Mon job de Manager, je t’aime moi non plus

Mon job de Manager, je t’aime moi non plus

Il y a ceux qui rêvent de leur métier depuis l’enfance, qui le réalisent et qui s’y épanouissent. Il y a ceux qui ne rêvent pas mais qui trouvent leur bonheur en chemin. Il y a aussi ceux pour qui le travail n’est pas une priorité et il y a ceux, comme moi, qui se laissent aller au fil des opportunités, bon gré mal gré.

À l’heure où je « célèbre » mes 10 ans de carrière, je t’invite à te re-plonger avec moi sur mon parcours professionnel et mon retour sur mon expérience en tant que manager d’équipe.

Le temps des études

Jusqu’au collège je vouais un amour à la littérature. Je lisais énormément et je me voyais bien prof d’anglais. Et puis, au lycée, l’approche de la littérature et l’analyse de textes (ou ma prof, ou les deux) ont complètement changé ma relation avec cette matière. J’étais perdue, et comme un cœur à prendre, j’ai trouvé du réconfort dans les sciences et en particulier la biologie.

Je ne savais pas où j’allais, alors j’ai commencé par un DUT. Me découvrant une passion pour la pharmacologie, j’ai continué ma licence tout en essayant de trouver quel métier pourrait me permettre de travailler dans le domaine pharmaceutique sans être ni pharmacien, ni médecin. C’est comme ça que j’ai trouvé un master professionnel spécialisé dans la gestion de projets liés aux essais cliniques. Et lors de ma deuxième année de master, je me suis spécialisée dans un domaine encore plus technique au sein des essais cliniques.

Après 5 ans d’études, j’ai ainsi décroché mon premier emploi, suite à un stage d’entreprise, sans passer par la case chômage, à un poste dont j’ignorais jusqu’au nom 6 mois plus tôt.

L’évolution professionnelle

Pendant les 6 premières années, et malgré un licenciement économique et un burn-out, j’ai réalisé mon métier avec passion et énergie. J’aimais vraiment ce que je faisais et, surtout, mon métier avait du sens pour moi. Dans mon bureau, derrière mon ordinateur, je servais à quelque chose. J’étais une petite pièce du rouage qui permettait de développer un nouveau médicament.

De plus, moi qui me pensais incapable de travailler en équipe, j’ai découvert une facette que je ne connaissais pas. Non seulement j’adorais ce travail d’équipe, cette entraide dont nous faisions tous preuve, cette façon de faire front ensemble face aux problèmes, ces réunions jusqu’à 22h pour tenir compagnie à ma collègue qui devait finaliser un document, mais en plus je me sentais utile et appréciée pour le travail que je produisais.

Et puis, après 4 ans de dur labeur, le gros projet sur lequel je travaillais a pris fin. Même si en parallèle j’étais assignée à d’autres tâches, d’une façon générale le travail était moins intéressant, plus répétitif et monotone et mon nouveau manager ne faisait rien pour améliorer la situation. J’étais entrée dans une phase où j’avais l’impression de stagner d’un point de vue intellectuel. Je n’apprenais plus, je n’étais plus stimulée par les nouveaux projets qui arrivaient, je commençais à en avoir marre de refaire toujours et encore les même activités.

Je songeais vraiment à changer de poste, mais pour faire quoi et où ?

Crédit photo : www_slon_pics 

Mes envies d’ailleurs

Changer de boîte ? Je n’en voyais pas l’intérêt. Puisque c’était le métier en lui-même et non l’ambiance ou le salaire qui me posait problème, je savais que, passées l’euphorie et l’excitation des premiers mois, je me retrouverais rapidement dans la même situation (ou pire) en allant voir chez la concurrence.

