Quand je perds la mémoire
Des fois, je me fais peur. Je discute avec une copine, qui me ressort des événements qui d’une part sont presque flous pour moi, alors qu’ils me concernent en premier lieu, et ensuite dont je n’avais pas souvenir de lui avoir parlé. Est-ce que cette copine a une super-mémoire ? ou bien c’est la mienne qui est vraiment nulle ? Et puis, je regarde autour de moi, je papote, et je me rends compte que non, vraiment, je suis en dessous de la mémoire moyenne…
Quand c’est gênant
Par exemple, je n’ai pas la mémoire des dates. Oui, si, les anniversaires de ceux qui me sont proches, et les quelques événements qui y sont raccrochés (enfin presque, je suis toujours incapable de me rappeler de l’anniversaire de ma mamie, et de la date exacte du mariage de mes parents… quelque part en août ?). Du coup, tout est noté dans mon agenda google, avec un rappel d’une année sur l’autre. Quand je n’ai rien loupé… Alors qu’à côté de ça, mon amie d’enfance se rappelle que je lui ai donné la date de mes prochains rendez-vous lors de la PMA, et est capable de me les ressortir ou de me dire « alors cette écho ? » le jour J, et moi, je ne me souviens même plus lui en avoir parlé… Je me sens nulle. je dois lui redemander « c’est quand déjà ton entretien / ton examen ? » et je loupe l’anniversaire de ses enfants un coup sur 2. Je suis une amie en carton, et ça me fait très très mal au cœur de m’en apercevoir…
Je n’ai pas la mémoire des visages ou des noms, non plus. Si je croise quelqu’un hors de son contexte, je peux me dire « tiens, je connais cette personne », mais lutter douloureusement avant de retrouver (quand ça arrive) d’OÙ je connais réellement cette personne… j’écorche les prénoms des gens que je n’ai pas vus/ avec lesquels je n’ai pas interagis assez souvent/ longtemps… et j’oublie ceux des anciennes collègues de passage dans mon entreprise. Et ça m’attriste, en fait. Je pense que je suis la plus gênée par tout cela, mais je trouve que ça me rend inhumaine, alors que quand je rencontre ces gens, que je travaille avec eux, vis avec eux, interagis avec en soirée, je passe réellement un bon moment, je suis toute entière à ce que je fais/dis/entends, mais rien à faire.

Je me suis trouvée dans des situations où, lors d’un festival où j’animais une table de jeux par exemple, un groupe m’a reconnu « Ah, Chaperon Rouge ! Vous nous aviez fait jouer à tel jeu l’an dernier, vous étiez bien enceinte ! » et moi, confuse, oui, ces gens me disent physiquement quelque chose, mais je ne sais plus rien de ce que j’ai brièvement partagé avec eux, alors qu’eux se souviennent de mon prénom, mon état, et de ce qu’on a fait ensemble (et sur ce genre de festival, des jeux et des animateurs, ils en voient 40 par jour…). Ou encore, au mariage d’une super amie, je me trouve à la table d’un pote à elle, qui se souvient très bien de moi : on l’avait rencontré 2 ans plus tôt à la soirée d’anniv de la copine en question. Il se rappelait nos métiers, de quoi on avait parlé, on a vite repris les mêmes délires, mais moi je ne l’aurais pas remis automatiquement. Et de même, plusieurs années après ce mariage, d’autres personnes à cette même table, se rappellent bien de nous et nos prénoms, du fait que le Lampion dormait dans son cosy pendant le repas, de l’avoir eu dans les bras, qu’on était habillés tous assortis, j’avais fait des tenues à nos enfants et nous dans le même tissu etc. Et moi, je me souvient à peine d’avoir mangé avec ces gens là. Je trouve ça profondément triste. Et pourtant, j’avais passé une excellente soirée, et on avait bien mangé, bu et ri ! (et eu froid, mais ça n’a aucun rapport 😉 )
Quand ça peut aussi être cool
Ça, ça rend mon mari dingue, mais… je n’ai pas non plus la mémoire des films ou des livres. Je « n’imprime pas ». C’est dingue, je peux regarder 4 fois la même chose et continuer à retrouver le même émerveillement que si je découvrais pour la première fois ce décor, ces couleurs, ce cadrage, cette musique. Bien sûr, je me rappelle de la trame globale (et encore, pas de tous), mais ce qui fait le petit détail, il aurait fallut que vraiment, je regarde BEAUCOUP ce film pour que ça me reste vraiment (c’est le cas des Disney de mon enfance, de « Asterix et Obelix mission Cleopatre » ou de « La cité de la peur » par exemple, que je peux citer à tire-larigot, ça, aucun problème.
