Des inégalités
Je préfère te prévenir, cet article n’a pas visée à t’informer, te convaincre ou autre but utilitaire. Il n’est que la traduction d’une sourde colère qui ne me quitte pas depuis quelques temps. Tous les jours ou presque, une brique vient s’ajouter à mon mur des lamentations intérieur, et ça me remue. Fort. Je ne peux en parler à personne sans avoir peur de froisser. Donc c’est ici que je viens vider mon sac.
Je vais te parler des mecs. Des hommes. Ceux que je côtoie dans ma vie.

Jusque là, j’y croyais au discours de l’homme moderne, qui change des couches, fait sa part de taches ménagères et prend conscience de sa position dominante. A celui qui disait que quand la génération des seniors aurait quitté le marché du travail, les mentalités se transformeraient profondément et que l’équilibre vie professionnelle-vie privée serait le même pour les hommes et les femmes.
Le rapport 2023 sur l’état du sexisme en France tord le bras à cette idée d’évolution dans le bon sens. En fait, on est sur le chemin inverse.
Cher toi qui te dis déconstruit : je te crois. Continue, je t’en prie, et sois assuré de ma sincère gratitude.
Chers hommes de mon entourage qui perpétuent un état d’esprit inégalitaire dit « d’un autre âge » : je vous vois. C’est quoi çà ???
C’est quoi ça, toi mon ami que j’admire, qui passe le plus clair de son temps au boulot alors que tu avais promis « cette année ça va changer » à ta femme ? Tu as le choix en plus ! Elle fatigue à s’occuper de vos enfants, n’a pas le temps de prendre soin de sa santé, tout ça sous tes yeux et tu ne la vois pas ?
Et toi là, qui veut un enfant alors que ta femme n’en veut pas ? Tu expliques à celle qui partage ta vie qu’un enfant n’a besoin que de sa mère jusqu’à 3 ans ? Tu penses la convaincre ?
Et toi encore, qui quitte femme et enfants pour, je cite, « l’amour de ta vie » ? Pas un seul instant tu ne songes à comment tu vas voir tes enfants. Pas un seul moment tu ne penses à leur mère qui va absorber en bloc son chagrin et celui de ses enfants. Qui va endurer les crises que tu auras déclenchées. Tu ne seras pas là pour les gérer. Seul t’importe le fait de retrouver ta liberté, ta possibilité d’aller voir ailleurs. Pourquoi rejettes-tu cette responsabilité sur les seules épaules de la femme avec qui tu as souhaité devenir père ?
Vous, mes chers collègues, qui normalisez le fait de passer de nombreuses heures au boulot. Je sais le faire moi aussi, et je sais qu’il y a d’autres façons de s’organiser. Je vous dis un grand non quand vous argumentez que vous n’avez pas le choix. Non seulement vous l’avez, mais en plus ça vous arrange bien.
C’est quoi cette mentalité de boy’s club sur fond de blagues potaches ? C’est quoi cette justification d’une dévalorisation de mon travail pour la raison suivante : changement de poste pour raison familiale ? Pourquoi certains de mes supérieurs pensent que le bon choix pour notre couple est de vivre à 800 km l’un de l’autre, que je gère seule nos enfants pendant que lui ne les voit pas, pourvu que je ne change pas de poste ?
C’est quoi cette façon de ne pas se soucier des injustices professionnelles subies par les femmes ? Pourquoi est ce le plus souvent elles qui se préoccupent de leurs collègues ?
Cela dit, mes chères amies, j’ai du mal à comprendre certains de vos choix de vie.
J’ai du mal à comprendre la situation où vos conjoints trouvent tout le temps nécessaire à leurs loisirs pendant que vous vous consacrez en priorité à la gestion du foyer et dégagez laborieusement quelques moments à vous. Y trouvez-vous votre accomplissement ? Ne trouvez-vous pas cela inégal ?
