Et si mes enfants ne sont pas hétérosexuels ?

Et si mes enfants ne sont pas hétérosexuels ?

« Hey Marguerite, tu dates ! La lutte pour le mariage pour tous, c’est un vieux débat. On a tranché en 2013 ! Les LGBT phobies, ça n’existe plus ! »

J’espère que tu n’es pas vraiment en train de te dire cela devant l’écran de ton ordinateur. En effet, la loi du 17 mai 2013 représente une avancée majeure dans la lutte pour l’égalité et pour la reconnaissance des personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels, mais elle a aussi donné lieu à de nombreuses prises de bec fortement médiatisées qui ont contribué à créer un fossé entre les « pour » et les « contre » !

Bref, on est encore loin du monde idyllique dans lequel tout le monde accepte que chacun puisse avoir une sexualité différente de la sienne.

Crédit photo : Free-Photos

Dans mon cadre professionnel, je suis confrontée très régulièrement aux insultes qui visent directement les personnes LGBT. J’essaie de prendre le temps d’expliquer que la différence est une richesse, mais c’est toujours compliqué. Je pense souvent à mes enfants et je me demande comment ils se comporteront plus tard avec les autres. Oseront-ils traiter quelqu’un de « PD » ? Seront-ils hétérosexuels ? Est-ce qu’ils me diront sans honte qu’ils n’entrent pas dans la norme hétérosexuelle de notre société ? J’ai très souvent en tête cette phrase d’Edouard Louis dans le livre Pour en finir avec Eddy Bellegueule :

Ils m’ont posé cette question que je me suis répétée ensuite, inlassablement, des mois, des années, C’est toi le pédé ? En la prononçant ils l’avaient inscrite en moi pour toujours tel un stigmate, ces marques que les Grecs gravaient au fer rouge ou au couteau sur le corps des individus déviants, dangereux pour la communauté.

Des rencontres professionnelles

Toutes ces questions me taraudent, alors, l’an dernier j’ai décidé de faire un travail plus approfondi à ce sujet avec mes élèves. Je t’emmène avec moi, lors d’une intervention de l’association SOS Homophobie. Je m’attendais à quelques réflexions déplacées et je n’ai pas été déçue.

« L’homosexualité ce n’est pas naturel, depuis la préhistoire ce sont les hommes et les femmes qui sont ensembles » ou encore « Je préfère que mon frère soit un voleur plutôt qu’homosexuel ». Mes élèves se sont lâchés ! Mais, les intervenants ont accueilli avec beaucoup plus de bienveillance que moi ces propos. Je trépignais dans mon coin, mais je n’étais qu’observatrice.

Ils ont patiemment déconstruit les clichés en commençant par reprendre la thématique de ce qui est naturel et de ce qui ne l’est pas. Ils se sont appuyés sur le fait qu’être gaucher a longtemps été considéré comme non naturel. Or, dans la salle, il y avait des gauchers. Considèrent-ils que cela n’est pas naturel ? Aucune réponse fixe n’a été apportée aux questionnements des élèves mais les intervenants les ont obligé à construire une réflexion en décentrant la problématique des discriminations à caractère sexuel. Ils se sont interrogés sur le naturel et la normalité. 

Ensuite, ils ont apporté un éclairage historique à la réflexion de l’élève. Est-il vraiment sûr que toutes les époques n’admettaient pas l’homosexualité ? Les intervenants se sont appuyés sur l’exemple de l’Antiquité pour expliquer aux élèves que l’homosexualité n’est pas un phénomène nouveau.  Pour le deuxième exemple que je t’ai cité, les intervenants ont insisté sur l’aspect légal du dilemme posé : ils ont renvoyé les élèves à la question suivante : est-ce légal de voler ? Est-ce légal d’être homosexuel ? J’ai été bluffé par cette rencontre, mes élèves, si sûr d’eux d’habitude, ont été un peu bousculés dans leurs préjugés. J’ai vu naître un soupçon d’esprit critique.

