Vis ma vie d’hématophobe

Vis ma vie d’hématophobe

Sémantiquement parlant, hématophobe signifie la peur (-phobe) du sang (-hémato). Chose que j’ai toujours trouvé un peu ridicule parce que concrètement le sang ne me fait pas peur. Ce n’est pas comme la peur d’une araignée qui peut te piquer, la peur du vide où tu pourrais tomber… Le sang, c’est inerte, ça ne peut rien me faire (sauf les maladies véhiculées par le sang mais là n’est pas le propos).

Bref, je suis hématophobe mais entre nous je préfère dire que je ne supporte pas la vue du sang. D’après mon ami Wikipédia, il semblerait que je sois loin d’être un cas isolé puisque selon l’OMS, il s’agit de la troisième phobie la plus fréquente au monde. Et parce qu’on est des gens compliqués, une seule phobie c’est pas suffisant, il faut donc qu’elle soit généralement associée à la phobie des aiguilles ou des objets pointus ou coupants, désignée sous le terme barbare d’aichmophobie ou même plus généralement une phobie ou crainte du monde hospitalier, la nosocomephobie. Ne me remercie pas pour tout ce vocabulaire fort utile, c’est cadeau.

hematophobie
Crédit photo : Fanette

Quand tout a commencé…

Cette phobie peut se manifester à n’importe quel moment dans la vie et est le plus souvent liée à un traumatisme. Quand j’étais enfant, je me souviens que je n’avais pas peur des vaccins ou des piqûres en général, ni du sang. J’allais chez le médecin, je faisais semblant d’éternuer et hop, piqué c’est gagné ! Du plus loin que je me souvienne, même si le sang n’est pas ce que l’on préfère voir je suppose, je n’ai jamais manifesté de craintes alors que comme tous les enfants j’ai pourtant dû me prendre de belles gamelles aussi.

Puis, vers mes 10 ans, il y a eu cet événement médical. Une grosse infection qui m’a valu de nombreux examens, des prises de sang et un mauvais séjour à l’hôpital avec perfusion. Je ne vais pas rentrer dans les détails dans cet article, mais j’en suis ressortie assez traumatisée. 

Les premiers signes concrets de ma phobie se sont très vite manifestés alors que quelques semaines après ma sortie de l’hôpital j’ai dû refaire une prise de sang pour vérifier que tout était bien rentré dans l’ordre. Je me revois complètement affolée, pleurant de désespoir devant ma maman qui essayait de me consoler autant qu’elle le pouvait. Était-ce la crainte de la piqûre ou de devoir retourner à l’hôpital subir d’autres examens fort peu sympathiques, je ne saurais te dire mais, une chose est certaine, j’ai continué à craindre les piqûres et les examens médicaux de nombreuses années durant. Même un simple rendez-vous chez mon médecin traitant m’angoissait au plus haut point. Je me suis donc tenue à distance de ce monde aussi longtemps que j’ai pu, en évitant soigneusement mes rappels pour mes vaccins… (pas bien !)

Les premiers doutes

Puis le jour est arrivé où j’ai commencé à prendre la pilule. Et là, pas le choix. Mon médecin était ferme, pour me faire une prescription il devait vérifier que je n’avais pas d’autres problèmes. 

Je t’épargne les crises de larmes et mon angoisse à l’approche du rendez-vous au laboratoire d’analyse pour la prise de sang. Le moment venu, en place dans le fauteuil et malgré l’infirmière qui me rassurait en voyant la peur sur mon visage, je me souviens m’être sentie très mal avec un début de nausée. Et c’est tout. C’était clairement pas le meilleur moment de ma vie, mais loin d’être le pire. 

En sortant, j’étais contente et rassurée. Je pensais que ce premier pas était prometteur et que le reste suivrait. 

