Aux papas
Il y a deux semaines, Rigel te faisait rire avec son festival du moche. Cette fois-ci, l’humeur est tout autre puisque nous avons choisi de mettre à l’honneur les papas de nos vies.
Tout d’abord, il y a notre papa…
Mon papa a perdu ses parents très jeune, et suite à cela les liens qu’il avait avec le reste de sa famille se sont énormément distendus. Il s’est donc construit seul puis avec ma mère et nous, ses enfants. Il en garde une force morale énorme : c’est le pilier de la famille, sur lequel on a toujours pu compter. Les drames de sa vie l’ont fait relativiser les petits (et gros) tracas du quotidien, il est un peu (trop ?) idéaliste. Il sait toujours quoi faire ! Je tiens de lui cette persévérance qui peut être un défaut, mais aussi mon côté explosif. J’aurais pu le perdre tant de fois, mais il est toujours là et aussi solide. Par chez nous, on n’exprime pas beaucoup nos sentiments, mais ici je peux le dire : je t’admire et je t’aime, mon papa. Rosa Evril
J’adore mon papa : d’aussi loin que je me souvienne, je l’ai toujours considéré comme quelqu’un d’attentionné et de profondément gentil. Ma sœur et moi, nous avons toujours eu une relation privilégiée avec lui. Il s’est beaucoup occupé de nous quand nous étions jeunes et j’en garde des souvenirs tendres. Il est aussi drôle qu’il est gentil, pragmatique et très têtu. Il est tête en l’air mais il se satisfait de peu. Je lui trouve absolument toutes les qualités et j’ai toujours pensé que ma maman était quand même sacrément chanceuse d’avoir trouvé un homme comme lui. Je ne te cache pas qu’inconsciemment, j’ai cherché à trouver un papa aussi formidable pour mes enfants. Je crois bien que malgré ses défauts, mon mari saura lui aussi être un papa parfait pour ses filles. Amélia Bluebelle
Mon papa faisait la fusée pour les couchers et il se faisait gronder parce que « c’était vraiment pas temps calme ». Mon papa, il a toujours eu une belle plume et, à chaque événement, il réécrit les textes d’une chanson pour coller à celui-ci. Et il la chante. Super bien. Mon papa, il nous a construit des souvenirs de vacances en Bretagne, de pêche aux étrilles, de photos soignées de nos trophées, de tableaux d’études pour choper la crevette, de « Germaine » de Renaud à beugler à la guitare entre cousins. Mon papa, il chante « Marie Jeanne Gabrielle » à chaque concert de son groupe, et ça fait pleurer la moitié de l’assemblée, à chaque fois. Mon papa, il est sérieux, droit, diplomate et précis mais c’est aussi un sacré déconneur, un sérial charrieur, un bel emmerdeur, et mes Dieux, ce que je l’aime comme ça ! Chaperon Rouge
Mon papa et moi, c’est l’histoire de deux caractères bien trempés. De deux têtus qui parlent parfois fort quand ils ne sont pas d’accord. Mais mon papa et moi, c’est surtout des balades précieuses en quad, des parties de Scrabble endiablées (spoiler : je le laisse gagner), une épaule sur laquelle je peux m’appuyer. C’est aussi un super Papi qui ferait tout pour ses petits-enfants. Mon papa, c’est un pilier. C’est le premier homme dans l’histoire de ma vie. Mon papa, c’est le meilleur. Lisa
Sous tes yeux, j’ai grandi. Tu m’as orientée et tu m’as laissée choisir. Tu m’as conseillée et quand je ne t’ai pas écouté et que je me suis plantée, tu m’as dit « je te l’avais bien dit ! », avec un sourire en coin. Tu m’as fait confiance, et grâce à toi, je sais que je suis suffisamment forte pour réussir à être indépendante. Tu m’as montré qu’un homme n’a pas à être macho pour être viril. Je crois que tu sais tout faire (sauf bien parler anglais !), que tu es capable de tout réparer. Tu es un papa génial et un grand-père formidable. Mon papa adoré, mon papounet chéri, cette année (et j’espère encore pour de longues années), je te souhaite une très bonne fête ! Rigel

… et il y a celui de nos enfants
Bien avant d’être parents, je savais que l’Homme ferait un père génial. Et je ne me suis pas trompée. Il adore sa fille et elle le lui rend bien. Il arrive toujours à la faire rire, même quand elle vient de se faire mal ou a un gros chagrin. Il pense toujours à lui faire plaisir, que ce soit en achetant des fraises ou en faisant semblant de ne pas connaître sa cachette favorite quand ils jouent à cache-cache. Leur complicité m’épate tous les jours. Il sait aussi faire respecter une consigne d’un seul regard (ce dont je suis incapable) et n’a jamais besoin de se répéter. J’aime cet homme, sa fille est folle de lui et je suis certaine que ce sera aussi le cas avec sa seconde fille qui arrive dans quelques semaines. Chacha d’Avril
Je râle, mais je dois reconnaître que mon mec est un papa qui déchire :
– parce qu’il a voulu faire des enfants avec moi (un p’tit troisième mon chéri ?)