J’ai du mal à comprendre la justification de l’égoïsme de votre mec par ce raisonnement : « nous aimons les vrais hommes, ceux qui sont machos » ? (entendu il y a quelques semaines, s’appliquant à deux connaissances…)
Pardon ? Moi j’y vois un manque de respect, vous une preuve d’amour ?
Je me répète : je ne souhaite froisser personne en écrivant cela. Si toi tu trouves ton équilibre dans ce que j’ai décrit plus haut : tant mieux. Ce jugement parle d’abord de moi. J’ai besoin de mes loisirs, mon temps libre, mon accomplissement professionnel.
J’ai aussi besoin de voir mes enfants, les entourer, les aider à grandir. J’ai besoin de mon conjoint pour leur offrir un cocon familial et m’accompagner dans la vie que je mène. Il bosse énormément en ce moment et est souvent absent. Je bosse pas mal et suis régulièrement absente. Ce n’est pas parfait, mais c’est plutôt équilibré pour nous deux, selon une logique de chacun son tour et chacun ses domaines de responsabilité.
Et bien heureusement, je connais nombre de couples qui me semblent plus soucieux d’équité et de respect des besoins de chacun que les exemples cités précédemment.
C’est pour cela que les phrases entendues plus haut me hérissent. Car je suis persuadée qu’il est possible de faire autrement, pour peu que cela soit souhaité par les deux parties et pas subi par l’une d’entre elles. Sans dire que c’est aussi simple à mettre en oeuvre que de l’écrire… Mais c’est un autre sujet !
Sur ce : merci de m’avoir lue !
Je suis aussi effarée par le comportement de certains hommes de ma connaissance (dont le mien par moment ce qui nous vaut de bonnes disputes mais là n’est pas le sujet 🙂 ) mais tout autant par celui des femmes qui se « complaisent » dans cette situation, et qui préfèrent faire l’autruche que d’avoir le courage de donner un coup de pied dans tout ça.
Car oui, je pense qu’il s’agit avant tout de courage. Et que beaucoup, hommes et femmes, ont trop peur que ce soit pire après qu’avant. Et préfèrent le statu quo plutôt que d’essayer de changer les choses.
Je me mets à la place des hommes, je pense (j’espère) que pour la plupart ils le savent au fond d’eux que ce n’est pas cool de laisser la charge à la femme / de jouer le macho / d’être sexiste… mais bon, si derrière personne ne leur fait la remarque et les laisse faire, pourquoi changer et sortir de son petit confort et de ses habitudes ?
J’aimeAimé par 1 personne
Complètement d’accord avec l’article et ce commentaire.
Moi ce que psychologiquement ou socialement je n’arrive pas. à comprendre, c’est comment beaucoup de femmes empêtrées dans ce schéma, élèvent leurs fils…meme les femmes qui ont conscience de leur situation » inégalitaire » et qui se disent « féministes ». J’hallucine de colère quand je vois la différence d’éducation entre leurs filles et leurs garçons. Elles critiquent un schéma qu’elles reproduisent. Ca donne peu d’espoir. Et pour moi, les couples inégalitaires ne sont pas amoureux. Quand on aime quelqu’un, on en fait le plus possible pour soulager l’autre, ce qui tend vers un équilibre.
J’aimeAimé par 1 personne
Pour ma part je sépare plusieurs situations différentes.
– les femmes qui souhaitent faire passer en priorité leur famille et leur foyer et qui n’attendent pas de leur compagnon qu’il fasse quoi que ce soit. Celle qui veulent toujours faire des petits plats, avoir un intérieur de magazine, des enfants parfaits… On est tous différents si elles s’épanouissent comme ca, tant mieux pour elles (même si perso je ne comprends pas). Et d’ailleurs je connais un homme qui est le parfait homme d’intérieur, papa au foyer et qui adore ca. C’est moins courant mais ce n’est pas réservé aux femmes.
