Je voulais des enfants
Je crois, quand je regarde en arrière, que j’ai toujours voulu avoir des enfants, idéalement même une famille nombreuse, bon sous réserve d’avoir le bon acolyte sous le bras, mais tout de même j’en voulais. Petite précision qui a son importance, l’histoire ne dit pas si j’avais survécu à cette supposée famille nombreuse mais j’en rêvais. Je suis moi-même issue d’une grande tribu, à toute épreuve, mes meilleurs amis jusqu’à ce jour. Je ne ris jamais autant qu’avec eux, on se comprend, on s’engueule fort et on recommence, on se boude, on se jalouse, on se taquine et ça repart. Je sais que je ne retrouverai probablement pas de relation similaire à celle que j’entretiens avec mon « crew ».

J’ai eu inconsciemment envie de recréer, non plutôt de perpétuer cet environnement. Je pense que j’avais trop peur de le voir se déliter (ce qui arrivera, c’est sûr) ou en tout cas trop fortement, en grandissant. Je sens bien que je définis mon futur par rapport à quelque chose que j’ai trop peur de perdre. Ma famille rêvée n’est qu’un palliatif à ma famille, mon cocon adoré. Ce cocon qui m’a permis de tout surmonter, de tout affronter. Ce cocon qui a toujours été mon bouclier, ma béquille.
Pourquoi, suis-je si angoissée par l’idée que les choses changent ? Je réalise tout juste en l’écrivant, que ma peur, bien qu’irrationnelle, est très logique. (Je confirme que toutes les versions de moi dans ma tête trouve aussi cette peur logique, on a pour une fois un très large consensus). Je suis une angoissée de nature, j’ai besoin d’appréhender l’inconnu en le cartographiant, le répertoriant, mesurant les risques intrinsèques de variables aussi grotesques pour toi, qu’impérieuses pour moi. Oui chéri, il est absolument nécessaire à 01h du matin que nous échangions de ce que l’on ferait si notre bébé de 10 mois devenait un drogué ou un fan de Marc Lévy. (PS : à tous les fans de Marc Lévy, ceci est un exemple, prière de ne pas me brûler sur la place publique.). Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours apaisé mon angoisse en balisant, à l’extrême. Mais aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été assez pessimiste, ou plutôt fataliste. Je suis intimement convaincue que ma bulle familiale ne restera pas la même et évoluera. Du coup, au cas où elle évolue négativement, il m’en faut une d’avance (imagine ce que donne ce genre de raisonnement quand je fais des courses, tu comprends mieux pourquoi j’ai toujours chez moi, une mini épicerie d’avance).
Maintenant que je l’ai dit, je me sens hyper égoïste de vouloir des enfants pour juste préparer la chute de mon ancien empire familial (en toute simplicité bien sûr). Mais bon, je crois que le désir d’enfants étant toujours égoïste, je ne vais pas non plus me flageller sur le sujet.
Je t’en ai déjà parlé ici, avoir des enfants est plus compliqué pour nous que pour d’autres. Etant assez extrême dans mes choix, je me voyais finalement porter avec fierté le flambeau de la vie heureuse et sans enfants. Oui c’est sûr, il n’y a pas de juste milieu entre avoir 6 enfants ou 0, et vu que je n’en aurai jamais 6…, j’en appelle à l’esprit de Jennifer, Valérie, Winona et les autres, que leurs esprits m’accompagnent dans ma nouvelle mission : « montrer à mon niveau que l’on peut être heureux et sans enfants ».
Mission fortement remise en question par l’arrivée un peu impromptue du haricot.
Haricot qui, je te l’assure, même s’il gonfle mon cœur d’amour et de fierté (bon et aussi parfois d’une rage folle quand il a décidé de me rendre chèvre) me remet face à mes propres contradictions. Je pourrai remercier l’univers, Dieu, Allah, de m’avoir permis de réaliser ce rêve si ce n’est qu’en partie. Mais non, ce serait trop facile, me voilà engagée dans une bataille rangée contre n’importe quelle divinité parce que ma famille n’est pas complète. Et par pas complète, comprenons-nous bien, j’entends pas identique à la cellule familiale de mes parents, pas identique au filet de sécurité que je veux en faire.
