Je ne suis pas écolo

Je ne suis pas écolo

Comme promis je reviens te parler de mon « parcours écologique ». Je sais, le titre fait peur mais ne t’inquiète pas, quand je dis que je ne suis pas écolo, ça ne veut pas dire que je suis « polluante » (dans le sens où je n’en rajoute pas). Cela veut plutôt dire que je ne suis pas dans cette tendance (bobo) écolo. Encore une fois, je ne critique pas ceux qui le sont, au contraire (non mais sérieux, ça existe les gens anti-écolos ???) ; juste, personnellement je n’ai ni le temps, ni (soyons honnête) l’envie de me lancer là-dedans.

J’ai une maison à peu près écologique. Je dis à peu près parce que (même si je ne m’y connais pas des masses), je n’ai pas l’impression que ma maison ait été construite avec des matériaux ou des technologies écologiques. Par contre, comme c’est une maison neuve, elle est très bien isolée. Pas de pertes de chaleur donc pas de surchauffage (bon ok, je n’aime pas avoir froid alors le thermostat est réglé sur 22°C, mais je n’appelle pas ça du surchauffage, juste du chauffage pour quelqu’un qui n’aime pas le froid et qui vit en Picardie). J’ai aussi une pompe à chaleur. Ce qui fait que je consomme assez peu pour chauffer ma maison. Mais pour moi, l’avantage est plus économique qu’écologique.

Je ne consomme pas « éthique ». J’achète mes meubles chez Ikea. Je m’habille chez Camaïeu et je commande sur Amazon et des sites chinois. On ne va pas se mentir, c’est quand même très pratique et souvent économique. Et en plus, je suis très consommatrice. Mon placard déborde et j’achète souvent plein de conneries inutiles. Sans compter que nous aimons les « gadgets ».

J’ai un SUV que j’aime beaucoup ! Alors, ce n’est pas le plus polluant, loin de là même, puisque c’est une voiture neuve répondant aux dernières réglementations en matière d’émission de gaz et de particules fines. Mais ça reste une grosse voiture roulant au diesel.

Et en plus comme j’ai souvent la flemme et froid (vis ma vie de picarde), je l’utilise même pour des trajets courts que je pourrais faire à pied ou en vélo (bon, en vrai, je ne suis pas si horrible que ça, quand il fait beau et pas trop froid, j’utilise le vélo pour aller au sport (si un jour les cours reprennent) et je vais chercher mes enfants à pied à l’école).

Je ne fabrique pas ma lessive. Je l’achète en supermarché. Non mais franchement, chapeau à ceux qui font leurs lessives directement mais perso, déjà faire tourner les machines à laver, le séchoir, étendre le linge, le ranger, ça me saoule, alors prendre le temps de fabriquer les produits : nope ! Mon canapé est bien plus attrayant.

Je ne suis pas écolo
Crédit photo : photo personelle

Pareil pour le déo, le savon, les produits de beauté… hop dans le caddie ! Encore une fois, je m’améliore quand même puisque je cherche à prendre des produits un peu plus sains mais mon but, c’est notre santé ou l’efficacité et pas l’écologie. De la même manière j’utilise du vinaigre blanc comme produit d’entretien mais c’est plus parce que c’est super efficace et super pas cher ! Et pas toxique, c’est un plus non négligeable avec des enfants.

Je fais (à peu près) le tri sélectif (je dis à peu près car mon mari a la fâcheuse tendance à mettre les bouteilles en verre dans la poubelle normale par flemme d’aller les jeter dans le contenant à verre). Par contre, jamais de la vie je ne ferais un compost. Eurk, non mais faire volontairement pourrir des trucs avec des vers qui se développent dedans, non mais c’est un coup à me faire faire des cauchemars !!!! À la rigueur, j’envisage de demander à mon voisin si les épluchures l’intéressent pour ses animaux. Mais je ne ferais pas plus.

Dans mon jardin, je n’ai pas de potager. De toute façon, je fais tout crever. Je n’ai définitivement pas la main verte. Nous avions une plante verte chez nous. Le truc increvable d’après le magasin. On avait mis des rappels pour bien l’arroser une fois toutes les deux semaines. Elle est morte. Du coup, on a acheté une fausse plante verte. J’achète mes légumes au supermarché. Pas chez l’agriculteur du coin ou au marché, non non. Au supermarché parce que franchement, j’ai autre chose à faire que courir dans 5 ou 6 magasins différents pour faire les courses.

J’essaye de faire des trucs moi-même, genre les yaourts, les gâteaux, le pain et la brioche, les glaces mais c’est plus parce que ça m’amuse de le faire. Quand je reçois, j’aime que tout ce que j’ai préparé soit du « fait maison ».

