Brocante, mode d’emploi
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré les brocantes et surtout les vide-greniers. J’ai eu l’occasion d’en visiter beaucoup, mais aussi de tenir un stand à plusieurs reprises (mais je suis très très loin d’être professionnelle). Dans les premières, tu trouveras surtout des objets anciens, et des stands d’antiquaires dont c’est le métier de vendre du vintage. Les vide-greniers regroupent plutôt tout ce qui est vente entre particuliers (Le Bon Coin en plein air en somme). J’avais envie de partager avec toi mes conseils sur ces événements, côté vendeur et côté acheteur bien sûr !

Brocanteur du dimanche – côté vendeur
La première étape, c’est l’inscription. Certains vide-greniers ont des conditions d’accès (ils peuvent être réservés aux habitants de la ville par exemple), et le prix d’un stand est toujours calculé au nombre de mètre linéaire. Ne lésine pas trop, même si ça augmente ta facture : c’est plus agréable d’avoir un stand de 3 ou 4 mètres linéaires, et tu peux l’agencer bien plus confortablement ainsi (en U par exemple, pour obliger les intéressés à entrer dans ton stand et mieux les retenir… Machiavélique). Regarde en amont quelle brocante t’intéresse, et renseigne-toi assez vite sur l’inscription : certains événements sont courus, et donc vite remplis !
Ce qui fait le plus mal, pour moi en tout cas, quand on participe à un vide-grenier, c’est de se lever aux aurores !!! Tout doit être prêt à l’ouverture de l’événement au public, vers 9h généralement. Et tu auras toujours un passant vers 7h du matin, qui viendra te demander si tu as telle ou telle pièce dans tes cartons. Donc anticipe… Si tout est prêt la veille, ce sont de précieuses minutes de sommeil que tu pourras conserver le matin de la brocante (sans parler du stress en moins) !
Si tu as pu préparer en amont les objets que tu vas vendre, ce sera du temps de gagné lors de l’installation ! Chaque catégorie sera regroupée et mise en valeur, si possible, avec un ou deux beaux spécimens pour attirer le regard. À toi de choisir si tu veux ajouter des étiquettes pour les prix, je dois avouer que je ne l’ai que rarement fait. Mais c’est pratique quand tu vends en groupe, pour que les exposants qui partagent ton stand sachent quoi répondre lorsque tu t’absentes !
Surtout, prévois de la monnaie ! C’est essentiel, la majorité des visiteurs commenceront par casser leurs billets, et à moins que tu ne vendes de grosses pièces ou des objets technologiques (jeux vidéos, DVD), les prix sont généralement autour de 1, 2 ou 5€.
Si tu peux, apporte ta propre protection contre les éléments !! Faire le pied de grue toute la journée, c’est long. Quand tu dois passer ton temps à couvrir ton stand de plastique ou à te couvrir de crème solaire pour te protéger du soleil, l’expérience est moins agréable. Plusieurs grands parasols feront l’affaire ! Et tu pourras même y accrocher des vêtements à mettre en valeur. Enfin, n’oublie pas de prévoir de quoi boire et manger tout au long de la journée : tous les vide-greniers ne proposent pas de stand restauration !

Brocanteur du dimanche – côté acquéreur
En tant que flâneur de vide-grenier, tu as le meilleur rôle (en tout cas, le moins fatiguant ! … sauf si tu parcours les lieux avec des enfants…). Mais pour que ton expérience soit optimale, tu peux prévoir un peu ta visite, afin de ne pas te retrouver assoiffée en plein milieu de la rue sans une seule buvette en vue.
Évidemment, le B.A.BA quand on achète… C’est d’avoir de quoi acheter ! Évidemment, les espèces sont de rigueur, même si les professionnels de la brocante (les antiquaires par exemple) peuvent accepter les chèques. Se balader avec un sac (ou un caddie !) dans lequel mettre ses acquisitions est également une bonne idée. Surtout en fin de vide-grenier, car les exposants particuliers sont venus à bout de leur stock de sacs plastiques soigneusement entassés pour l’occasion.
Je conseillerais également d’avoir une petite idée de ce qu’on espère trouver. C’est toujours plus amusant de déambuler en cherchant d’un coup d’œil toutes les lampes de chevet ou les cartons de livres que de le faire au hasard des stands, le regard gavé par la quantité d’objets exposés. Les plus avertis feront même une liste, et demanderont à chaque stand si l’objet de leur recherche s’y trouve.
L’art de la négociation est difficile à maîtriser… Et je suis complètement nulle sur le sujet. Je déteste ça. Dans un vide-grenier, je pars du principe que j’achète des objets déjà en-dessous de leur prix d’origine, donc que je fais déjà une bonne affaire sans avoir besoin de faire descendre davantage les prix. Cependant, tu peux toujours essayer de négocier à la baisse, surtout quand tu prends plusieurs objets sur un même stand ! Et puis, si le vendeur n’accepte pas, et qu’il refuse ton offre, tu peux toujours revenir en arrière et accepter de payer le prix demandé (bon, après, si tu tombes sur quelqu’un de rustre, tu renonceras probablement à l’objet en question… Mais ce sont les risques du vide-grenier !).
Dernier conseil : attention à ce que tu achètes ! Tu peux tomber sur des personnes malveillantes, certes, mais je pense que la plupart du temps, le risque que tu cours est lié à une négligence du vendeur. Tous ne vont pas prendre le temps de vérifier qu’une boîte de jeu de société est complète, qu’un vêtement n’est pas tâché, ou faire attention à ce que le matériel fragile (électronique, DVD, …) soit abrité des éléments, voire en état de marche. Si tu veux être sûre d’acheter une console rétro qui fonctionne, négocie avec le vendeur d’aller la tester chez toi (si c’est possible), ou alors renonce à l’acheter en brocante, et privilégie un site professionnel avec des garanties.
Et toi, tu as des conseils à donner pour vivre un vide-grenier du tonnerre ?
Bonjour,
Tu as parlé du ravitaillement, mais comment fais-tu quand tu as besoin d’éliminer ?
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Là, tout dépend de l’organisation de la brocante… soit il y a des toilettes disponibles, soit il va falloir compter sur la gentillesse des serveurs au bar du coin !
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J’adore y aller, surtout en France! En Italie il y en a, mais c’est tout a fait different 🙂
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Ah oui ? En quoi sont-elles différentes ? Ca m’intrigue !
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Il y a beaucoup moins des articles et ils sont beaucoup plus petits.
Surtotu, on le trouve pas si souvent que en France. 🙂
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Avec M. Chéridamour on adore faire un petit tour au vide-grenier le dimanche. On ne cherche jamais rien en particulier mais on tombe parfois sur des choses très intéressantes.
Par contre pour moi les stands en « U » sont plutôt un repoussoir : j’ai justement l’impression d’être « piégée » et je n’aime pas ça ! Comme quoi on peut avoir des perceptions différentes…
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Ah, mais je n’aime pas particulièrement les stands en U non plus 😉 Mais je dois avouer qu’ils sont quand même pratiques pour présenter les objets…
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