youtube – ça parait foireux en théorie, mais en pratique elle est bien documentée à mon avis : https://m.youtube.com/watch?v=uaRoWPEUTI4 )

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  16. Vaccinée of course. C’était une évidence me concernant, qui passe bien au delà des craintes et des critiques du système que je comprends tout à fait. J’ai foi en l’histoire de la vaccination et ses résultats, et en l’immunité collective. En tant que pharmacienne, je trouve que ce vaccin est une avancée formidable et je préfère m’immuniser par une vaccination dont je ne sais pas tout qu’en développant une maladie 😊

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  17. Mon mari travaillant comme Lola dans le secteur des études cliniques, lui en plus précisément dans le traitement des résultats des vaccins, je n’avais absolument aucune raison de ne pas me faire vacciner. J’ai tout fait pour avoir ma première dose le plus vite possible (ça fait junkie, dit comme ça 😀 ). Au-delà de l’immunité collective qui restait ma principale motivation, je partage beaucoup d’autres raisons qu’on a pu lire dans les commentaires ici : protection d’une personne à haut risque de mon entourage, départ en vacances (pour éviter de devoir faire des tests en fait), une certaine crainte en effet d’attraper quand même la maladie et d’en subir l’impact à long-terme (on ne sait jamais), une sortie de crise financière pour les états et donc pour la communauté dans son ensemble… Il y a tellement de bonnes raisons de le faire et aucune de ne pas le faire, je trouve.
    Globalement, on note que les personnes frileuses (ou les antivaxx de manière encore plus nette) utilisent des arguments qui ne tiennent pas bien longtemps une fois qu’on lit réellement les informations à la source et qu’on connaît le fonctionnement des vaccins, des études cliniques et de la santé publique dans son ensemble. L’information est complexe mais elle existe et tous ces arguments sont donc démontables extrêmement facilement. Il y a donc une méconnaissance profonde de la vaccination auprès des populations. Et je trouve, une volonté assez mince de se renseigner correctement souvent…
    Je lis souvent par exemple que les études ne sont pas transparentes ou qu’on « ne sait pas vraiment ce qu’il en est » en tant que quidam, alors qu’en réalité, les études cliniques en Europe ont une obligation légale de publication des résultats. Obligation légale ! TOUT ce qui est testé et évalué DOIT être publié et mis à disposition. Le souci n’est donc pas que l’information n’est pas disponible car elle l’est. Les 2 vrais problèmes sont 1/ les gens ne cherchent pas à obtenir cette information et 2/ l’information est souvent compliquée à comprendre. Ce qui amène un autre problème, lorsque les états mettent en place des communications sur le sujet ou lorsque des experts (au sens large) tentent d’en parler publiquement, on les accuse tous d’être vendus ou de déguiser la vérité. Je me demande donc quelle est la bonne solution à adopter dans cette situation ? Si on est ouvert, on accuse de mensonge ; si on se tait, on accuse de dissimulation. C’est là que je pense que le raisonnement logique s’est fait la malle pour certains : à partir du moment où les gens ont décidé que ça n’irait pas, il n’y a apparemment plus de bonne solution possible. C’est déplorable et dommageable.
    Je vois également souvent l’argument de la sécurité du vaccin qui revient. En plus de ce que Lola a déjà expliqué sur le fait que ce serait économiquement et légalement complètement con de la part des sociétés pharmas de mettre sur le marché à aussi grande échelle un produit qui n’est pas sûr, je rajouterais qu’une des premières choses évaluées avant même le début des essais cliniques sur l’être humain, c’est la sécurité du vaccin. On ne commence pas à tester un produit qui n’est pas sûr et on ne continue jamais des essais cliniques sur un produit qui finalement ne s’avère pas sûr à quasi 100%. On n’aura jamais la certitude à 100% qu’un produit est sûr parce que tout le monde peut faire une mauvaise réaction. Même sur un médicament connu depuis des décennies. Si une personne préfère attendre que ça soit « parfaitement sûr », je lui conseillerais donc de ne plus jamais prendre un seul médicament de sa vie, y-compris du paracétamol, de l’aspirine ou du sirop pour la toux.

