La paternité de Papa-Refait
Nous sommes le 10 août 2020, date symbolique pour Papa-refait et moi-même car c’est la date prévue de la naissance de notre second enfant, Numerobis.
A cette occasion, Papa-refait prend le clavier et répond à une question toute simple, à savoir, quelle est sa vision de la paternité, depuis qu’il est devenu le super Papa de l’Elu, il y a 18 mois…

Ma vision de la paternité
C’est d’être réveillé en plein milieu de la nuit pendant une heure (voire plus) parce que son enfant fait ses dents, a eu une terreur nocturne ou estime tout simplement qu’il n’est plus l’heure de dormir et préfère jouer même s’il est 4 heures du mat’.
C’est de se coucher complètement épuisé après des journées de confinement passées à « surveiller » un fils qui est en plein apprentissage de motricité en grimpant sur tout ce qu’il peut : table basse, canapé, meuble à jouets, cuisine pour enfant …
C’est de s’asseoir pour souffler un peu pendant la sieste de son petit et de l’entendre pleurer ou arriver dans le salon après seulement trente minutes de repos et se dire que la journée va être longue, trèèès looongue.
Le paternage selon Papa-refait
Mais attention si tout ceci peut paraître négatif dans ma perception de la paternité et effrayer les futurs pères, il n’en est rien.
En effet, au mot paternité, je préfère celui de « paternage », qui n’existe pas évidemment, mais qui est, selon moi, le pendant paternel du maternage.
Donc pour moi, le « paternage », c’est tout ce qui compense ces aspects difficiles du quotidien.
C’est d’éprouver un terrible manque lorsque je dois m’absenter pendant quelques jours pour raisons professionnelles.
C’est l’amour infini que je ressens quand mon garçon me serre dans ses bras, vient se blottir contre moi ou me fait un bisou.
C’est l’immense fierté de constater les progrès fulgurants qu’il fait de jour en jour. Mais aussi, durant la grossesse de ma femme, une fois que sa chambre fut prête pour l’accueillir, après plusieurs heures de travail à concevoir et construire moi-même son lit cabane au sol.
C’est de lire la joie dans ses yeux et sur son visage lorsque je le dépose à la crèche et d’en découvrir une encore plus grande lorsque que je viens le chercher en fin de journée.

Le mot de la fin
Enfin c’est d’être présent dans tous les instants où il a besoin de moi, de lui assurer un sentiment de sécurité, de l’aider à se relever lorsqu’il trébuche, de l’accompagner dans ses apprentissages sans pour autant l’assister, de le consoler lorsqu’il est triste, et surtout de lui démontrer, pour qu’il le sache, tout l’amour et l’affection que j’ai pour lui aujourd’hui et pour toujours.
Aujourd’hui, grâce à Papa-refait, je suis une femme et mère comblée. Il était vraiment le père idéal pour fonder la famille que je m’étais imaginée. Et toi, quel père est celui de ton enfant ?
» estime tout simplement qu’il n’est plus l’heure de dormir et préfère jouer même s’il est 4 heures du mat’ » ça me rappelle des souvenirs ! 🙂
Un bébé ne se résume effectivement pas à « il fait ses nuits ? » c’est un tout, révèle le meilleur et le pire en nous, reste à voir ce qu’on en retient. merci pour ce texte de papa, nous en avons rarement, je trouve ça bien de montrer que le papa aussi peut être choubidou avec son bébé 😉
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C’est vraiment un témoignage très touchant !
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Super chouette qu’un papa s’exprime, c’est tellement rare !
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Très joli temoignage et adorable photo! Je dois avouer qu’une fois la partie « physique » passée (grossesse, accouchement, suites de couches et allaitement – une partie non négligeable on est d’accord ! ) je ne vois plus trop de difference entre le maternage et le paternage 🙂 chez nous en tout cas je n’ai pas l’impression que mon rôle ou ma relation avec notre fils soit different (en dehors de nos caractères et personalites respectifs évidement)
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