J’ai beau connaître des enfants uniques parfaitement heureux et entourés, je plains le haricot de ne pas connaître d’avance ce que j’ai connu (y compris les batailles pour la télécommande). J’ai beau savoir que la complétude d’une famille n’a rien d’absolu, ou qu’elle n’est pas liée à un épanouissement de tous les enfants de la fratrie, je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au cœur, qu’il ne vive ce que j’ai connu. Et pourquoi ça ? Parce que je suis dans une incapacité totale de remettre en cause ce que j’ai connu. J’en ai fait un Graal, un objectif suprême, un aboutissement en soi. Un objectif tellement figé que je n’y vois pas / plus tous les changements que cette même cellule familiale a déjà subi. Pendant que moi je m’accroche à une image de cette famille, elle a déjà bien évolué, intégré de nouveaux membres, perdu certains et elle n’en est pas moins belle (Bon en vrai elle a surtout failli perdre ma mère qui a partagé une publication du Pr Raoult, mais ça va, elle s’est reprise.) J’ai toujours su que j’avais du mal avec le changement mais je ne pensais pas, telle une moule à son rocher, être tellement accrochée au passé.
Aujourd’hui, j’imagine un peu mieux cette vie à trois, la vie du haricot sans frères et sœurs. Notre vie avec un seul enfant. Je sais qu’il aura son « crew » à lui, qu’il soit de sang ou non. Je lui fais confiance pour s’entourer, de personnes qui l’aiment, qui seront prêtes à l’accueillir en plein milieu de la nuit pour papoter et s’épancher sur son insupportable maman. Des gens prêts à faire plus de 3000 km, juste pour lui tirer un sourire. Et même sans ça, je sais qu’il sera heureux, parce qu’il y a plein de gens en dehors de mon modèle qui sont heureux, que le haricot n’est pas moi, que la vie est belle, surprenante, un peu déroutante parfois, mais surtout parce qu’on lui aura donner tous les outils pour se construire sa bulle de bonheur à lui !
Je ne crois pas qu’il y est de famille idéale, il y a la famille qui nous a vu naître et nous construire et puis, il y a celle que l’on construit à notre tour et qui n’est pas toujours celle que nous avons rêvé.
Chaque famille a un équilibre, un bonheur et une définition selon ce que l’on veut bien donner. Ce qui n’est pas toujours facile non plus.
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Je suis d’accord avec toi, je ne pense pas qu’il y existe un schéma unique de famille idéal, mais un idéal familial existe pour beaucoup et c’est cet idéal qui est difficile à faire coïncider avec la réalité.
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Ouuuuuh ! Un article de maxime ❤ ❤ ❤ !
J'aime beaucoup l'analyse que tu fais de ton crew que tu veux reprodire, je ne me suis jamais posé la question dans ce sens là ! Mais je ne m'inquiète pas pour le haricot. Il a de formidables parents, une repartie et une gestion des rapports sociaux géniaux, et des cousins/cousines !
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Mais oui, c’est mon article de l’année, mais non, promis c’est fini le titre de Madame improductive! Et merci pour le haricot, on croise les doigts pour lui.
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Quand j’étais petite je voulais une quinzaine d’enfants^^ puis j’en suis venue au schéma de.la famille classique à 2 enfants avec un écart d’âge pas trop important( en prenant pour modèle celui que j’avais avec ma soeur) pour que les enfants puissent jouer ensemble.