Ce que je voulais au fond de moi, c’était changer de poste. Faire un autre métier, apprendre de nouvelles compétences, tout en gardant l’environnement de travail dans lequel j’étais à l’aise. Mais avant d’aller plus loin et d’en parler à mes supérieurs hiérarchiques, la problématique à laquelle j’ai dû rapidement faire face était de définir plus concrètement le poste que je visais. Et contrairement à ce que tu pourrais penser à la suite de cette lecture, ce n’est pas le poste occupé par mon manager qui m’intéressait. Pas du tout. Je n’avais aucune envie de gérer une équipe, je souhaitais plutôt continuer à être au plus près du terrain et à partager mon expertise mais sur un autre poste. Lequel ? Je n’en avais aucune idée puisqu’ils me semblaient tous être encore plus ennuyeux que celui que je voulais quitter !

Signe du destin ou non, toujours est-il que mon manager a quitté ses fonctions à cette même période. Et, alors que je ne songeais absolument pas à postuler pour son poste, je sentais des encouragements de la part de mes collègues. Si j’avais autant de réticences, c’est d’une part parce que j’étais jeune (la plus jeune de l’équipe pour tout dire) et que j’appréhendais la réaction de mes collègues dont je deviendrais le manager, d’autre part parce que je n’avais absolument aucune expérience dans le management et que gérer 6 personnes ça ne s’apprend pas comme ça et enfin, parce que ce poste nécessitait des connaissances que je n’avais pas. En un mot, je ne me sentais pas prête à endosser autant de nouvelles responsabilités d’un seul coup, sans être convaincue que ce nouveau rôle m’apporte l’épanouissement recherché.

Toutefois, comme je souhaitais démontrer mon envie de changement à ma hiérarchie, j’ai fini par postuler, persuadée que je n’aurais jamais le poste.

Un nouveau départ ?

Tu te doutes de la suite, j’ai décroché le rôle à ma plus grande surprise.

Et, sans aucune surprise cette fois, j’ai galéré comme une dingue pour me mettre à niveau la première année sur toutes les compétences qui me manquaient. Fort heureusement, j’ai été épaulée et coachée par ma cheffe qui savait très bien que j’aurais besoin de son support les premiers temps. Sans te mentir, j’ai passé 8 mois à travailler 50-55h par semaine. J’ai dû reléguer au second plan quasi toutes mes activités annexes (sport, blog, mon mari parfois…) pour me concentrer sur ce nouveau rôle, et entre nous, je n’ai jamais été aussi contente de ne pas avoir d’enfants à m’occuper car je n’aurais clairement jamais pu jongler entre ma vie professionnelle et familiale durant cette période. C’était déjà bien assez tendu avec mon mari qui me reprochait mes heures (alors que paradoxalement il a été le premier à me pousser à postuler, sachant très bien ce que cela impliquerait). À ce rythme-là, je n’avais clairement pas le temps de m’ennuyer mais j’étais souvent très frustrée de ne pas être aussi efficace que je le souhaiterais, principalement à cause du manque d’expérience.

Du côté de mon équipe, comme je te le disais j’appréhendais de devoir manager mes anciens collègues, sachant que certains avaient plus d’expérience que moi dans le domaine. Difficile de challenger quelqu’un qui connait mieux le sujet que toi… Mais là encore, très bonne surprise, aucun d’entre eux ne s’est rebellé et ils ont plutôt tous bien pris la nouvelle. Et je suis assez fière d’avoir su préserver et conserver la très bonne entente et l’esprit d’équipe qui régnaient auparavant. Bon, tout n’a pas été rose non plus, je n’ai pas été épargnée par toutes les difficultés liées à la gestion d’une équipe. En deux ans, j’ai dû gérer 3 départs, 3 recrutements, 2 licenciements et une promotion pour la note positive.

À l’heure où je t’écris, avec le recul je peux te dire qu’il m’a bien fallu une grosse année pour me sentir complètement à l’aise dans cette position que ce soit au niveau des compétences purement techniques mais aussi sur la façon de gérer une équipe. Il me reste encore de nombreux points où me perfectionner mais je ne ressens plus ce sentiment de l’imposteur qui m’habitait les premiers mois.