Plusieurs années passèrent sans que je n’ai besoin de vaccins ou autre prise de sang et ce problème m’est plus ou moins sorti de la tête. Je constatais bien que j’étais plus sensible que mes ami.es quand on regardait des films d’horreur avec de l’hémoglobine partout, mais je me cachais les yeux ou je sortais de la pièce à ce moment là (soit presque tout le film en fait) et n’y vu ni connu. J’ai bien essayé d’en parler dans ma famille parce que j’avais l’impression que ce n’était pas forcément très normal, mais on se moquait gentiment de moi en faisant passer ça sur le besoin d’attirer l’attention comme tout adolescent qui se respecte. Je n’étais pas en sucre et le sang n’allait pas me manger, c’était quand même à moi de prendre un peu de poil de la bête et d’arrêter mes gamineries selon leurs dires. Bon, peut-être, ok. Soit.

Le début des malaises

Et puis, parce que je suis complètement tordue ou inconsciente, mon parcours scolaire m’a amenée à vouloir poursuivre dans le domaine de la biologie. C’est comme ça que j’ai commencé une licence en biologie et, ce que je n’avais pas du tout anticipé, c’est que parmi les travaux pratiques, on devait manipuler des rats vivants. Autrement dit, réaliser des vivisections afin d’étudier leur métabolisme.

Tu vois où je veux en venir ? Après 6 mois d’études, premier TP et … je m’évanouis au bout de 5 minutes au milieu du petit groupe d’étudiants. Je n’en menais pas large puisque ces TP représentant un fort coefficient, je ne pouvais pas me permettre de les « esquiver ». Heureusement, j’ai trouvé un super accord à l’amiable avec mon binôme et l’accord du professeur afin qu’il s’occupe de la manipulation et que de mon côté, je rédige le compte-rendu. Je devais néanmoins être présente sur place pour participer au cours ce qui ne fut pas chose aisée les premiers temps pour éviter de regarder malencontreusement une de ces braves bêtes éventrées sur les paillasses. 

À la fin de ma licence, je me suis redirigée dans le domaine de la recherche, là où je pensais être tranquille sans avoir à côtoyer du sang à longueur de journée. Haha. Trop facile. Au cours de ma formation, j’ai dû réaliser plusieurs stages en milieu hospitalier ou en laboratoire.

Je te fais le topo, premier jour de stage, stressée et le ventre vide, on me demande d’aller me présenter aux patients. Forcément, c’était mon jour de chance de tomber pile poil (au sens littéral !) en même temps que l’infirmière qui venait faire sa prise de sang. Autant te dire que tout le monde connaissait la nouvelle stagiaire après ça !

Deuxième anecdote, toujours en stage mais dans un laboratoire cette fois, on me propose de participer directement à mon sujet de stage en testant un nouveau modèle d’analyse génétique sur mon propre sang. Je le sentais pas, mais en même temps je me disais qu’il n’y avait qu’en se forçant que ma peur disparaîtrait. Aucun suspense ici, cela n’a pas fonctionné.

Manifestations et conséquences sociales

Je ne vais pas lister toutes ces fois où j’ai fait des malaises car ce serait long. Je peux juste te dire qu’aujourd’hui encore, même si je ne crains plus les vaccins, pour le sang, c’est une autre paire de manches. La plupart de mes malaises se sont passés au moment d’une prise de sang, sur moi ou quelqu’un d’autre. À titre d’exemple, je ne peux absolument pas regarder à la télé ces moments où on voit, en gros plan forcément, l’aiguille s’enfoncer dans la chair, (rien que d’y penser en l’écrivant c’est compliqué), ou bien quand je vois une plaie et des chairs ensanglantées. À chaque fois c’est la même chose, mon cœur s’emballe, je focalise sur l’image sans arriver à penser à autre chose, j’ai la nausée qui monte de plus en plus et si je n’arrive pas à penser à autre chose rapidement, hop bonjour le carrelage. 

Le dernier en date était il y a 6 mois quand la médecine du travail nous a proposés un bilan santé gratuit. Un simple test de glycémie pour récolter une goutte de sang au bout du doigt m’a fait tourner de l’œil.

Paradoxalement, et je ne cherche pas à comprendre les mystères de mon cerveau, j’adore les séries et les films de vampire. Peut-être parce que je sais que ce n’est pas réel ?