Ma 1ere grossesse s est passée sans encombre, une petite fille est née en 2017. Nous avons voulu remettre le couvert très vite. Je suis tombée enceinte quand elle avait 15 mois. C’était inespéré pour nous, les 2 enfants auraient 23 mois d’écart , c’était exactement ce qu’on souhaitait avec 2 ans d’écart. Peut être qu’on a trop cru en notre chance, mais je suis tombée de haut lors de la 1ere écho. Ma grossesse mettait ma santé en danger et il n’y avait plus de bébé…Img et curetage. Suite à cela, j’ai eu interdiction de tomber enceinte pendant plusieurs mois… Et puis l’envie d’une nouvelle grossesse m’est passée, j’avais envie de me poser, d’avoir du temps et des projets pour moi. J’en aurai encore plus quand elle entrera à l’école. Je ne me sens pas prête pour une 3e grossesse pour le moment. Peut être que je ne le serai jamais. J’hésite parfois mais c’est plus par pression sociale parce que quand même je ne vais pas laisser ma fille enfant unique. Sauf que je n’ai pas envie de faire un 2eme enfant pour qu’il tienne compagnie à mon aînée. Je souhaite le.faire pour ce qu’il est, de manière intrinsèque. Des fois je me dis que ce n’est pas facile d’être enfant unique, qu’il lui manquera une fratrie mais au fond je pense qu’elle saura s’entourer de personnes exterieures à notre famille, qu’elle se fera des amis. On verra bien et qui sait à 40 ans, j’aurai peut être le souhait d’un autre enfant et pourrai clore doucement la page maternité.
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Merci pour ton message, j’ai mis du temps à en arriver à ta conclusion, et à me débarrasser du regard que la société porte sur les enfants uniques. Mais oui, on ne fait pas un autre enfant pour qu’il soit « dame de compagnie » du premier. Et des fois, je me pose la question dans l’autre sens, n’est-ce pas injuste de faire reposer sur mon seul enfant le poids, des décisions qui seront à prendre quand nous serons vieux. Et ceci alors que j’ai bien conscience des difficultés être plusieurs enfants à décider c’est aussi créer à notre fils des problèmes qu’il n’aurait pas eu tout seul. Je te souhaite de clore cette page de la maternité de la façon la plus adaptée à ta famille.
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Merci : )
Si nos enfants restent enfants uniques, peut être que le mieux est d’anticiper notre vieillesse et notre mort pour qu’on ne soit pas un « fardeau » dès lors qu’on sera plus dépendants afin d’éviter à notre enfant d’être uniquement dans le rôle d’aidant….
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Tout à fait, on a la même réflexion, ce que l’on peut faire de mieux c’est prévenir.
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Oh un article de Maxine !! Et avec quelles confidences !!
Je comprend tout à fait ce que tu décris concernant la famille rêvée. C’est exactement ce que j’ai ressenti pour le 3ème enfant, et ça a été ma motivation première.
Le Haricot va bénéficier de ta cellule familiale, car elle lui offre des nombreux oncles et tantes et de nombreux cousins cousines. Et ça c’est déjà un vrai trésor, que beaucoup n’ont pas la chance d’avoir. Mais je n’imagine pas tout le chemin que tu as dû parcourir pour accepter que ce soit ainsi et réussir à calquer un nouveau modèle familiale par dessus ton modèle idéal. Merci d’être venue nous en parler !
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C’était long à accoucher mais salutaire, quand l’amertume pointe le bout de son nez, c’est plutôt signe qu’il faut agir et vite. Poser des mots sur ce que l’on ressentait tous les deux m’a bien aidé à avancer.
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Maxine ❤️ Que j’aime ton écriture (et ton pseudo btw)
Le ressenti ne se discute pas mais je suis persuadée que ton haricot magique bénéficiera de l’exemple de ton crew pour avoir l’envie de créer le sien. Dont les membres n’auront pas été imposés par son insupportable maman en plus ! Plus sérieusement, c’est aussi une réflexion qui entre dans l’envie d’avoir plus de 2 enfants chez nous, car nos enfants n’auront pas de cousins de leur âge voire pas du tout. J’ai envie de reproduire ce que nous avons connu leur père et moi, qui étions très entourés.
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Merci pour le pseudo, je crois que cela fait aussi partie d’une manière d’avancer, c’est un nom que je ne donnerai pas, alors pourquoi le garder secrètement dans un coin alors que je peux le faire vivre ici notamment.Je te comprends parfaitement sur les cousins, j’aime tout autant la relation avec mes cousins, qui sont de vrais copains avec qui on a pas envie de se bagarrer pour la télé ou autre.