Par contre, là où le bât blesse, c’est que malgré les changements, la nouveauté, les nouvelles compétences… et bien je ne m’épanouis pas dans cette position. Je ne me lève pas le matin la boule au ventre, non, et je suis contente de l’ambiance avec mes collègues, mais j’ai complètement perdu ce qui m’animait au début de ma carrière. Le sens de mon travail. Depuis que je suis manager d’équipe j’ai la désagréable impression de ne plus être aussi « utile » qu’avant. Ou plutôt, je ne suis plus utile aux mêmes fins. Je ne vois pas le résultat concret de mes actions et j’ai l’impression de brasser du vent.

Le deuxième gros point noir de ce tableau c’est la gestion de l’équipe. J’ai l’impression perpétuelle de gérer des enfants. Je n’ai pas d’enfants donc la comparaison est peut-être malvenue, mais c’est l’impression que ça me donne. C’est de l’éducation bienveillante adaptée au monde de l’entreprise. Je dois gérer des conflits pour des broutilles tout en ménageant les égos des uns et des autres et en faisant preuve d’empathie (je te jure que parfois je me crois dans une cours de récré… « c’est lui qui a commencé, non c’est elle… »). Je dois les aider à développer leurs connaissances et compétences tout en acceptant qu’ils fassent les pires conneries (que je dois réparer ensuite), je dois leur trouver des activités intéressantes, assez stimulantes pour les motiver et les pousser au-delà de leur limite, mais pas trop pour ne pas les stresser…

Je pourrais continuer avec d’autres exemples mais je pense que tu as compris le principe, gérer une équipe ce n’est pas « juste » déléguer et organiser les tâches. C’est bien plus subtil que ça et quand tu es plutôt d’un caractère introverti comme le mien et que tu essayes de bien faire, c’est très usant moralement mais aussi très chronophage. C’est certes très gratifiant quand tu vois tes collègues évoluer, se développer et prendre leur autonomie grâce aux conseils prodigués, mais je me rends bien compte que je n’y trouve pas vraiment de plaisir. Je le fais car ça fait partie du job, mais c’est loin d’être ce que je préfère.

Donc voilà où j’en suis après 10 ans de carrière. Dans une position très confortable d’un point de vue du salaire, mais qui ne m’apporte pas cette satisfaction personnelle que je recherche. Aujourd’hui, je sais donc que je ne m’éterniserai pas à ce poste. Je réfléchis sérieusement à monter mon entreprise afin de bénéficier de cette liberté d’action, indispensable à mon épanouissement et surtout repartir dans un domaine d’activité qui aurait bien plus de sens pour moi maintenant. Ne reste plus qu’à trouver et à monter ce projet !

14 commentaires sur “Mon job de Manager, je t’aime moi non plus

  1. Je te rejoins sur beaucoup de points, mais surtout sur le nombre d’heures par semaine, pour ma part, c’était juste de la folie. Mais avec le temps et un peu d’organisation, j’ai réussi à sortir la tête de l’eau.
    Merci pour ce témoignage et à bientôt

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    1. Oui heureusement que c’est temporaire (même si sur le coup ça semble vraiment très long), je suis revenue à des horaires bien plus normaux, surtout depuis que je suis en télétravail avec la Covid. L’organisation c’est la clé comme tu le dis si bien.

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  2. Avec mon mari, on a très clairement décidé que la carrière de manager n’était pas pour nous maintenant (on verra dans 15 ans !).
    Lui s’est lancée dans l’expertise technique puis il a monté sa boite. Moi j’ai essayé de me développer au max en transversal en changeant de poste dans mon équipe puis en changeant de département. J’ai la chance d’avoir une boite qui ne voit aucun problème à ce qu’un logisticien face ensuite du contrôle de gestion puis des RH ou de la vente. Et ca c’est vraiment chouette ! Tout ne m’a pas plu mais c’est intéressant de découvrir de nouveaux départements avec des objectifs totalement différents.

