J’ai été élevée dans une famille nombreuse

J’ai été élevée dans une famille nombreuse

Aujourd’hui, je vais un peu à l’encontre des chroniques habituelles puisqu’au lieu de te parler de mon expérience de parent, je vais te parler de mon expérience d’enfant.

Elle est un peu originale car je suis issue d’une famille nombreuse. Nous sommes 3 filles et 4 garçons (et oui !) Je vois déjà tes yeux s’écarquiller…

Crédit photo : Jan-Mallender

Quand on parle de famille nombreuse, plusieurs images (clichés !) viennent à l’esprit. Ne mens pas, je les vois dans tes yeux, je les ai déjà entendus tant de fois ! On imagine la famille très pieuse – cols blancs et chignons serrés pour les filles et coupe en brosse pour les garçons, des enfants prénommés Eudes, Marie-Joséphine ou Bertille ; ou bien la mère aux traits fatigués et à la voix éraillée à force de crier, le père absent – les joggings sales et les cheveux en bataille – les enfants prénommés Kevin, Dylan ou Jessyca (oui avec le y). J’exagère exprès le trait mais c’est facile d’y croire, il faut dire que la plupart des émissions sur le sujet des familles nombreuses (et il y en a beaucoup crois-moi) ont l’air d’être tournées dans un zoo.

Au risque de te décevoir, dans ma famille, il n’en est rien. Nous avons des prénoms assez classiques, nous n’allions pas à l’église ni dans un autre lieu de culte tous les dimanches et mon père était (est toujours) bien présent. Je ne connais pas les raisons exactes qui ont mené mes parents à avoir autant d’enfants. Je ne suis pas certaine que c’était prévu exactement au départ. Ma mère a arrêté de travailler à la naissance de ma sœur aînée mais je pense que c’était surtout par commodité à l’époque, et parce que son métier ne lui plaisait pas plus que cela. Elle a été bien occupée ensuite et n’a jamais repris. Elle a compensé son besoin de « sortir » de son cadre de vie en s’impliquant beaucoup dans des associations.

À la maison, l’organisation était assez stricte. C’est un passage obligé quand on a autant d’enfants, sinon ce serait l’anarchie. Il y avait un horaire pour la douche, pour les repas ; on devait tous participer aux tâches ménagères dans nos possibilités. Bien sûr, il fallait partager les chambres. Pour ma part je suis toujours restée dans la même, mais je l’ai partagée avec chacun de mes plus jeunes frères et sœurs en fonction des affinités du moment. Je ne l’ai pas trop mal vécu car j’arrivais quand même à avoir des moments de solitude et à garder mon jardin secret (c’est très important pour moi, encore maintenant).

Je suis une enfant du milieu, c’est-à-dire que j’ai à la fois des frères et sœurs plus âgés et d’autres plus jeunes. J’ai un caractère assez affirmé mais beaucoup moins expansif que la plupart de mes frères et sœurs donc j’ai souvent été « oubliée » au profit des autres (dans le sens où tant que je ne disais pas que ça allait mal, c’est que tout allait bien). Je l’ai plutôt mal vécu à certains moments, et j’ai gardé cette habitude de faire passer les autres d’abord, mais je n’en veux pas à mes parents à ce sujet car je pense qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu et je ne suis pas sûre que les choses auraient été différentes si on avait été moins nombreux.

Même en étant 9 à la maison, nous partions quand même en vacances au moins une fois par an et je garde de très bons souvenirs de ces périodes où nous étions seulement entre nous et où mes parents étaient plus détendus.

Mes parents se sont attachés à ce que l’entente et l’harmonie règnent dans la maison. Ils ont eux-mêmes des relations plutôt compliquées avec leurs frères et sœurs respectifs et ont fait ce qu’ils pouvaient pour que l’histoire ne se répète pas. Je dois dire que maintenant que nous sommes tous adultes, ils n’ont pas parfaitement réussi. Différents événements ont fait que nous nous sommes éloignés, et même si nous nous voyons toujours, nous ne sommes pas très proches.