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Oh que je me retrouve dans tes réflexions !! Comme toi, je suis de nature angoissée, et j’ai besoin de beaucoup baliser les choses, j’ai besoin que ma vie corresponde à cet idéal (plus ou moins foireux) que j’ai imaginé pour moi, pour ma famille, pour mes enfants. Il se trouve que la Vie a été plus clémente et nous a permis, sans trop de soucis, de faire les enfants que mon coeur voulait. Mais il n’empêche que je t’admire énormément pour tout le chemin que tu as dû parcourir pour accepter ce nouveau schéma familial, qui est celui du Haricot, et qui ne correspond pas à celui que tu imaginais. Quant à ton garçon, je ne me fais aucun soucis pour lui : avec une WonderMum comme la sienne, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il trouvera toujours à s’entourer de gens qui l’aiment, à commencer par sa grande tribu d’oncles et de tantes ! ❤
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Merci pour tes jolies mots, clairement j’oublie souvent que vue la palanquée d’oncles et tantes, il y a plus de chances que cet enfant veuille finir ermite dans un coin perdu !
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Trop contente de te lire !!! 💚💚💚
Ce n est jamais simple de devoir accepter un schéma qui n est pas celui dont on rêvait !
Je suis sure que le haricot ne manquera de rien côté affectif de part ses parents et de ses cousins cousines. Je trouve même la relation cousins cousines plus forte que celle d’une fratrie !
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Tu as bien raison, les cousins/cousines c’est quand même le pied. La seule différence que j’y vois, c’est que les frères et sœurs permettent d’objectiver la relation avec le parent, de mettre en perspective ce qui est du fait du rôle du parent et ce qui du fait de la personne qu’est le parent. Là encore j’ose espérer que même s’il n’a pas de personne avec qui objectiver ses ressentis, on saura être suffisamment à l’écoute pour qu’il se sente en sécurité pour nous remettre en question.
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J’aurais voulu 2 enfants avec 6 ou 7 ans d’écart. La vie a fait que nous nous sommes lancés tard, nous n’en aurons donc qu’une. J’ai été un peu effarée par le regard que porte la société sur l’enfant unique. J’ai donc beaucoup lu sur le sujet, et en réalité malgré tous ces préjugés il existe très peu d’études sérieuses sur le sujet. Il en ressort que le poids du passé reste bien ancré dans l’inconscient collectif, que ce soit la politique d’après guerre ou la religion. On dit souvent que l’enfant unique est égoîste. Alors, certes, il ne partagera jamais l’amour de ses parents mais c’est faux pour tout le reste. Partant de là, nous avons dès le départ pris le soin de lui apprendre le partage et le chacun son tour. À 3 ans, elle connaît parfaitement ces deux notions. Pour la sociabilisation, aucun problème non plus, crèche, RAM, école, c’est parti.
Quant à la solitude adulte, j’aimerais a contrario entendre les adultes de fratries déchirées pour de multiples raisons. J’en ai autour de moi et ce sont des chagrins dont on ne guérit pas.
De toute manière, on fait surtout ce que l’on peut. X enfant, c’est aussi x frais engendrés. Quoi qu’on m’en dise, un enfant coûte cher. Quid des études, permis et autres dépenses multiples à venir quand on en a plusieurs. Concrètement, on fait comment ?
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Je comprends totalement ton effarement, mais je pense aussi qu’on a beau avoir conscience du regard que la société porte sur l’enfant unique et de la norme qui voudrait que l’on soit par définition plus altruiste parce qu’on a eu des frères et sœurs, à mon sens, ça n’enlève rien au ressenti légitime des parents qui ne veulent pas avoir un seul enfant. Et j’ai bien l’impression qu’avoir des visions de fratries déchirées n’y changera pas grand chose en tout cas pour moi, tout simplement parce que la norme n’est pas toujours le seul élément.Typiquement dans mon schéma, je me rends compte que ce n’est pas tellement une adhésion à la norme qui me poussait à vouloir une famille plus large mais bien une forme de reproduction de ce que j’ai connu. Et sur la question financière, même si je suis clairement cigale, il est évident qu’elle se pose à un moment(voire plusieurs), mais je n’ai pas vraiment de solutions. De plus, je ne sais pas si j’ai vraiment envie que quelqu’un m’apporte cette donnée disant combien par exemple il faut avoir pour avoir 1, 2, …X enfants. j’aurai trop peu de comment cette donnée pourrait être utilisée.