A côté de ça, oui, j’ai pu relire TOUS LES ANS l’intégralité des Harry Potter (classique), des « Royaumes du nord », des trilogies de Bottero « Ewilan » et « Ellana », et toute la saga Malaussène de Pennac (un bonbon. Un jour je te parlerai de ma passion, de mon amour pour cet auteur), et être à nouveau surprise de certains éléments, redécouvrir des personnages, des lieux, des sous trames que j’avais complètement effacées de mon esprit. Est-ce que ça n’est pas cool, ça ? Mon mari dit que c’est parce que je lis trop vite. Non, juste, ça va avec le reste, je crois… Est-ce que je manque de concentration ? Ou j’ai vraiment un truc qui ne va pas ? Je n’ai pas la mémoire des titres, des auteurs, des acteurs, j’ai l’impression que mon crâne a enregistré une longue liste de textes à trous, c’est bizarre à observer, et compliqué à cacher. Surtout quand à côté de ça tu as des trucs insensés qui te restent, comme cette phrase « elle est belle comme une bouteille de coca pleine de lait », qui me vient immédiatement quand on parle de Daniel Pennac (c’est issu d’un des romans Malaussène, justement). Il y a des choses qui sont gravées au fer rouge, que j’ai l’impression que j’ai toujours su, que je n’oublierai jamais, et le reste, écrit dans le sable…

Et pour mes enfants ?
Je ne sais pas si ça va avec, mais je n’ai pas non plus le sens de l’orientation. Je me perds aisément, panique à l’idée de me rendre à un endroit inconnu. Il faut que j’ai effectué le trajet en conscience vraiment très souvent pour que celui-ci me vienne naturellement. Ma mère était folle quand, en terminale, j’ai été incapable de guider mon grand-père qui m’emmenait au lycée, sur le trajet que je faisais matins et soirs, en bus, depuis 3 ans. J’ai besoin de repères visuels très forts (ne me dis pas « tourne à droite » mais « suis le trottoir de la pharmacie »), ou d’un GPS efficace ! (Mais rien à faire, ma maman continue à me donner le chemin à l’oral avant de m’envoyer quelque part…)
Mon mari à contrario, a une mémoire très précise des lieux et des gens. Il a su retrouver sa maison d’enfance 20 ans après l’avoir quittée, après notre mariage. On était sur l’autoroute pour nous rendre en Lozère et rencontrer les loups, et puis il a dit « tiens, il me semble qu’on sortait dans le coin… ah oui ! C’est ce panneau là! cette sortie ! » J’ai tourné le volant, on est sortis. Et puis de « cette maison » en « cet arbre » et « ce croisement me parlent », on est arrivés devant le portail de la maison à laquelle il avait été arraché à 5 ans. Le propriétaire prenait sont déjeuner en terrasse, nous a vu, nous a fait entré. Monsieur Loup débordait d’anecdotes, sur plein d’endroits, comme si un cliché du passé se superposait à sa vue du présent. C’est comme ça pour beaucoup de lieux. On fait le trajet une fois, et il est à l’aise pour retrouver la voiture, alors que je suis en mode panique à prendre en photo le nom de la rue, la maison devant laquelle on est garés, etc.