– parce que c’est le meilleur pour faire rire nos enfants.
– tout simplement, parce qu’il s’en occupe super bien. Je peux m’absenter sans y penser.
– parce qu’il est à leur écoute et à la mienne, quand j’arrive avec toutes mes idées tirées de mes lectures. Ça discute, ça s’oppose, ça questionne, mais on trouve une façon de les élever qui nous va à tous les deux.
– parce qu’il a enduré 3 ans de préférence outrageuse de notre grande pour moi, continuant à se montrer très présent, et qu’il commence enfin à en récolter les fruits (« moi je veux que papa rentre du travail », à son père : « je t’aime bien toi » et à moi « je t’aime pas ! ») Mélinda
Mon cher et tendre m’est très complémentaire ! Si ma patience a atteint ses limites, il est derrière moi pour m’empêcher de péter les plombs. J’adore vadrouiller avec mes enfants, lui est plutôt casanier et jeux dans le jardin. Mari Barbu fait du mieux qu’il peut. Je crois que c’est un adage très important dans notre vision de la parentalité. On n’a aucunement la prétention de dire que nous sommes des parents parfaits mais on fait au mieux et on se soutient ! Et je crois que c’est cela le plus important : soutien mutuel, respect et beaucoup de rigolades ! Alors je souhaite une bonne fête des Pères à mon Mari Barbu d’amour ! Rosalia
J’ai toujours su que mon mari ferait un papa merveilleux. Après tout, je ne pouvais rien attendre d’autre de la part d’un homme merveilleux (oh hé c’est bon, c’est sa fête, j’ai le droit !) Il faut bien avouer qu’après cinq ans et deux enfants un peu trop dynamiques et motivés, il est tout de même moins patient, plus fatigué et a beaucoup quelques cheveux blancs en plus… Mais il est aussi et surtout devenu le roc de notre famille, le papa toujours présent pour ses enfants, des levers en pleine nuit jusqu’aux petits plats mijotés avec amour. Bonne fête des super papas, J. ! Argentine
J’accorde énormément d’importance à la fête des pères : dès la naissance de petit koala, j’ai tenu à marquer le coup car le père de ma fille est un des maillons forts de ma vie. Il a su être présent pendant la grossesse, a surmonté ses propres craintes et angoisses pendant l’accouchement, et se remet constamment en question maintenant qu’il faut élever notre fille. Au-delà de mon amour pour lui, c’est une personne que j’admire énormément pour son caractère positif qui accepte ses faiblesses. Il n’y a aucun doute pour moi : sans lui, mon quotidien de maman serait bien moins simple, et les phases de mou bien plus compliquées à gérer. Des innombrables biberons donnés la nuit, à toutes les promenades à vélo et trottinette, je suis heureuse de partager le rôle de parent avec un homme comme lui. Hisaé
Parce que tu es toujours là pour jouer et blaguer, parce que nous nous soutenons et nous entraidons au quotidien, parce que tu transmets à nos enfants tes goûts et tes passions (perso, je n’aurais jamais pensé à leur proposer la lecture de Dragon Ball), parce que le mari que tu es montre à nos filles le plus bel exemple du respect qui est dû à toute femme, parce que la promesse que nous nous sommes faite, de nous aimer toute notre vie, trouve sa plus belle expression dans ton rôle de père, je t’aime ! Pomme d’happy
Je trouve que M. Chéridamour est le plus merveilleux des papas. Il est fou de sa fille, il s’est battu pour que la garde alternée soit possible et il ferait n’importe quoi pour elle. Il est un des rares papas qui assistent aux réunions avec les enseignants, il s’occupe de prendre les rendez-vous médicaux et d’y emmener Schtroumpfette, il l’accompagne à ses activités extra-scolaires. Je doute toujours de ma capacité à être un jour une bonne maman mais je n’ai jamais le moindre doute sur le fait que c’est le meilleur papa du monde ! Mme Espoir
Le papa de mon fils est un papa qui déchire quand … lors de notre premier soir à la maison (retour précoce à 12h de vie), il a pris l’Élu contre lui et l’a installé dans son sweat pour nous permettre de manger notre pizza ! Le papa de mon fils est un papa qui déchire quand … il a pris le relais après 11 mois de cododo pour tous les réveils nocturnes quand l’Élu est passé dans sa chambre, restant parfois plus de 2h couché auprès de lui pour l’aider à se rendormir. Le papa de mon fils est un papa qui déchire quand … il récupère le moteur d’une tondeuse à gazon en vue de fabriquer un karting pour les enfants plus tard. Le papa de mon fils est un papa qui déchire quand … il s’apprête à devenir aussi le papa qui déchire de Numérobis. Maman Bulle
Et, quelle meilleure conclusion pour ce long article, que de laisser la parole à un papa ?