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Bah quoi Marc Levy ? On n’a pas droit de lire des histoires à l’eau de rose ?!
Je suis super contente de retrouver ta belle plume, tu m’as manqué !
En bonne alcoolique anonyme, ton article me fait penser à « la sérénité d’accepter ce qu’on ne peut changer », et je trouve que tu as bien réussi à décortiquer tes émotions sur le sujet bravo 😉
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Je suis très contente d’écrire de nouveau aussi, et bien sûr qu’on a le droit à des histoires d’amour à l’eau de rose ou même sans eau de rose hein. Je crois que j’ai beaucoup de mal avec les histoires d’amour de manière globale, un petit reste d’une pudeur mal placée? Je ne sais pas si j’en suis encore arrivée à accepter, mais clairement j’ai bien identifiée où était ma marge de progression et j’ai l’impression d’être en bonne voie.
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Ton article me parle.
Moi, je voulais 2 enfants avec 3 ans d’écart parce que c’est ce que j’avais connu (contente de voir que je ne suis pas la seule à essayer de reproduire le passé !).
Sauf que l’on s’est séparé vers les 2 ans de ma fille (et le divorce est ENFIN officiel 2 ans plus tard 🎉) !
Bon, autant dire que ça a plus que compromis l’idée des 3 ans d’écart 😂.
Mon autre modèle c’est ma mère et ma tante qui ont 5 ans d’écart, sauf qu’il faudrait s’y mettre là, maintenant, tout de suite, pour que ça puisse se réaliser (moyennant aucune difficulté) 🤔. Et moi… je me dis que je ne vois pas comment je ferais avec 2 enfants. J’ai l’impression que tout mon espace pour moi (mon temps créatif), déjà limité, serait entièrement consommé. C’est quelque chose qui me fait très peur 😰.
Du coup je ne sais plus si je veux plus d’enfant ou pas. C’est quelque chose qui me pèse au quotidien, j’y pense très souvent, je me demande si c’est égoïste pour ma fille (pour quand je serais vieille), pour un compagnon qui voudrait des enfants, pour mes parents, pour les parents d’un compagnon qui voudrait des enfants, etc. Et en même temps je me dis que je ne vois pas comment ça pourrait ne pas être égoïste de faire un enfant pour faire plaisir aux autres 😅 (vive les contradictions).
J’aimerais vraiment avoir un avis fixé, me dire que c’est bon, là je sais que je ne veux pas d’autre enfant ou au contraire que je veux un autre enfant 😅
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Bon je dis déjà Youpi pour ton « Enfin » concernant le divorce officiel.
Ensuite je plussoie sur le fait que je me demande souvent, comment je ferais, alors que l’impression de ne plus avoir d’espace personnel pour faire autre chose que boulot/métro/dodo,est déjà bien là. De ce que j’observe chez les copines, il semble qu’on s’adapte quand même, qu’il arrive que les enfants jouent ensemble et qu’on a en tant que parents, des ressources et une ingéniosité sans pareil pour avoir quand même de tant à autres 30 sec de répit.
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Mon idéal d’enfants aurait été de 4 (j’aime les chiffres ronds), mais on va s’arrêter à 2 pour un tas de raison très terre à terre. Je pense le vivre plutôt bien car je m’estime déjà ultra chanceuse d’avoir mes deux filles et puis elles ont leurs deux adorables cousins (miracle, on arrive à 4 😀 ).
Mais ce que tu dis me fais aussi réfléchir et on oublie trop souvent dans notre société de regarder au delà des apparences. Quelqu’un qui n’a pas d’enfant à 35 ans n’est pas forcément contre le fait d’en avoir. On juge un peu trop souvent sur ce que l’on voit et sur les choix qui sont les nôtres. Le schéma idéal n’est pas le même d’une personne à l’autre et puis la réalité est très souvent différente des espérances.
Moi je suis certaine que ton Haricot sera un homme bien dans ses baskets car il a des gens qui l’aime et surtout sa maman, même si elle lui paraitra bien casse pied parfois (quoi ce n’est pas le lot de toutes les mamans d’être un peu relou) ! Biz
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