Ce que je déteste en vacances

Ce que je déteste en vacances

Certaines chroniqueuses n’aiment pas l’été, ou plutôt certains aspects des vacances estivales ne leur conviennent guère. Aujourd’hui, elles vont te raconter ce qu’elles détestent durant les mois de juillet et d’août.

Albertine

Haaaa les vacances ! Le soleil qui brille, le sable chaud, les glaces… Après réflexion, je crois que ce que j’aime le moins dans les vacances c’est qu’elles tombent en été. Oui, oui tu as bien lu 😉

Tu le sais peut-être (ou pas) mais l’été et moi, ça fait deux ! Grande fan de l’automne, les mois estivaux sont toujours un peu fastidieux (même si j’ai appris à les aimer en vieillissant).

Par où commencer ? Le soleil déjà ! Je fais partie de la #teamblancheneige, fausse rousse mais vraie visage pâle. La crème solaire est donc un accessoire obligé entre mai et octobre. J’ai plusieurs tubes : un pour le visage, un pour le corps, plus un mini au cas où (ne sait-on jamais ;)).

Autre accessoire indispensable : l’anti-moustique. Les moustiques m’adorent et je fais des réactions maxi-costaud à la moindre piqûre : je gonfle, je deviens rouge et chaude et je boite pendant des jours (#truestory). Du coup, dès 20h je dégaine mon répulsif : j’empeste la citronnelle pendant les soirées BBQ mais à choisir, j’aime autant ça.   

Tu ajoutes à tout ça : la gourde pour s’hydrater, le chapeau, les lunettes de soleil, un bon déodorant, des lingettes, un éventail… et mon sac à main (qui devient donc un sac à dos) pèse un âne mort. En résumé donc, ce que je n’aime pas pendant les vacances, c’est d’avoir mal au dos 😉

ce que je déteste en vacances
Crédit photo : Егор Камелев

Rigel

Cela fait bien 20 ans que je ne suis plus allée en vacances dans le Sud et pourtant, dès que l’été arrive, je repense à ces trajets éprouvants dans une voiture non climatisée avec des sièges en skaï. Notre chien, un boxer, était dans le coffre juste derrière moi et posait sa truffe baveuse près de mon épaule sur le dossier. J’endurais des heures et des heures d’haleine fétide, sous le soleil de plomb qui accablait tous les automobilistes qui s’agglutinaient dans des bouchons interminables sur l’autoroute du soleil. Quel mensonge ! L’A6, highway to hell !

Une fois arrivés sur place, déballer sa maison, s’installer pour avoir le privilège de coller sa serviette à toutes les autres serviettes, avoir la joie de devenir un poisson pané avec le concours efficace de la crème solaire et du sable. Courir avec grâce après le parasol qui a repris sa liberté grâce au mistral, en slalomant entre les gens qui travaillent leur mélanome. 

Le Sud, l’été, pouahhh !

Lola

Sartre disait que “l’enfer, c’est les autres”, et je ne peux qu’être d’accord avec lui en ce qui concerne la période des vacances, quelles qu’elles soient. Car oui, ce que je déteste par dessus tout en vacances, c’est de ne pas pouvoir profiter d’endroits sublimes à cause des gens.

Sérieusement, qui arrive vraiment à profiter de la plage quand on est tous entassés comme des sardines avec les serviettes des uns qui touchent celles des autres, les enfants qui crient et la musique que certains écoutent en mode haut parleur ?

Ce constat est le même pour les autres sites touristiques. A moins de se lever aux aurores pour profiter des premières visites au calme, je déteste ces files d’attente et ces lieux bondés où, collés serrés, les effluves corporelles des autres visiteurs viennent chatouiller ton nez si délicat quand ce ne sont pas tes tympans qui menacent d’exploser sous les cris strident de quelques progénitures non surveillées. 

ce que je déteste en vacances
Crédit photo : crystallenbrown

Même sur la route, chaque kilomètre parcouru prend 3 fois plus de temps ! Quels mauvais souvenirs que de rester cramer dans ta voiture au ralenti, en suffoquant sous les gaz d’échappement. Pour l’air pur, on repassera. 

Pour remédier à cela, j’ai opté pour des vacances à la montagne depuis quelques années, espérant retrouver le calme que je recherche pendant mes congés. Mais c’était sans compter sur les gens dégueu qui ne respectent pas la nature. Entre les nombreuses feuilles de PQ qui jalonnent les sentiers, les emballages plastiques ou encore les drones qui surgissent de nulle part et font fuir les animaux sauvages que tu espérais observer… l’espèce humaine semble s’être liguée contre moi.

Résultat, le meilleur moment de mes vacances, c’est quand je peux profiter du calme et de l’air pur… dans les locaux de mon entreprise désertique à ces périodes de l’année !