J’ai fait un stock de pailles en plastique avant la fin de leur commercialisation. J’avais fait un stock de cotons-tiges aussi.

Je ne calcule pas mon bilan carbone ni la quantité de déchets que je rejette. Je prends ma voiture. Mon mari la sienne. Nous prenons l’avion quand nous partons en vacances. Ou la voiture, ou le train. Je regarde en premier le pratico-pratique et l’économie. Jamais le côté écologique du parcours.

Quand je suis au bureau, j’imprime régulièrement des plans plutôt que de les lire sur l’ordinateur.

J’utilise beaucoup de sopalin plutôt que des serviettes lavables. J’utilise même du papier toilette jetable (ok là je me moque mais j’avoue que le must du bobo écolo pour moi, c’est quand même le passage au papier toilette lavable…). Mes enfants ont eu des couches jetables. Je les ai nettoyés avec des cotons jetables et j’ai utilisé des lingettes jetables (encore aujourd’hui avec le début de la propreté).

Enfin bref, tu l’auras compris, je ne suis pas écolo. Je ne me considère pas comme une femme atroce pour autant. Mais je t’avoue que des fois, en trainant sur les réseaux sociaux ou en voyant les copines faire tout ça, je me demande si je ne suis pas quelqu’un d’horrible. Ça n’a pas l’air de déranger mon mari, tout ça. J’ai lu un article un jour (je ne sais plus où), qui disait que les combats écolos et la remise en question de la façon de consommer au sein d’un foyer étaient (encore) portés par les femmes. À croire qu’il n’y a que nous qui nous en préoccupons. Je ne vais pas faire de débat sur la charge mentale ni sur le féminisme et l’écologie maintenant mais j’avoue que, quand je vois mon mari, je me dis que c’est l’exemple typique. Toutes ces questions que je me pose sur notre façon d’être (non) écolo, lui ne se les pose pas du tout.

J’ai conscience de ce que je fais. Dans la mesure du possible, je fais attention. Genre acheter des œufs de poules élevées en plein air plutôt que les autres, ou prendre des produits bio quand le prix n’est pas excessif et que l’accès est simple. Mais il y a des trucs que je ne ferai pas. Peut-être que si je ne travaillais pas, je prendrais le temps, mais là entre le travail, les enfants et le reste de la vie, je n’ai pas envie de faire tout ça.

Vraiment, je ne critique pas ceux qui y arrivent. Mais franchement, dans ma liste de choses à faire, devenir cette femme écolo est loin d’être ma priorité. Promis, si je gagne au loto et que j’arrête de travailler, j’essayerai d’être plus écolo !!! (mais avec une grosse voiture quand même parce que j’aime les grosses voitures 😉 )

28 commentaires sur “Je ne suis pas écolo

  1. Aaahhhhh j’aime beaucoup ton article !
    Bon, je fais beaucoup beaucoup de choses que tu dis ne pas faire, genre compost, couches lavables… (Et j’hésite même à passer au papier toilette lavable pour être honnête 😄 mais c’est surtout parce que tous mes enfants sont aux lingettes lavables, alors ça me ferait rien de plus comme boulot de nous y passer aussi leur père et moi 😄) MAIS je déteste quand les gens qui viennent chez moi me « traite » d’ecolo et me prennent pour une hippie…
    Je ne sais pas depuis quand c’est devenu une insulte, merci aux Bové et autres furieux peut être, mais c’est fou le sentiment de rejet que ça inspire. Perso, je fais rien pour la planète, je le fais pour l’économie et parce que j’ai fait des études en toxicologie qui me font encore faire des cauchemars sur les produits chimiques. Mais franchement, c’est pas mes lingettes qui vont sauver la planète…

    Je trouve ça aberrant aujourd’hui comment le monde se croit permis de venir juger ce que tu frottes sur ton popotin… Franchement, je ne crois absolument pas que ces toutes petites touches changent grand chose face aux niveaux de pollution, alors il serait temps d’arrêter de vouloir faire culpabiliser les gens de ne pas vivre selon les dernières lubies. C’est valable pour tout, enfants, boulot, bouffe, couple… Et on nous parle de charge mentale, mais on se la met toutes seules, avec ce nouveau monde où l’influence est la clé, on croirait des sectes à tous les coins du net !

    Bref change surtout rien, tu es bien la seule à avoir quelque chose à redire sur ce qui se passe chez toi !