Aujourd’hui, je ne pense pas que le fait d’avoir beaucoup de frères et sœurs change beaucoup mon quotidien. Je souris simplement quand on me parle d’une famille nombreuse… avec 3 enfants ! Ce qui est certain en tout cas, c’est que je n’aurai jamais autant d’enfants ! À vrai dire, je m’imagine très bien avec un enfant unique…

Et toi, as-tu beaucoup de frères et sœurs ? Quelles sont tes relations avec eux ? Viens nous en parler !

29 commentaires sur “J’ai été élevée dans une famille nombreuse

    1. Très bonne question 🙂 Nous habitions dans un village où tout le monde se connaissait donc les gens étaient habitués. On se faisait plus remarquer quand on allait en vacances, ou au resto par exemple. En plus certains de mes frères et sœurs ont été adoptés donc on se faisait remarquer aussi de ce côté là. Je n’ai pas le souvenir que ça m’ait vraiment dérangée par contre j’étais plus gênée par les questions quand on me demandait combien j’avais de frères et soeurs et que les gens faisaient des yeux ronds (c’est encore le cas maintenant mais j’ai appris à éviter le sujet quand je n’ai pas envie d’en parler). Ou bien par les commentaires sur l’adoption (« ah donc c’est pas ton vrai frère »). Je pense que mes parents s’en fichaient un peu de se faire remarquer car ils sont fiers de leur famille, par contre ils ont été blessés par la réaction de certains proches qui ne comprenaient pas ce choix de vie.

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  1. C’est super intéressant ! Je suis étonnée de lire à la fin que de ton coté tu te verrais bien enfant unique car figure toi que j’ai à la maison un enfant unique (mon mari) qui reve d’une famille nombreuse 🙂 ! A l’inverse de mon coté nous étions deux et c’est le schéma que j’ai toujours souhaité reproduire…

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    1. Je pense que quand on a un peu souffert de quelque chose on ne veut pas reproduire le même schéma (je suppose que ton mari n’a pas trop aimé non plus être fils unique). En fait, mes parents avaient du mal à accorder la même attention à tous et dans ma tête, si j’ai plusieurs enfants je ferai la même chose. De ce fait, ça me paraît plus simple d’en avoir qu’un seul. D’autant plus que mes relations avec mes frères et sœurs ne sont pas trop profondes aujourd’hui.

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  2. C’est intéressant, je suis curieuse de savoir pourquoi toi tu ne te verrais qu’avec un seul enfant ? Je n’ai pas eu autant de frères et soeurs que toi, par contre c’est la cas de mes parents, tous les 2 issues de grandes famille (7 enfants du côté maternel et 5 côté paternel) , j’ai donc beaucoup cotoyé ma famille et mes (40) cousins petites car tous les weekend il y avait un repas de famille chez les uns ou les autres et même si j’adorais ça enfant, c’est clairement pas ce que je souhaite comme vie maintenant.

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    1. Comme je l’ai dit juste au-dessus, j’ai souffert du manque d’attention de mes parents et je ne veux pas reproduire le même schéma. Ça me paraît plus simple de n’avoir qu’un seul enfant pour ne pas faire de différence. Mais c’est aussi parce que comme nos relations ne sont pas très bonnes maintenant, je ne vois pas vraiment de positif au fait d’avoir des frères et sœurs (mais c’est totalement subjectif et ils m’auraient probablement manqué si je n’en avais pas eu)

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  3. Tout comme Suzanne, j’ai un mari qui est fils unique et à la fois lui comme moi nous voulions plusieurs enfants. Chez nous nous sommes deux et je trouve que c’est très satisfaisant (mais je m’entends très bien avec ma sœur, cela doit aider aussi), c’est pour cela que nous nous arrêterons là (ça plus l’aspect matériel).