C’est exactement cela que je veux inculquer à mes enfants, j’aimerais qu’ils soient capables de se dire que les préjugés, les clichés ne sont pas le reflet d’une réalité. Je ne sais pas si je vais y arriver. Par exemple, je voudrais que mon fils puisse me demander à prendre des cours de danse classique sans avoir peur d’être jugé. Pourtant, parfois la discrimination s’infiltre au sein même de ceux qu’on pourrait croire être un pair. Connais-tu Sergei Polunin ? C’est l’enfant terrible du monde de la danse ! Je le trouve magnifique et tellement gracieux. Et puis, sa chorégraphie pour le clip Movement d’Hozier m’a retourné le bide ! Mais voilà, il a cru bon de déclarer qu’« il y a déjà une ballerine sur scène, pas besoin d’être deux. Un homme doit être un homme […] c’est pour cela que tu as des couilles »…

Crédit photo: ivanovgood

Donc voilà, en fait même si j’essaie d’éduquer mes enfants à accepter l’autre et à être libre de vivre le genre qu’il ressente ou leur attirance sexuelle quelle qu’elle soit, j’ai peur que la société actuelle ne soit pas encore prête.

Mais, l’an dernier, j’ai aussi fait une très belle rencontre. Une jeune fille de 17 ans, qui a monté avec moi une conférence pour expliquer à plusieurs classes ce qu’est le prisme de genres et pourquoi les stéréotypes de genres ne devraient pas exister. Elle m’a aidé à expliquer tout cela simplement, sans choquer ni imposer son avis : juste en ouvrant des portes. Du haut de ses 17 ans, elle a bravé son trac pour faire passer un message de tolérance. Elle m’a donné l’espoir que la société bouge petit à petit. Que, dans 17 ans, la petite fille que je portais alors dans mon ventre, n’ait pas à mener ce combat-là mais qu’elle puisse juste être librement elle-même !

Un autre moment qui m’a particulièrement marqué est une séance de théâtre-forum que j’ai mise en place avec une classe. Je ne sais pas si tu connais ce principe, alors je te l’explique rapidement. Il s’agit de jouer une scène devant un public. Cette scène doit mal se terminer. Les comédiens jouent la saynète une seconde fois, le public peut, durant cette représentation, intervenir et modifier la fin dans le but de la rendre heureuse. Pour cette classe, j’avais proposé un scénario dans lequel un élève efféminé se faisait copieusement insulter et violenter. Les élèves « spectateurs » ont reçu une sorte d’électrochoc et à l’issue du premier passage il y a eu un vrai mouvement de groupe dont le mot d’ordre était « il faut sauver Rayan ». Une véritable cohésion est née de ce moment, ils voulaient tous trouver comment aider la victime au point que les agresseurs n’arrivaient plus à jouer leurs rôles. J’étais très émue de les voir investis et unis de cette façon.

Et ma famille dans tout ça ?

Après avoir évoqué mes chers adolescents, je voudrais te parler de mes enfants, car ils font aussi partie de cette nouvelle génération. Je t’en avais déjà parlé il y a quelques temps, j’essaie de ne pas transmettre de stéréotypes de genres à mes enfants, mais c’est parfois un peu difficile. Je n’ai pas fait le choix de choisir des livres éducatifs qui expliquent cela à mes enfants, mais je leur constitue une bibliothèque commune : il y a aussi bien des histoires de princesses, de fées, de dinosaures, de chevaliers etc… Pour moi, les livres ne doivent pas être genrés. Bébé Fleur et Sangohan portent toutes les couleurs et je ne m’interdis pas non plus les vêtements plus genrés pour ma fille (je t’ai déjà dit que j’adooooore les bandeaux !). Depuis que Sangohan est entré en maternelle, il souhaite plus souvent porter du bleu ou du vert et je l’ai laissé faire, mais lorsqu’il a choisi un short jaune et un autre rouge pour cet été en ajoutant « j’adore toutes les couleurs », je me suis dit qu’il se détachait un peu des « diktats » de l’école maternelle. Je reprends mon papa lorsqu’il dit à Sangohan de ne pas « pleurer comme une fille » et je suis intransigeante avec cela. J’explique à mon fils que parfois Papi dit des bêtises et qu’il ne faut pas se laisser influencer. J’ai toujours trouvé bizarre que mes parents ne me disent pas clairement que la copine de ma tante était en fait son amoureuse. Lorsque Sangohan nous a demandé qui était l’amoureuse de Tonton Jacques, nous lui avons répondu simplement que Tonton Jacques n’avait pas d’amoureuse mais un amoureux. Nous essayons d’être transparents et je ne sais pas si nous trouverons la recette miracle pour que nos enfants se sentent bien dans leurs baskets quelque soit leur sexualité, mais je suis pour le moment assez fière de l’ouverture d’esprit de Sangohan (on ne parle pas de bébé Fleur qui est trop petite) et je t’invite à ma table et te livre une bribe de vie dans la famille Dragon Ball.

