Ne jamais avoir d’enfant ?

Ne jamais avoir d’enfant ?

Je t’avais laissée sur Sous Notre Toit avec des questions ouvertes concernant la maternité et j’ai un peu avancé dans ma réflexion donc je reviens t’en parler ici !

Crédit photo : superintelligencek

Mon état d’esprit est un peu différent maintenant car la maternité n’est plus le questionnement principal concernant mon avenir. En effet, mon couple a souffert, beaucoup souffert. Et souffre encore. En premier lieu à cause de cette obsession que j’ai eu pour une maternité sans condition, tout de suite et la pression que ça a mis sur les épaules de mon conjoint. Comme je te le disais, je lui en ai voulu. Enormément. La communication n’est pas notre qualité principale, j’étais blessée et meurtrie, j’ai eu des mots très durs envers lui, très souvent. Je lui ai reproché notre situation, comme si elle était uniquement de sa faute. Le fait est que mon conjoint est quelqu’un de fondamentalement gentil, mais très rancunier. Il a de ce fait accumulé des rancœurs, par rapport aux mots que j’ai pu utiliser et mauvaises choses que j’ai pu dire. Il n’a pas compris que tout ça venait de mon mal-être. De mon exigence extrême envers moi-même, que je ne peux m’empêcher de reporter sur lui. Cette situation s’est installée depuis longtemps, des mois, des années peut-être même. Mais j’ai toujours été certaine qu’on resterait ensemble malgré tout.

Aujourd’hui, je ne suis plus sûre de rien. Le confinement m’a semblé plutôt bénéfique au début. Enfin on pouvait passer du temps ensemble. Nous allions pouvoir songer sérieusement à avoir ce bébé ! Mais de son côté, le fait d’être enfermé avec moi n’a fait que nourrir les rancœurs qui s’étaient installées contre moi. Ça a fini par exploser : d’abord par rapport au bébé, il m’a dit très clairement qu’il ne se voyait pas avoir un bébé avec moi maintenant. Qu’il se sentirait coincé, et que ce n’était pas rien un enfant dans une vie. Ensuite, par rapport à notre couple. Il doit réussir à passer outre ce qu’il a comme griefs contre moi, mais il sait qu’il lui faudra beaucoup de temps. Il est partagé entre ses sentiments et sa rationalité (mais je ne sais pas lequel des deux est en ma faveur). En tout cas, le principal c’est qu’il a envie de continuer avec moi. De mon côté, alors que j’étais sûre de notre avenir ensemble, je ne sais plus trop quoi penser. J’en ai déjà eu marre de notre couple, par rapport à la colère que j’avais contre lui. Mais maintenant que tout est si fragile, j’ai conscience de tout ce que je pourrais perdre et c’est très compliqué. Le déconfinement nous permet de repartir sur de nouvelles bases, nous avons malgré tout des projets et de bons moments en prévision. Est-ce que ça suffira ? Je n’en suis pas certaine et ça me brise le cœur…