    Ce qui m’embête avec le côté manager, ce n’est pas la gestion de l’équipe, c’est plus le côté plus de reporting et de meeting inutiles et surtout plus de responsabilités sans avoir parfois le pouvoir de faire changer la situation !

    Par contre, je comprends ton mari. Te soutenir pour devenir manager, ne me parait pas vraiment incompatible avec ne pas aimer que sa compagne ait des horaires de folie pendant un an ! Si ton entreprise était bien organisée, un manager ne ferait pas autant d’heures !

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    1. C’est top si ta boite te permet de changer de postes transversalement, c’est aussi ce que j’aimerais mais cela supposerait de changer de location et c’est hors de question pour le moment, j’ai de nombreux avantages sur le site où je travaille actuellement.
      Concernant les activités, je pense que la position de manager est très différente selon le corps de métier et selon le niveau dans la hiérarchie de l’entreprise. Dans mon cas aucun reporting, je suis très autonome, les objectifs de l’équipe sont définis en début d’année et roule ma poule, je ne rends de compte à personne, ou très rarement (quand ça ne va pas), sauf à la fin de l’année lors des évaluations. De ce fait je suis très libre de modifier l’organisation de mon équipe / du travail / de changer ou améliorer les process en place sans avoir l’approbation du top management.
      Quant aux meetings inutiles, on a une politique assez stricte dans l’entreprise pour éviter ce genre de problème, du coup ils sont assez rares.
      Enfin, pour mon mari, quand j’ai postulé, j’avais tout à fait conscience qu’il me faudrait une mise à niveau et que ça prendrait (beaucoup) de temps et c »est aussi ce à quoi je m’étais engagé avec mon manager. Donc mon mari le savait très bien, on a eu de looooogues discussions à ce sujet. Je pense juste qu’il n’avait pas réalisé concrètement le temps que ça prendrait.
      Je ne pense pas que ce soit le fait de l’entreprise, mais si je m’étais cantonnée à mes horaires normaux je n’aurais jamais pu apprendre les compétences qu’il me manquait. Je le vois plus comme une formation pro que j’aurais fait après le travail pour me développer sur des points précis.
      Je te rassure maintenant je suis revenue à mon taux horaire normal et je suis la première à refuser de travailler après 18h 😉

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      1. C’est chouette si ta boite peut limiter les meetings et les rapports sans intérêt. Et franchement je suis épatée que tu sois aussi autonome.

        Par contre, je pense que les mises à niveaux, formations… doivent être faites pendant le temps de travail et planifier en amont par l’employeur. Car en plus, je suppose que tes heures sup n’étaient pas payées en extra ?
        Si je regarde mon collègue qui a pris son premier rôle de manager en devenant mon chef, il n’y connaissais absolument rien. Mais il a commencé ses formations de gestion d’équipes, choix des objectifs, rencontre avec les autres départements… avant que le manager précédent soit partis. Comme ca il a pu apprendre en douceur et avoir quelqu’un qui l’épaulait tous les jours (pendant environ 1,5 mois). Ca l’a beaucoup aider pour apprendre et se sentir à l’aise plus vite.
        Je ne dis pas qu’il n’a pas fait d’heure sup en plus les premiers mois.Je pense que les 2-3 premiers mois il faisait 45 h. Et après en cas de soucis, il restait le temps qu’il fallait. Mais la période était plus courte car mieux organisée.
        J’ai remarqué que dans les autres boites, on prend souvent notre nouveau poste après le départ de notre prédécesseur, ce qui complique grandement la tache aux nouveaux arrivants. C’est vraiment stupide.

