Quand le choix de l’école fait toute la différence
Pour commencer cet article, j’ai essayé plusieurs formules : j’aurais bien dit que « la scolarité a toujours été compliquée pour moi », mais c’est faux. Mais dire que « ma scolarité fut un plaisir et/ou une formalité », c’est faux également… Disons que j’ai toujours été une élève studieuse, qui avait des résultats moyens, et ceux-ci récoltés au prix de nombreux efforts. Je ne faisais pas beaucoup de bruit, donc je pense que peu de profs se souviennent de ma présence, mais le « groupe classe » était pour moi un défi à relever jour après jour. Donc, tu l’auras compris, je n’ai pas un bon souvenir de ma scolarité, particulièrement à partir du collège.
Lorsque j’ai rencontré Mister Ronchon, ses enfants étaient déjà scolarisés, dans l’école la plus proche de son lieu de travail, ainsi que pour d’autres raisons, en lien avec leur maman, la carte scolaire n’étant pas appliquée à cette époque. Il s’agissait d’une école publique, dans laquelle tout s’est bien passé, que ce soit maternelle ou primaire. Le seul point négatif, c’était que leurs copains n’habitaient pas dans le même quartier que nous.
Au moment de scolariser Grand Loup, il nous paraissait évident de le faire dans l’école la plus proche de chez nous, afin de pouvoir s’y rendre à pied, et, éventuellement, qu’il puisse se faire des copains habitant dans le coin. Cependant, cette école publique n’avait pas bonne réputation. Elle est proche de chez nous, mais au cœur d’un quartier socialement défavorisé. Les retours n’étaient clairement pas très positifs. Une pratique s’était mise en place dans la commune : en fonction du niveau social des familles, on voyait les gens se croiser afin de se rendre dans l’école « qui leur convenait ». Et cela me mettait clairement en colère. On parlait de mixité sociale, mais chacun restait là où il était rassuré, et, naïvement sans doute, je trouvais cela un peu facile. Nous avons donc fait le choix d’inscrire Grand Loup dans cette école maternelle.
Très vite, nous avons compris que ce n’était pas si simple de combattre les préjugés. Nous ne faisions pas partie du même groupe, n’habitions pas dans les tours proches de l’école. Pendant la première année, j’ai tenté les « Bonjour » tous les jours. La 2ème année, j’ai arrêté, sauf avec les personnes avec lesquelles le contact était un peu plus facile. Dans les couloirs, les parents s’insultaient. Très vite, mon garçon a donc développé un vocabulaire très fleuri !
De plus, l’enseignant nous a vite dit que les enfants de la classe n’avaient pas la chance d’avoir des parents présents, que notre fils avait un avantage sur les autres. Il se trouve que Grand Loup est un garçon dynamique, qui percute vite, et qui est bien vivant, probablement trop certains jours de classe, j’en conviens sans problème. Cet instituteur a été celui de mon fils pendant plusieurs années. Au fur et à mesure des jours, des petites phrases étaient lâchées. Heureusement, l’Atsem, sans dire l’inverse de l’enseignant, essayait toujours de me rassurer, en me disant que son comportement était tout à fait normal. Mais l’angoisse de l’accompagner et d’aller le chercher à l’école s’est installée, me rappelant ma crainte personnelle de l’école.

Au moment de quitter la maternelle, nous avons envisagé le changement d’école. Seulement, la carte scolaire avait été mise en place, et cette école était donc celle où nous devions inscrire Grand Loup. L’année de CP n’a pas été parfaite, mais un nouvel équilibre semblait se mettre en place. Seulement, son instit de maternelle l’avait suivi, et était en renfort pour les primaires. Au moment de l’entrée en CE1, 2 jeunes enseignants allaient se partager la classe, par demi-semaine, avec toujours le relais de ce même instituteur en plus. Et là, ça a encore dégénéré !