Cette phobie n’est pas vraiment dangereuse, sauf si je faisais des malaises à répétition je suppose, et puis cela n’impacte pas ma vie sociale jusqu’à présent. Il y a bien pire comme peur et cela ne me tétanise pas au point d’être hypocondriaque. Ce qui me dérange le plus, en fait, avec l’hématophobie, c’est que ça me pose des problèmes de conscience. Par exemple, j’aurais adoré pouvoir donner mon sang. J’ai fait le test une fois, qui s’est révélé non concluant et j’étais tellement gênée d’avoir fait perdre leur temps aux infirmières que je n’ai absolument pas envie de retenter le coup. L’autre cas, c’est que si quelqu’un se blesse gravement près de moi, mon mari par exemple, je crains vraiment de ne pas avoir la force de passer au dessus de ce blocage et ne pas pouvoir venir en aide à cette personne. Ce n’est certes pas le genre de situation qui arrive tous les jours, mais il suffit d’une fois… Enfin, ce n’est plus d’actualité car je ne souhaite pas avoir d’enfants (et pour d’autres raisons que celle-ci), mais, à l’époque où j’y réfléchissais, c’était un gros frein pour démarrer une grossesse. Entre les examens à répétitions et l’accouchement en soi, je ne te fais pas un dessin, c’était l’angoisse totale rien que d’y penser. 

Même si aujourd’hui je vis relativement bien avec ce petit problème, cette phobie a néanmoins refait surface récemment avec la Covid. J’angoisse déjà à l’idée de devoir faire des tests sérologiques pour retourner travailler, pour voyager… Je sais que les thérapies cognitives permettent de dépasser nos phobies mais j’ai tellement peur d’y faire face et de me confronter à mon enfance que je laisse traîner. Donc, pour le moment, j’essaie juste de ne pas y penser en me protégeant au mieux pour ne pas tomber malade et en croisant les doigts pour ne pas devoir réaliser ces tests !

Si tu as d’autres conseils pour surmonter cette crainte, je les prends avec plaisir !

23 commentaires sur “Vis ma vie d’hématophobe

  1. Ouf, je n’ai pas peur du sang, mais par contre bel et bien des aiguilles (ah oui, les gros plans de piqûres à la télé qui me font fermer les yeux en catastrophe…), te lire m’a un peu stressée haha ! Du coup je te trouve courageuse d’avoir poursuivi tes études en biologie malgré ça, j’ai renoncé à être vétérinaire à cause mon autre phobie (les vers… plus inoffensif on fait pas, je sais) et c’est toujours un peu un regret !
    Après, au delà de la thérapie, je trouve que le renforcement positif aide aussi : j’ai moins peur des aiguilles maintenant, que j’ai eu toutes sortes de piqûres qui se sont finalement bien passées, qu’il y a 10 ans (ma grossesse a bien aidé, mais bon, c’est pas une raison suffisante pour faire un bébé on est d’accord !), la respiration aussi (ça m’aide de me concentrer sur mon souffle pendant), j’ai même entendu parler de l’auto-hypnose pour ces cas là, donc peut-être que c’est une piste pour l’hématophobie également ?

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    1. Oups désolée 🙂 Je ne sais pas si on peut parler de courage ou de naïveté concernant mes études, j’ai surtout eu la chance d’avoir des profs très compréhensifs pour que tout se passe au mieux.
      J’ai aussi entendu parler de l’hypnose… mais en fait je pense que ca ne me gache pas assez la vie pour me donner la réelle motivation de me faire soigner 🙂

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  2. Je ne suis pas concernée par cette peur mais je trouve totalement les dires de mon mari dans ton témoignage. Je te trouve très courageuse d’avoir continuer dans la biologie avec cette phobie. Cela ne doit vraiment pas être évident tous les jours.

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    1. Je ne pense pas avoir été courageuse à ce moment là car au début je pensais que c’était passager, pas vraiment un phobie. C’est bien plus tard après quelques malaises que j’ai fait le lien en fait 🙂
      Aujourd’hui, dans la vie de tous les jours ça va très bien, et quand ça ne va pas ben je relativise beaucoup en me disant que c’est un mauvais moment à passer …

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  3. Je te trouve très courageuse d’avoir fait des études de biologie en ayant cette phobie. Je compatis totalement, ayant une phobie un peu surprenante et un peu handicapante (les ballons de baudruche). On m’a souvent, comme toi je suppose, conseillé l’hypnothérapie, mais je n’ai jamais essayé.