Sangohan : Maman, comment font deux filles qui sont amoureuses pour avoir un bébé ?

Moi (prise par surprise et en train de chercher une réponse acceptable parce que je suis sûre qu’il ira raconter cela à l’école) : euh… ben… euh. C’est compliqué…

Sangohan : Ah mais oui, tu as raison, elles vont avoir deux enfants en même temps !

Moi : Tu penses que c’est parce qu’elles seront toutes les deux enceintes, c’est ça ?

Sangohan : Ben oui, et tu imagines, si elles attendent toutes les deux des jumeaux, ça fait quatre enfants en même temps ! Wouah !

24 commentaires sur “Et si mes enfants ne sont pas hétérosexuels ?

  1. Mdrrrr j’adore la réflexion de sangohan sur la grossesse double ^^
    Je trouve ce sujet hyper compliqué et moi aussi j’ai peur de ne pas savoir en parler. Je me dis quaucun de nous n’est homophobe alors que mes parents ne nous ont jamais parlé vraiment de tout ça. Mais en avaient ils besoin? Ils traitaient (et traitent encore hein) l’homosexualité comme quelque chose de banal, ça n’arrivait donc ni plus ni moins dans la conversation que n’importe quel autre sujet. Et puis on a grandit, et mes 3 cousines sont toutes homosexuelles. Le premier mariage du lampion était celui de l’une d’elle, la Lueur n’a pas du tout posé de questions à ce sujet durant la cérémonie (et pourtant c’est une sacré bavarde qui sait être gênante au bon moment ^^’)

    De notre côté, quand quelqu’un demande a la Lueur si elle a un amoureux à l’école, je rebondis toujours en ajoutant « ou une amoureuse? » Et je me dis que ça porte ses fruits : elle est venue me voir après un passage de la reine des neiges en me demandant ce que les trolls faisaient
    -tu vois, ils marient Anna et Christophe
    -pourquoi?
    -parce que c’est un garçon et une fille alors ils croient qu’ils sont amoureux !
    -ah! … mais tu sais, une fille et une fille ça peut être amoureux aussi hein !

    Victoiiiiiiire !!!! (Et ado; j’adorais les interventions theatre débats du lycee )

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    1. Sangohan a le chic pour faire des commentaires qui me clouent le bec 🙂 Ceci dit je suis très fière de son ouverture d’esprit. Moi aussi je rappelle souvent qu’aimer est un sentiment fort et qu’on peut ressentir cela pour un garçon ou une fille.

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  2. Super article !
    J’avoue avoir repris ma fille quelques fois lors de remarques genrées en lui expliquant qu’il n’y a agit pas une normalité mais plusieurs… Ce n’est pas un sujet facile et la société n’aide pas à le rendre plus facile non plus.
    Comme Chaperon Rouge, je n’ai pas été élevée avec ce genre de discussion à la maison, mais dans le respect de l’autre sous toutes ses formes, l’homosexualité comme une banalité.
    La plupart des amis de ma soeur sont homosexuels, le meilleur ami de mon mari aussi.
    Pour le moment je me laisse le temps de la réflexion et je leur laisse le temps de grandir en essayant de répondre au mieux à leurs questions.
    Je trouve cela très chouette les interventions auprès de tes élèves.

