Avoir deux enfants rapprochés : mon expérience des premières semaines
A l’heure où je t’écris, ma fille aînée (Choupinette) a 24 mois et mon fils (Petit Dauphin) a 5 mois. 19 mois d’écart, donc ! Petit Dauphin a été conçu alors que sa grande sœur avait dix mois. Bref, mon mari et moi avons choisi (et eu la chance de pouvoir avoir) deux enfants rapprochés.
Aujourd’hui, je vais te raconter comment je vis cette expérience pour le moment (avec peu de recul donc, vu l’âge de notre fils).

Un choix mûrement réfléchi – les avantages auxquels nous avions pensé
Avant même d’avoir notre fille aînée, mon mari et moi savions qu’idéalement, nous voulions deux enfants (au moins) et de préférence avec un petit écart d’âge. Eh oui, j’insiste, c’était bien un choix depuis le début, fruit d’une réflexion et non pas une erreur (certaines personnes ne se gênent pas à poser la question parce que beaucoup de gens préfèrent un écart plus grand entre deux enfants – ce qui a aussi ses avantages, bien entendu ! – et sont surpris que cela puisse être un choix).
Une première raison pour ce choix remonte à mon enfance et elle reste le facteur le plus important. En effet, ma petite sœur et moi avons 18 mois d’écart. J’ai toujours vu cela comme l’âge idéal entre deux enfants parce que pour nous, ça a très bien marché, nous nous entendions à merveille et partagions tous nos jeux, nos activités, et même plus tard pendant l’adolescence, certains amis. Mon mari, qui est le benjamin de sa famille, a 7 ans d’écart avec sa sœur aînée et 4 ans d’écart avec la cadette et il a trouvé cet écart un peu trop grand, même s’il s’entendait bien avec ses sœurs.
Personnellement je trouve aussi que comme on ne sait jamais combien de temps vont prendre les essais bébé, il vaut mieux commencer tôt. J’ai toujours voulu être une jeune maman, alors en commençant les essais à trente ans, je trouvais ça préférable de ne pas trop attendre.
Par ailleurs avec un petit écart d’âge on évite de sortir de la « phase bébé » avec le premier, d’en oublier certains aspects, et de devoir s’y remettre plus tard, ce qui peut être un peu plus difficile, notamment en ce qui concerne le déficit de sommeil.
Les inconvénients
Tellement convaincue que c’était ce qui fonctionnerait le mieux pour nous, je t’avoue que je ne m’étais pas autant penchée sur les éventuels inconvénients d’avoir deux enfants rapprochés. Depuis (mais trop tard) j’ai lu qu’idéalement, il faut laisser à son corps un peu plus de temps pour récupérer pleinement: 18 mois est apparemment optimum entre deux grossesses. Comme je te l’expliquais, je suis retombée enceinte dix mois après la naissance de Choupinette, donc de ce point de vue-là, purement médical, ce n’était pas la meilleure option (même si pour moi ça a très bien marché et n’a pas donné lieu à des complications). Par ailleurs, mis à part la première sage-femme que j’ai rencontrée à huit semaines, qui a voulu vérifier mon niveau de fer avec un test sanguin pour s’assurer qu’il ne soit pas trop bas à la suite de ma première grossesse, aucun médecin n’a ensuite évoqué cela comme un problème.
Quant au fait de rester dans la « phase bébé » que j’évoquais plus haut, ma réflexion n’a pas été très poussée, et je n’ai donc pas vraiment pensé par exemple à la quantité de couches que j’allais devoir changer (et pourtant on fait vraiment moitié-moitié avec mon mari) ! Le double changement de couches plusieurs fois par jour, ce n’est pas de tout repos ! Et puisqu’on s’est mis récemment aux couches lavables, cela fait aussi pas mal de lessives (mais ça, c’est un choix donc je ne veux pas m’en plaindre). Je n’ai pas pensé non plus au fait qu’habiller deux enfants le matin, dont une qui court partout et ne veut pas qu’on la coiffe, cela ne serait pas de la tarte. Ma mère a toujours dit que cela avait été un grand soulagement pour elle quand nous avions su nous habiller sans son aide.