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    1. Comme je l’ai déjà expliqué dans les autres réponses je ne pense pas quon puisse parler de courage (même si ça ne me déplairait pas 🙂 ) la vérité étant surtout qu’à l’époque je n’avais pas fait le lien entre les malaises. Je me disais que c’était de l’hypoglycémie, de la fatigue … un malaise vagual banal en somme. C’est au bout d’un moment que mes neurones se sont connectés 😀
      Je suis curieuse concernant ta phobie, tu as peur que les ballons éclatent ou c’est autre chose ?

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      1. J’ai peur que le ballon éclate et du coup j’ai peur en le voyant. Le bruit du ballon me stresse. Je suis capable de changer de trottoir ou de marcher très vite quand j’en vois un pour mettre de la distance entre moi et le ballon.

        Je suis capable aussi d’en avoir peur au point de quasiment plus respirer. Je me suis retrouvée au milieu de ballons lors d’une troisième mi temps de rugby, sans savoir qu’il y en aurait, j’ai eu du mal a traverser le stade pour sortir. (C’était un stade fermé). Et encore les vigiles refusaient que je sorte par la porte derrière eux, ils voulaient que je prenne une sortie à un autre bout du stade, alors qu’ils voyaient bien que j’avais de plus en plus de mal à respirer par panique. Il a fallu que mon compagnon gueule pour qu’on me laisse sortir.

        Je n’ai pas encore d’enfants mais je ne sais pas comment je vais gérer les anniversaires des copains de classe, où il y aura des ballons, ou quand mes futurs enfants voudront un ballon 😅

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  4. Bonjour
    Ces phobies se traitent en général très bien, en psychothérapie. TCC, EMDR ou hypnose.
    C est dommage de souffrir pour rien, franchement , fait une de ces thérapie ! Parle s en a ton médecin généraliste !

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    1. Bonjour, oui je sais que ça se soigne généralement très bien, mais pour celle-ci il faut faire des exercices pratiques et se confronter directement avec le sang. Et pour le moment, j’avoue que ça ne me gène pas assez (je te rassure je suis loin de souffrir comme pour certaines phobies qui sont handicapantes dans la vie de tous les jours) pour avoir envie de franchir le pas 🙂

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  5. Je vous trouve courageuse d’avoir écrit cet article et surtout de travailler dans le domaine de la biologie.
    Et vous avez même voulu donner votre sang, alors que beaucoup de personnes non phobiques n’y pensent pas ( j’ai été transfusee étant enfant et pense souvent aux donneurs qui m’ont sauvé la vie).
    Peut être qu’un déclic se fera à un moment de votre vie et qu’en conciliant bon thérapeute et thérapie adéquate, cela pourra se solutionner.

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  6. Personnellement je ne souffre pas de phobie, mais ce que tu racontes j’ai parfois l’impression d’entendre mon mari.
    C’est vraiment dommage de souffrir comme cela, surtout après les études que tu as suivi et la force qu’il t’a fallu.
    J’espère que très bientôt tu auras un déclic qui te décidera à démarrer une thérapie.

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  7. J’ai la même phobie depuis m’etre évanouie en pleine prise de sang vers 8 ans.
    Étrangement, j’ai nettement mieux supporté ce genre de chose pendant ma grossesse et depuis l’utilisation de tube où le sang « monte » seul. Par contre, dès la fin de grossesse c’est à nouveau plus difficile.
    Et pour te rassurer sur ta réaction à une blessure grave de ton conjoint : à chaque fois que je suis seule à gérer, mon cerveau débranche ma phobie (ou ma conscience je sais pas) et je peux faire sans souci les soins nécessaires. Dès que le relais arrive par contre, je vais me rouler en boule dans un coin en essayant de ne pas tomber/vomir et penser à autre chose.
    Et je suis admirative que tu sois parvenue à boucler des études de bio. J’ai testé le carrelage à chaque dissection en bio ou chaque vidéo un peu gore.