D’entrée de jeu, le couplet sur la chance d’avoir des parents qui suivaient la scolarité a été remis sur le tapis. L’information donnée aux enfants, et que les enseignants nous ont redis en face à face, était que Grand Loup avait de la chance, et donc, en classe, il n’aurait pas les mêmes avantages que certains de ses camarades. Au fur et à mesure de l’année, nous avons cumulé les rendez-vous car Grand Loup devenait de plus en plus agressif. Il avait très peu d’amis et gérait de plus en plus mal ce qu’il considérait, et pas toujours à tort, comme de l’injustice.
Avec les années, j’étais de plus en plus angoissée à l’idée de l’amener à l’école à chaque retour de vacances. J’essayais tant bien que mal de le cacher à mon Grand Loup, mais j’avais bien conscience qu’il ressentait beaucoup de choses.
C’est à ce moment-là que nous avons envisagé beaucoup plus sérieusement de le changer d’école.
Pourquoi avoir mis autant de temps ?
Ce si long délai, que je me reprocherais encore longtemps, est en majeure partie dû à moi. J’ai effectué l’ensemble de ma scolarité dans des établissements publics, et je suis clairement convaincue par l’importance du service public.
Au moment d’inscrire Grand Loup en maternelle, l’idée du privé ne m’a même pas effleuré l’esprit. D’ailleurs, je n’avais jamais imaginé remettre en cause les enseignants (chose que j’ai toujours fait loin de mon fils, pour tenter de ne pas ajouter de confusion dans son esprit).
La première démarche a été de consulter un psychologue, afin de comprendre ce qui se passait. Le retour que ce professionnel nous a fait de notre petit garçon n’avait rien à voir avec celui que l’on avait de l’école.
Lorsque nous avons commencé à envisager le changement d’école, la carte scolaire étant mise en place dans ma commune, et ne souhaitant pas se battre des mois pour obtenir une dérogation, Mister Ronchon a très vite évoqué les établissements privés. Et j’avoue que ma première réaction a été particulièrement négative. Ça non plus, je ne l’avais jamais imaginé, et je n’arrivais pas à l’accepter. Mais récupérer Grand Loup la mâchoire et les poings serrés le soir, craindre chaque jour de classe et, surtout, le voir se rendre à l’école comme partir au combat (toute proportion gardée, bien entendu), c’est devenu vite impossible.
Le changement d’école
Nous avons donc visité l’école primaire privée la plus proche de chez nous. L’accueil a été très agréable, et nous n’avons pas réfléchi très longtemps.
Nous avons donc inscrit Grand Loup dans cette école.
Et grand bien nous en a pris !!!

Les premiers mois de Grand Loup ont été malgré tout agités. Pendant 5 ans, il avait mis en place un fonctionnement basé sur l’agressivité, et ne faisait plus du tout confiance à l’adulte enseignant. Il a donc dû trouver sa place, dans un groupe déjà constitué depuis la maternelle.
Ma crainte de l’emmener à l’école a duré pendant toute l’année scolaire, car il ne s’est pas apaisé du jour au lendemain. Cependant, le récupérer avec le sourire en fin de journée, l’entendre prononcer les mêmes prénoms de copains-copines de façon régulière… cela a commencé à me rassurer. Et lorsqu’il a demandé à organiser son anniversaire avec ses copains, et bien nous avons dit OUI OUI OUI (sans mettre de nombre limite d’invités, on a donc invité une grande partie de la classe !!!).
Grand Loup a donc fini l’école primaire de manière plus apaisée, en restant toujours un très bon élève, sans que cela lui soit reproché, au contraire. Ses qualités de sociabilité, le fait d’être leader et moteur en classe ont été mises en avant comme une force. Un grand pas donc !
Et maintenant ?
Mon Grand Loup est entré au collège, avec plaisir. Et il y va toujours avec plaisir. Nous avons fait le choix de le laisser dans le collège privé du même groupe scolaire. Ce n’était pas une évidence au départ. Mais, très vite, notre choix a été de continuer ainsi, étant donné que tout se passait beaucoup mieux. Et aussi car la maternelle de P’tit Chat, que nous avons fait le choix d’inscrire dans cette même école privée, était idyllique par rapport à celle de son frère.