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    1. Oui je trouve que ce n’est pas un sujet évident à aborder avec nos enfants. J’ai eu l’impression que mes parents en parlaient peu et cela m’a manqué. Je laisse mes enfants grandir en leur disant bien qu’ils ont juste à être ce qu’ils ressentent.
      Merci beaucoup pour le compliment sur les interventions, j’ai eu la chance d’être dans un établissement ou d’autres personnels m’on fait confiance et ont rendu cela possible.

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  3. Mon mari et moi ne nous sentons pas du tout concernés et avons donc beaucoup de mal à comprendre ce débat. Tout simplement parce qu’on considère que chacun fait ce qu’il veut et que personne ne se définit par son genre et/ou son orientation sexuelle et/ou sa religion etc. On est tous des individus, c’est tout.
    Mais depuis que j’ai ma fille, je me rends compte des stéréotypes qui existent encore. « Elle aime les vêtements, c’est bien une fille » j’en passe et des meilleurs. Ça me hérisse le poil et je recadre quiconque essaierait de « caser » ma fille. Je ne parle même pas du fossé générationnel avec nos parents sur ce sujet mais bizarrement il me choque moins puisque c’est aussi une question d’éducation et de culture, contre lesquelles il est difficile de prendre du recul. C’est ma propre génération que je ne comprends pas.

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    1. On peut difficilement dire « chacun fait ce qu’il veut » quand on parle d’orientation ou d’identité sécu elles, car ni l’une ni l’autre ne sont des choix…
      Le seule choix (et encore !! ) est de l’assumer socialement, mais du coup, connaissant les conséquences familiales, sociétales, sociales et professionnelles de ces décisions, on est loin de l’idée de « faire ce qu’on veut » 😉

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      1. Valickam, je suis tout à fait d’accord avec toi. J’ai d’abord cru que ton commentaire s’adressait directement à mon article et je ne voyais pas où j’avais écrit chacun fait ce qu’il veut (phrase que je bannis de mon vocabulaire sur ce sujet). Bref, merci pour ton commentaire qui apporte une précision essentielle.

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    2. Je dirais que c’est un peu plus complexe, chacun ne fait pas ce qu’il veut mais chacun est comme il est. C’est vraiment important cette différence. Pour avoir côtoyé des élèves et des parents d’élèves qui vivent des situations difficiles, il est nécessaire de reprendre le temps d’expliquer qu’on ne choisi pas qui on aime ou qui on est. Ceci dit je suis entièrement d’accord avec toi sur tous les stéréotypes qui me hérissent le poil et je travaille aussi beaucoup là dessus avec mes élèves et mes enfants.

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  4. Sans discuter du fond de ton article, que je partage complètement, je suis agréablement surprise par les conférences et les outils que tu mets en place dans ton établissement. Ça fait du bien de savoir que de tels sujets sont abordés dans le cadre de l’école.

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    1. Merci. Oui j’ai eu beaucoup de chance dans cet établissement de pouvoir mettre pleins de choses en place. On m’a accordé une vraie confiance et j’ai été très bien entourée 🙂

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  5. Perso, je préférerais que mon enfant soit hétérosexuel parce que sa vie serait quand même bien plus simple comme cela. Quand je vois les attaques (verbales ou physiques), les taux de suicide, la difficulté d’avoir des enfants (si ils en veulent), les discriminations… Je me dis que les hétéros ont bien de la chance.
    Mais, s’il était homo, je ferai tout pour le soutenir et j’essaye dès à présent de lui montrer que c’est quelque chose de normal dans sa famille.
    D’ailleurs son premier bisous sur la bouche fut pour un autre garcon et j’ai juste trouvé ca trop chou.

