J’ai testé l’épilation à la lumière pulsée

J’ai testé l’épilation à la lumière pulsée

Pour moi, les poils sont un complexe depuis presque toujours. J’ai développé assez jeune une pilosité assez importante sur la quasi-totalité du corps, c’est-à-dire les jambes bien sûr mais également le maillot, les cuisses, l’arrière des cuisses et des genoux, le ventre et les bras. J’ai même quelques poils autour des mamelons et sur le torse au niveau du sternum ! Joie… Le seul endroit où la nature ne m’a pas trop défavorisée, ce sont les aisselles où j’ai assez peu de poils. J’ai la peau très claire et les poils foncés, donc ils se voient très rapidement à la repousse.

Crédit photo : kropekk_pl

J’aurais bien voulu être indifférente et savoir sortir les jambes à l’air sans me soucier du regard des autres. Malheureusement, ce n’est pas le cas (peut-être à cause de toutes les remarques que j’ai eues à l’adolescence) et j’ai passé jusque-là ma courte vie à essayer de trouver une solution pour qu’ils ne se voient pas trop (tu remarqueras que je n’ai même pas dit : m’en débarrasser).

 Je ne vais pas refaire l’inventaire des méthodes d’épilation mais j’ai à peu près tout essayé. Epilateur électrique (ça fait des poils incarnés), épilation à la cire à la maison (je dois être nulle mais je n’y arrive pas), en institut (ça fait des poils incarnés ET ça coûte cher), crème dépilatoire (ça pue et ça n’enlève pas tout), disques dépilatoires (as-tu déjà essayé de poncer ta peau ?). Entre chaque « nouvelle » méthode, je revenais au rasoir, manuel ou électrique en fonction des zones. Le problème du rasage, c’est que 1) ça coupe, 2) il faut le faire souvent (tous les jours si je voulais avoir la peau bien nette).

Par conséquent, je portais souvent des jupes longues en été, j’avais toujours un rasoir dans mon sac à main quand je partais en vacances au cas où il fallait faire une retouche express et je lâchais un peu de lest en hiver.

Cette année, j’ai décidé de tester une nouvelle option : l’épilation semi-permanente à la lumière pulsée.

Kézako ? J’ai acheté un épilateur qui envoie des flashs de lumière sur la peau afin de détruire le bulbe du poil pour que celui-ci ne puisse plus repousser. Cette technologie existe en institut où elle est définitive. Les épilateurs « domestiques », moins puissants, nécessitent des retouches de temps en temps pour éviter que les poils ne repoussent.

J’ai choisi cette technique car je suis la candidate idéale avec ma peau claire et mes poils foncés (l’épilation est basée sur le contraste entre la couleur de la peau et la couleur du bulbe du poil : plus elle est importante, plus l’épilation est efficace). Cette technique n’est pas adaptée (et même dangereuse) sur les peaux foncées, les poils blonds, ou les zones avec beaucoup de grains de beauté. Il est également déconseillé de commencer le processus sur une peau bronzée. Enfin, on ne peut pas utiliser ce type d’épilation pour du duvet, au risque que ces poils s’épaississent sous l’effet de la stimulation. J’ai de la « chance », je n’ai que des poils épais !

Avant de me lancer, j’ai fait beaucoup de recherches pour vérifier d’une part l’efficacité de cette technique et d’autre part, choisir le bon épilateur. J’ai choisi d’acheter un appareil de la marque Braun qui était la plus recommandée. J’ai pris le Silk Epil Pro 3 qui fait partie de la moyenne gamme de cette marque. Cet appareil a tout de même un coût non négligeable : j’ai payé le mien environ 300 euros.

Quand j’ai acheté mon épilateur, j’ai décidé de l’utiliser sur les zones suivantes : demi-jambes, genoux, cuisses et arrière des cuisses, maillot (uniquement les poils « dépassant » de la culotte au niveau de l’aine et le haut du pubis), ventre et aisselles. J’ai choisi de ne pas faire le maillot plus échancré par sécurité, et pas non plus les bras pour l’instant car j’ai beaucoup de grains de beauté (je voudrais demander conseil d’abord à ma dermatologue) et parce qu’étant en été, ils sont toujours exposés au soleil. Entre parenthèses, il est préférable de ne pas faire comme moi et de réserver les séances d’épilation aux saisons où on ne s’expose pas au soleil. Mais que veux-tu, Impatience est mon second prénom… Notons enfin qu’on ne peut pas épiler les sourcils avec ce type d’appareil, trop proches des yeux évidemment.