Grand Loup a trouvé sa place de collégien. Lors de la dernière réunion parents-prof, réalisée par téléphone avec certains enseignants, pandémie oblige, nous avons été une nouvelle fois assurés et rassurés de notre choix. Les enseignants étaient très positifs sur le comportement de notre garçon. Certes, il se fait remarquer dans la classe. Mais son aisance avec les autres lui permet aujourd’hui d’être délégué de classe, qui s’implique à fond. Il participe énormément en classe, en apportant des éléments de réflexion aux autres. Lorsque nous avons eu ce retour de plusieurs professeurs, disant qu’ils appréciaient vraiment l’avoir dans leur classe, et bien mes larmes n’étaient pas bien loin. Et, surtout, le sourire de Grand loup nous a, une bonne fois pour toute, convaincus que notre choix avait été le bon !
Et toi, comment se passe la scolarité de tes enfants ? Privé, public, as-tu ou avais-tu une préférence ? Raconte !
Je pense que quelque soit l’école, le niveau de vie ou l’origine des élèves, c’est l’enseignant qui fait toute la différence ! L’idiot que ton fils a eu en maternelle et élémentaire aurait probablement réussi aussi à dégoûter ton fils de l’école si il l’avait eu dans le privé !
J’ai d’ailleurs plusieurs amies qui ont demandé des rendez vous avec la directrice pour demander à ce que leurs enfants soient/ne soient pas avec tel ou tel enseignant ! Et je les comprends,
Après le problème de la carte scolaire, c’est aussi que souvent il n’y a pas beaucoup de mixité sociale dans les classes. Avant mon déménagement, en petite section de maternelle, j’étais dans une école où plus des 3/4 des élèves ne parlaient pas français à la maison et dont les parents parlaient mal la langue. Clairement, ca faisait une sacré différence de niveau entre les élèves. Alors oui, comme notre prof était très investie et habituée à gérer cette situation, je l’ai bien vécu. (Elle différenciait le travail sur la langue, le vocabulaire et nous lisait des histoires différentes!) Mais ca aurait pu être très différent avec un autre prof et peut être qu’en grandissant j’aurais fini par me sentir trop différente de mes camarades de classes.
Mon école idéale à une mixité des origines, des niveaux sociaux-culturelles, des idées politiques parentales… Pas une prédominance de l’un ou de l’autre.
Bravo d’avoir fait ce que tu devais pour l’épanouissement de ton fils ! Je ferai pareil pour mes enfants que ce soit une école privée, un déménagement ou même tricher sur leur adresse pour qu’ils soient dans l’école qui leur convient ! Mais j’espère de tout cœur qu’ils pourront rester dans l’école de notre quartier.
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Merci pour ton commentaire.
En effet, le problème rencontré concernait principalement l’enseignant, et le hasard a fait qu’il s’agissait d’une école publique.Mais je reste convaincue que cela concerne ce cas précis, et que ce n’est bien entendu par représentatif d’une généralité.
Et je te rejoins complètement dans ton idée d’école idéale, avec une vraie mixité constructive.
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Je comprends tout à fait ton raisonnement pour l’avoir moi-même vécu au collège, quand ils ont ouvert un collège – jusqu’ici restreint à son quartier – à une plus grande mixité. Mes parents n’ont jamais eu les moyens de me mettre dans le privé mais je sais qu’ils l’ont amèrement regretté. Quant à l’enfant, disons qu’il s’adapte hein ? 😉 l’agressivité est parfois nécessaire. Après, je n’ai pas connu ce « défavoritisme des profs par contre, au contraire, le directeur du collège voulait que ça marche, donc toute l’équipe éducative allait dans ce sens. Le problème était plus relationnel entre les enfants du quartier qui étaient jusque-là entre eux et les autres issus d’un peu plus loin, avec le recul, j’imagine bien la déstabilisation des codes pour les uns et pour les autres, à l’époque, ba j’ai fait avec mes petits moyens. En revanche, j’ai détesté cette partie de ma scolarité et je ne souhaite pas ça à ma fille. Pour l’instant, primaire et collège du secteur de nous posent pas de problème, en revanche, nous sommes convenus de nous poser la question au lycée. À voir. En tout cas, sachant ce qui l’attend, nous commençons les bases de ce qui l’aidera plus tard, en espérant que cela lui soit utile.