Lys

Je n’apprécie pas énormément les grandes vacances, un comble quand le métier que j’ai choisi, professeure documentaliste, me permet d’en profiter deux mois pleins chaque année. Mais pourquoi donc je n’apprécie pas ce moment tant attendu par d’autres ?

Je suis plutôt asociale. Je n’aime pas la foule, les gens me fatiguent. Pourtant j’aime voyager, découvrir de nouvelles choses, de nouveaux lieux, l’aventure, le soleil (ah non pas ça finalement), mais malheureusement, je me retrouve en vacances en même temps que tout le monde. Zut ! 

Je suis blonde, #teamfromageblanc sans soleil et #teamtomaterotie quand, début mai, le soleil, de ses rayons fourbes, attaque mes « frêles » épaules. Depuis une dizaine d’années maintenant, j’ai cette chance immense de souffrir de lucite estivale. Qézako ? Une sorte d’allergie au soleil, je me gratte, j’ai des boutons, bref j’adore. #ironie

Les gens, le soleil, ai-je fait le tour ? Et bien non ! Il y a la chaleur aussi. Je dois être plus proche d’un iceberg que d’un tournesol (et pourtant j’adore cette fleur), car je déteste avoir chaud. L’été me fatigue. J’ai l’impression de fondre comme neige au soleil, ou comme un iceberg qui aurait dérivé jusqu’aux Canaries. Je n’aime pas transpirer, je n’aime pas coller, je n’aime pas faire le moindre effort qui me ferait me liquéfier.

Finalement, les vacances d’été, quand c’est dans le noir, dans mon lit, avec personne, un bon livre et le ventilo, là, j’adore !

ce que je déteste en vacances
Crédit photo : Bernd Hildebrandt

Marguerite

Au risque de paraître rabat-joie, je me lance ! En vacances, je déteste (roulement de tambour)… le sable ! Peut-être es-tu en train d’imaginer une plage de sable fin qui donne lieu à un paysage paradisiaque de carte postale lorsque la mer la prolonge ! Mais, sérieusement, concrètement le sable c’est horrible.

Pour commencer, quand tu quittes la plage, il t’en reste plein les pieds (quand tu as de la chance que ce ne soit que les pieds), tu passes 20 minutes à essayer d’enlever tous les grains mais il en reste encore. Les grains restants suffisent à te blesser les pieds quand tu vas marcher avec tes jolies sandalettes dorées. D’ailleurs, les dites sandalettes vont finir complètement usées par le sable qui va s’incruster dedans pendant une partie de l’été.

La serviette qui a contribué à t’aider à nettoyer tes petits petons après ta baignade va, elle aussi, se retrouver incrustée de sable. Toute l’année, chaque fois que tu vas vouloir l’utiliser tu vas avoir un peu de sable sur toi ! Et voilà, encore une douche bien efficace. En gros, bye-bye serviette, elle est bonne pour la poubelle dès la fin de l’été.

Pour ton enfant, le sable c’est l’idéal pour construire des châteaux. Mais voilà, à l’instant T, il se roule dedans joyeusement. Mais le soir, même après la douche, il lui reste du sable partout dans les cheveux et ça le gratte ! Et, on en parle de la loi d’attraction entre les churros, les beignets, les glaces  ou tout autre friandise et le sable? A tous les coups, ça tombe dans le sable et ton enfant va essayer de manger quand même… mais … beurk, l’enfant devient un lama qui te crache le contenu de sa bouche dessus… Miam !

Et, dans mes pires cauchemars, j’imagine ce que le sable recouvre et donc ce sur quoi je marche et que je ne vois pas… parce que quand même c’est bien pratique pour recouvrir toutes sortes de déchets… 

Enfin, le plus gros défaut du sable c’est que ça PEGUE !

Et toi alors ? Tu aimes l’été ou il y a des choses qui t’embêtent au plus haut point ? Raconte-nous !

9 commentaires sur “Ce que je déteste en vacances

  1. J’approuve totalement sur le sable, surtout qu’effectivement, les enfants adorent le sable, mais les miennes sont des précieuses, du coup quand il faut repartir elles ne supportent pas d’avoir du sable dans les sandales… donc non seulement il faut s’en débarrasser sur soi, mais aussi sur elles !
    J’ai déjà dit que j’adorais la pluie, donc je peux aussi affirmer que je n’aime pas la chaleur et sentir la soleil cramer la peau (et je suis loin d’être blonde !)
    Les moustiques c’est l’enfer, comment gâcher un bon moment…
    J’avoue que le monde ça va, je sais pas, on arrive toujours à aller dans des endroits pas trop bondés et on sort pas en même temps que les autres peut-être…
    Et surtout, c’est quand même pénible d’avoir ces périodes imposées par le rythme scolaire… Ah prendre des vacances en octobre et profiter des belles journées encore lumineuses !

