Un sapin pour Noël
J’imagine que toi aussi tu subis ce froid qui s’est soudain abattu. Le brouillard le matin qui peine à se lever. La nuit le soir qui recouvre tout d’ombres parfois déprimantes. Il ne manque que la neige pour se croire à Noël…
Si on ajoute à ça la reprise épidémique (la cinquième vague, comme disent les médias… à partir de combien arrête-t-on de les compter ?), les infos qui ne sont que mauvaises (Biélorussie, Éthiopie, Cop26…), l’envie d’hiberner se fait pressante. Le problème majeur étant qu’avec trois enfants et un travail, l’hivernation est compliquée.
À défaut de comater donc, il y a aussi l’envie de mettre un peu de joie et de rêves dans notre quotidien. Cette année, j’avais donc bien envie d’anticiper légèrement la période de l’Avent. Il y a des choses très faciles comme regarder des films enneigés avec les enfants : Netflix a déjà basculé dans la période noëlesque, bien trop tôt diraient certains. Les enfants ont donc visionné le Pôle Express pour leur séance hebdomadaire (les critiques étaient bonnes, ma déception fut grande. Mais les enfants étaient ravis.) Fin novembre, nous avons allumé notre première bougie dans un lumignon Père Noël.
Il y a bien sûr les repas fromage : raclette, tartiflette, croziflette, fondue… et les enfants qui en redemandent. Les miens en tout cas. Les trois vouent un culte au reblochon. Et on va bientôt sortir le calendrier de l’Avent : une jolie cabane en bois que nous avons peinte à cinq l’an passé et que nous allons pouvoir ressortir tous les ans.
C’est donc tout naturellement que j’ai abordé le sujet sapin. Les vacances de Noël commencent dès le 18 décembre cette année. Si nous voulons en profiter le plus longtemps possible, il est logique de l’acheter et le décorer fin novembre.

Et là, ce fut le drame. Posément mon mari a déclaré que cette année, il ne voulait pas de sapin. Quoi ?! fut ma première (et seule) réaction. Et lui, très posément, de m’expliquer que ce n’était pas du tout écolo et qu’il voulait arrêter cette tradition. C’est comme quand tu regardes un film avec une musique sympa, une scène qu’on croit primordiale et là : paf ! Tout s’arrête, l’image est rembobinée.
Un vrai sapin, pas écologique ?! C’est dans tous les cas bien plus écologique qu’un sapin (moche) en plastique, quand bien même ce dernier pourrait durer quinze ans (il paraît qu’il en faut en moyenne vingt pour l’amortissement écologique). Et là mon mari de confirmer : il ne veut pas de sapin tout court. Ni en plastique, ni naturel. À la limite, il pourrait envisager un sapin en bois, style palettes… Sérieusement ?!
Je n’ai absolument pas l’âme d’une bricoleuse. Je n’en ai aucune envie non plus. Ce n’est pas comme si nous avions du temps à ne pas savoir qu’en faire. Et puis, j’aime le sapin de Noël. J’aime le décorer avec les enfants. J’aime allumer la guirlande lumineuse le soir en rentrant de l’école. J’aime la douce odeur qui en émane (team épicia !!).
Je veux bien faire des concessions sur les emballages, le calendrier de l’Avent ou même les décorations de Noël. Mais sur le sapin ? Hors de question. Alors vient la question : quel compromis pourrait être acceptable ?
La réponse est évidente : choisir un sapin cultivé dans ce but, dans le respect de l’environnement. Surtout pas de vrai sapin recouvert de fausse neige (quelle chimie ! quelle hérésie !). Un sapin cultivé en France, pas trop loin de chez nous, qui a contribué à capter du CO2 et dont l’achat ne participe pas à la déforestation. Et bien sûr, une fois Noël passé, il convient de le recycler. De nombreuses communes, dont la mienne, organisent des collectes de sapin dans ce but.
Bref, avoir un sapin chez soi, c’est sûr que c’est moins écologique que ne pas en avoir (de rien pour cette lapalissade). Mais un Noël sans sapin n’est pas un vrai Noël. Et le sapin n’étant pas une ruine écologique… il est impensable que je prive mes enfants (et moi-même) du réconfort qu’il apporte !