    Je ne suis pas non plus si ouverte car j’ai beaucoup de mal à imaginer qu’un jour il pourrait vouloir devenir une femme. La ca coince dans mon esprit. J’essaierai probablement de l’aider mais je ne suis pas sûre d’arriver à le comprendre vraiment.
    Pareil pour les couples libres, trouples, polyamoureux… et autre forme d’amour à plusieurs. Ca me parait assez peu compréhensible car tellement éloigné de ma vision de l’amour (bien plus que l’homosexualité au final).
    Mais bon je me dis que j’ai encore le temps de m’habituer à tout ca.

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    1. Je suis aussi prête à soutenir mes enfants s’ils ne sont pas dans « la norme hétérosexuelle » de notre société mais je sais aussi que même si nous avons beaucoup avancé cela ne sera pas forcément évident. Je te conseille le documentaire « Devenir il ou elle ».

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    1. Merci 🙂 Je ne suis pas prof, je suis la méchante chez qui on ne veut pas être convoquée. Mais, un autre aspect de mon métier consiste à mettre en place des projets pour améliorer le bien-être des élèves 😉

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  6. Dans une émission consacrée aux enfants/jeunes transgenres, un papa avait dit : « J’ai du mal à comprendre mais finalement il ne s’agit pas de comprendre, mais d’accepter. »
    Ça m’a marquée, je trouve que c’est très juste.

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  7. Mon commentaire au-dessus était supposé répondre à celui de Margot. Pour compléter ma pensée, mes enfants grandiront de toute façon dans un environnement où l’homosexualité est présente et assumée comme ordinaire puisque ma sœur aînée est gay. Mon fils (2 ans et demi) n’a pas encore posé de questions à ce sujet, mais il va de soi avec mon mari que nous lui en parlerons naturellement, sans tabou.
    Je n’ai pas l’impression d’avoir d’inquiétude à ce niveau-là, en fait. Je me sens prête à accepter mes enfants et à les aimer peu importe leur orientation sexuelle.
    J’avoue qu’à côté de ça je crains parfois les discours relayés dans la cour de récréation. Internet peut donner l’impression que toute la société a évolué dans le bon sens, vers plus de tolérance etc., mais ça peut être un biais lié aux sites et aux communautés qu’on fréquente. La vraie vie se charge parfois de piqûres de rappel…
    Bravo donc pour ce que tu entreprends auprès de ces jeunes, je trouve ça très inspirant !

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    1. Moi aussi, je crains beaucoup les discours des cours de récréation etc… J’espère que mes enfants sauront faire la part des choses et s’en détacher.
      Merci pour ton commentaire, je suis touchée que mes travaux t’inspire.

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  8. C est un sujet assez ouvert chez nous donc mes enfants grandissent en trouvant que toutes les possibilités sont naturelles. Elles seront plutôt confrontées/surprises lorsqu elles seront assez grandes pour entendre des discours opposés.
    On vit aussi cela au sein du foyer car notre fille aînée de presque 6 ans veut être un garçon depuis 2 ans. Elle réclame qu’on l emmène chez le docteur changer de sexe. On trouve ça jeune. On l a emmené voir une psychologue pour en discuter et elle ignore elle même si c’est une « phase » ou un réel désir. Quoi qu il en soit on l accompagne peu importe la voie qu elle empruntera.

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    1. Cela peut être une phase ou une sensation réelle. Certains enfants transgenre témoignent avoir toujours su qu’ils appartenaient à l’autre sexe, d’autres s’en rendent compte ou l’acceptent plus tard.
      En tout cas, j’espère pour ta fille qu’elle trouvera des réponses auprès de sa psychologue. Je te conseille le documentaire « Devenir il ou elle » si tu ne l’as pas déjà vu.

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  9. Ici on a la chance d’avoir deux couples d’amies qui des enfants de l’âge des nôtres donc pour nos enfants c’est la normalité. On peut avoir 2 mamans, 2 papas ou un de chaque.

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