La Lueur et le Lampion semblent avoir gagné du côté de leur père, et ça me rassure énormément. Je me souviens de ma fille, à 3 ans, qui disait à son grand père « à gausse » et « à droite » pour le guider de l’école à la maison, en voiture ou à pied. Tous les 2 ont des repères qui nous font rire, quand on prend une route ils savent nous dire si on va « vers chez papy mamie », ou « à paris », ou « au marché », et quand on a convenu d’un programme et que la voiture se dirige à un endroit insensé, ils percutent immédiatement (oui, ça m’est arrivé de descendre vers la gare au lieu d’aller chercher mon fils à l’école, et ma fille m’a dit dès le début du rond point « ben? tu vas où? »). Alors oui, ils ont 5 et 7 ans, ça n’est peut être (plus si) étonnant. Mais à leur âge, j’étais bien incapable d’en faire de même. Ca réchauffe mon coeur de maman de savoir qu’ils ne se sentiront pas perdus le jour où ils se retrouveront, autonomes, sur un trajet ou dans une ville peu empruntés jusque là.
Mais pour moi… je dois m’inquiéter, tu crois ?
J’aurais pu écrire cet article mot pour mot, en ajoutant des avantages : je suis capable d’oublier au quotidien les sujets qui fâchent vraiment. Ça me facilite la vie car ces sujets ne me rongent pas. Inconvénient ? Quand ils reviennent, je les revis en pleine face… et ça fait re-mal (comme pour les livres). Du coup, je pense que je mets plus de temps à « passer ». Toutefois, ça me permet aussi de pardonner plus facilement car, si le sujet me revient mais que j’arrive à prendre du recule facilement, c’est que ce n’était pas si grave au fond.
Mon mari se souvient de nos débuts mieux que moi, il faut m’en reparler pour que je contextualise. J’ai honte quand ma fille me demande quelles bêtises elle faisait bébé, quel bébé elle était et que je dois réfléchir voire ressortir des photos pour lui raconter.
Je n’ai quasi aucun souvenir de mon enfance.
J’ai l’impression que c’est pire maintenant que je m’en inquiète ou que ma mémoire pourrie est un fait établi.
J’hésite à consulter car, dans mon boulot a contrario, j’ai une mémoire de dingue. Ma mère est pareil, mon frère aussi. Ma mère a consulté et le médecin lui a dit que son cerveau faisait le tri pour laisser de la place aux besoins immédiats mais est-ce à dire qu’on a moins de place que les autres ? Joker mais j’avoue que c’est un problème et que je le pallie comme je peux : to do list, planning, pense bête écrit sur la main (coucou, le G écrit sur la main gauche pour passer le permis de conduire… à 20 ans !)
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Je pense aussi que c’est une forme de tri… Au boulot c’est variable, mon chef peut me demander un truc pour le lendemain au moment de partir, et alors que j’y pense tte la soirée, le lendemain, nulle trace de l’info ! (Ça m’agace un peu.) Du coup je note tout, j’ai un cahier avec des to do listes hebdo, comme un genre de bullet journal, sinon c’est l’enfer.
Pour le coup, les évènements qui concernent ma vie directement je les garde mieux. Mais surtout quand il s’agit d’anecdotes « fortes » (genre, le jour où on s’est mis ensemble, mon mari se l’est raconté en gobant tout rond une boule de wasabi au resto japonais… Il a souffert lol. Je me souviens de comment il a pris ma main, de notre premier baiser, j’ai des flash de nos premiers mois ensemble etc. Par contre le film qu’on est allés voir après le resto, je me rappelle du titre et de l’idée générale, mais ça ne va pas plus loin !)
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Je ne suis pas dans ton cas. J’ai une assez bonne mémoire des choses qui m’intéressent, voir une très bonne mémoire pour des trucs inutiles parfois (genre pourquoi est ce que je me souviens d’une trentaine de numéros de téléphone, principalement des fixes qui n’existent plus d’ailleurs??).