J’aime être papa pour la victoire sur la vie, qui m’a fait stérile et celle sur les psychologues de comptoir qui prétendent qu’un enfant battu battra ses enfants. Pour éduquer mes enfants avec la double réponse, celle du savant et celle du poète. La joie d’apprendre des mots compliqués et incongrus dès tout petit (prestidigitation au lieu de magie). Et la victoire en entendant la Lueur, 4 ans, dire à sa cousine « non, c’est pas un prout, c’est une flatulence ! » La joie et la fierté quand on me dit que j’ai des « enfants faciles », parce que c’est sûrement qu’on s’y prend bien. J’aime tous les petits pas en avant dans l’apprentissage des enfants, le côté expérimental de chaque instant. J’aime découvrir leurs aliments préférés, leur faire aimer ceux souvent rejetés… J’aime quand le Lampion dit « MON Papa ! » quand il me voit… et l’idée que mes enfants, eux aussi, soient fiers de moi ! M. Loup
Quelle jolie brochette de papas nous avons ici 🙂 Chaperon Rouge, j’ai découvert le témoignage de ton mari que je ne connaissais pas, c’était très émouvant 😥
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Merci Rosa Evril ! Oui, Monsieur Loup a une histoire un peu lourde, mais il vit très bien avec visiblement… et en parle sans soucis ^^ je pense que c’est presque plus difficile pour moi actuellement, ce décalage entre sa famille et la mienne ^^’
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Chaque témoignage m’a ému. Merci également à M Loup d’être intervenu. Mais alors là j’ai une question existentielle, comment fais-tu pour que tes enfants acceptent de goûter des aliments inconnus??????? Mon fils aîné se braque et refuse même qu’un nouvel aliment s’installe dans son assiette, alors que bébé il mangeait de tout (sauf l’artichaut, ça rien à faire). Son petit frère en revanche, aucun problème, lui il grimpe sur la table pour piquer dans nos assiettes 🙂
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Le Lampion, tout pareil, se jette sur la moindre assiette. La Lueur commence par rechigner et gnognoter, puis elle finit par gouter parce que la règle c’est « je mange 5 (morceaux, cuillerées, fourchettes…), et si j’aime pas on passe à la suite ». Ce soir par exemple c’était des carottes en tagliatelles, au gingembre/soja/oignon… avec un pesto de fannes de carottes, un peu relevé. Ben, elle a commencé par dire « j’aime pas ». son frère a fait pareil, lui a tout mangé, elle a mangé ses 5 carottes, et hop, dessert ! Mais à coté de ca, elle adooooore le brocolis, et Monsieur Loup est très fort pour trouver des stratégies pour que ca passe… un peu d eketchup, une sauce différente, des pates avec ou une assiette déguisée, ça passe sans problème 🙂
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Tous ces témoignages m’ont rendu toute chamallow ! Merci à toutes et merci à M Loup.
Nous sommes entourées de super papas !!
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Le Merci est transmis, je ne desespère pas de lui faire à nouveau écrire de vrais articles ^^
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L’article sur la fête des mères m’a laissée très dubitative car je l’ai trouvé plus cynique que drôle.
Mais celui-ci me touche beaucoup. Je souhaite une bonne fête à mon papa, qui est le meilleur des pères, alors même qu’il en a été privé.
Et être un enfant naturel à la campagne dans les années 50 n’a pas dû être une sinécure.
Merci donc pour ce bel article et bonne fête à tous les papas !!
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Bonjour et merci pour vos retours. L’exercice était plaisant mais pas si facile, il faut être ordonné… 😉 Comme me le répète Chaperon Rouge je devrais écrire plus souvent, pour les autres ou pour moi, ça dépendra des sujets 🙂 Merci aux témoignages assez inspirants et amusants.
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