– les couples où l’homme est vraiment macho sans s’en rendre compte au moins sur certains points. Ceux qui pensent par exemple qu’un bébé à besoin d’une maman donc ils ne prennent aucun congé enfants malades les 8 premières années (mais en prennent ponctuellement après). Ceux qui pensent qu’un homme qui cuisine, balaie, change une couche perd sa virilité… Ceux là je les évite comme la peste mais au moins ils ne mentent pas. Quand on vit avec eux, on sait à quoi s’attendre je pense. Et je ne pense pas vraiment qu’on puisse les faire évoluer. Il faut juste éviter de les laisser parler.
– les hommes qui se disent progressistes/moderne/égaux… et qui ne font pas grand chose pour traduire leur mots en paroles. Et ceux là m’énervent vraiment !!!! Ceux qui se réjouissent du congé pater plus long mais qui ne le prennent pas, ceux qui encouragent leur partenaire à avoir une carrière mais qui ne veulent jamais rentrer à la maison avant 18h30 ou assurer si elle est en déplacement… Eux je leur dit (poliment) ce que je pense de leur comportement si ca vient dans la convrsation.
Par contre, je pense qu’il y a aussi des problèmes de référentiel au sein d’un couple souvent et que comme on n’attribue pas forcément la même importance aux choses, on peut vite se retrouver avec une relation déséquilibrée.
Par exemple, quand mon enfant est rentré à la crèche je trouvais primordial qu’il n’y reste pas trop longtemps même si il était content d’y aller. Je le trouvais trop petit pour passer 45h/semaine à la crèche. Mais quand je demandais à mon mari à quelle heure il finissait de travailler, c’était toujours après l’heure à laquelle je voulais que notre enfant soit à la maison. Donc le premier mois, j’ai assuré quasiment toutes les sorties de crèches. Après en avor parlé à mon mari, il m’a expliqué que vu que notre fils était bien à la crèche, il n’avait pas pensé à le récupéré plus tôt et qu’il pensait que j’y allais tôt moi, juste parce que le bébé me manquait. Quand on s’est expliqué, il a réarrangé son emploi du temps pour que les sorties de crèches soient plus égalitaires.
Pour que la situation change, il faudrait aussi que les femmes ne se laissent plus faire et n’hésitent pas à quitter leur copains. Le côté macho, égoïste, homme des cavernes, ca se découvrent quand même assez rapidement je trouve. Mais souvent on croit pouvoir changer nos conjoints ou on a peur de se retrouver seule alors on reste dans un couple qui ne nous satisfait pas. On vaut mieux que ca, il faut qu’on en soit consciente !
Désolée pour le pavé, c’est un sujet qui me parle !
J’aimeAimé par 1 personne
Exactement ! combien d’amie j’entends formuler une phrase du type « je suis celle qui réussira à le changer », sous entendu, pour moi il va changer… bah non, on choisit quelqu’un de bien des le départ, on veut un conjoint pas un enfant…🤦🏻♀️au secours…
J’aimeJ’aime
C’est un piège dans lequel on tombe facilement je crois 😅
J’aimeJ’aime
Au contraire, merci pour le pavé, j’aime lire toutes ces réflexions et les nuances que tu amènes.
J’aimeJ’aime
C’est pour ça que je vais continuer ma vie en solo et que même si j’envisage d’avoir un second enfant, je ne souhaite pas me remettre en couple.
Le père de mon fils était pourtant ce qu’on peut appeler un père impliqué et parfaitement capable de s’occuper de tout du moment que je n’étais pas dans les parages… mais si j’avais le malheur d’être disponible, tout me retombait dessus.
Je suis quelqu’un qui a du mal à mettre des limites (pour une bonne part à cause de mon éducation, vu qu’on m’a toujours seriné que je n’en faisais pas assez). De nous deux, sur bien des points, c’était aussi moi qui avais les critères les plus hauts (ménage, cuisine, planification ) et du coup, je trouvais normal de ne pas « imposer » mes critères à mon conjoint et de prendre en charge ce qu’il ne « pouvait » pas prendre en charge de manière satisfaisante.
