Mes amies

Mes amies

Quand j’étais enfant, j’avais très peu d’amis car j’étais maladivement timide et cela m’a beaucoup handicapée. À l’adolescence, je me suis détachée petit à petit de cette timidité et je me suis fais des amis. J’avais surtout des amis garçons et très peu d’amies filles. Les filles me mettaient extrêmement mal à l’aise à l’époque, je ne me reconnaissais pas dans leurs centres d’intérêt et je préférais passer du temps avec les garçons, qui me semblaient plus simples à côtoyer.

Et pourtant, aujourd’hui, mes amis les plus proches sont des amies. J’ai grandi, j’ai changé, je suis devenue mère, je suis entrée dans le monde du travail,… Autant de raisons qui expliquent que je me sois réconciliée avec les autres femmes.

Ces femmes rendent ma vie plus belle au quotidien, je les aime toutes et j’aimerais te parler de celles qui me sont le plus chères.

Membres de la famille ou amies ?

Il y a tout d’abord ma cousine, elle vit à plusieurs centaines de kilomètres mais nous nous écrivons toutes les semaines. Elle a été ma témoin de mariage et est la marraine de l’une de mes filles. Depuis mon enfance, je l’admire beaucoup. Avec ses 6 ans de plus que moi, elle a toujours été un modèle pour moi. Aujourd’hui, nous sommes très proches et sommes là l’une pour l’autre dans les bons et les mauvais moments.

Il y a la cousine de mon mari. Elle a eu une fille 10 jours avant la naissance de Jolie Fleur. Nous habitons à 8 kilomètres l’une de l’autre et nous avons appris à être mères ensemble. Nous nous voyons régulièrement, pour passer du temps ensemble et pour que les filles profitent chacune de sa cousine. Je lui fais entièrement confiance et c’est chez elle que Jolie Fleur a fait sa première soirée pyjama.

Ces deux femmes sont mes cousines (par alliance ou par le sang) mais elles sont surtout deux amies proches et essentielles.

Amies de longue date

Il y a ma plus vieille amie, rencontrée au lycée. Elle est la complice de mon adolescence, elle est ma meilleure amie. Nous sommes l’opposée l’une de l’autre : issues de deux milieux opposés, la blonde et la brune, la timide et la courageuse (elle est pompier et policière). Elle a été la seule à être là quand j’ai vécu l’un des pires moments de ma vie. Aujourd’hui, nous vivons loin l’une de l’autre et avons du mal à entretenir un lien régulier, même si on essaie de se voir au moins une fois par an. Mais nous nous aimons toujours profondément et elle aura toujours une place spéciale dans ma vie.

Il y a ma première « amie de couple », rencontrée avec son compagnon lorsque l’Homme et moi nous sommes mis à un sport commun. Sorties à quatre, resto à quatre, vacances à quatre, on faisait tout ensemble. Elle a été essentielle et omniprésente dans ma vie de toute jeune adulte qui découvre l’indépendance puis la parentalité. Aujourd’hui, nous vivons loin l’une de l’autre et ne nous parlons plus beaucoup mais elle restera à jamais liée à ces années de construction.

Amie récente

Il y a cette amie, qui partage mon quotidien de mère de famille, rencontrée via l’école. C’est la mère de la meilleure amie de Jolie Fleur. Elle a vécu des moments très difficiles ces dernières années, son second enfant a été très malade. Nous les avons beaucoup aidé, elle et son compagnon. Forcément, ça renforce les liens. Aujourd’hui, elle est celle que je vois le plus souvent, elle est celle avec qui j’échange des bouquins ou des potins. Notre amitié est assez récente mais je pense qu’elle est partie pour durer.

Collègue et amie

Il y a cette jeune fille, rencontrée il y a deux ans, lorsque nous avons embauché toutes les deux dans la même association, à trois mois d’intervalle. Au début, c’était une simple collègue, avec qui je m’entendais bien.

Aujourd’hui, c’est l’une de mes meilleures amies, elle est même devenue ma voisine ! On se voit la semaine au travail, parfois le week-end et on covoiture lorsque nos horaires sont compatibles. Elle connait bien mon mari et mes filles et je connais bien sa famille. On s’entraide dans le quotidien, on se confie quand on en a besoin, on devine ce que pense l’autre en un coup d’œil, on s’achète des desserts à la boulangerie au bout de la rue et surtout, on rit beaucoup !

Ces amies ne sont pas nombreuses, elles ne se connaissent pas toutes, mais elles sont toutes essentielles à mes yeux. Et je voudrais pouvoir rassurer la petite fille que j’étais il y a 20 ou 25 ans : tu ne seras pas seule, tu auras des amies, et elles seront merveilleuses !