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  2. Aujourd’hui la situation de la planète est dramatique et si on ne fait rien dans une génération ou moins ça sera la guerre. Pour autant en lisant ton témoignage je ne me dis pas que tu es une mauvaise personne, juste que la survie de notre société ne doit pas passer uniquement par des prises de conscience individuelles mais par des lois. On ne demande pas aux gens d’être citoyens sur l’autoroute et de réguler eux même leur vitesse : on met une limitation.
    On ne devrait pas demander à chacun d’être citoyen et de limiter sa consommation mais juste mettre des limites de manière légale. Surtout que demander aux gens de limiter leur consommation en les abreuvant par ailleurs de publicité, sans jamais informer sérieusement sur les désastres en cours (on vit actuellement la 6e extinction de masse des espèces, elle est plus rapide que toutes les autres qui ont déjà eu lieu sur terre, le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources remettent très sérieusement en cause notre modèle agricole : on risque de connaître de notre vivant des pénuries, des guerres, pour des problèmes de raréfaction des ressources et de déplacements de population.) En un post c’est difficile de donner toutes les sources pour justifier ces affirmations, si ça vous intéresse Jean-Marc Jancovici, Arthur Keller, Gaël Giraud, sont de très bonnes sources d’information (on parle de spécialistes reçus par des politiques et des entreprises, on ne parle pas de théorie du complot).
    À chaque fois que j’en parle bien sûr j’aimerai que ceux qui me lisent prennent le temps de se renseigner mais au fond je sais bien que c’est compliqué (et tellement anxiogène par dessus le marché!) Mais j’en veux à nos politiques qui ont le devoir de se former sur ces questions et de légiferer et qui ne le font pas suffisamment.

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  3. Merci pour cet article plein l’honnêteté ! Tu as plein de pistes pour faire mieux sans faire trop d’effort : chauffer à 21° puis 20° en mettant un pull ^^, faire la technique du J + 1 pour réduire les achats compulsifs (j’attends demain voir si j’en ai toujours envie), prendre un peu plus ton vélo ou tes pieds… Pour la lessive maison, 60 millions de consommateurs m’a définitivement convaincu que c’était la fausse bonne idée (ça coute cher et ça ne lave pas mieux que l’eau pure). Le compost ça ne sent rien du tout. En fait, si tu as des enfants, tu verras sans doute que c’est un puissant moteur pour modifier ses habitudes de consommation.

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  4. Bonjour,
    Merci pour ce texte très honnête.
    Je suis la bobo écolo….et ça par flemme 🤣
    Trois enfants en bas âges (3 mois, 2 ans et 4ans)
    Mon mari et moi détestons vider les poubelles et les courses au supermarché.
    Du coup c’est couches lavables( par méga grosse flemme…faut dire que nous sommes au quatrième sans ascenseur…donc autant limiter les poubelles), coton lavable, achat d’occasion…une fois par mois le supermarché pour ce que nous ne trouvons pas en vrac.
    J’aime aller au marché, chez les petits commerçants….surtout quand il fait pas très beau car ça fait une sortie avec les enfants plus agréable que d’être au parc à geler sur place.
    Le fait d’être des bobo écolo nous a permis de faire de belles économies et étrangement de nous faire gagner du temps.
    Notre plus grande joie est que notre façon de vivre, nous permet de vivre sur un seul salaire. J’ai repris l’an passé un travail à mi-temps, non pas par besoin financier mais juste parce que mon métier me manquait.
    Après, je pense sincèrement que chacun à son niveau peut faire des choses pour notre avenir sans que cela ne demande vraiment un effort colossal : manger des légumes et fruits de saison par exemple, avoir des sacs en tissu pour éviter les sacs en craft et plastique, acheter d’occasion quand c’est possible…il y a pleins de petits gestes pas trop contraignant.

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  5. Y a du papier toilette lavable ?!?

    En tout cas, je trouve intéressant ton témoignage parce qu’au final on lit beaucoup plus de gens écolos ou en passe de le devenir (j’ai fait mon propre article à ce sujet, d’ailleurs) que de gens qui ne le sont pas et je trouve ça intéressant de garder en tête qu’il y a des gens que ça saoule, ou des femmes qui ont déjà trop de charge mentale pour s’imposer ça encore par-dessus, etc. Je trouve que zieuter les réseaux sociaux peut être complètement culpabilisant (du point de vue rapport au corps, développement personnel et écologie, etc.) et même parfois les personnes culpabilisent les autres en leur disant qu’ils doivent faire comme elles. Personnellement, j’achète du shampoing solide etc. et avant de revenir chez mes parents, j’allais au marché, et j’ai bien l’intention de faire mes produits ménagers moi-même, etc. Mais comme tu dis, c’est aussi une question de temps. Ma mère est un peu pareil, elle n’est pas fermée à la question, mais y a déjà assez de trucs qui la saoulent pour pas qu’elle perdre du temps à faire sa lessive elle-même. Je pense que beaucoup d’écolo sont devenus des « écolo-relous » comme dit ma sœur, à cause d’un certain prosélytisme. Perso, je m’intéresse aux questions d’environnement et je compte me rapprocher du zéro-déchet et compagnie, mais par contre je n’oblige personne à faire comme moi, je ne dis jamais « tu DEVRAIS faire ci ou ça ». Chacun fait ses propres choix en fonction de son temps, de ses priorités, etc. !