Et je me suis épuisée. De plus en plus. Sans qu’il réagisse.
J’ai fini par lui dire que je n’en pouvais plus et que j’avais besoin qu’on planifie les choses ensemble. Colère, incompréhension et lettre morte de son coté.
J’ai encore tenu deux ans avant de comprendre que rien ne changerait, bien que je communique régulièrement sur le sujet.
En soi, en tant que mère solo j’aurais probablement une charge et une responsabilité plus lourde. Mais je n’aurai plus à tenir compte de quelqu’un qui de son coté ne ressent pas les mêmes contraintes.
J’essaie d’apprendre à mon fils à être capable de faire et qu’il est normal qu’il fasse sa part) et si j’ai une fille, j’insisterai sur le respect de ses limites personnelles.
J’aimeJ’aime
Je suis divorcée avec la garde de ma fille, et j’ai plus de temps pour moi que lorsqu’on était en couple, cherchons l’erreur…
Donc ben je comprends parfaitement que tu veuilles rester solo.
Moi je veux bien revivre avec un homme, mais pas avoir d’enfant avec car j’ai bien l’intention de TOUT compter, mais s’il y a un ou des enfants, forcément je ne pourrais pas les laisser subir de la saleté, une alimentation pas équilibrée…).
J’aimeJ’aime
Oh oui, cherchons l’erreur 😅 je te souhaite de rencontrer un compagnon qui te convienne !
J’aimeJ’aime
Merci 😊
En pratique, j’ai un nouveau compagnon avec lequel je ne vis pas. Ça va faire 5 ans, au début j’insistais un peu pour savoir si on vivrait ensemble etc. car j’avais encore en tête le modèle traditionnel, mais sur le principe de « c’est lui qui bouge ». Il ne fait pas de démarches pour cela, donc je n’en fais pas non plus ^^
Au final, je vois bien que je suis bien avec juste ma fille et c’est facile de séparer la charge mentale quand chacun est chez lui ou elle. Donc je ne parle plus d’aménagement commun !
J’ai quand même un espoir sur cet homme là (/!\ dans une situation de couple sans enfants) vu qu’il tient très bien son logement.
Par contre je suis désabusée des hommes dans les situations de couple avec enfants. Je crois pas (du tout) à l’égalité domestique dans un couple hétéro, s’il y a des enfants. Même en cas de divorce avec garde alternée… la gestion du médical, des achats de fournitures communes, des inscriptions etc. fait que ça ne peut pas être égalitaire.
(J’imagine que, statistiquement, il existe des couples ou l’égalité est parfaite, mais comme les femmes tendent à penser que l’égalité y est quand elles font « seulement » 70% du travail domestique, je suis pas convaincue par la plupart des témoignages !)
J’aimeAimé par 1 personne
Je vais me faire l’avocat du diable mais si, ça existe ! Mon mari en est le parfait exemple. Ce n’est peut-être pas 50/50 avec la maman de Schtroumpfette mais ça s’en approche ! Les papiers, c’est celui qui a Schtroumpfette la semaine où c’est donné que le parent s’en occupe et fait le relais auprès de l’autre. Les rdv médicaux au début ils allaient ensemble à tous puis naturellement se sont partagé les spécialistes (dentiste, allergologue, ophtalmo, généraliste…) Et pour chaque grosse étape (achat du premier cartable…), ils étaient ensemble.
Quant au quotidien à la maison, avec l’arrivée de Pirlouit ça s’est complètement déséquilibré : j’ai presque tout géré car je suis en congé parental donc ça me semble normal (et je dis presque tout car il continue à faire du ménage et la cuisine même si c’est minime). Mais c’est évident qu’avec ma reprise du travail, ça va s’inverser et clairement il fera 80% des tâches ménagères (on en discutait pas plus tard qu’hier !) Et si je reprends à temps complet, il se mettra à temps partiel. Quant à la charge mentale ou émotionnelle du couple, c’est également bien reparti. Il n’y a que pour l’administratif où je reste celle qui le prend le plus en charge sans pour autant être la seule à m’en occuper.