La réaction de Choupinette
Avant la naissance de Petit Dauphin, j’avais bien réfléchi à comment l’accueillir sans trop perturber Choupinette. Nous avions donc décidé qu’elle resterait à la crèche à plein temps pendant encore un mois à partir de sa naissance (il faut un mois de préavis de toute façon pour changer les jours) pour que l’arrivée de son petit frère ne signifie pas immédiatement un chamboulement dans sa routine. On ne voulait pas l’inciter à la jalousie (en fait, je n’ai pas trouvé que la jalousie soit un grand problème pour une enfant si jeune, j’y reviendrai)
Ce choix de continuer la crèche avait plusieurs avantages : peu de changement pour Choupinette qui adore aller à la crèche et continue donc à voir ses amis presque tous les jours, pas de jalousie puisque Maman se consacre vraiment à elle dans les moments où nous sommes ensemble, et pour moi pas trop de fatigue, bref c’était idéal !
On a bien essayé de lui expliquer qu’elle allait avoir un petit frère (avec des livres), mais personnellement je n’ai jamais vu de signes qu’elle avait vraiment l’air de comprendre ce qui allait lui arriver.
Je te disais que je n’avais pas vraiment observé de jalousie. A mon avis cela tient au fait qu’à cet âge-là on vit au jour le jour, et donc on n’a pas de regrets, puisque pas de souvenirs précis des moments avant l’arrivée de bébé. Parfois ma fille est un peu frustrée quand je ne peux pas la suivre quelque part ou l’aider à faire quelque chose parce que je suis en train de nourrir son petit frère par exemple, mais ce sont les seuls sentiments un peu négatifs qu’elle peut exprimer à l’égard de son petit frère adoré. Voilà donc un autre avantage d’avoir le deuxième relativement vite, l’aîné oublie très vite « l’avant bébé ». Cela dit, tous les enfants ne se montrent pas jaloux, quel que soit l’écart d’âge dans la fratrie, il est donc possible que cela dépende seulement de la personnalité de l’aîné. Dans tous les cas, c’est en général un problème de très courte durée, puisque les jeunes enfants découvrent très vite les joies d’avoir un petit frère ou une petite sœur.
Choupinette a été certes surprise mais heureuse de rencontrer son petit frère, et elle a été immédiatement intéressée et curieuse.
Notre vécu en tant que parents
Pas facile d’avoir deux enfants en bas âge (« two under two » comme on dit en Angleterre) mais j’avais plutôt pensé à l’expérience que mes enfants auraient dans quelques années en prenant cette décision (avoir toujours un compagnon de jeu…), pas forcément à la fatigue que ça allait nous occasionner en tant que parents. Alors si tu te poses la question d’avoir des enfants rapprochés ou non, pense bien au fait que les premières années seront assez intenses et te laisseront peu de répit (surtout si la Coronavirus passe par là, et que tu n’as donc aucune aide de la part des grands-parents, mais j’y reviendrai !).
Comme je te l’ai raconté sur Dans ma Tribu, la naissance de Petit Dauphin s’est vraiment bien passée, et du coup nous avons démarré notre expérience de la vie à quatre de façon très sereine, ce qui m’a beaucoup aidé à rester positive, même quand j’étais très fatiguée.
Et le confinement, dans tout ça ?
C’était sans compter sur le chamboulement que nous sommes tous en train de vivre d’une façon ou d’une autre ! Ici en Angleterre, nous n’avons plus de crèche depuis neuf semaines. Je pensais que ce serait très difficile, mais en fait cela se passe très bien ! Je vis au rythme de mes enfants et apprécie de passer autant de temps avec eux. Je suis triste que Choupinette ne voie plus ses amis, mais mis à part ça, en tant que famille, on vit très bien la situation.
Avant ces événements hors du commun, nous avions un quotidien bien rôdé et qui marchait très bien, comme je te l’expliquais plus haut. Après le premier mois où Choupinette est restée à la crèche à plein temps, on est passé à la crèche à temps partiel : du lundi au jeudi matin (y compris le déjeuner), puis j’allais la chercher et elle faisait sa sieste à la maison, me laissant encore du temps avec Petit Dauphin, puis quand elle se réveillait, je faisais en sorte de lui accorder presque toute mon attention. Notre crèche est à cinq minutes à pied de la maison, donc le fait de ne faire que des demi-journées n’étais pas un problème.