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  2. Ahah, suis d accord avec Raphaëlle, l horreur de l été, c est de faire le planning de l été pour les enfants…(on en parle du centre aéré qui ferme du jour au lendemain pour cause de covid, alors que je bosse aux urgences en sous effectif? Ou les grandsparents qui annulent la semaine de garde au dernier moment pour une bonne raison, mais qui ne ne se proposent pas du tout pour nous aider à trouver un plan B. Oui, c est notre problème après tout. SAUF QUE JE BOSSE TOUTE LA JOURNÉE SANS PAUSE ET QUE JE N ARRIVE PAS À TROUVER LE TEMPS DE TROUVER UN PLAN B)
    Je rêve perso de ma plage bien aimée en Bretagne, où y a pas grand monde, des orteils pleins de sable de mes loulous radieux, vivement Aout!! Et les crêpes😋

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  3. Haha oui le sable, je suis d’accord avec vous (et Dark Vador) : ça va partout, ça colle, ça pique les yeux, bref !
    Je fais aussi partie de la team allergiques au soleil, je me couvre de boutons qui grattent dès les premiers rayons… Et comme Albertine, j’ai 3 étoiles au guide Michelin des moustiques, je ne supporte pas non plus la chaleur, ni n’aime faire la queue, mais après, comme on est plutôt des fans du nord, on a passé les dernières vacances d’été qu’on a faites (donc y a quelques années, quoi ‘:D) en Suède, en Irlande ou en Écosse et franchement, pas de queue pour les monuments, pas de soleil brûlant, de l’eau quand même (bon, OK, des moustiques ça y a pas de miracle), bref ça résolvait un peu tous mes problèmes 😀 !

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  4. J’adore l’été mais je suis 100 % d’accord concernant le monde, et j’envie tellement les retraités, couples sans enfants ou gens qui bossent dans des entreprises sans contraintes niveau congés, qui peuvent partir en vacances quand tous les autres reprennent le taf, et qui sont du coup tranquilles pour se balader, visiter des lieux, se baigner… (et en plus c’est beaucoup moins cher hors juillet-août)

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  5. Je suis mariée, sans enfant et mon mari et moi posons nos congés d’été fin août début Septembre depuis quelques années. Les journées sont encore belles, les températures plus clémentes, et le monde moins présent.

    Ce matin, j’ai emprunté l’autoroute pour aller au centre de vaccination et suis restée consternée de voir que bon nombre de voiture étaient déjà à l’arrêt ( je m’estime chanceuse car j’ai pu de mon côté rouler sans encombre). J’ai alors ressenti beaucoup d’empathie pour ces vacanciers, à plus forte raison ceux qui ont des enfants (« Papa, Maman, c’est quand qu’on arrive…)

    C’est cela que je n’aime pas en été: les routes fréquentées ( et souvent boquées) et la trop forte chaleur ( je vis dans le Sud…)

    Bel été à toutes malgré tout

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  6. C’était vraiment un article exutoire, j’adore 😅
    Nous non plus on apprécie pas forcément le soleil et les gens, du coup les vacances, c’est dans des coins paumés (le fin fond de l’Ariège par exemple) ou au froid : ah l’Islande et ses 10 degrés en plein mois d’août, j’en rêve encore !

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  7. Mon mari fait partie de la Team « j’ai horreur du sable » (et il est allergique à l’eau de mer), alors autant dire que les sorties à la plage avec les 3 enfants et un mari grognon sont un peu compliquées. J’ai hâte qu’ils sachent tous nager pour pouvoir y aller seule avec eux (et si les municipalités autour de chez moi pouvaient faire surveiller les plages avant 11h, voir midi pour certaines, ce serait tellement bien !).
    Bon, sinon, ce que je n’aime pas pendant l’été, c’est de devoir expliquer aux enfants qu’ils ne peuvent pas manger des glaces chez le glacier ou faire des tours de manège tous les jours (sachant qu’on ne peut pas aller à la médiathèque sans passer devant les deux) et ne plus pouvoir prendre ma voiture sous peine de tourner des heures pour me garer à cause de la quantité de touristes qui viennent chez nous (même si je sais qu’ils font vivre l’économie). Si je pouvais quitter la côte pendant deux mois, ce serait le pied !
    Mais ce que j’aime, c’est sortir avec toute la tribu à 9h-9h30 pour profiter de la plage quand il n’y a personne et qu’il ne fait pas trop chaud, et rentrer à 11h quand le monde arrive, puis rester tranquilles à la maison jusqu’à au moins 16h.

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