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    1. Je passerai sur l’arrogance parce que j’essaie d’ignorer la moutarde qui m’a monté au nez en lisant ces lignes… Tu penses vraiment que le seul résultat de se renseigner correctement et de vouloir se faire vacciner ?

      Parce que j’ai beaucoup lu sur le sujet, et pas que sur les ressources complotistes, et ce que j’ai appris c’est que l’intérêt vaccinal pour une femme de 34 ans est assez limité, statistiques à l’appuie. Donc si on enlève la peur (on est tellement immergé de nouvelles alarmistes et apocalyptiques) et le syndrome du sauveur, j’ai du mal à trouver des arguments en faveur de la vaccination anti-covid pour moi (et ça vient de quelqu’un qui est pour le vaccin anti-varicelle pour les enfants) !

      Et quant à penser aux autres, si on y pense vraiment de manière moins localisé géographiquement parlant, il me semblerait plus urgent de rendre ces doses accessibles à d’autres populations vraiment à risque en dehors de nos frontières (et je ne parle pas de charité, juste d’arrêter l’approvisionnement préférentiel des pays occidentaux) que de vacciner des gens qui n’en ont que peu besoin.

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      1. Le principe même de la vaccination si tu n’es pas à risque c’est justement l’immunité collective. En te vaccinant tu protéges les autres d’une part et tu participes à éviter la mutation des virus qui seront inexorablement à chaque fois plus résistants ou plus dangereux. Et pour donner des doses c’est déjà ce qu’il se fait mais mais là encore il est démontré qu’une fois la vaccination lancée dans un pays, pour que ce soit efficace sur la population il faut atteindre cette immunité collective. Si on arrête la vaccination au milieu avant d’atteindre l’immunité c’est prendre le risque de devoir tout recommencer si une mutation résistante au vaccin se développe. Donc donner des doses à l’étranger c’est bien mais il y a une stratégie vaccinale et une logistique à appliquer et si ça parait simple sur le papier c’est différent dans les faits. Et puis bon si on donnait nos doses au lieu de vacciner les jeunes je parie que nombre d’antivax trouveront à redire que c’est la preuve que les vaccins ne sont pas sûrs si on s’en débarrasse et les autres gueuleront qu’on jette l’argent du contribuable…

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        1. Sauf qu’on est dans une pandémie par définition globale et que toute solution locale n’est que de la poudre aux yeux et ne sert à rien sauf pour les politiques de se faire bien voir… On ne fait que déplacer le problème et on importe les variants ensuite ! Donc si on ne veut pas vivre en vase clos (et même si on le voulait on ne pourrait pas cela dit), les stratégies vaccinales locales c’est du bullshit !

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          1. Et donc forte d’une expérience à toute épreuve en gestion de pandémie mondiale, qu’est ce que tu nous proposes qui a fait ses preuves et qui marchera à coup sûr ?

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          2. Bah disons qu’on a bel et bien créé un vase plus ou moins clos en fermant les frontières et elles ne vont pas rouvrir de si tôt non plus. Même si c’est le cas, les mesures de sécurité resteront en place un moment au vu de la situation sanitaire ailleurs dans le monde (et pas forcément que dans les pays défavorisés d’ailleurs).

            Concernant l’intérêt du vaccin, on s’en contrefiche que de manière individuelle, ça ne soit pas utile. La vaccination covid n’a jamais été une question d’individus, c’est une question de santé publique et de collectivité 🙂

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          3. A mon avis c’est completement le contraire du bullshit : il faut justement bien commencer quelque part. D’une part, là tu pars du principe que le prochain variant arrivera forcément de l’étranger, mais en l’absence d’immunité collective il peut (et va, si on lui laisse assez de temps) tout à fait se produire localement. Et d’autre part, de ce qu’on sait pour le moment, les vaccins à ARN restent efficaces contre les variants identifiés actuellement, donc l’impact de l’arrivée d’un nouveau variant sur une population bien vaccinée sera probablement bien moindre que si la population l’est peu. Donc moi je trouve pas du tout que vacciner sa population en premier soit déplacer le problème, c’est un peu comme mettre son masque à oxygène en premier dans l’avion avant d’aider les autres, si tu respires pas tu pourras très vite rien pour eux de toute façon (bon ma comparaison vaut ce qu’elle vaut mais tu vois l’idée!)