Team au bout du rouleau saisonnier aussi ! Le froid me dérange pas tant que l’absence de lumière, je suis au fond du trou et l’hiver n’a même pas encore commencé xD
Sinon, le sapin a aussi été un dilemme écologique pour nous cette année. On en voulait quand même un pour notre fille, mais les vivants en pot qu’on peut louer ne survivront jamais à un mois dans un salon, et ça nous dérangeait d’en tuer un, même s’il avait été cultivé pour ça. On s’est donc rabattus sur un sapin en plastique, mais de seconde main pour ne pas en faire produire un supplémentaire. Comme on a eu de la chance, qu’on en a trouvé un de bonne qualité et qu’on compte le réutiliser pendant 20 ans, c’était ce qui nous a paru le moins écologiquement néfaste. Toute la déco est de la recup aussi (les vieilles de l’enfance de mon mari, qui sont toujours étonnamment jolies), sauf une guirlande lumineuse (ma fille voulait que ça brille…). Du coup évidemment que si on n’avait rien fait, la planète irait mieux, mais on a limité la casse je trouve… (Même si bon, vaste débat perdu d’avance !)
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Ah si, vu la météo, l’hiver a bien commencé 😀
J’ai un sapin dans mon salon et… je suis déçue ! Je pense que l’année prochaine, je franchirai le cap et prendrai un joli sapin en bois. Au moins, les branches ne ploieront pas après une semaine de salon.
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mon sapin est déjà là despuis deux semaines aussi 🙂 ! Par contre ta remarque m’étonne « sapin cultivé en France, pas trop loin de chez nous, qui a contribué à capter du CO2 et dont l’achat ne participe pas à la déforestation » => c’est quand même le cas de la grande majorité des sapins qui sont sur le marché non? Enfin je n’ai pas été voir dans les parkings de camapgnes dans les alpes où il y a peut-être des sapin d’origine « douteuse » mais bon.. Et en tant que tel je pense vraiment que même s’il n’est pas neutre, l’impact écologique d’avoir un sapin dans son salon est loin d’être le pire dans les fêtes de fin d’année, où abonne le sur-consumérisme et les déchets plastiques en tout genre. Alors si vous faites des efforts de ce coté là, vous pouvez vous permettre un arbre à mon avis:-)
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J’ai lu que certains sapins venaient d’ailleurs (europe du nord, europe de l’est) et donc oui, je voulais un sapin de bourgogne : beaucoup moins loin ! Par contre, je te rejoins à 100%, si le sapin était le seul à avoir un impact écologique négatif… Noël serait très soft !
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Il semblerait que 20% des sapins proviennent des pays de l’est (dont les normes écologiques sont discutables)… les 80% restants sont produits majoritairement dans des « élevages à sapins de Noël »en Bourgogne / Franche-Comté et doivent respecter certaines normes. Donc si tu achètes un sapin français, tu es quasi certaine de remplir toutes les conditions que tu mentionnes dans ton article 🙂
Si tu veux aller plus loin, tu peux vérifier si le sapin est bio, cultivé sans pesticides, grâce aux labels.
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Comme je le disais plus haut, je pense que l’année prochaine j’irai plus loin en choisissant un joli sapin en bois, réutilisable d’une année sur l’autre 😉
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Nous avons attendu le 1er décembre pour installer et décorer le sapin. Depuis la 1ère chose à faire le matin c’est d’allumer la guirlande lumineuse ! Par contre chez nous c’est sapin en palettes, qui en est à son 2e Noël dans le salon.
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Allumer la guirlande lumineuse : une grande joie des enfants (même si je pense qu’ils préfèrent les papillotes que j’ai mises dans le calendrier de l’avent !). Mais oui, je glisse comme toi doucement mais sûrement vers des sapins en bois !
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J’arrive bien après la bataille, mais chez nous, l’arbre de Noël est une branche morte (de deux bons mètres de haut), trouvée dans le bois communal à côté de chez nous il y a 7 ans. Au départ, c’était juste pour ce Noël là où nous devions peu avoir le temps d’en profiter, et puis finalement on l’a stocké au garage et il ressort tous les ans depuis. D’ici quelques années, il faudra sûrement le changer, car chaque année il perd quelques bouts de branche, mais je ne m’inquiète pas, je suis sure qu’on trouvera une autre branche pour le remplacer !
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