Petites pépites Netflix

Petites pépites Netflix

Il y a beaucoup de séries que j’adore sur Netflix. The Crown, La chronique des Bridgeton ou The Good place entre autres. Mon chéri, lui, est plus fan de Better Call Saul par exemple. Mais aujourd’hui je vais te parler d’autres séries, moins connues mais qui selon moi valent le détour.

Carole & Tuesday

C’est la rencontre de 2 jeunes femmes qui habitent sur la planète Mars. Tuesday vient d’un milieu très privilégié. Elle décide de fuguer car sa mère refuse qu’elle suive sa passion. Carole est une orpheline qui se débrouille au jour le jour. Elle joue dans la rue. La musique va les réunir et on va suivre leur parcours, d’inconnues découvertes par hasard aux rencontres avec les plus grandes stars.

Cet animé reste simple et basique. Oui, il y a le chemin vers la gloire. Oui, il y a les protagonistes un peu caricaturaux. Oui, c’est un peu plein de bons sentiments. Mais qu’est-ce que j’ai aimé ! Déjà, je suis fan des musiques. Elles restent en tête, et je me suis surprise à les fredonner très régulièrement. Ensuite, l’animation et les dessins sont vraiment bons, c’est très agréable à regarder (le réalisateur est le même que celui de Cowboy Beebop pour te situer le niveau). Et même s’il y a de grosses ficelles, l’histoire se suit avec plaisir : on peut être surpris, il y a de l’émotion, on rit, on s’attache aux personnages. Le côté futuriste n’est absolument pas rebutant, et j’aime le message humaniste.

Et c’est une série courte (2 saisons de 12 et 24 épisodes de 23 minutes).

Makanai : dans la cuisine des maikos

Sumire et Kiyo quittent leur petite ville pour devenir Maiko (apprentie geisha) à Kyoto. Si la première montre rapidement un talent certain et se révèle comme une étoile montante, la seconde ne trouve pas ses marques. Rapidement, elle se voit dans l’obligation d’arrêter la formation mais va découvrir sa vraie vocation : cuisinière pour les geishas.

C’est une série très calme, très douce. On suit la vie quotidienne de la maison, les petites histoires de chacune. Il ne faut pas chercher de grands drames ou des dialogues ciselés. Et cependant, on a très envie d’en savoir plus et de voir l’évolution des habitantes de l’okiya (maison des maikos et geishas). Tout est toujours dans la retenue, très sensible.

Le réalisateur Kore-Eda. Je ne sais pas si tu connais, mais je te conseille très vivement ses films qui sont toujours d’une justesse et d’une délicatesse merveilleuses.

Encore une fois, c’est une série courte de 9 épisodes de 45 minutes environ.

Anne with an E

Fin du XIXème siecle sur l’île du Prince Edward au Canada. Anne, une jeune orpheline de 11 ans se retrouve un peu par erreur chez un frère et une soeur âgés. Ils veulent un jeune garçon pour aider à la ferme, et ne sont pas ravis de cette enfant qui leur tombe sur les bras. Du moins au début, car bien vite leurs relations évoluent.

Anne with an E, c’est l’adaptation du roman de Anne.. la maison aux Pignons Verts de Lucy Maud Montgomery (je ne sais pas si tu te rappelles, mais il y a des téléfilms des années 80 qui adaptaient déjà cette série de romans : Le bonheur au bout du chemin). J’avais adoré et j’ai découvert avec plaisir cette nouvelle adaptation.

Les costumes, les décors : il n’y a pas de fausse note selon moi. J’adore les acteurs (tout comme j’avais déjà adoré ceux du téléfilm). J’aime beaucoup les petits twists de certains épisodes. Oui c’est plein de bons sentiments, parfois trop mielleux, mais qui font du bien. Mon grand regret est la fin de la série dense et précipitée. Quel dommage de n’avoir pas davantage pris de temps ! Cela n’enlève rien à la qualité du reste de la série. Et même M. Chéridamour, pour qui ce n’est pas la tasse de thé, a regardé d’un œil et apprécié.

C’est une série un peu plus longue que les autres : 3 saisons d’une dizaine d’épisodes de 45 minutes en moyenne.

Unorthodox

Esty vit à Brooklyn. Mais loin de l’image de la jeune américaine moderne, Esty appartient à la communauté juive hassidique. Avant ses 20 ans, un mariage arrangé est organisé avec Yanky. Étouffée dans cette vie, elle s’enfuit du jour au lendemain à Berlin.

Pour le coup, il ne s’agit pas ici d’une série avec de bons sentiments et de la douceur ! On découvre une communauté religieuse, ses codes et ses habitudes austères. Je n’imaginais pas que ça pouvait exister à New York ! Et on comprend petit à petit pourquoi Esty a décidé de partir. On ne sait pas trop ce que Esty cherche au début, on apprend tout par petites touches, grâce aux flash black de sa vie de avant sa fuite. Ce n’est absolument pas le genre de série qui me tente habituellement mais j’ai clairement été happée et je ne regrette pas de m’être laissée tenter !

C’est une mini série de 4 épisodes et c’est l’adaptation d’une autobiographie.

Self made : d’après la vie de Madam CJ Walker

Sarah naît juste après la fin de la guerre de Sécession. Fille d’anciens esclaves, elle est blanchisseuse. Veuve et mère d’une petite fille, elle décide de vendre des soins capillaires. Son sens des affaires et ses idées vont lui ouvrir la voie de la fortune.

Encore une mini série (4 épisodes), et encore inspirée d’une histoire vraie. Madam CJ Walker a réellement existé. L’histoire se suit très bien et j’ai bien accroché. C’est vraiment intéressant de voir la volonté cette femme. J’adore Octavia Spencer qui l’incarne à merveille.

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Si tu as des conseils de séries méconnues à regarder, je suis toujours à la recherche de jolies découvertes donc n’hésite pas à me conseiller !