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          4. @ Lola : moi rien, mais l’OMS a beaucoup de recommandations sur le sujet si ça t’intéresse, et il me semble qu’ils ont eux l’expertise nécessaire 😉
            @ Argentine on a quand même le droit de ne pas penser comme toi ou on fait tou.te.s d’office parti de ton « on s’en contrefiche » ?
            @Vee je ne sais que dire alors je vais me taire !!!

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          5. Le rapport du groupe d’expert de l’OMS (SAGE) dans le rapport en date de février 2021 (le dernier si je ne me trompe pas) dit bien : » L’OMS estime que toutes les personnes qui, partout dans le monde, pourraient bénéficier de vaccins efficaces et sans danger contre la COVID-19 devraient y avoir accès le plus rapidement possible, à commencer par celles qui risquent le plus de développer une forme grave de la maladie ou d’en mourir.  » Et ca a bien été la politique dans bcp de pays.
            Je ne pense pas me tromper mais c’est bien le cas en France (Belgique?), on a bien souvent priorisé les personnes dites prioritaires avant de l’ouvrir aux autres.
            L’OMS ne dit pas que seuls les personnes à risque devraient être vaccinée donc je ne comprends pas ce que l’on est censé aller chercher auprès l’OMS et qui irait à l’encontre de ce qu’Argentine ou Lola avance?
            Pareil, ils sont assez affirmatifs sur l’idée que les vaccins présents à ce jour permettent de lutter contre les variants actuels et sont plutôt enclin à demander une accélération de la vaccination plutôt que son arrêt.
            Quant aux pays en.voie de développement, on a certes la question de l’accès au marché mais avant tout une grosse question de logistique. Sur la côte ouest de mémoire (Ghana, Togo, Nigeria, Bénin…) la question actuelle est surtout celle de la logistique. Il y a plusieurs tests d’acheminement avec des drones, mais ce n’est pas encore abouti et à moins de laisser les doses pourrir sur place, je ne vois pas en quoi envoyer des milliers de doses actuellement pourrait apporter une solution.

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          6. Petit extrait du discours du directeur de l’OMS datant du 24 mai :
            « The ongoing vaccine crisis is a scandalous inequity that is perpetuating the pandemic.

            More than 75% of all vaccines have been administered in just 10 countries.

            There is no diplomatic way to say it: a small group of countries that make and buy the majority of the world’s vaccines control the fate of the rest of the world.

            The number of doses administered globally so far would have been enough to cover all health workers and older people, if they had been distributed equitably. We could have been in a much better situation. »

            Voilà…

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          7. Flora, que tu décides après lecture de toutes les sources que tu veux que ça ne te sert à rien, c’est une chose, c’est valide (dommage mais valide). Mais que, toi, tu considères cela comme personnellement inutile ne signifie pas que la vaccination est inutile au niveau collectif 😉 Les arguments objectifs sont tous en faveur, point. Le dire et le répéter n’est pas de l’arrogance, c’est juste du factuel.

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        2. Si on lit la reste du discours du directeur de l’OMS, on comprend aussi que jamais il ne demande à ce qu’on ne vaccine que le personnel soignant et les personnes âgées. Il demande qu’on le fasse en priorité à ces publics partout dans le monde. Donc à terme, il y a bien une vaccination prévue pour tout un chacun.
          Ce qui ne règle d’ailleurs toujours pas le problème de l’acheminement et l’administration des doses dans les pays en difficulté.

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          1. L’arrogance ce n’est pas de donner des arguments, l’arrogance c’est de considérer que quiconque ne partage pas ton avis est forcement mal informé… Mon objectif n’est pas de dire que c’est inutile, je n’essaie de convaincre personne, je veux juste faire entendre qu’on peut refuser de se faire vacciner sans être traitée de tarée ou irresponsable ou je ne sais quoi encore. Que tu cnsidère mon point de vue valide me suffit.