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    1. Je comprends très bien votre point de vue si ton mari a manqué d’un frère ou d’une sœur, et que toi tu as de bons souvenirs avec la tienne. Pour ma part, j’ai du mal à projeter ma famille sur mes futurs enfants, je pense que c’est pour ça que je m’imagine avec seulement un seul (un schéma que je ne connais pas finalement)

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  4. Oh super ce témoignage !
    En effet le regard des autres doit être pesant, dès qu’il y a une différence, n’importe ce que c’est, il y a toujours des avis des regards à éviter.
    Les relations dans la fratrie une fois adulte n’est malheureusement pas toujours ce que les parents ont rêvé, il y a le vécu de chacun, le caractère, la sensibilité et la vie aussi.

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  5. Bonjour,
    Merci beaucoup pour ce témoignage ! C’est très personnel comme question, j’espère que je ne vais pas être trop intrusive, mais est ce que tu penses que tes parents auraient pu faire quelque chose pour que les relations avec tes frères et sœurs soient meilleures aujourd’hui ? Est ce qu’il y a des erreurs « flagrantes » pour toi qu’ils auraient pu éviter ? J’essaie de trouver en tant que parent des retours comme le tien pour m’améliorer avec mes enfants, même si on n’est pas dans une famille nombreuse (enfin, on en a 3 et on souhaiterait un 4eme, donc on aurait droit à la fameuse carte, mais pour moi non plus 3 ça n’est pas famille nombreuse !)

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    1. @Sarajade je me permets de répondre car je suis dans la situation inverse : ça se passe très bien avec mon frère. Je pense que le fait que mes parents aient toujours soigneusement conservé une équité entre les deux a beaucoup joué. Pour le reste, c’est aussi une histoire de caractère.
      j’ai beaucoup vu des familles se déchirer pour des histoires financières ou d’héritage, si ça peut te donner une piste.

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    2. Merci pour ta question et ce n’est pas du tout intrusif. Je pense que mes parents ont fait ce qu’ils ont pu avec leur propre vécu et leur histoire familiale pas très simple. Je pense avoir vraiment fait la paix avec ça aujourd’hui même si ça influence la façon dont je me projette dans l’avenir. Concernant les erreurs, je pense qu’ils n’ont peut-être pas toujours été assez ouverts d’esprit ce qui nous a empêché de pouvoir leur parler sincèrement. Ils se sont améliorés avec le temps (comme quoi)

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  6. Comme les maris de Suzanne et Amélie, je suis fille unique, mais à l’inverse d’eux je trouve que c’était très bien comme ça et c’est ce que je souhaite pour ma fille ! De plus, comme la tienne, les fratries que je connais dans ma famille ne sont pas très proches (voire pire) une fois adultes, donc je suis assez d’accord avec toi sur l’idée que ça ne vaut pas forcément le coup si au final ils ne s’entendent pas, et c’est une des composantes principales de mon propre choix aussi (mais en effet, c’est hyper subjectif !).

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  7. Une de mes amies au collège et lycée avait une famille nombreuse (ils étaient 9 enfants) et je sais qu’elle en souffrait beaucoup. Par manque d’attention de ses parents, par manque de choix pour construire sa vie (les 2 aînés avaient décidé de faire du violon, donc la seule activité extra-scolaire possible pour ne pas que les parents courent partout c’était musique), par manque d’intimité (les 3 filles dans la même chambre), par manque d’argent (pas de vacances à part chez les grands-parents). Et elle pour le coup correspondait bien aux préjugés (toutes les filles s’appelaient Marie-prénom de vieux).
    En quittant le lycée, elle n’avait demandé que des facs loin de chez elle pour se trouver ! Elle me faisait beaucoup de peine.

    Mais je pense qu’au final, quelque soit le choix des parents sur le nombre d’enfants, on ne peut jamais savoir si ca plaira aux enfants, s’ils auront envie d’autre chose. Alors autant faire ce qui nous plait à nous.