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Merci pour ton commentaire.
Je te rejoins complètement sur le fait que chaque groupe d’enfants ait pu être déstabilisé par des codes parfois différents, dans ton cas personnel comme dans celui de mon garçon. Dans beaucoup d’établissement, un équilibre se met heureusement en place grâce à l’accompagnement des enseignants.
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J’ai fait tout le début de ma scolarité dans une petite école publique d’une ville moyenne. L’origine sociale des familles? aucune idée! pas très mélangé certainement mais des gens simples, une ambiance apaisée et un cadre familial.
En cours de CM2, mes parents ont emménagé à Lille et ont choisi pour nous l’institution privée, bien vue et chic du bout de la rue. Par peur certainement de nous mélanger à une population citadine un peu plus délurée que nous ne l’étions mon frère et moi. Résultat: une catastrophe! bombardés au milieu d’enfants de la bourgeoisie locale, hautains, suffisants, horriblement snobs, (à dire vrai, je me rends compte que nos parents étaient probablement plus fortunés et plus notables que les leurs… mais notre éducation n’avait jamais tourné autour de cela!) et d’enseignants négligents, j’ai vécu un cauchemar qui n’a cessé qu’au lycée quand j’ai enfin retrouvé le public…
Comme vous le disiez si bien au dessus, c’est bien souvent l’équipe éducative et les valeurs qu’elle transmet qui va faire la différence.
De notre coté, les enfants sont à l’école du village. Pour tout vous dire l’organisation était telle que les enfants n’avaient pas vraiment souffert des restrictions covid qui ne leur changeaient que peu leurs habitudes… L’ancienne directrice est partie l’an dernier à notre grand soulagement: du jour au lendemain les enfants se sont épanouis: des activités ont pu s’organiser, avec des sorties, une classe verte, la classe dans la foret et des randos presque toutes les semaines.
Il faut parfois peu de choses!
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Je suis intriguée par ton commentaire commentaire qui reflète ce que j’ai moi-même vécu dans un collège d’une banlieue huppée de Lille… mon mari me dit « oui mais toi c’était un cas particulier, tous les collèges privés de Lille ne sont quand même pas comme ça « . Du coup je me demande si c’était le même ? « L’annexe » du CDM début des années 2000.
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Bonjour,
Au début de sa scolarité, ma fille a été à l’école d’à côté comme les autres 🙂 La maternelle s’y est très bien passé, le CP aussi. Au CE1, les choses ont commencé à se gâter. Étant « plus en avance » que certains autres (pourtant, les enfants viennent de tous horizons, maisons, résidences et HLM, sans soucis particuliers ou presque) elle a commencé à « s’ennuyer » puis à se plaindre. La crainte d’une enseignante pour le CE2 et la suite commençait aussi à l’inquiéter et les retours des parents plus âgés n’étaient pas très réjouissants.
Nous l’avons changé pour la mettre, après étude du dossier par l’école, dans une école « semi privée » un peu plus loin (principes Montessori adapté). Ça a été le jour et la nuit. Elle s’y est épanouie et est allée jusqu’à la terminale là-bas avec une mention TB en L.
Elle était tellement enchantée qu’à la fin du primaire (deux copines) et en 5e (pour une troisième) certaines de ses copines sont venues se joindre au lot !