Cela fait maintenant presque trois mois que Choupinette ne va plus du tout à la crèche (au moment où je t’écris, elles viennent de rouvrir, mais nous avons décidé d’attendre de voir l’évolution de la situation avant de l’y remettre). Je suis triste pour elle, parce qu’elle adorait ça. Elle était aussi trop jeune quand elle a cessé d’y aller pour m’en parler spontanément et je culpabilise donc de ne pas savoir ce qu’elle ressent vraiment. Elle semble avoir tout oublié, j’ai même fait des recherches au sujet de la mémoire des jeunes enfants tellement cela me perturbait, et j’ai été surprise d’apprendre qu’elle s’en souvient probablement très bien et devrait pouvoir se réadapter sans problème, même après plusieurs semaines.
Dans cette période de confinement à rallonge, on est vraiment très heureux que Choupinette ne soit pas complètement seule. Certes, son petit frère ne peut pas communiquer par la parole, mais il y a tellement d’autres façons de s’exprimer, et son préféré est son rire tout mignon et communicatif.

Mais surtout… (et c’est pour ça qu’on l’a fait) Les débuts d’un grand amour fraternel
Eh oui, ça va vite, ils sont déjà inséparables ! Choupinette aide Petit Dauphin à prendre son bain tous les soirs, et s’il n’est pas prêt (par exemple il est encore en train de téter), elle refuse d’aller dans la salle de bains sans lui !
Lui la trouve absolument fascinante et extrêmement drôle. D’ailleurs il a la fâcheuse habitude de la trouver vraiment très drôle quand elle fait une bêtise, l’encourageant à continuer par ses grands éclats de rire.
Il y a déjà une belle complicité entre eux, qui ne cessera de grandir j’en suis sûre.
Quel que soit l’écart d’âge entre deux enfants, je pense qu’en tant que parents, le plus beau cadeau qu’on puisse faire à son aîné(e), c’est bien un frère ou une sœur ! Mon expérience ces dernières semaines n’a fait que le confirmer, de la manière la plus réjouissante qui soit, et je remarque tous les jours de nouveaux aspects positifs de l’arrivée de notre petit dernier !
Et toi, as-tu eu ou souhaiterais-tu avoir des enfants rapprochés ? Ou préfères-tu au contraire un plus grand écart d’âge entre les enfants ? Comment ton aîné(e) a-t ’il vécu l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur ? Dis-moi tout !
Mes 2 premiers ont 20 mois d’écart : ça a été sport aussi ! On ne s’attendait pas à ce que je tombe enceinte si vite pour le 2ème (1.5 an d’essai pour le premier dont une fausse couche) mais ça a marché dès le 1er cycle !
Aujourd’hui le grand a bientôt 4 ans, le 2ème vient de souffler ses 2 bougies et je viens d’apprendre que le petit 3ème est en route, j’avoue là j’angoisse un peu … il était souhaité, mais comme pour le 2ème, ça a fonctionné dès le 1et cycle d’essai ! Donc si tout va bien, un petit dernier pour Mars prochain et on aura donc 3 enfants de moins de 5 ans à la maison, tout ça sur fond de déménagement et de gros projet pro pour mon mari …
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pour être passée par là (3 en moins de 5 ans, le petit dernier a 10 mois), je peux t’assurer que c’est génial. Sport (on va pas se mentir!), mais génial. Mes 2 premières ont 19 mois d’écart, la deuxième avait 3 ans et 3 mois à la naissance de son frère, et ca a finalement été plus simple à gérer qu’à l’arrivée de la deuxième, car les 2 grandes étaient assez grandes pour jouer ensemble (alors que la grande était encore un bébé quand la deuxieme est arrivée). Du coup bizarrement c’était plus facile. En tout cas profite bien !
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Merci Laurie pour ton commentaire, c’est encourageant d’entendre que le troisième enfant peut sembler encore plus facile que le deuxième, pour les personnes qui se demanderaient si elles doivent se lancer! Profite bien des moments avec tes trois enfants, malgré le côté sportif!