L’une d’entre vous s’était exprimée sur mon précédent article en me demandant : « à qui vaut-il mieux renoncer ? A votre mari que vous aimez, ou à un enfant que vous ne connaissez pas ? ». Cette question m’a fait beaucoup réfléchir. Je ne saurais comparer l’amour d’un conjoint à l’amour d’un enfant qui me semble éternel et unique. Parmi vous, celles qui sont déjà mamans pourront s’exprimer bien mieux que moi à ce sujet. Cependant, cette question m’a poussé à réfléchir sur ce point : là maintenant, est ce que je préférerais me séparer de mon conjoint pour envisager de construire une famille avec quelqu’un d’autre, voire même être une maman solo ? Ou bien, est-ce que je préférerais repartir sur des bases saines et continuer ma belle histoire d’amour avec mon conjoint ? La deuxième option m’apparaît la meilleure à 2000%. Ma réflexion m’amène à penser que ce que je veux, c’est une famille plutôt qu’un enfant et la nuance est très importante. Je veux qu’on soit heureux avec mon conjoint, en premier lieu, et si on y arrive on pourra envisager une famille. Par contre, c’est le choix de certaines et je le respecte, mais moi je ne m’imagine pas du tout pour le moment faire tous les sacrifices possibles pour avoir un enfant. J’ai une connaissance qui, étant célibataire il y a quelques années, avait entamé des démarches de PMA à l’étranger pour avoir un enfant toute seule. Comme elle était encore très jeune, son dossier avait été refusé et elle est finalement devenue maman quelques années plus tard après avoir bâti une relation de couple durable. Pour ma part, aujourd’hui ce n’est pas du tout quelque chose que j’envisage mais je peux encore changer d’avis. Ces dernières semaines, après la dispute que nous avons eue avec mon conjoint, il existait une probabilité que je sois enceinte et ça a été un sentiment très ambivalent, entre l’envie irrationnelle de cette grossesse et l’inconfort d’imaginer que mon conjoint pourrait en être malheureux ou pire, que ça ne change rien et qu’on se sépare tout en ayant un enfant à venir qui n’a rien demandé. Finalement, je suis sûre de ne pas être enceinte, mais je dois t’avouer que c’est la deuxième option qui a pris le pas sur la première. Il me semble très important que mon conjoint soit heureux et investi dans cette grossesse, comme plusieurs d’entre vous l’ont mentionné dans leurs témoignages en commentaire.

Arrive donc la question principale avec toutes les options qui s’offrent à moi : pourrais-je accepter de ne pas être mère si ma situation ne s’y prête jamais ? Je n’ai pas encore répondu avec certitude avec cette question. Mais je suis sûre de plusieurs choses : 1) je ne veux pas d’un enfant à tout prix. 2) pour le moment, mon vœu le plus cher est que les choses s’arrangent avec mon conjoint. 3) je veux que mon conjoint, et l’enfant éventuel à venir, soient heureux et n’aient pas à subir quoi que ce soit.

Alors, oui, il reste encore beaucoup d’inconnues. Je n’ai pas encore résolu le questionnement que j’ai sur mon rapport à la maternité issu de ma situation familiale et de la relation que j’ai eue avec mes parents. Je ne sais pas encore si je réussis à m’imaginer ne pas être mère parce que mon souhait n’était pas si fort que ça, ou bien si c’est pour me protéger d’une énorme déception. Mais ce que je peux te dire pour terminer, c’est que malgré mon âge, ces dernières semaines je me sens beaucoup plus sereine à l’idée de reporter cette maternité en attendant d’y voir plus clair sur mon couple et mes aspirations. Et que finalement, mon souhait d’être mère s’inscrivait dans une suite logique comme un engagement pour mon couple, mais qu’il n’y a pas qu’un seul bon chemin, et que je pourrai très probablement réussir à être heureuse que je devienne un jour maman ou non.

Je ne sais pas encore ce que l’avenir me réserve à tous les niveaux, mais je reviendrai bientôt vous parler de la suite de mes tribulations…

14 commentaires sur “Ne jamais avoir d’enfant ?

  1. En relisant ton article précédent, je me suis aperçu que je ne t’avais pas répondu : comment ai-je vécu l’attente entre notre mariage et le moment où mon mari s’est décidé à se lancer ? Très bien en réalité car j’avais fait mon choix et j’étais réellement prête à ne pas en avoir. Surtout, je lui avais fait part de ce qui m’inquiétait le plus si nous venions à ne jamais être parent : le lui reprocher à lui quand j’aurais passé 40 ans. Donc tout était clair pour tous les deux.
    C’est parce que j’avais fait ce choix que je l’ai sereinement vécu, il ne m’a pas été imposé. Clairement, mon mari m’a de nouveau laissé le choix au moment même de sa demande en mariage de le quitter car il n’était sûr de rien. À partir du moment où tu ne subis plus la situation, cela devient beaucoup plus « facile » parce que tu redeviens acteur de ta vie.
    Après, la différence majeure est que nous nous disons tout. Mais tout. Parfois le ton monte mais on ne laisse aucune rancoeur s’installer. En 19 ans de vie de couple, on a dû se coucher une ou deux fois fâchés, à nos débuts. Depuis, on n’a jamais laissé la situation se reproduire.
    Votre problème semble vraiment venir de là. On a tous un bagage émotionnel propre à soi mais je pense que, quand on se met en couple, il faut changer de point de vue : mes décisions nous concernent tous les 2 désormais, je n’engage pas que moi. Cela n’empêche pas le petit jardin secret dont tout le monde a besoin mais ça en fait quelque chose que l’autre respecte profondément.