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    1. Par curiosité c’était il y a longtemps ? Je rejoins ta dernière phrase, de toute façon fonder une famille (ou ne pas le faire), quand c’est un choix c’est toujours un peu personnel et égoïste. Qu’on ait un seul, plusieurs ou beaucoup d’enfants ils peuvent mal le vivre pour différentes raisons.

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      1. Tu me demandes mon âge, là? C’est très indiscret ! 🙂
        Mais puisqu’on est entre nous, je fête les 15 ans de mon bac cet année.

        Mais pour le coup je ne sais pas si ca change grand chose. Des familles très religieuses, avec la mère au foyer et le père non riche il y en a beaucoup.
        D’ailleurs quand on finissait le lycée, sa soeur ainée entamait sa 4eme grossesse à 25-26 ans. (Mais elle avait renoncé aux prenoms composés!)

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        1. Désolée si j’étais indiscrète et merci pour ta réponse 🙂 c’était pour avoir une idée globale si la personne que tu connaissais avait 20, 40 ou 60 ans… C’est vrai qu’il arrive que ce soit un schéma qui se répète dans les générations suivantes. Peut être parce que la sœur ne connaissait rien d’autre ou qu’elle avait plutôt bien vécu les choses. J’espère que ton amie a réussi à se trouver en tout cas, ça peut être très étouffant.

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  8. Comme Vee, je suis fille unique et mon mari est enfant unique. On a tous les 2 eu une enfance heureuse. Je n’ai jamais réclamé de frères ou sœurs a les parents. Et très jeune j’ai assisté à l’éclatement de la totalité de ma famille… des 2 cotés! Mes parents ont chacun 5 frères/sœurs et les ponts sont coupés avec tout le monde depuis plus de 20 ans (j’en ai 34 ^^) les histoires classiques de jalousie, d’héritage (riquiqui en plus l’héritage) une sombre affaire de râteau disparu… bref… mon fils sera enfant unique je n’ai tout simplement pas envie d’un 2eme enfant c’est probablement lié mais il n’y a pas que ça qui pèse dans la balance. Merci pour ce témoignage super intéressant

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    1. Merci pour ton partage ! Mes parents ont eu sensiblement les mêmes problèmes de famille que les tiens, je n’ai quasiment jamais vu la famille de mon père. Je pense que c’est peut être une des raisons pour lesquelles ils ont voulu une famille nombreuse, peut être pour réparer quelque chose.

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  9. Merci pour ton article ! Je viens d’une fratrie de 4 soeurs (mon pauvre papa haha !!!) et que de bons souvenirs, même si forcément il y a parfois plus de contraintes au niveau de l’organisation.
    7 enfants chez toi, médaille d’or pour tes parents ! Quel boulot, je suis admirative !

    Par contre quelque chose me dérange dans ton article et dans les commentaires. Il ne s’agit que de quelques lignes mais pourquoi faut il toujours se moquer des familles qui fréquentent l’église et qui donnent des prénoms composés ? Ou des mères au foyer parfois épuisées par leurs enfants ? Ou des Kevin, Dylan et Jessyca ?
    Je trouve que c’est vraiment indélicat et irrespectueux des choix des autres. Chaque famille fait ses propres choix : on peut croire en Dieu ou pas, fréquenter l’église ou la mosquée ou autre lieu de culte ou pas, s’appeler Marie-Camille ou Nolan ou Aissata, avoir 4 frères et soeurs ou etre enfant unique, sans que d’autres personnes nous tournent en dérision pour ça (quelle prétention d’ailleurs, vous vous croyez au dessus de ces familles différentes de la votre ?!)

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire et tu fais très bien d’aborder le sujet car mon propos ne visait pas du tout à me moquer des familles catholiques ou des mères au foyer épuisées. Je voulais juste signaler qu’on a vite tendance à mettre les gens dans des cases, que pour le commun famille nombreuse = catho ou cas social alors qu’il y a une multitude de façons de vivre sa famille sans être réducteur. J’ai voulu faire une touche d’humour en reprenant ces clichés bien ancrés mais j’admets que c’était très réducteur et je m’en excuse auprès de toi et de toutes les personnes que ça aurait pu blesser. Et pour terminer, en aucun cas je ne me sens supérieure à qui que ce soit, quels que soient son passé, son prénom, sa religion ou tout autre chose.