Ca ne m’empêche pas de rater des dates ou des évènements importants. Personne n’est infaillible.
Par contre, je n’ai aucune mémoire de tout ce qui fâche. Quand je me souviens de mon enfance, j’oublie toutes les disputes, tous les problèmes qu’on a rencontré. Mais parents en sont super étonnés.
Il me semble que la mémoire s’éxerce et peut s’améliorer.
Je sais que j’ai dû exercer ma mémoire pour me souvenir des chemins que j’emprunte souvent. J’ai regardé les cartes avant de prendre la voiture, puis je me suis forcée à me déplacer sans GPS pour trouver des repères qui me parlent. Et finalement ca a marché.
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C’est ça, je dois « forcer » ma mémoire pour retenir des trucs (genre la route pour aller en voiture de ma maison à mon boulot alors que j’y vais 99% du temps en train). À côté de ça je n’ai aucun problème aux mots fléchés (il paraît que c’est un bon exercice pour la mémoire ?). Je ne suis pas non plus quelqu’un de particulièrement rancunière, mais je ne me suis jamais dit que c’était lié à ma mémoire nulle 😅
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Je fais partie de la même équipe avec de surcroît la peur récurrente de la maladie d’Alzheimer, comme une épée de Damoclès, dont a été atteinte ma grand mère maternelle et ma mère actuellement.
Mais je me rends compte aussi que le vécu, le rythme de vie, le manque de sommeil, l’alimentation, l’équilibre hormonal (merci l’ablation de la thyroïde) sont des éléments sur lesquels j’ai porté mon attention pour tendre vers un équilibre qui me convienne.
Il y a tout de même eu des épisodes de panique totale, parfois même au travail alors que j’étais incollable « avant »… Traverser un burn out, trouver la bonne thérapeute a mis l’accent sur l’extrême fatigue qui a été également un facteur hyper aggravant…
Et je ne peux que conseiller de lire « La Revanche des têtes à trous » de Anne-Marie Gaignard qui permet sans aucun doute ‘être rassurée et de vivre beaucoup plus sereinement d’avoir une tête à courants d’air 🙂
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Ouhlala, J’AIME le titre de ce livre ! Je prends bonne note, merci 1000x !
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Je comprends, je suis un peu pareil quand je discute avec un collègue que j’apprends plein de choses (expériences, villes, enfants…) pourtant très intéressantes, une heure après tout est mélangé et il faut souvent que je lui redemande 3 fois ^^
Je ne retiens aucun nom (ville, chanteur, prénoms…) je suis nulle au blind test de musique même pour celle que je sais chanter.
D’une manière générale j’ai une mémoire visuelle, il faut que je vois les choses écrites ou mieux que je les écrive (pour mes études, j’en ai fait des quantités de fiches mémo !).
Je tiens depuis quelques années un bullet journal pour écrire ce que je ne souhaite pas oublié, coller des flyers, dessiner… cela m’aide beaucoup à prendre du recul, prioriser, voir mes envies.