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Merci pour ton commentaire et félicitations et bon courage pour le petit troisième et tous vos projets! C’est sûr que ça va continuer à être sport pour vous mais comme vous avez déjà l’expérience des deux premiers rapprochés, je suis sûre que tout se passera bien et que votre petit dernier trouvera facilement sa place!
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Mes loulous ont 21 mois d’écart, ce n’était pas planifié (même si je trouve ça chouette sur le papier, ça ne me paraissait pas idéal dans nos conditions de vie et de travail), le plus dur a été la grossesse avec une petite qui ne marche pas (elle a marché à 18 mois) mais encore aujourd’hui, c’est sport (il va avoir 12 mois, elle a 2,5 ans). Finalement, on a adapté la vie et le travail et mon fils est une évidence. Je me demande parfois si on aurait pas plus profité de nos petits bébés avec un peu de temps entre deux mais la relation qu’ils ont est comme tu dis, assez sympa.
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Merci pour ton commentaire, j’ai trouvé la deuxième grossesse beaucoup plus fatigante que la première, même si ma fille a marché à 14 mois. Je n’ai pas eu à la porter tout le temps pendant la deuxième partie de la grossesse, en revanche je travaillais à plein temps (prof, donc souvent debout) et évidemment je ne pouvais plus faire de grasses matinées du tout, donc il était difficile de récupérer de la fatigue accumulée au cours de la semaine. Je comprends qu’en tant que parents on puisse vouloir profiter de chaque bébé individuellement donc quand le deuxième arrive un peu plus tôt que prévu on peut se demander si c’est idéal, en revanche pour les enfants je pense que les avantages sont évidents.
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Quel chouette article. Ici moins de 15 moins d’écart entre numéro 1 et numéro 2, ils ont maintenant 3 et 2 ans, et c’est encore chaud je dois dire !! Mais jamais nous nous sommes dit « est-ce que c’est raisonnable de tenter un deuxième bébé tout de suite, est-ce qu’on va y arriver ? ». On a foncé ! 🙂 C’est difficile, mais est-ce vraiment plus difficile qu’avoir des enfants avec un plus grand écart d’âge, au fond ?
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Merci pour ton commentaire, je suis entièrement d’accord avec toi :). Etre parent n’est jamais de tout repos, quel que soit l’écart d’âge. Bon courage avec tes deux petits!
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Merci pour cet article.
Pour ma part, je suis tombée enceinte du second qd l’aîné avait 12mois. Et dans trois mois le troisième sera là… Du coup, nous aurons : 3 enfants de moins de 4 ans.
Nous avons mis en place des petits trucs pour faciliter l’arrivée d’un bébé : arrêt de la poussette vers les 21 mois ( sauf si sortie exceptionnelle lors d’une sieste). La poussette est remplacée par la fameuse trottinette assise, apprentissage de la propreté entre les 12 et 21 mois, pas de bain tout les soirs, douche ou toilettes du chat le plus souvent, repas identiques pour chacun avec le droit à deux jocker alimentaire… Le plus difficile en ce moment c’est les coucher car les deux partagent la même chambre. Et j’ai de la chance car à chaque grossesse j’ai des enfants qui viennent d’eux même faire des câlins au futur bébé.
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Merci d’avoir partagé tes trucs et astuces qui pourront nous être utiles ainsi qu’à d’autres parents, je ne suis pas sûre que nous ayons été aussi organisés que vous :), mais je prends note! Félicitations et bon courage pour la suite de ta grossesse, je suis sûre que votre petit dernier trouvera facilement sa place au sein de votre famille.
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Chouette article sur les bénéfices pour les enfants! 🙂
Je me pose une question cependant : la question de la vie (ou survie) du couple parental est presque toujours abordée en second plan quand on parle d’enfants rapprochés. Pour autant, entre la fatigue et les turbulences dans le développement des enfants, je pense qu’il y a vrai « risque » pour le couple (impossibilité de prendre du temps pour soi, pour des sorties en couple)… N’avez-vous jamais eu peur que trop peu de temps passé ensemble sur 1 à 2 ans ait raison de votre couple ? Que vous vous soyez tellement concentrés sur les enfants que vous ayez moins de choses à vous dire ? Est-ce que quelqu’un serait tenté de témoigner à ce sujet ?