    D’ailleurs, bien souvent les écolos les plus durs sont complètement contradictoires. Prenons Greta Thumberg. Elle est allée aux USA en bateau truc machin pour pas polluer. Sauf qu’elle avait toute une équipe avec elle, qui elle, a dû la suivre avec les moyens standards. Au final, ils ont plus pollué que si Mademoiselle Greta avait juste pris un avion !
    Mention spéciale aussi à Mathieu Duméry (Professeur Feuillage sur YT) qui était venu dans mon Master à la base pour nous parler des problématiques de communication autour des questions écologiques (sujet intéressant !) et au final il est parti dans un délire écologiste à tel point que j’avais envie de lui dire « mais tes éoliennes ça tue les oiseaux migrateurs et les chauve-souris donc arrête de dire de la merde et plante des centrales nucléaires », c’est dire ! Il nous a aussi montré une vidéo avec des YT connus qui disaient « il est encore temps ». Ah ? Ah oui ? Sauf que regarder une vidéo sur internet ça pollue ! Donc faire une vidéo vue des centaines de milliers de fois pour dire aux gens d’être écolo est un non-sens ! La vidéo ne touchera que des gens écolo ou en passe de l’être. Personne ne se convertira grâce à ça. Ridicule.
    Bref. Les plus prosélytes des écolos me donnent l’impression d’être un peu déconnectés…
    Donc tout ça pour dire qu’il faut éviter de se prendre la tête, vivre sa vie !

    Sur les lessives, si tu veux pas fabriquer ta lessive mais aussi éviter la lessive industrielle, j’ai vu passer une pub sur FB l’autre jour d’une espèce de boule avec des pastilles je ne sais plus quoi dedans, écolo, qui tient à peu près 5 ans pour une famille de 4. Du coup, ça résoudrait la question du temps passé à cuisiner la lessive ! Je peux essayer de retrouver si ça t’intéresse !

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    1. J’ai vu passer une pub pour ces boules. Les gargouilles. Mais je ne sais pas si je saute le pas ou non… Oui, l’aspect financier et écologique est tentant. Mais d’un, je n’arrive pas à trouver d’informations claires sur l’efficacité réelle (est ce que ca lave vraiment en profondeur ou pas?). Et l’aspect déplaisant aussi d’un double discours: ces boules semblent être fabriquées très loin de leurs lieux de vente, dans des conditions dont la boite ne parle pas… d’un point de vue de la transparence, avant d’en acheter, je préfèrerais être sûre des conditions de fabrication. Mais j’y ai clairement réfléchi parce que à 6 à la maison avec 4 enfants entre 8 et 2 ans, les lessives sont quotidiennes!

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      1. C’est vrai que c’est difficile de faire confiance à une marque qui ne dit pas tout, surtout aujourd’hui que la transparence est devenue un argument de vente ! Comme c’est nouveau, je pense qu’il faudra encore attendre un peu pour avoir les premiers avis d’utilisateur…

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      2. De ce que j’en ai lu, c’est du dropshipping : vous trouverez exactement les mêmes en bien moins chères sur des sites chinois, et l’efficacité en termes de lavage est visiblement contestable. Bref, si c’est fabriqué si loin et dans des conditions peu correctes, et que l’efficacité ‘est pas terrible, je ne sais pas si on peut vraiment dire que c’est écolo.