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Je suis, ou étais, exactement le contraire, j’ai la mémoire de Terminator, en particulier pour les gens, mais ça a aussi ses inconvénients : combien de fois je passe de longues minutes à me demander si je dois dire à la personne qu’on se connait ou pas, parce que si je le fais parfois ça ressemble à « oui alors en fait je vous ai vue deux fois sur telle ligne de métro il y a 1 an, vous étiez avec votre fille et je m’en rappelle parce que je m’etais dit que vous aviez un beau foulard rouge » et qu’évidemment dans ces circonstances les gens ne se rappellent pas de moi ! Le nombre de gens de mon ancien lycée dont je sais le nom et le prénom mais qui ne peuvent pas me reconnaître non plus… Je ne peux pas relire les BD humoristiques, vu que je me rappelle de tous les gags ad aeternam. En plus, je me rappelle pas forcément de trucs utiles… (Coucou le code de triche de Rayman 1 sur PS1, que je n’ai pas oublié depuis 25 ans – alors qu’à coté de ça, me rappeler de ce que j’ai mangé hier est plus difficile depuis quelques années) 😅
Du coup quand ma mémoire a diminué pendant ma grossesse et les premières années de ma fille, ça m’avait fait un gros choc ! Elle est plus au niveau d’avant, maintenant il y a beaucoup plus de plus de choses que j’oublie ou rate (et finalement ça m’inquiète aussi pour Alzheimer, on perd la mémoire récente en premier). Ma fille semble tenir de moi (en jeune donc), bon une fois qu’on maîtrise l’idée que souvent les gens se souviennent moins bien et qu’on sait que ça sert à rien de dire certains trucs et à qui, c’est quand même plutôt pratique 🙂
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Ah oui, tu n’as pas les bons côtés de la mauvaise mémoire où on peut te refaire des blagues que tu as déjà entendu… C’est « drôle » par contre cette histoire de métro. Si j’étais concernée (c’est à dire si tu m’annoncais que tu m’avais déjà croisé à x endroit), ça me ferait rire, je trouverai ça fou, pas bizarre ^^ (ceci dit, j’ai tendance à être « mémorable » parce que je porte un maquillage particulier et j’ai un look très coloré, et en plus j’ai tendance à tricoter ou autre dans le métro donc je pense que ça « marque » un peu les gens …)
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Coucou Mathilde, sans avoir une mémoire aussi puissante à la base, je suis effarée par la différence entre ma memoire avant et après enfants (et je suis sortie du post-partum 😅). Je trouve que ça a ses avantages, mon chéri me prend moins pour Google depuis que je lui réponds souvent que je ne sais pas 😂
J’ai aussi découvert la théorie du « mommy brain » et me raccroche plutôt à cette hypothèse qu’à Alzheimer.
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C’est sur que ça allège un peu la charge du foyer 🤣 et oui, ça fait partie de la matrescence, notre cerveau se réorganise…
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Haha, oui c’est très vrai pour le mommy Braun, et je trouve que la différence est vraiment frappante, même 5 ans après (mais le commentaire de Laura sur Alzheimer m’a rassurée en effet) ! Après « malheureusement » ça a eu peu eu d’impact sur mon côté Google ménager parce qu’en parallèle avec la maternité j’ai débloqué le super pouvoir « rien n’est vraiment perdu tant que maman n’a pas cherché », je sais pas pourquoi mais c’est toujours moi qui retrouve ce que mon mari et ma fille perdent, alors que j’ai aucune idée a priori d’où ils ont posé ce qu’ils cherchent 😂
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*brain, damné correcteur (même là j’ai dû le taper 3x pour qu’il arrête de le corriger 😂)
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Haha ! Ici c’est l’inverse. Ma fille me dit régulièrement « mais tu sais pas chercher », et mon mari commence toujours par me demander où j’ai cherché avant de chercher au MEME ENDROIT … Et de trouver 😭😭😭
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A toutes celles (ou ceux) qui pensent à Alzheimer:
1- parlez en à votre généraliste, il pourra vous rassurer ou vous prescrire des examens
2- les premiers symptômes ce n’est pas vraiment d’oublier ce qu’on a fait la semaine d’avant ou ce qu’on a mangé au petit déj. C’est d’être confus: de penser qu’on est parti en vacances à 15 ans avec son fils (qui ne naitra que 10 ans plus tard) sans que ca ne paraisse bizarre, ne plus se rappeler soudain quel est le chemin de la boulangerie que l’on connait pourtant depuis 15 ans, ne plus se rappeler l’ordre des événements (et pas savoir l’ordre des 5 derniers premiers ministres mais ne plus savoir si Notre Dame a été construite avant ou après le règne de César ou de Napoléon)…
Et n’oubliez pas qu’exercer ca mémoire est vraiment important !