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Merci pour ton commentaire, et tu as raison, comme je le disais dans mon article, on a surtout pensé aux avantages pour nos enfants, et moins à nous et à notre couple. Nous ne sortons que très peu en couple pour le moment (en même temps, avec le confinement, ça aurait été vraiment difficile de trouver un endroit où aller :)) mais espérons très vite nous y remettre, on a plein de petits projets pour les semaines à venir. Pour l’instant notre couple ne me paraît pas du tout en danger, mais c’est une question légitime et à laquelle on aurait dû peut-être plus réfléchir en amont. La communication est très importante, on s’entraide beaucoup et si on est frustrés par quelque chose, on en discute immédiatement. C’est important de s’organiser pour retrouver des moments à deux dès qu’on sort de la phase « nouveau-né », ce que nous sommes en train de faire maintenant.
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Merci de ta réponse! 🙂
Je me questionne beaucoup parce que mon fils va avoir 2 ans donc on commence à réfléchir à la suite (et on nous y pousse!).
Mais sa naissance a été un vrai tsunami (accouchement pourri, coliques et reflux, belle dépression post partum par la suite), qui a demandé des ajustements considérables dans notre couple, que nous sommes encore en train d’apprivoiser.
Du coup j’associe la naissance d’un bébé à un nouveau challenge qu’il est vraiment difficile de relever, et je suis admirative/perplexe des gens qui peuvent remettre ça rapidement sans avoir peur de la suite! 😀
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J’ai pensé plutôt à l’avenir, comment ça serait d’avoir deux enfants rapprochés plus tard, pas forcément à la phase bébé qui effectivement peut être très difficile. Par ailleurs, la naissance et les premiers mois ont été relativement faciles avec ma fille aîné (par rapport à ce que tu évoques), autrement je suis sûre que j’y aurais réfléchi à deux fois et aurais attendu plus longtemps! Prends ton temps, quel que soit l’écart entre vos enfants si vous en avez un deuxième, il faut que ça marche pour vous aussi en tant que parents (et ignorez les gens qui vous demandent si/quand vous en voulez un deuxième, ça ne les regarde pas, non mais :)!)
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oui c’est pas facile pour le couple, ici 17 mois d’écart, et l’ainé qui va fêter ses 3 ans bientôt. Ils demandent beaucoup d’énergie et de temps et comme ils nous est indispensable pour nous de se garder du temps personnel, notre couple passe au 3ème plan la plupart du temps; et oui j’ai peur qu’à la longue on ne partage plus rien, mais on sera plus vite sortie de la petite enfance et on pourra recommencer à faire des projets et avoir plus de temps puisque les deux vont rentrer à l’école qu’avec un an d’écart…
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Oui je trouve aussi difficile de trouver du temps pour soi et pour son couple avec des enfants très rapprochés… mais les miens n’ont que de 2 et 1 an (15 mois d’écart)… donc j’ai bon espoir que ça s’améliore fortement dans les mois qui viennent ! Une fois que le rituel du coucher a été calé pour la deuxième (assez récemment seulement) on a essayé de mettre en place un dîner hebdomadaire en amoureux (pour de vrai c’est plus toutes les deux semaines), et tant pis si les enfants pleurent un peu quand nous partons (même si mon cœur de maman se brise à chaque fois), tant pis si ça revient un peu cher avec la baby-sitter (on a la chance de pouvoir se le permettre). Car franchement ça nous fait un bien fou d’avoir quelques heures dans un cadre autre que la maison – les discussions ne sont pas les mêmes, on souffle, on se retrouve ! Donc je recommande à toutes quand c’est possible 🙂
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Merci pour ces suggestions pour trouver du temps en amoureux! Je prends note…
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C’est ce que je me dis aussi ! La période pendant laquelle on ne peut pas faire grand chose sera plus courte finalement. Bon courage à vous!