    Après, je pense que c’est facile pour moi car j’ai rencontré mon mari à 20 ans et nous nous sommes lancés dans la parentalité à 35, autant te dire que des galères, on en a vécu quelques-unes avant d’aborder l’aspect parent 😉 pour nous, ça n’a jamais été un aboutissement en soi, donc pas d’enjeu majeur. C’est resté une chose à vivre à deux.

    Vraiment, je me permets d’insister : parlez vous, en employant les bons termes, c’est important « tu me peines » ne veut pas dire la même chose que « tu m’énerves » et, si vous voulez que ça marche; ça marchera. Haut les coeurs 😉

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    1. Merci beaucoup pour ta réponse et de m’avoir expliqué votre fonctionnement. Votre relation et votre manière de communiquer semble très saine. La longévité de votre relation joue certainement un rôle là dedans, comme tu le dis. Pour mon conjoint et moi, nous nous sommes rencontrés à la trentaine passée avec tout notre vécu d’histoires pas forcément faciles et malgré tout peu d’expérience de couple. De plus, nous venons tous les deux de familles où on ne communique pas forcément ses sentiments et surtout ses faiblesses. C’est notre gros problème en effet, d’avoir du mal à communiquer, surtout pour mon conjoint. Je dirais bien que j’y travaille, c’est le cas de mon côté mais malheureusement je ne peux pas changer les choses pour lui même si j’ai essayé de lui faire prendre conscience de ce problème. Je réponds en même temps à ton autre commentaire plus bas, je vois les choses comme toi, je vois plus mon désir d’enfant comme une suite logique de mon couple et l’envie de construire une famille avec mon compagnon. Je n’ai pas toutes les réponses, mais j’ai du mal à m’imaginer me séparer de lui pour espérer rencontrer quelqu’un d’autre pour fonder cette famille.

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  2. Je ne connais pas les détails de votre situation mais je dois dire que le ton général de cet article m’a beaucoup attristée… Je ne suis pas à ta place mais j’ai comme l’impression que tu sacrifierais ton rêve à toi pour un hypothétique bonheur conjugual qui ne semble pas garanti.. Il semble que cette relation te créée aussi beaucoup de souffrances… « Se sentir coincé » par un enfant, ça veut aussi dire « se sentir coincé dans un couple ».. ne pas vouloir s’engager officiellement.. Ce n’est probablement qu’une impression évidemment, je ne connais pas assez les détails bien sûr.. Je vois aussi que tu parles de deux solutions : 1) rester avec ton compagnon sans savoir s’il voudra ou pas un jour te faire un enfant ou 2) faire un enfant toute seule. Comme si 3) trouver une autre relation plus sereine où tu serais soutenue et acceptée et y fonder une famille – n’était pas une option.

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    1. Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi.
      Je pense que son copain à raison de dire ce qu’il pense et que oui, on peut se sentir coincé avec un enfant, plus libre de vivre sa vie comme on l’entend sans se sentir coincé avec sa copine.
      Et oui, rien ne dit que si elle quitte son copain, elle en retrouve un qui lui convienne et qui veuille aussi un enfant et qu’ils s’épanouiront en temps que parent. On ne sait jamais ce que nous réserve la vie.
      Donc oui, je pense que la question est bien veut-elle faire une croix sur son couple, avec leur histoire, leur amour… pour un hypothétique autre copain/ un enfant ou autre copain + enfant ? Toutes les options sont envisageables et donner une nouvelle chance à son couple me parait tout aussi valable.

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      1. En vous lisant, je me rends compte qu’il y a deux façons de vouloir être maman. Je voulais un enfant de mon mari, or, je constate que l’on peut vouloir un enfant tout court 😉 c’est sans doute parce que j’ai construit ma vie d’adulte avec mon mari que je ne voyais pas les choses de cette manière.
        Selon la façon de voir, la réponse est forcément différente entre priorité au couple ou priorité au désir d’enfant.