Par contre côté parents, à la sortie de l’école on se rend très vite compte qu’on ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Pour moi, une partie de l’école a été un « calvaire » (pensionnat dans un lycée rigide, blouse, dortoir et bizutage étaient la règle…). J’étais tellement pressé d’en sortir pour aller travailler que j’ai « raccourci » au plus vite mes études (BTS) pour aller travailler et être indépendant. Je ne les ai reprises que sur le tard (doctorat). Je ne voulais pas que ma fille subisse le même sort, ces gens qui apprennent facilement et qui sont souvent les souffre douleur des « retardataires ». Ajoutez à ça généralement un défaut physique (aux yeux des autres), un fond de timidité, vous avez le tableau complet.
Le corps enseignant forme un tout, et comme dans toute équipe, il y a des bons et des (très) mauvais côtés. L’accompagnement des parents est indispensable, et pas uniquement dépendant nu niveau social ou culturel.
Vous avez fait un excellent choix
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Nous avons fait le choix du déménagement. Lorsque nous avons acheté notre appartement, le quartier était top (un quartier calme et résidentiel, comme une île entre les autres quartiers « à éviter »), nous avions les enfants en projet mais n’avions pas regardé les écoles.
Quand notre fils à eu 2 ans, nous savions que la primaire proche de chez était l’école avec le plus grand taux d’illettrisme de la ville (une petite ville, moins de 40 000 habitants). Et en maternelle, une classe blindée de plus 30 élèves. Ajouter à ça une copine instit de maternelle en zone prioritaire d’éducation dans la même ville qui nous raconte comment ça se passe… Nous avons pu déménager rapidement, mais la question du privé se serait posée sinon. Pour moi 30 élèves en petite section de maternelle, c’est juste pas possible, et savoir la primaire qui allait suivre, cela m’a effrayée. Quant à imaginer le collège prévu dont on ne fait plus la réputation dans la ville… Moi qui suis issue de la campagne, ça m’a achevée 😅
Finalement nous voilà dans un petit village à quelques km, avec une école qui va de la maternelle au CM2, avec moins de 15 élèves par niveau. Notre fils adore son école, ses copains, l’équipe enseignante… Et je ne suis pas inquiète de savoir que ma fille le suivra dans 2 ans 😊
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J’ai été personnellement exclu très jeune du système scolaire ordinaire (début du collège) et je préférais nettement « vivre » dans la Nature, avec mes jeux dans les arbres et au bord de l’eau et avec mes livres avec mes copains, hors de l’école, loin des parents. Tous ces adultes éducateurs, parents inclus agissaient soit-disant pour mon bien, mais avec des méthodes qui n’avaient rien mais strictement rien à voir, ni avec mon système de pensée et ma manière d’être, et encore moins en coherence avec la réalité de mes ressentis et de tout ce qui était bon pour moi,
À 17 ans, j’étais donc esclave (on entend aussi dire parfois : ouvrier, employé ou salarié) d’une industrie consommatrice d’énergie humaine, puis esclave d’une entreprise de services jusqu’à ce que j’ai des enfants qui ont été scolarisés, par obligation et contrainte. En dehors de problèmes d’intendance et de harcèlement de la part d’un enseignant (signalé au procureur de la république et avec dépôt de plainte), mes enfants ont vécu leurs scolarité dans le public et un bout(pour urgence familiale avec besoin d’internat pour l’un) dans le privé et tout s’est bien passé partout. J’ai toujours beaucoup apporté moi-même à mes enfants avec des compléments éducatifs qu’aucun enseignement n’apporte si ce n’est un formatage et de la souffrance par un processus de conditionnements multiples qui n’ont pour objectifs qu’asservir et soumettre l’individu en éloignant systématiquement l’enfant de lui-même, de la vie, de la nature et de la pensée…
Perpétuer le système avec son mécanisme pervers de pouvoirs de toutes sortes et aussi sophistiqué soit-il, ne me paraît pas être de l’enseignement, mais bien de l’élevage…., voilà ce que j’en pense,
Ensuite, tout au long d’une scolarité on rencontre forcément des agents, les fameux employés et salariés, dont la mission unique est de nourrir cette mecanique éducative dont la finalité est bien connue et dont nous constatons chaque jour les effets destructeurs, et tout est très soigneusement mis en œuvre pour que rien ne change…
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