Cette ville qui me rend nostalgique

Cette ville qui me rend nostalgique

Jusqu’à ma rencontre avec Papa-refait, j’ai beaucoup déménagé, notamment avant mes 18 ans, du fait du métier de mon père. Il y a une ville qui m’a particulièrement marquée, et dans laquelle, d’ailleurs, je suis retournée vivre quelques temps une fois adulte. La ville de Caen a un sacré pouvoir sur moi, elle m’attire, elle m’appelle, elle me rend nostalgique. J’ai pu le constater à nouveau en faisant découvrir un mini bout de cette ville à mon mari et mes enfants, cet été.

caen ma ville normandie
Credit photo : photo personnelle (Wendyetcie)

Une ville presque parfaite

À mes yeux, cette ville est presque parfaite. J’en garde énormément de souvenirs de mon enfance. Je trouve qu’il y a des tas d’activités à faire, payantes ou gratuites, en plein air ou à l’intérieur. C’est une ville dynamique. Quand je me rappelle de mon enfance, j’ai toutes ces choses qui me reviennent en tête : les balades au jardin des plantes, à la colline aux oiseaux, au bord de la mer (à moins de 20 minutes en voiture). Je me rappelle aussi de ce parc d’attractions, Festyland, qui aujourd’hui a bien changé et évolué, mais à l’époque, il y avait un côté rétro que j’aimais beaucoup (dans mes souvenirs, nos parents actionnaient eux-mêmes certains manèges). Et bien sûr, il y a l’université, un immense campus. C’est d’ailleurs pour démarrer mes études que je suis retournée vivre à Caen, seule en tant qu’étudiante. J’ai adoré cette vie. Bien que non véhiculée, la ville est vraiment accessible, que ce soit avec le tram, les bus, les vélos. Bien sûr, une voiture aide beaucoup mais je me rappelle avoir pu faire beaucoup de choses sans. Je me sentais libre, en sécurité, et toujours agréablement surprise par tout ce que je pouvais faire ou trouver comme idées de sortie dans cette ville. Et contrairement à ce que l’on pense de la Normandie, il ne fait pas que pleuvoir !

Toute mon enfance…

Mais Caen, c’est avant tout mon enfance qui refait immédiatement surface. Je repense à mes copains d’école, à mes instituteurs (j’ai eu le coup de cœur pour mon enseignante de CE2, Mme Gloro, à qui je pense souvent encore maintenant). Je me rappelle notre maison, notre quartier, mes journées entières à jouer dehors avec mes copines, mes mercredis matins à l’ACE, mes débuts en théâtre, mes entraînements de gym, mes vacances sportives. Ce n’est que du plaisir, que du bon temps. J’ai remontré à ma famille, ces lieux que j’ai fréquenté, cet été, lors d’un rapide passage à Caen. Bien sûr, en plus de 20 ans, beaucoup de choses ont changé, ce qui me paraissait immense est en fait assez petit, mais ce n’est pas grave. Tout semble avoir conservé son âme. Cette ville m’a vu grandir enfant, puis devenir adulte. Deux univers totalement différents mais qui m’ont tout de même laissé de jolis souvenirs. Bien que mon orientation première en fac d’histoire fût un échec (ou du moins, a nécessité une réorientation), je ne regrette rien et j’ai vraiment adoré mes débuts de vie étudiante dans la ville normande. Cette ville m’a rendue heureuse, j’y suis très attachée et le fait d’être devenue mère doit aussi me rendre encore plus nostalgique.

Rêver de retourner vivre là bas

Il m’est arrivé à plusieurs reprises de faire le rêve que je vis toujours là bas, toujours dans ma maison, au bout de l’impasse, près de mes meilleures copines de l’époque. J’ai aussi rêvé plus d’une fois que je reviens vivre dans mon ancienne maison, pourtant occupée par de nouveaux locataires. Je me sens vraiment attirée par cette maison qui pourtant ne paye pas de mine. Cette maison était un peu un repère,un phare pour moi, et surtout, une maison pleine de vie. Il y avait toujours des enfants à la maison, on invitait nos copains en permanence, le jardin grouillait de petits humains de moins de 10 ans. Et au-delà de la maison, la ville elle même m’attire. J’ai ressenti cette attraction cet été, lors de notre mini passage. J’ai d’ailleurs été très frustrée de ne pas en voir plus, de ne pas montrer plus d’endroits chers à mon cœur à ma petite tribu. Je me suis donc fait la promesse de retourner là bas, pour de vraies vacances et non juste en coup de vent. J’avais les larmes aux yeux lors de notre tour en voiture dans la ville, en sortant du restaurant. Des flash-back me revenaient à l’esprit, j’étais comme une môme à Disney. Je me sentais tiraillée aussi par l’envie de tout plaquer et revenir vivre ici, mais mon besoin d’avoir nos amis et notre famille à nos côtés me fait renoncer à cette envie, à ce doux rêve…

Leur faire aimer la Normandie

De façon plus générale, j’ai envie de faire réellement découvrir la Normandie à Papa-refait et mes petits pandas roux. Ce coin de la France fait parti de moi, même si je n’y suis pas née. J’ai foulé de nombreuses fois les plages du débarquement, j’ai visité tant de choses avec mes parents, puis mes amies. Je veux leur montrer mon musée préféré, au sein même du château. J’ai envie de retourner me perdre du côté de l’abbaye d’Ardenne pour peut-être y apercevoir la Dame Blanche. J’ai hâte de leur faire parcourir la ville, entièrement refaite après la seconde Guerre mondiale et donc reconstruite comme aux USA. Je veux flâner avec eux du côté de l’hippodrome, manger dans des petits restos locaux, dénicher la meilleure crêperie du moment. J’aimerais leur montrer tout ce qui m’a fait aimer cet endroit. En plus, j’ai pu constater que la ville avait bien évidemment beaucoup changé depuis 2007, date à laquelle j’ai quitté définitivement Caen pour m’installer à Lyon. Je suis sûre que la vie doit y être encore plus plaisante. Et pour la petite anecdote, à la sortie du bac, ma meilleure amie est venue avec moi à Caen pour poursuivre ses études… Et elle m’a rejoint quelques années plus tard à Lyon, pour finir également ses études.

Le temps des questionnements

Bien sûr, je ne peux pas dire que je regrette d’avoir choisi une autre voie à l’aube de mes 20 ans en quittant cette ville. Ce serait mentir, car la suite de mon chemin m’a conduite dans les bras du père de mes enfants, et je ne l’aurai clairement jamais rencontré en Normandie ! Toutefois, je ressens ce petit quelque chose au fond de mon coeur quand je me connecte à cette ville, d’une façon ou d’une autre, et je ne peux m’empêcher de penser « Et si j’habitais toujours là bas…? »

Et toi, as-tu une ville coup de coeur dans laquelle tu as grandi (ou pas) et qui te provoque un flot d’émotions diverses et variées ?

3 commentaires sur “Cette ville qui me rend nostalgique

  1. La prochaine fois que tu viens je t’accueille avec plaisir ! Je peux même vous prêter la maison quand on part en vacances 😀
    Laurène, calvadosienne depuis 10 ans maintenant, caennaise pendant 7 ans et désormais juste à côté 😉

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  2. Merci de cet article! Je suis moi-aussi absolument fan de cette ville où j’ai passé 4 ans en tant qu’étudiante. Je m’y serai aussi bien installée mais la vie a fait que finalement non. Il n’empêche que j’y reviens dès que possible! Surtout, surtout, je trouve également que c’est une ville qui mérite d’être connue et que ne l’est pas à sa juste valeur!

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