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    2. Merci à toutes les trois pour votre commentaire et le partage de votre ressenti. Je pense que vous avez toutes raison, je suis très triste de la situation mais surtout du fait d’être dans l’incertitude. Aujourd’hui, ce n’est pas l’enfant qui me manque mais plutôt le refus de mon conjoint qui n’est d’une part pas vraiment exprimé et que je vois comme un refus de s’engager plus loin avec moi pour le moment. Mais comme dit Maria, je suis assez « contente » d’un certain point de vue qu’il ait réussi à exprimer son ressenti à ce sujet. Je rajouterai que je suis quelqu’un de très pessimiste, qui ai tendance à voir tout en noir (d’où le ton de l’article), alors que de manière rationnelle je pense (j’espère !) que comme beaucoup de couples on traverse une mauvaise passe qui n’est pas uniquement due au sujet bébé, mais qu’il y a beaucoup d’amour entre nous et que si on arrive à communiquer et se retrouver on devrait pouvoir avancer ensemble.

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  3. Déjà, je te souhaite beaucoup de courage pour faire le point et prendre les décisions qui s’imposent pour toi, ta vie, ton couple.
    On sent de la souffrance et de l’incertitude dans ta vie. J’espère que la situation va vite s’arranger pour toi (pour vous 2).
    Je ne peux pas vraiment t’aider. Pour moi, le bonheur ne passe pas par les enfants. Et je ne pense pas que l’amour d’un enfant soit éternel (unique oui, comme celui d’une maman, d’un mari, d’une sœur, d’un ami…) mais pas forcément éternel. De nombreuses familles se déchirent et de nombreux liens familiaux se rompent définitivement.
    Puisque pour le moment la priorité à l’air d’essayer de sauver ton couple et de voir si tu pourrais éventuellement te passer d’un enfant, voici quelques pistes:
    – reconnaître tes torts et vos problèmes de couple avec ton conjoint, chez nous ce qui marche bien c’est d’essayer de faire ça dans un cadre agréable (resto, bord de plage…), ça nous apaise et nous aide à discuter plus calmement de façon constructive
    – partager vos problème et essayer si besoin de vous faire aider (psy, conseiller conjugal, super ami…)
    – prendre du temps pour vous séparément: j’ai besoin de prendre quelques jours pour mois sans mon copain une ou deux fois par an, pour souffler, réfléchir à ma vie et surtout redécouvrir que mon chéri me manque vraiment
    – établir un plan de vos objectifs communs pour le futur pour vous lancer dans des nouvelles aventures à 2 : voyages, maison, cours de danses en couple ou cours de cuisine…
    Et surtout prend ton temps, ne précipite pas ta décision quelle qu’elle soit.

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire et tes pistes de réflexion. Comme je le disais plus haut, la communication n’est en effet pas notre fort. Nous avons beaucoup discuté ces derniers temps, mais je pense que ces jours ci nous devrions plutôt faire une pause dans ces réflexions et essayer de profiter du moment présent plutôt que de ruminer. Je réfléchissais aussi au fait de partir quelques jours séparément en effet, je pense que ça pourrait nous faire du bien. Malheureusement nous avons aussi des soucis matériels à régler (qui n’arrangent bien sûr pas la situation entre nous). Nous avons un voyage prévu en septembre également, qui est un peu en stand by le temps d’en savoir plus sur l’épidémie. Se remettre dans les préparatifs nous aidera peut être à trouver du positif qui nous a manqué ces derniers temps. Pour terminer, je pense que le plus gros problème que j’ai est d’être dans l’incertitude, je pense que je peux supporter beaucoup de choses mais pas de ne pas savoir, en ce moment je me demande même si nous allons pouvoir continuer ensemble alors c’est très dur.

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  4. Merci pour ton article. Il me parle énormément. Avant de rencontrer l’homme de ma vie (mon mari actuel) mon seul souhait était de trouver « le père de mes futurs enfants ». Et cet objectif est tjs resté.