            Je n’ai jamais dit que l’OMS conseillais de ne pas se faire vacciner, ni que la vaccination était inutile (je viens de relire tous mes commentaires et je ne vois pas à quoi tu fais allusion) ! J’ai dit que je n’étais pas d’accord avec la stratégie vaccinale européenne et j’ai partagé le pourquoi du comment. L’objectif initial étant de démontrer que je ne partageais pas du tout le sentiment d’altruisme qui semble faire la fierté des personnes vaccinées… Et aussi non, si je ne veux pas me faire vacciner je ne renvois pas la responsabilité aux ados (qui ont en mon sens encore moins de raisons de la faire).

            Enfin et je crois que j’en resterai sur ce point dans cette discussion, je ne pense pas que le vaccin est dangereux, sinon je ne l’aurais pas pris rien que pour pouvoir partir en vacances (futilité quand tu nous tiens). Mais je trouve ça fort de comparer le mARN au paracétamol, une molécule qu’on utilise depuis des décennies ! Ou alors tu as vu des résultats sur les effets à long terme qui auraient échappés à mes recherches ? Dans toutes mes lectures je n’ai trouvé que des « on estime », « on suppose basé sur la durée de vie du mARN que »… donc il y a bien plus de risques que pour un médicament lambda (et les fabricants le savent bien et ont profité de l’urgence pour demander une non responsabilité en cas de problème). Statistiquement parlant ce risque est riquiqui, mais dans la mesure où le bénéfice vaccinal pour une personne « non à risque » est du même ordre de grandeur, il n’y a rien d’outrancier à ce que toutes les balances ne penchent pas du même coté point. Je n’ai jamais été une grande adepte de la pensée unique et ce sujet ne fait pas exception 😉

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  18. Vaccinee également. Personnellement ce que je trouve dommage c’est qu’en raison de la peur du plafond vaccinal chez les adultes on ouvre la vaccination aux enfants.
    En gros ceux qui refusent de se faire vacciner et qui estiment donc qu’il y a un risque, préfèrent faire porter ce risque aux 12-18 ans. Vu tout ce qu’ils en bavent (masque à l’école, plus de vie sociale etc) depuis 1 an et demi pour protéger nos plus fragiles et en particulier nos aînés, je trouve ça particulièrement égoïste de la part de notre société.

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    1. Tout à fait d’accord avec toi ! C’est d’ailleurs exactement ce que j’ai répondu à mes beaux-parents qui refusent la vaccination : ils comptent sur les autres, dont peut-être des plus faibles ou même des mineurs, pour être protégés. Ils ne veulent pas prendre le risque pour eux donc nous, leurs enfants, pouvons bien le faire à leur place… Tant d’égoïsme me laisse coite.

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  19. Vaccinée depuis le 7 janvier (médecin), parents, beaux parents vaccinés, conjoint vacciné, enfants 22 29 30 vaccinés, belle fille vaccinée, fratrie vaccinée, bref vous aurez compris que je suis favorable à la vaccination.
    Quand j’entends les patients réfractaires me dire qu’ils préfèrent attendre, la langue me démange de leur demander s’ils vivent bien le fait qu’on demande aux soignants de se vacciner pour eux. Reste à voir si les restrictions que vont subir les non vaccinés vont être incitatives (certains chirurgiens refuseront d’opérer les non vaccinés à partir de septembre). Ce qui est certain, c’est que la population vaccinée n’acceptera certainement pas un nouveau confinement du fait de la frilosité des autres.

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  20. Ravie d etre enfin vaccinée et je pense que c est notre seule sortie de cette pandémie.

    En scientifique je m appuie totalement sur le travail de ceux dont c est le métier.

    Je suis par contre surprise que certain.e.s ici mentionnent ne pas se sentir concerné par les risques en oubliant l immunité collective qui a mon sens est tout l intérêt de ce vaccin, qui , a plus d historique que ce que les antivax (pardon sceptiques pas forcement assumés…) le disent.

    Bref je suis également ravie qu on songe à le rendre obligatoire pour le personnel médical qui n y a pas recourru. Comment un pays si développé comme le notre peut aussi être le plus craintif et abandonner sa logique à la moindre crainte. J avoue que ça me dépasse…

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