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J’ai 15 mois d’écart avec ma petite sœur dont je suis très proche donc c’est aussi un modèle que j’aurais été tentée de reproduire… Mais après une césarienne il est recommandé d’attendre 12 mois pour remettre un bébé en route, et ensuite c’est mon retour de couches qui a décidé de se faire attendre ! Finalement je suis tombée enceinte un mois avant les deux ans de mon aîné… Et je dois avouer que je ne trouve déjà pas ça toujours simple ! À voir ce que ça donnera après la naissance…
De toute façon, il n’y a pas d’écart idéal, c’est juste un équilibre entre les souhaits et projections des parents… Et les caprices de Dame Nature !
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Merci pour ton commentaire, je suis tout à fait d’accord! Dans mon cas, le fait que j’aie presque réussi à reproduire l’écart avec ma soeur est principalement dû au hasard et au timing de mon retour de couches, on n’a pas fait de savant calcul. Par ailleurs j’ai une fille et un garçon, donc même si l’écart d’âge est le même, la relation que mes enfants auront sera complètement différente de celle entre ma soeur et moi. Bon courage pour la suite de ta grossesse et l’arrivée de ton deuxième enfant!
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Je rejoins Lumi, je ne pense pas qu’il y ait d’écart d’âge idéal, il y a plein de critères qui entre en ligne de compte. Pour ma part, j’ai plus de 3 ans d’écart avec ma soeur, et si enfant nous étions proches, la vie a fait qu’une fois adulte ne le sommes beaucoup moins. Mon mari a une soeur jumelle et un frère 4 ans plus jeune, il a toujours été plus proche de son frère.
Chez nous les enfants ont 2 ans et demi d’écart, bébé numéro 3 aura 5 ans d’écart avec ma plus grande et 2 ans et demi avec ma plus jeune. Ce n’était pas prémédité, ni forcément décidé à l’avance et cela nous convient parfaitement (et physiquement j’avais besoin de récupérer entre chaque grossesse et sans doute besoin de profiter et de voir grandir chaque enfant, même si je ne doute pas que tu profites aussi 🙂 ).
Je suis tout de même admirative des couples qui ont des enfants rapprochés, car c’est tout une logistique et une organisation à mettre en place.
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Merci pour ton témoignage et tes exemples! C’est sûr qu’on ne peut pas prévoir comment les enfants s’entendront plus tard, on ne peut qu’espérer qu’ils seront proches et faire de notre mieux pour encourager ça en tant que parents. 2 ans et demi d’écart, du point de vue médical, c’est raisonnable et plutôt recommandé!
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Merci pour cet article, tu me rassures pour l’arrivée du prochain ! Ma grande aura pile 2 ans à l’arrivée de Polichinelle et je me suis beaucoup questionnée sur cet écart d’âge… et ses conséquences sur ma santé mentale et physique ! Du coup ca met du baume au coeur de voir que tes deux petits bouts ont déjà développé une complicité… J’ai hâte de voir ma Pépette devenir grande soeur je dois dire !
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Je suis sûre que tout se passera bien, et quel beau cadeau pour ta fille! Bon courage pour la suite de ta grossesse et l’arrivée de Polichinelle. Prends bien soin de toi!
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14 mois moins trois jours d’écart entre l’aîné et sa sœur (avec un terme dépassé pour la cadette), avec un an d’essai pour concevoir le premier et 10 minutes pour la seconde 😁. Effectivement c’est beaucoup de travail, pas facile pour le couple parental, et sept ans avant de se lancer pour un troisième enfant. Mais effectivement une grande complicité entre eux, également avec le petit dernier mais sur un mode complètement différent.
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Effectivement tes deux premiers son très rapprochés, ça n’a pas dû être de tout repos au début, mais c’est génial qu’ils soient si complices! Bon courage pour la suite avec tes trois enfants!
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Oui pareil, je prends cet article comme celui d’hier : sur le ton humoristique ! Je ne comprends pas que la douance en exaspère certain et pas ce type d’article…
Quelque soit le domaine, tous les enfants sont uniques, pourquoi ne pas l’accepter aussi pour les fratries : elles sont toutes exceptionnelles …
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Tout à fait d’accord, toutes les fratries sont exceptionnelles, j’explique juste comment ça a fonctionné pour nous, certaines personnes se retrouveront dans ce que je dis et d’autres se diront au contraire que les enfants rapprochés ça ne serait pas idéal pour elles, aucun jugement dans mon article…
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Chez nous les deux derniers ont 21 mois d’écart et notre plus beau cadeau à la naissance de notre dernière a été que son frère a décidé de devenir propre jour et nuit en 15 jours. Mais je compatis pour la double corvée de couches lavables (Utilisez vous des bodys en laine ? Ça limite les lessives en cas de débordement !)