    Je ne me serais pas mariée avec un homme sans avoir la certitude qu’il partage ce même désir… j’ai d’ailleurs mis fin à des relations qui n’avaient pas d’avenir sur le plan familial. Ça a été dur, mais aujourd’hui j’en suis tellement heureuse .

    J’ai aussi eu des moments très durs, violents psychologiquement (et physiquement…lorsque tu as tellememt envie qu’une vie pousse en toi) pour tout te dire. J’avais l’impression d’être incomprise par mes ex-conjoints.

    Mais aujourd’hui, mère de 2 enfants, je le sais, lorsque tu partages ce désir avec l’être aimé, il n’y a pas/peu de négociation à avoir en réalité. C’est naturel.

    Je ne dis pas que cela ne sera pas le cas pour vous. Et je vous le souhaite de tout cœur d’être en accord avec vos choix ensemble, quels qu’ils soient. Mais pardonne-moi si mes mots sont mal choisis, mais en te lisant, j’ai l’impression qu’en mettant de coté ce désir profond de fonder une famille, tu te renies, tu t’oublies au profit du couple. Couple qui semble pourtant incertain. J’ai l’impression que l’histoire n’est pas finie pour toi…

    Sois honnête avec toi-même, il y a sans doute là une part de la clef du bonheur.

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    1. Merci beaucoup de m’avoir partagé et ton expérience et je suis contente de lire que tu as trouvé ton bonheur et la sérénité après des moments difficiles. Dans mon cas, j’ai moins de certitudes, comme je le disais plus haut en effet je suis triste de la situation mais je ne me vois pas non plus tout quitter pour une hypothétique autre relation qui me permettrait de devenir mère. Aujourd’hui, c’est avec mon conjoint que je veux fonder une famille, pour une multitude de raisons je pense qu’il est la personne qu’il me faut. En ce moment, notre couple ne va pas fort, mais j’espère que nous arriverons à surmonter cela pour plus tard continuer notre chemin en fondant une famille par exemple. Bien sûr, la question est compliquée, je me demande si je fais une erreur en persistant, si je ne vais pas le regretter si je n’ai jamais d’enfant en me disant que j’ai perdu mon temps. Récemment, j’ai vu un fils conduire sa vieille mère au bord de la plage pour qu’elle puisse voir la mer, j’ai trouvé ça très beau et ça m’a rendu triste de penser que je n’aurai peut être jamais cela. Je vois aussi ma grand mère qui a besoin qu’on s’occupe d’elle en ce moment. Mais en même temps, je ne crois pas qu’il soit très sain de faire des enfants par peur de vieillir et en plus ça n’est pas une garantie que quelqu’un s’occupera de nous malheureusement.

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  5. Avant toute chose, je vous souhaite beaucoup de courage.
    Je suis d’accord avec Maria: une vie sans enfant peut être réussie.
    A 40 ans, dont 12 passés avec mon mari, je ne regrette pas mon choix.
    Dans l’entourage de mes parents, beaucoup de leurs amis sont confrontés à l’ingratitude filiale. Et les EHPAD sont pleins de personnes âgées délaissées par leurs enfants et petits-enfants.
    Quel que soit le choix que vous ferez, la bonne décision doit découler d’un dialogue avec votre conjoint. Peut-être qu’une thérapie de couple pourrait vous aider.

    Je vous souhaite de retrouver la sérénité et ai hâte de connaître la suite.

    Bien à vous.

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    1. Merci beaucoup pour votre commentaire et votre partage d’expérience. Je suis d’accord avec vous, avoir des enfants n’est pas une garantie que quelqu’un s’occupera de nous quand on sera vieux. Mon plus gros problème est d’être dans l’incertitude ; je crois que je vivrais bien le fait de prendre la décision de ne pas en avoir. C’est peut être là dessus que je devrais travailler : apprendre à prendre des décisions même importantes.

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  6. J’espère que vous vous retrouverez ton conjoint et toi.
    Il n’est jamais facile de se remettre en cause et de trouver un fonctionnement à deux. C’est compliqué quand les attentes et envies de l’un ne sont pas en phase avec celles de l’autre.
    J’espère que vous saurez vous retrouver car on sent dans ton texte que tes sentiments sont toujours là et que tu tiens à votre couple. Plein de courage.

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