L’utilisation est assez simple : il faut raser les zones concernées (24 heures avant maximum) et utiliser l’appareil en « flashant » au fur et à mesure la peau. Il ne faut pas être trop pressée pour bien passer l’appareil partout (ça me prend environ 30 minutes pour faire les zones citées). Au niveau de la sécurité, l’appareil ne flashe que si les deux lentilles de part et d’autre de la fenêtre sont au contact de la peau. C’est rassurant, et en même temps peu pratique quand on a comme moi les chevilles fines et les genoux osseux ! Mais j’ai pris le pli en orientant l’appareil d’une certaine façon pour ces zones. Mon appareil ne dispose pas d’un embout de précision contrairement aux modèles supérieurs. D’après la notice, il n’est pas nécessaire de porter des lunettes car la puissance des appareils domestiques est moindre qu’en institut, mais je porte tout de même mes lunettes de soleil pendant les séances et j’essaie de ne pas regarder directement les flashs de l’appareil.

Une fois la séance terminée, la peau est étonnamment assez douce comme si l’exposition à la lumière avait eu un effet gommant. Il faut espacer les séances d’une semaine minimum et réaliser cette phase d’élimination entre 4 et 12 fois. Je suis partie en vacances juste après la 5^ème séance ce qui a nécessité de sauter une séance. Comme je le disais plus haut, il n’est pas recommandé de s’exposer au soleil pendant les séances, j’ai donc privilégié les robes longues et surtout la protection solaire indice 50, renouvelée toutes les heures.

Depuis le début de cet article, je suis sûre que tu trépignes d’impatience pour savoir si ça a fonctionné ! La réponse est oui, avec cependant quelques bémols.

Au niveau des demi-jambes, la majorité des poils avait disparu après la 5^ème séance (au moment de partir en vacances, joie dans mon cœur). J’en suis, au moment où j’écris cet article, à la 10^ème séance et je dirais que 80 à 90% des poils ont disparu. Ce qui veut dire… qu’il en reste. Je ne vois plus d’évolution depuis 3 séances donc j’ai décidé d’arrêter la séance hebdomadaire et de passer aux séances d’entretien (une par mois voire tous les deux mois). Les poils restants sont plus fins et poussent moins rapidement, je peux facilement sortir les jambes nues sans avoir besoin de faire quoi que ce soit ou juste raser rapidement. Par contre, la peau n’est pas complètement douce au toucher, ce qui me dérange un peu. Je suis donc globalement ravie du résultat, même si bien sûr, j’aurais préféré qu’il n’y ait plus du tout de poils.

Au niveau des cuisses, j’ai le même constat, la plupart des poils foncés que j’avais à l’arrière et entre les cuisses ont disparu, mais pas complètement. Sur l’avant des cuisses, quasiment tout a disparu.

Pour le maillot, j’ai réussi à faire partir la plupart des poils au niveau de l’aine, par contre sur le bas-ventre j’ai l’impression que ça n’a pas du tout fonctionné.

Au niveau des aisselles, je n’avais déjà pas beaucoup de poils donc c’était du « bonus », tout n’est pas parti mais une fois encore je n’ai quasiment plus rien.

Après presque 3 mois d’utilisation, je suis donc globalement très satisfaite du résultat obtenu. Je n’ai plus besoin de penser à mes poils avant de m’habiller et c’est maintenant que je n’ai plus à le faire que je me rends compte de la charge mentale que ça nécessitait (et je ne parle pas du coût et du temps économisés bien sûr).

Maintenant, il reste à voir le résultat sur le long terme, j’espère que les séances d’entretien suffiront à maintenir les progrès obtenus. Je reviendrai t’en parler dans quelques mois !