Nous avons 3 enfants entre 1 et 5 ans et oui, c’est fatiguant, et pas évident pour le couple, mais en même temps on se dit qu’on sortira vite de la petite enfance et que l’été prochain, on pourra déjà confier toute la tribu une semaine complète si on le souhaite (bon, clairement, je ne me sens pas prête à partir en vacances sans eux, mais même si nous on travaille, sans enfants ce sera une autre forme de vacances !)
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Quelle chance pour la propreté! On n’utilise pas de bodys en laine, mais on a très peu de débordements, je suis très contente de nos couches. Vous avez été bien occupés ces dernières années, alors oui, pourquoi ne pas les confier aux grands-parents l’an prochain pour vous retrouver un peu en couple!
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Merci pour cet article !
Ici, les aînées ont 15 mois d’écart, et je dirais que ça a été sport jusqu’à l’entrée de la première à l’école, mais c’est très chouette de les voir grandir ensemble. Leur petit frère les regarde et cherche leur attention en permanence, c’est très drôle à voir !
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Merci pour ton témoignage, super que ça se passe si bien pour vous!
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J’avais déjà réagi à ton post sur ton AAD sur Dans ma tribu et à nouveau je partage beaucoup de ce que tu dis dans ce post. Mes deux petits ont un peu plus de 15 mois d’écart (2 et 1 an aujourd’hui) et je reconnais que c’est sport ! Ils sont tout petits et ont besoin de beaucoup de soins et de présence. Et on a vraiment eu le phénomène de « quand c’est stable avec l’un, il y a un truc qui ne va pas avec l’autre » (les dents, l’endormissement à rallonge, une otite…). A vrai dire je trouve ça plus dur depuis que ma deuxième a 6 mois, moment auquel j’ai repris mon boulot à plein temps. Les 6 premiers mois j’ai beaucoup aimé me consacrer à mes petits, allaiter ma deuxième comme je l’avais fait avec mon premier et avoir du temps avec mon premier que je retrouvais après plusieurs mois à bosser… en bossant à plein temps je sens vraiment que je dois « partager » mon temps disponible entre eux deux et j’ai parfois peur de ne pas leur donner assez. Mais mon mari est aussi très présent à la maison. Dans tous les cas je n’ai aucun regret : j’ai eu un désir très fort et viscéral de deuxième enfant très peu de temps après l’arrivée du premier, et cela a persisté jusqu’à mon retour de couches puis la deuxième grossesse qui a enchaîné. Et je me régale à voir la complicité qui se développe entre mes chouchous : ils se font des bisous, des câlins, se tapent des barres ensemble, même s’ il y a aussi des tapes et les premières disputes pour les mêmes jouets. L’arrivée de ma fille est passée comme une lettre à la Poste pour mon fils qui était trop petit encore pour se sentir menacé. Ça c’est sympa ! Et j’aime me dire que sa sœur aura quasiment fait partie de sa vie depuis le début :). Après très clairement nous attendrons plus longtemps avant d’avoir le troisième, on laissera au moins 3 ans d’écart avec ma fille ! Sinon on décède 😀
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Merci à nouveau pour ce témoignage! Je n’ai pas encore repris le boulot (ce sera dans un mois, mon fils aura quasiment neuf mois) mais je reprendrai aussi à plein temps, tout comme je l’avais fait entre les deux grossesses. ça ne va pas être facile de tout gérer mais mon mari sera aussi très présent. Je me retrouve aussi dans ce que tu dis sur la complicité mais aussi les difficultés à partager les jouets. On ne sait pas encore si on décidera d’en avoir un troisième, mais comme toi on attendra plus longtemps en tout cas!
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Presque pareil ici ! La petite loutre est née quand le petit loup avait à peine plus de 20 mois (j’ai 16 mois d’écart avec la plus grande de mes petites sœurs, et 7 ans avec la dernière, et je voulais quelque chose de similaire pour mes enfants; mon mari a lui presque 30 mois d’écart avec sa sœur et il considère que 3 ans est l’écart maximal pour qu’un lien fort se forme, surtout entre enfants potentiellement de sexes différents).