Et je trouve triste qu’une telle situation paraisse exceptionnelle et ne soit pas une norme. Et malheureusement je n’ai pas l’impression que ça aille en s’arrangeant comme le dit Mélinda dans son article 😔
J’aimeJ’aime
Je suis d’accord avec Mme Espoir. C’est possible. Déjà parce qu’il existe des hommes au foyer.
Et aussi ce fut le cas de mon mari depuis notre premier bébé. Ce fut grandement aidé par le fait que nous avons tous les deux pris 6 mois de congé parental. Donc pendant 6 mois il a pris l’habitude de gérer le sac à langer, les rendez vous, la diversification…
Et ca a continué quand nous sommes allés au travail tous les 2.
Après, il y a des choses que je gère seule (l’achat des vêtements et des cadeaux car je n’aime pas trop ses goûts) et d’autres qu’il gère seul (la maintenance des jouets, des piles… Le lave vaisselle, les poubelles).
On a forcément des moments où on est en inégalité car l’un est malade ou debordé au boulot et on s’entraide.
Avec une bonne communication, l’égalité est accessible je pense. C’est aussi aidé par le fait que nous avons le même nombre d’heures de travail et temps de trajet.
J’aimeJ’aime
Je comprends ton choix et je te souhaite une belle réalisation de tes projets. Ton exemple montre bien à quel point il est dur de réussir à communiquer dans un couple et de concilier les critères de chacun.
J’aimeJ’aime
Alors je plussoie ++++ je ne comprends ni mes amies, ni leur conjoint de perpétuer ce genre d’attitude. Je n’ai pas été élevée comme ça et je ne laisserai jamais ce genre d’attitude s’installer dans mon couple.
Alors j’essaie, parfois en me fâchant « si tu as des soucis de santé, donne le relais à ton conjoint' » ou en douceur, lorsqu’une amie s’inquiétait de l’état dans lequel elle allait retrouver ses enfants qu’elle avait laissé à son conjoint pour un weekend entre filles » ce n’est pas parce qu’il fait autrement que c’est forcément mauvais, c’est leur père, il leur apporte autre chose que toi tu ne peux pas leur apporter ».
Quand j’entends ce qu’elles acceptent, je suis sidérée. Quand j’entends la montée du fait religieux dans le monde, ou tout simplement la remise en cause de droits des femmes dans des pays « développés », j’ai peur pour ma fille… j’avoue que je suis plutôt pessimiste sur le sujet en ce moment.
J’aimeJ’aime
Ton dernier paragraphe me parle tellement… Rien n’est acquis et certainement pas notre statut vis à vis des hommes 😓
J’aimeJ’aime
Ah cet article et ces commentaires me parlent tellement !.. je suis moi aussi atterrée de voir ce que des couples de ma génération tolèrent encore.. pour moi un exemple clé c’est le père qui ne prend pas son congé paternité parce que « de toute façon elle allaite donc j’ai rien à faire », ou celui qui laisse sa femme malade s’occuper des enfants seule car « je n’ai pas besoin de prendre congé vu que tu es déjà en congé maladie « . Je pense cela dit qu’il y a un gros problème de points de référence et que ce ne doit pas être simple pour tous les hommes – dépendant de leur éducation – de se façonner un rôle de père impliqué à partir de zéro. Après je pense personnellement que chaque couple devrait avoir des discussions qui fâchent régulièrement pour dire « là notre équilibre me va/ne me va pas ». Pour exemple dans mon couple mon mari fait plus de tâches ménagères que moi (courses, lessives, réveils des petits) mais en contrepartie je prend mon mercredi pour les enfants – mais rien n’est fixé dans du marbre, cette situation est vue comme évolutive.
J’aimeJ’aime
Ah la la ces phrases… Je pleure et je reviens.
Adepte des discussions qui fâchent ici 🙈 et des situations évolutives !
J’aimeJ’aime