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    1. Merci de ton commentaire, ça m’aide aussi de savoir comment les autres personnes y font face, notamment sur le point soulevé des blessures chez les autres. J’espère que si ça arrive mon corps réagira comme le tiens, en mode ‘urgence’.

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  8. Copine d’études de biologie 🙂 Tu travailles toujours dans ce domaine ? Pour ce qui est des phobies aucun problème pour moi à ce niveau là pendant les études puis dans mon métier ensuite. Par contre j’ai une autre phobie : l’eau. Comme toi c’est problématique mais ça ne me gêne pas assez pour suivre une thérapie (même si j’y ai déjà pensé plusieurs fois)

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    1. Je suis toujours dans le vaste domaine de la biologie, mais je ne suis pas dans la recherche fondamentale mais spécialisée dans la recherche clinique. Concernant ta phobie, ça se manifeste comment ? parce que l’eau on l’utilise tous les jours … c’est dans des cas précis ? Désolée si mes questions sont intrusives, je suis juste curieuse, quand on commence à ‘fouiller’ dans le monde des phobies je trouve ça passionnant 🙂

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      1. Merci pour ta réponse, je suis très curieuse aussi sur ton métier 🙂 J’espère qu’on aura l’occasion d’en reparler.
        Pour ma phobie de l’eau, c’est vraiment le fait d’être immergée dans un endroit où je n’ai pas pied, ou bien où je risque de tomber (quand on ne voit pas le fond, quand il n’y a pas de bord et que j’ai de l’eau jusqu’au cou par exemple). J’évite tout simplement les situations où j’y suis confrontée (je ne me baigne pas trop loin dans la mer et je ne vais pas dans le grand bassin à la piscine lol). Ce n’est pas du tout intrusif, je trouve ça super intéressant et je me disais en lisant le tien que je pourrais écrire un article à ce sujet moi aussi !

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        1. C’est marrant j’ai la phobie inverse. Je suis incapable de me baigner ou de mettre mes pieds dans des zones ou il y a peu d’eau. Je suis en totale panique !! Pour être a l’aise j’ai besoin d’avoir le plus de profondeur possible ! En principe je cours pour me retrouver dans des zones ou je n’ai pas pied. Et dans les endroits ou on a pieds sur des centaines de mètres bah je ne vais pas baigner. Moi je suis celle qui part aux caraïbes mais qui ne peux pas mettre un pied dans l’eau. Par contre quand je part dans les Gorges du Verdon, les lacs ont des pentes raide donc des 3 ou 4 mètres du bord on a plus pied. Et je me baigne plus dans le lac a 17 degré que dans la mer des caraïbes …

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          1. Ah oui c’est rigolo en effet ! Tu ne peux pas avoir les pieds par terre dans l’eau alors que moi j’en ai besoin absolument ! Je n’avais jamais entendu mais ça doit être bien gênant aussi…

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  9. Si ça peux te rassurer, mon mari est exactement comme toi. Et quand nos enfants ont un problème (ma fille s’est ouvert l’arcade sourcilière a 2 ans et demi) et il a parfaitement gérer. Je pense que dans des cas comme ça, ton cerveau change de mode et les phobies n’existent plus.

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  10. Cet article me rappel mon premier article sur DMT 😉
    Je trouve incroyable que tu ai réussi à faire ces études là avec cette phobie. Je me rappelle avoir fait mon stage de 3ème dans un labo d’analyses médicales et à la 1ere prise de sang j’ai compris que ce serait impossible de continuer dans cette voie. Pourtant je pense que j’aurai adoré avoir un métier en lien avec le médical.
    Je me posais les même questions que toi concernant l’assistance à quelqu’un qui en aurait besoin. Il s’avère qu’avec les enfants, si je suis seule à devoir gérer, j’y arrive plutôt bien. Et que les rares fois où c’était vraiment grave mon mari était là pour gérer et me cacher les choses.
    En revanche ça reste très problatique pour mes grossesses, accouchements, et autres suivis médicaux.
    J’avais en tête depuis longtemps de faire un article sur mes 3 phobies !

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