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  3. Merci pour ton article qui est très intéressant ! J’ai aussi quelques fonctions de management même si le cadre est bien moins défini et que je suis prise en étau entre ma hiérarchie et les gens que j’encadre, ce qui m’a valu quelques difficultés. Je te rejoins sur le côté chronophage et sur l’impression parfois de devoir materner, après une remise en question j’ai pris un peu de distance et j’essaie de n’en garder que les aspects positifs. Je comprends très bien ta volonté d’avoir un sens dans ton travail, c’est très compliqué, et je me demandais si ce n’est pas quelque chose que tu pourrais mettre en place en plus de ton travail, dans ta vie personnelle, maintenant que tes horaires sont un peu plus souples ?

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    1. J’essaie de prendre de la distance, mais je suis quelqu’un de très passionnée, donc soit je suis « à fond » dans mon job, soit je tire au flanc. Et clairement depuis quelques temps c’est plutôt la deuxième option qui prend le dessus, signe que je m’essoufle dans ce travail.
      J’ai déjà de nombreuses activités en dehors de mon travail et c’est bien le problème, je m’y engage tellement qu’il me faudrait plus que 2 ou 3 heures par semaine pour m’épanouir pleinement dans ces loisirs. C’est pour cela que je songe à une reconversion, peut-être à mi-temps pour commencer, dans l’un de mes loisirs… affaire à suivre !

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      1. Je te comprends tout à fait sur le côté passionnée et noir/blanc ! Le fait de faire plusieurs activités en parallèle te permettra sans doute de trouver le bon équilibre pour garder du sens dans ce que tu fais. Je te souhaite que ça fonctionne pour ta reconversion !

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  4. Je suis dans la même réflexion que toi en ce moment. J ai perdu le « sens » de mon travail. J ai fait le tour de l’opérationnel et le management ne m apporte guère plus. Et ce n est pas un problème liée à mon entreprise qui est très bien. Je songe donc aussi à me reconvertir en professeur des écoles. Ma crainte est de quitter un travail assez tranquille, bien payé sans savoir si cela me plaira… Je ne sais pas comment me décider.
    Hâte de voir quel chemin tu prendras de ton côté

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    1. Depuis l’écriture de cet article j’avais commencé des démarches pour faire un bilan de compétence. Je n’ai pas donné suite pour le moment car vu le prix (je ne peux pas bénéficier du CFP) je préfère tenter une semi-reconversion par moi-même, ayant une idée assez précise de là où je veux aller. Je vais tenter et si ça ne marche pas je ré-évaluerais l’option bilan de compétence 😀
      Mais si tu en as la possibilité je te conseillerais vraiment de passer par un bilan de compétence si tu hésites. Ca te confortera (ou pas) dans ton choix et cela te permettra de te confronter au métier de façon plus concrète car parfois entre ce qu’on imagine et ce que cela représente il y a un monde !
      J’ai aussi cette crainte que cela ne me plaise pas ou bien qu’une fois les compétences acquises je me lasse (mon gros problème), mais une personne m’a dit un jour qu’il vaut mieux perdre son temps en apprenant de nouvelles compétences, quitte à ne pas aimer, qu’en stagnant dans un métier qui ne nous épanouis plus 🙂

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    2. As-tu pensé à discuter avec des professeurs des écoles et surtout à les suivre dans leur vie quotidienne pendant quelques jours ? Cela te permettrait d’en voir tous les aspects. Bon courage pour ta réflexion !

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      1. J ai plusieurs amies qui exercent ce métier et m auraient accueilli en observation avec plaisir mais ce n est pas possible en ce moment compte tenu de la situation sanitaire.
        On m a proposé également de faire une suppléance une semaine ou deux pour me rendre compte mais je crois qu il m est interdit de travailler pendant mes congés.
        Bref faudra faire ou non le grand saut dans le vide sans savoir j ai l’impression

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        1. Oui, ce n’est pas évident en ce moment… Mais au moins tu peux en parler avec tes amies, et peut-être reporter la décision si nécessaire, à moins que tu soies dans une situation urgente par rapport à ton travail actuel.

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