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  10. Ici, je viens d’une fratrie nombreuse contrariée, ma mère n’a jamais pu avoir de quatrième enfants, et mon mari vient d’une famille de cinq … Même si ça n’a pas toujours (et n’est pas toujours) rose avec nos frères et soeurs, on rêve d’une fratrie nombreuse, à priori quatre/cinq enfants. Perso, j’ai adoré les grandes cousinades et vu le peu de cousins que nos enfants peuvent espérer malgré leur nombreux oncles et tantes ( 😓), j’espère leur offrir une tribue soudée 🤗
    Par contre, chacun sa chambre est un de mes critères principaux … et j’espère pouvoir leur offrir quelques escapades, pas forcément tous les ans, mais tous les 3 à 5 ans 🤗

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    1. Je suis contente d’avoir le point de vue de quelqu’un qui a vécu dans une famille nombreuse et qui en veut une aussi 🙂 Je suis d’accord avec toi sur les chambres séparées, c’est très important que chacun puisse avoir son espace. Mais il faut avoir une très grande maison, ce qui n’est pas toujours possible en fonction de là où on vit.

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  11. Merci pour cet article ! C’est intéressant d’avoir d’autres avis sur les familles nombreuses !
    Je suis l’aînée d’une famille de 7 enfants également, catholique (mais sans prénoms composés, chignons et cols blancs XD), et j’en garde un merveilleux souvenir. Grandir avec mes frères et ma soeur (oui oui, 2 filles pour 5 garçons) fut une belle école de vie, que je souhaiterais également partager à mes futurs enfants. En revanche, mes parents ont toujours fait attention d’avoir du temps pour chacun de nous, ce qui a favorisé les bonnes relations. Je n’ai jamais eu l’impression qu’on était trop nombreux à la maison. C’est vrai qu’on est un peu atypique : entre mon dernier frère et moi, il y a 18 ans d’écart. C’est beaucoup mais très enrichissant !!
    Aujourd’hui j’ai quitté la maison, néanmoins je reste très proche de mes frères et soeur, surtout du dernier pour qui je suis la seconde maman. Je n’ai pas toujours voulu avoir beaucoup d’enfants moi aussi, parce qu’être l’aînée m’a un peu pesé parfois. Mais aujourd’hui, j’ai appris à discerner ce que j’ai apprécié chez mes parents et ce que je n’aimerais pas reproduire. Un des défis pour moi est justement de vivre ma vie d’adulte (et de femme mariée) tout en trouvant la juste distance avec ma famille que j’aime tant !

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    1. Et merci pour ton commentaire ! Je trouve ton point de vue d’aînée très intéressant. Dans ma famille, l’écart d’âge entre le premier et le dernier est sensiblement le même que pour toi. En réfléchissant, je pense que ma sœur aînée a beaucoup mieux vécu les choses que moi justement par rapport à sa position d’aînée : mes parents lui faisaient plus confiance, elle a pu garder sa chambre seule et elle est partie relativement jeune de la maison donc elle a eu beaucoup plus les bons côtés quand elle venait « juste » en visite. Est-ce qu’aujourd’hui tu as déjà fondé une famille ? Est-ce que tu t’imaginerais avec autant d’enfants ?

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      1. Oui c’est vrai que la place dans la famille peut faire une grande différence !
        Je suis mariée depuis l’été dernier, pas encore d’enfant, mais je m’imagine très bien avec une grande famille. Pour autant, je n’ai pas un chiffre en tête, car je souhaite rester à l’écoute de ma famille et m’adapter à chaque situation, d’autant plus que futur se déroule rarement comme on le prévoit ! 🙂

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