Des briques, des briques!

Des briques, des briques!

Il y a chez moi près de 10000 briques. Mais ce ne sont pas des pierres anciennes, les éléments qui font notre maison… Non non, ce sont les genres de briques qui te font mal aux pieds quand tu marches dessus… Je parle, bien sûr, des Lego. Mon mari et moi, nous aimons les Lego et nous avons près de 50 sets. Certains ornent notre salon, certains ornent notre chambre, et certains sont dans des boîtes en attendant d’être montés (ou vendus) (cet article n’est pas sponsorisé, je le précise!)

Je ne me souviens plus de comment ça a commencé. Les Lego que nous avons eus quand nous étions enfants ont clairement aidé à notre addiction à la brique, mais pour ma part, entre mes 10 et mes 25 ans, les Lego n’étaient qu’un vague jeu de construction; de bons souvenirs, mais c’est tout.

C’est clairement Mister Man qui a eu le premier le virus des Lego. Il a dû se faire mordre par une brique, car il est revenu un jour avec un vaisseau Star Wars en Lego. Et tout d’un coup, sans crier gare, les briques envahissaient notre 25m2. C’est en l’aidant à monter son Faucon Millénium que je me suis prise au jeu. Depuis, nous avons dépensé beaucoup d’argent dans une nouvelle construction, dans des briques d’une couleur spécifique pour créer notre propre village, dans un support pour bien montrer notre dernière construction. Nous avons monté beaucoup de choses, puis nous les avons démolies, parfois parce qu’elles ne nous plaisaient pas, mais plus souvent parce qu’il fallait déménager. C’est d’ailleurs un des seuls plaisirs que m’apporte un emménagement : reconstruire nos vaisseaux! Maintenant, nous vivons dans beaucoup plus grand, et nos Lego trônent fièrement dans chaque recoin de notre château.

Mais même si nous ne sommes pas des collectionneurs, on n’en reste pas moins des fans. Nous vivons proches de la mère patrie de Lego: le Danemark ! Nous avons donc fait un pèlerinage au quartier général de la firme, qui est jouxté par un Lego land. Nous avons vu le film au ciné (le premier en tout cas). Nous avons la carte de fidélité du Lego Shop le plus proche. Nous suivons les dernières nouveautés de la marque… Bref, nous sommes des AFOL: Adults Fans of Legos.

Le fun

Mais pourquoi des adultes joueraient-ils aux Lego ? Tout simplement parce que c’est totalement fun ! Construire un vaisseau spatial Star Wars ou un Wall-E, que ce soit en suivant les instructions ou non, permet de mobiliser plein de choses en même temps. On essaie d’être précis, méticuleux, on assemble et on comprend comment telle chose s’imbrique dans l’autre. On réfléchit ou on fait ça devant la télé (si le bruit des Lego qui s’entrechoquent quand il faut trouver la bonne pièce parmi les 300 présentes n’est pas trop gênant); et surtout, on a le plaisir de voir se créer un truc trop cool au fur et à mesure.

Si ce sont des jolis pièces, il y a ensuite le simple plaisir de les avoir. Tu pourrais dire qu’on est des collectionneurs, puisque nous mettons les sets qu’on apprécie le plus bien en vue dans notre salon (la preuve en image ci-dessous); sauf qu’on ne se considère pas vraiment comme tels. Pour moi, on achète juste les choses que l’on aime, et il se trouve que la majorité de ses choses sont en briques Lego! On ne cherche pas le modèle des années 80; il y a des choses Lego que je ne supporte pas (les Lego Friends, une gamme pour les filles, bonjour l’idiotie de marketeur : des briques selon le genre!); et enfin, ce n’est pas là-dedans que l’on met tout notre argent. Ou presque. Mais ce sont des jolis choses, qu’on trouve très chouettes et qu’on est fiers d’exposer chez nous. Les voir tous les jours c’est aussi un bon moyen de se rappeler le montage ou la création des pièces.

Ce qu’il y a d’incroyable avec les Lego, c’est les possibilités infinies qu’ils offrent. On peut acheter des sets déjà faits, avec les instructions (généralement super bien faites) de montage qui vont avec; chaque année des dizaines de nouveaux modèles sortent. Et ces sets alternent entre les architectures compliquées, les produits dérivés de franchises populaires (Star Wars, Marvel, même les Simpsons), les constructions techniques avec moteurs et roues, ou tout en même temps. Il y en a pour tous les goûts ! C’est ce que nous choisissons maintenant le plus souvent, majoritairement par flemme, et parce qu’il y a régulièrement quelque chose qui nous plaît dans leurs propositions. Mais j’aime aussi la possibilité de créer tout ce que je veux avec les briques que j’ai déjà en ma possession. J’ai déjà créé moi-même quelque chose qui ressemble à la maison de mes grands-parents.

Le moins fun

Évidemment, cette passion a ses inconvénients. Tout d’abord, je suis tout à fait consciente que c’est un passe-temps de riche. Toutes ces briques coûtent de l’argent, déjà, mais il faut aussi avoir la place, les étagères ou les boîtes pour les entreposer. Ce n’est que depuis que nous vivons dans plus de 30 m2 que nous pouvons avoir autant de sets chez nous. Et même avec notre appartement actuel de 110 m2, nous avons des éléments qui n’ont pas été montés et attendent patiemment dans une grosse boîte au grenier.

Le second inconvénient, c’est la poussière. Il est très très difficile d’épousseter correctement ces petites briques sans les casser. On pourrait les coller, ce qui les rendrait plus solides, mais ce n’est pas dans notre philosophie. Nous avons quelques vitrines fermées, qui réduisent l’amas de poussière, mais encore une fois il faut de la place et de l’argent pour ce genre de choses.

Et puis il y a les petits trucs qui à la longue m’agacent; ces petites pièces qui ne servent à rien et qui traînent « parce qu’on en aura peut-être besoin ».(Heureusement, nos filles sont grandes maintenant et elles savent qu’il ne faut pas toucher les sets déjà montés, et qu’il ne faut pas mettre les petites pièces dans la bouche). Il y a aussi la difficulté de trouver une pièce particulière dans un sachet entier (et le bruit assourdissant que les pièces font quand on les remue pour la trouver). Et bien sûr, bien sûr, la douleur vive et soudaine quand on marche sur une pièce !

Notre plus grande commence à se mettre aux Lego, au grand bonheur de ses parents qui n’attendaient que ça. C’est l’excuse parfaite pour racheter des briques !