Revue de patron : Matthew de La MAISON VICTOR

Revue de patron : Matthew de La Maison Victor

La Maison Victor est l’un des magazines de couture que j’achète très régulièrement avec Burda. J’aime beaucoup leurs modèles, et je me laisse souvent tenter car comme je te l’ai déjà dit lors d’une autre revue de patron, je préfère les magazines aux patrons pochette : le coût est en général moins élevé et on a plus de patrons (encore faut-il qu’ils plaisent, on est d’accord).

Crédits photo : Pavel Danilyuk

Lorsque j’ai vu ce numéro de La Maison Victor, je me suis tout de suite laissée tenter par le boxer Matthew (entre autres car ce n’était pas le seul modèle qui me plaisait). Je te précise de suite que si ce numéro est encore disponible sur le site, le patron du boxer peut également être acheté à l’unité au format PDF.

Le patron

Cela faisait longtemps que je cherchais un patron de ce type pour M. Chéridamour, afin de pouvoir lui coudre des boxers avec des tissus un peu sympas. Surtout qu’il use énormément ceux du commerce et doit très régulièrement en acheter. Des fait-maison, ça pouvait être pas mal !

Je n’ai pas vraiment trouvé de modèle moderne et sympa à coudre, avant de découvrir ce boxer. Je l’ai montré à M. Chéridamour qui a validé la forme. Ok, c’est parti ! Le patron en lui-même est vraiment simple : un dos, 2 devant et 4 pièces centrales.

Le tissu

L’avantage de ce patron, c’est qu’il faut très peu de tissu pour le réaliser (40 cm pour la taille M par exemple). Donc il ne coûte vraiment pas cher en matière, surtout si on utilise des restes de tissu d’un autre projet. C’est ce que j’ai fait pour les 2 premiers boxers cousus. M. Chéridamour ne les aime pas forcément mais c’était un test avant de se lancer dans un tissu plus à son goût.

Il faut impérativement du tissu élastique. Pour ma part, je n’utilise que du jersey coton. J’ai cousu 4 modèles pour le moment : un jersey à motif « plumes » (que M. Chéridamour déteste et ne porte jamais), un à motif « flèches », un jersey à motif « chauve-souris Batman » et le dernier qu’il a adoré, un jersey à motif « jeux vidéo ».

Pour l’élastique, il est possible d’acheter des élastiques spéciaux pour lingerie en mercerie (j’en ai vu dans certaines merceries en ligne). J’avoue que pour ma part, chaque fois que M. Chéridamour doit jeter un caleçon car trop usé/troué, j’ai décousu l’élastique pour le réutiliser car en général ils sont en très bon état. L’avantage c’est que c’est exactement le tour de taille qui convient, et que ça s’adapte très bien sur le boxer Matthew.

C’est parti !

Pour ce modèle, j’utilise ma surjeteuse. Donc je ne sais pas du tout le rendu que cela peu avoir avec une simple machine à coudre en utilisant un point zig-zag. Avec la surjeteuse, cela se coud vraiment vite : le dernier boxer que j’ai réalisé a dû me prendre moins d’une heure à faire (découpe + couture).

J’ai recopié le modèle sans souci, découpé mon tissu et reporté les repères. C’est très simple, le patron est clair. Les illustrations sont bien parlantes et les explications bien détaillées.

Il faut vraiment bien lire tout ce qui est indiqué pour ne pas se tromper car le montage est un peu complexe. Lors de mes deux premiers essais, j’ai fait exactement la même erreur. Du coup j’ai écrit sur les explications une petite note de rappel afin de ne plus me tromper et mon dernier modèle s’est fait sans souci.

Le point technique est le montage de la partie centrale. Il est assez compliqué de coudre à travers toutes les épaisseurs. Mais en faisant attention et en étant précautionneuse, j’y suis arrivée et le rendu est parfait.

Pour l’ourlet, j’utilise une aiguille double sur ma machine à coudre. Le résultat n’est pas aussi propre que j’aimerais, mais c’est quand même très bien.

Bilan des courses

Qu’en dit le principal intéressé ? Parce qu’après tout, c’est lui qui porte ce boxer au quotidien ! Pour le premier modèle cousu, il m’a de suite dit que cela descendait trop bas sur les cuisses. Pour le modèles suivants, j’ai donc raccourci l’ourlet : je coupe désormais le tissu à ras du patron, sans aucune marge de couture. Cela lui convient parfaitement.

Un autre souci qu’il a (mais qui n’est pas dû au patron en lui-même) est que l’ourlet est épais avec ma technique de l’aiguille double, et parfois cela se voit sous un pantalon. J’ai donc laissé le tissu à bords ouverts sur le dernier modèle cousu, et non avec un double rentré. Cela ne se voit au final pas et convient bien mieux à M. Chéridamour.

Pour le reste, tout est parfait. Le premier modèle que j’ai cousu il y a 3 ans est toujours utilisé par M. Chéridamour et n’a pas bougé : bien mieux que les boxers du commerce qui ne lui duraient parfois que 6 mois !!

En résumé :

  • Les plus :
    • Patron rapide à coudre une fois qu’on a le coup de main.
    • Disponible en PDF (5,85€) ou dans le magazine La Maison Victor de Mars-Avril 2019.
    • Modèle qui taille parfaitement.
    • Utilise peu de tissu.
  • Les moins :
    • Un modèle un peu complexe à coudre, mais en suivant les instructions cela se fait très bien !

A noter que dans le magazine, il y a également le même modèle… pour les petits garçons !! Qui s’appelle le boxer Matt. Quelque chose me dit que M. Chéridamour et Pirlouit vont avoir des boxers coordonnés…

4 commentaires sur “Revue de patron : Matthew de La MAISON VICTOR

  1. Modèle tenté ici aussi, et Mister Ronchon l’a adopté très rapidement également ! Je ne lui en ai fait que 2, mais il en réclame d’autres. J’aime beaucoup la version « jeux vidéos » que tu as réalisé !
    Et j’ai tenté également la version enfant, le boxer Matt, validé par les garçons de la maison !
    Je les réalise à la machine à coudre, et le point zig zag convient très bien !
    Pour la partie plus complexe, après m’être arrachée les cheveux au début, j’ai découvert une vidéo sur youtube (boxer Jack), qui a éclaircit la difficulté très rapidement !

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    1. Je ne savais pas pour le tuto !! Je n’avais pas cherché à l’époque, mais ça m’aurait bien aidé. Et je note que le boxer Matt est tout aussi bien : ça va me servir dans l’avenir !

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  2. Supers ces boxers !
    Pour ma part, je couds « Forever » de la marque Etoffe malicieuse, et comme toi, je récupère les élastiques des boxers qui sont trop usés. J’aime beaucoup piocher dans les chutes de jersey et les assortir, cacher une couleur peps dans les pièces de doublure devant, etc. Des fantaisies que les boxer du commerce n’ont pas. Par contre, même si j’ai une surjeteuse, je trouve que l’assemblage des boxers (ou des culottes) est plus rapide et précis à la machine à coudre.
    En tout cas, mon Amoureux est ravi !

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    1. J’ai regardé le modèle « Forever » et je ne le connaissais pas mais en effet il est très semblable ! J’évite les associations de tissus, mon chéri n’est pas fan. J’adorerais pourtant !

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