La sage-femme nous avait justement dit de ne pas nous inquiéter vis-à-vis de la jalousie quand l’écart est de moins de 3 ans, car justement les petits vivent au jour le jour. Et que l’aîné serait plutôt seulement frustré de ne pas avoir toute notre attention chaque fois qu’il la désire, mais qu’il s’adapterait vite et que 4 à 6 mois après la naissance, il serait bien impliqué dans les soins à sa petite sœur.
Je ne sais pas comment tu trouves la force de continuer à essayer de coiffer ton aînée le matin ! Nous ça fait un moment que « couche propre, habillé et chaussé », c’est suffisant, mais peut-être est-ce dû au fait que notre petit garçon a les cheveux courts (et qu’ils font peu de nœuds). Comme il allait à la crèche depuis longtemps, il savait ce qu’était un bébé, mais il ne conceptualisait pas qu’il y en avait un dans mon ventre. D’ailleurs, pendant la fin de grossesse, il utilisait de façon presque toujours interchangeable les mots « bébé » et « ventre » !
La pédiatre nous avait conseillé de lui offrir un poupon pour l’occuper quand on s’occuperait de sa sœur, et éventuellement lui permettre de se défouler dessus plutôt que sur le bébé, mais il n’a pas semblé très intéressé… Probablement dû à l’écart très faible entre les deux enfants… La dernière n’a pas encore 4 mois, et son frère s’occupe bien d’elle ! Il lui apporte son biberon, veut la prendre dans les bras quand elle pleure, lui masse le ventre, lui propose régulièrement le contenu de son assiette ou ses jouets… Et d’autres fois, il lui pique son doudou ou sa sucette, ou nous dit comme « ça fait longtemps que tu l’as dans mes bras, maintenant, tu la poses dans son transat et tu me fais un câlin »😅 Il refuse de s’endormir pour la sieste tant qu’elle pleure dans une autre pièce, puis quand je vais la chercher il veut la bercer lui-même au lieu de rester couché dans son lit (ça me rend folle, car c’est le moment de la journée le plus dur quand je suis seule avec les deux !)
Avant la naissance, il allait à la crèche 3 jours par semaine, passait 1 journée en tête à tête avec moi à la maison et 1 autre en tête à tête avec son papa (nous sommes tous les deux à 80%) et le weekend avec nous deux. On n’a rien changé à cela après la naissance, si ce n’est qu’il n’a plus de journée seul avec un parent vu que sa sœur est toujours à la maison.
Il a passé quelques jours chez ses grands-parents après la naissance, ce qui nous a permis de rentrer au calme de la maternité (au fait, sur ce point, ça s’est passé comment pour vous ?)
La petite loutre commencera la crèche en novembre, et ma belle-mère qui est depuis peu à la retraite nous a proposé de les garder les jeudis dès novembre (je salue son courage… ou son inconscience !), donc ils seront tous les 2 deux jours par semaine seulement à la crèche, elle dans le groupe des bébés et lui dans le groupe des « 2-4 ans » (il fait la transition de groupe un peu en avance pour ne pas avoir l’impression d’être mis dehors de chez les petits à cause de sa sœur), puis 2 jours les deux avec papa, 2 jours les deux avec maman, 2 jours les deux avec grand-maman et le weekend en famille. On a aménagé chaque jour des moments seuls avec lui (au réveil quand la petite dort encore avec moi, au retour de la crèche avant le repas avec son papa, et le rituel du coucher avec un parent puis l’autre pendant que le 2e parent veille à ce que le bébé ne pleure pas (ou va s’exiler sur le balcon avec elle…)).
Ça se passe comment chez vous le réveil, les siestes et le coucher à jongler entre les deux ? Maintenant que la série de confinements semble finie, les grands-parents tiennent-ils le coup quand ils sont seuls avec les deux ? Ça doit vraiment être difficile pour tes beaux-parents qui n’ont jamais connu ça, et même un peu pour les tiens même s’ils doivent au moins des souvenirs de ta sœur et toi !
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