Parents level 2

Parents level 2

Un second accouchement :

1 et 2 minutes. 3 et 4 jours. 5 et 6 semaines. 7 et 8 mois. Le temps s’envole, passe à une vitesse folle, et nous laisse nous découvrir, apprendre à se connaître. Aujourd’hui, nous nous approchons de tes un an. Un an de toi, un an de nous 4. C’est le moment de se pencher sur toute cette année qui s’est écoulée.

https://unsplash.com/photos/b1NsVYklP6g
Crédit photo : Isaac Del Toro

Chaque grossesse, chaque accouchement et chaque naissance est différent. J’ai eu beau l’entendre dire, la réalité est encore plus percutante que les affirmations. Le vivre c’est une expérience. Je n’aurais pas dit cela pour mon premier, sûrement de part la violence psychologique de l’accouchement. Je n’étais pas prête, dans un état de fragilité mental dû à des deuils, des peurs, des angoisses, des maladies autour de moi, et aussi car ce petit homme a pointé le bout de son nez 4 semaines environ avant le terme. Certes, je m’attendais à une naissance peut-être en avance, mais pas autant et pas avec une rupture soudaine de la poche des eaux durant la nuit. 

Ce petit deuxième a pris son temps, mais j’étais plus préparée, plus sereine (hormis sur la fin, j’avoue). Finalement, ce fût une attente plus sereine et des débuts plus sereins aussi. Je pense surtout que ce second accouchement m’a plus transformée que le premier car je savais déjà ce que c’était que de se retrouver mère. Je l’ai appris au fur et à mesure avec mon premier. Nous avons pris le temps de nous apprivoiser mutuellement. Pour le petit deuz, je connaissais tout cela, c’était plus simple et je crois que finalement je me suis sentie mère bien plus rapidement.

Oui quand tu es né mon Petit Loup tu étais déjà notre enfant et un petit frère pour notre grand !

Les premiers mois :

Pourtant, même si nous connaissions déjà les soins, les joies et aussi les difficultés des premiers mois, la fatigue et le package complet ne nous ont pas épargnés. Finalement, un deuxième c’est à la fois plus simple et plus difficile. Plus simple sur les soins, les changes, la confiance en son bébé, les pleurs. Mais aussi plus difficile sur la fatigue multipliée par deux, le besoin d’attention des deux, ce besoin d’essayer d’être juste, équitable, choisir qui doit passer en premier pour le repas, le bain, la sieste, les jeux, jongler, improviser, supporter, etc…

Finalement, nous nous sommes adaptés. Le Grand Chat a vite pris à cœur son rôle de grand frère. C’était tellement mignon de le voir vouloir s’occuper de son frère même s’il fallait un peu freiner ses ardeurs (le Grand Chat a toujours eu un grand besoin de câlin). Étonnamment, il supportait beaucoup mieux les pleurs du Petit Loup que ce que nous avions imaginé. Quand pour le premier nous avons mis quelques mois à nous apprivoiser, là il aura fallu du temps pour s’adapter. Transformer une vie à trois + un chat à à une vie à quatre (toujours avec un chat).

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Crédit photo : Elisa Ph.

La complicité et les multiplications :

Une collègue m’avait dit : “Tu verras, un enfant en plus ça n’enlève pas de l’amour ailleurs, ça ne l’ajoute pas non plus, ça le multiplie”. 
Je trouve cette phrase tellement belle et tellement juste. Quand je vois mes deux loulous jouer ensemble, se sourire, rire, c’est une explosion de joie et d’amour dans mon cœur de parent.

Alors oui, les matinées sont dures. Le Grand Chat se réveille tôt et vient finir sa nuit au milieu de notre lit pendant que le Petit Loup dort en cododo… Quand le second se réveille et qu’il voit son frère, il se met à rire, babiller, piquer le doudou du grand, et nous… nous voudrions juste grappiller encore quelques minutes de sommeil, de calme, avant l’ouragan de la journée qui s’annonce. Avoir plusieurs enfants, c’est un peu être capitaine d’un navire : il y a des jours calmes, il y a des mers aussi belles et plates qu’une nappe d’huile, mais il y a aussi les tempêtes, les bourrasques, les vagues qui vous arrivent en plein visage et où il faut maintenir le cap, avec un ou deux requins qui vous poursuivent (oui ce sont les enfants). Mais c’est une belle aventure.

Évidement je ne la souhaite pas à tous.tes, car cela doit rester un choix, une envie : il y a ceux qui se satisferont d’une vie sans enfant, d’autres avec un ou deux ou trois. Pour ma part je ne sais pas quelle est la famille rêvée pour moi, je ne me suis jamais projetée. Je sais juste qu’actuellement, mes deux petits loulous et mon yéti sont ma famille parfaite. C’est l’équation idéale qui multiplie l’amour, la joie, les rires. Je l’espère encore longtemps aussi belle.

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Crédit photo : Hisu lee

On grandit tellement en 1 an :

Finalement tu as bien grandi en un an. Mais je crois que c’est plus tout ce que tu as fait grandir avec toi qui me touche et m’enchante. Nous avons grandi en tant que parents, j’ai évolué en tant que mère et en tant qu’adulte aussi. (Mais je garde mon âme d’enfant, c’est important !) Ton frère aussi a énormément grandi. Lorsque nous sommes revenus de la maternité avec toi dans nos bras, c’était comme si ton frère avait pris 10 cm ! Bien évidement il n’en était rien, mais tu as changé nos perspectives, chamboulé certaines de nos habitudes et certitudes, ajouté une nouvelle vie, un nouveau rire, une nouvelle voix. Un an c’est long, mais c’est tellement court. C’est un instant à l’échelle du temps, ce n’est rien, mais c’est tellement pour toi, pour nous. Un an c’est beau, et ce n’est qu’un début !

2 commentaires sur “Parents level 2

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