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🫂
Ici, je suis entre les deux, je peux avoir une excellente mémoire pour des trucs qui semblent sans importance, j’ai surtout la mémoire des enchaînements pour me situer, je me souviens très précisément de certains passages, etc.
Mais je n’ai absolument pas de mémoire d’orientation, ni des noms, ni des visages … 3 ans que je suis conseillère municipale, je n’associe toujours pas les noms et les visages de tout le monde, particulièrement si tu me présentes plusieurs personnes en même temps, c’est fichu 😓 …
Après, étant dyslexique, j’associe ca à des torsion de connexion dans mon cerveau. ce n’est pas grave, mais c’est relous quand il faut masquer au gens qu’on ne sait absolument pas d’où on est sensé les connaître 😅
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Aïe, c’est embêtant dans un rôle « politique » comme ça… Mon papa est comme moi, il a du mal à retrouver des gens rencontrés en dehors de leur contexte… Il avait des astuces de questions intégrées à la conversation pour à la fois mener la conversation sans que l’autre s’aperçoive qu’il ne sait « plus » qui il est, et en même temps récupérer les infos qui l’aideront à resituer la personne avec laquelle il discute. Et en ultime recours, une fois la conversation finie, il se retourne vers ma mère et lui demande « c’était qui? » 🤣 (En général, elle sait !)
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Ça me rappelle ma maman… Qui en plus, ne nous croit pas quand on lui raconte une scène qu’elle a oublié. Ça m’éneeeeeeerve ! Elle met ça sur le compte d’un défaut de concentration, mais en fait, elle mélange plusieurs choses, une faible concentration, une faible capacité à gérer plusieurs sujets à la fois, et donc une mauvaise mémoire (et une mauvaise audition mais rien à voir 😅). Ça ne l’empêche pas d’être très sociable, très active, un peu comme toi en fait 😂
Je te rejoins aussi sur les Malaussene ! Quel bonheur ceux là !
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Mdr, ça me rassure pas 🤣🤣🤣
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Mais tout le monde l’aime ma mère, malgré ça 🤣🤣
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Bonjour,
Je suis rassurée, je ne suis pas toute seule !
Mon problème à moi, c’est plutôt que je suis incapable de retenir un chiffre ou nombre alors que je suis plutôt une matheuse mais surtout je n’ai vraiment pas du tout une bonne mémoire des visages. Je travaille dans le tp et j’ai eu un collègue que j’ai mis plus d’un mois à reconnaître selon qu’il avait un casque ou non (alors que je suis sa cheffe et que je le voyais tous les jours. Au bout de 3 semaines « bonjour m. qui êtes-vous? », ça fait mauvais genre…).
J’ai toujours mis ça sur le compte du fait que j’ai une très forte myopie, détectée assez tard et que mon cerveau n’a pas appris à reconnaître les visages.
Concernant les chiffres, j’imagine que c’est une information jugée non essentielle par mon cerveau parce que je peux avoir une très bonne mémoire sur certains sujets ou points que je juge importants. Et j’ai globalement une bonne mémoire des événements.
Mais le plus casse-pied, c’est quand je note pour ne pas oublier et que du coup mon cerveau considère que c’est pris en compte et que j’oublie complètement, y compris que j’ai une note à consulter…
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C’est vraiment intéressant cet article et tous ces commentaires qui montrent comment la mémoire est une chose différente pour tous.
Je ne sais pas si vous connaissez le blog Potion de vie (qui est une chaîne youtube aussi d’ailleurs) mais il décrit de nombreuses méthodes très efficaces pour aider à mémoriser. J’en utilise quelques unes (la technique du voyage, association des nombres avec des personnes) et l’effort initial en vaut la peine.
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Ah je ne connaissais pas ! Ici on regarde beaucoup Fabien Olicard qui a aussi de nombreuses méthodes de mémorisation… Je vais me renseigner sur Potion de vie ! Merci !
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