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      3. Je me suis renseignée aussi car pub omniprésente sur Facebook !
        j’ai lu un article sur le site d’une asso de consommateurs (mais je ne retrouve plus désolée…) : Globalement ça fonctionne que sur du linge pas sale, car il est lavé par la seule action de l’eau et le brassage. Et je suis tombée sur un témoignage très négatif : ça peut abîmer la machine et selon un réparateur il y a une recrudescence de pannes due à ça…

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  6. Merci pour ton article !
    On n’a, de fait, pas la même façon de vivre, je suis plutôt du genre à chercher les gestes écolo possibles au quotidien, mais dans le fond, mon objectif, comme le tien, est surtout de me simplifier la vie. Si c’est écolo mais complique ce n’est pas grave, je reporte au moment où ce sera moins compliqué. En tous cas, je milite surtout pour qu’on laisse chacun faire comme il le souhaite et comme il le peut. En matière de mode de vie, on est souvent prompt à critiquer son voisin mais bien lent à voir les contraintes qu’un changement pourrait lui imposer.

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  7. Bonjour,
    Je ne vais pas être dans le ton des commentaires précédents mais moi cet article m’attriste.
    Je suis d’accord avec le fait que le « vivre écologique » s’ajoute souvent à la charge mentale des femmes. Je crois fermement que les solutions individuelles ne sont pas suffisantes et qu’il faudrait des lois pour empêcher la pollution des entreprises notamment.
    Mais après… On sait aujourd’hui que notre mode de vie occidental ruine notre planète. On sait aujourd’hui que ce qu’on gaspille aujourd’hui, on le vole aux générations futures. Et d’ailleurs, il n’est même pas question que de futur : quand on commande « pas cher » sur Amazon, on se rend complice de l’exploitation de leurs employés et de l’exploitation des personnes qui fabriquent ces objets dans des conditions plus que discutables.
    Pour moi le fait qu’on ne résoudra bien sur pas tout au niveau individuel ne dispense pas de faire des efforts… Je comprends le ras-le-bol qui peut survenir et je comprends qu’on ne puisse pas se battre sur tous les fronts mais je n’ai aucune envie de dire « Tu as raison » à l’auteure… À quel moment c’est cool de se cacher les yeux et se boucher les oreilles pour pouvoir continuer à faire ce qui nous arrange sans en affronter les conséquences?

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    1. Ce que tu dis est tout à fait légitime et moi aussi j’aimerais bien que plus de personnes s’intéressent à ces questions. Mais en fait il ne s’agit pas de dire « tu as raison » ou « tu as tors » mais de comprendre le pourquoi du comment certaines personnes qui, n’étant pas climatosceptiques, ne passent pas le pas. En réalité, ça rejoint des questions de charge mentale, comme on l’a évoqué, mais aussi parfois d’accessibilité (financière, parce que oui, le bio, c’est cher !) et physique en ce sens qu’on n’a pas toujours un magasin bio à côté de chez soi et que rajouter des kilomètres quand on doit déjà gérer plein de trucs peut décourager. En fait, on convaincra les personnes qui n’ont pas sauté le pas en comprenant leurs problématiques et en proposant des solutions adaptées (cf. la dernière partie de mon commentaire sur la boule à la lessive) à chaque personne. En plus, parfois, les questions écologiques rejoignent aussi d’autres questions (économiques) comme le souligne Paulonie. Par exemple, je suis passée aux serviettes hygiéniques lavables pour question écologique. Mais en fait, ça rejoint aussi la question économique et la question sanitaire. Quelqu’un qui se fiche de l’écologie mais qui est pointilleux sur sa santé, sera plus sensible à ce dernier argument !
      Je pense que tout le monde peut faire quelque chose pour la planète et que, comme ça a été dit dans un autre commentaire, il y a des choses simples à mettre en place (comme les pochons en coton pour acheter ses légumes) mais ce n’est seulement en comprenant les barrières (réelles (en plein milieu de la campagne ben… on prend la voiture pour aller travailler) et projetées (j’ai froid donc je prends la voiture, ou j’ai la flemme, ou bien ça me prend trop de temps (le temps est une question de choix)) qu’on aura un levier (dans le cas où on souhaite faire du prosélytisme).

      Toi, tu vois dans l’article quelqu’un qui fait l’autruche, moi je vois quelqu’un qui a déjà commencé à se poser des questions mais qui a encore des barrières. Or, il suffit d’en briser une pour que le reste suive (si je prends mon exemple perso : j’ai commencé par refuser le plastique « non-indispensable », emballages et autres, et finalement ça m’a conduite à me rapprocher des mouvances bien établies de zéro déchet) donc rien n’est perdu ! Mais faire la leçon (je ne dis pas que c’est ce que tu fais dans ton commentaire) n’apportera rien, bien au contraire. Proposer des solutions, par contre, oui !

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      1. Hello Enirtourenef (j’espère que j’ecorche pas ton pseudo !), mon moi d’un passé récent est totalement d’accord avec toi mais je me demande aujourd’hui si la modération dans les propos écologique, feministe, antiraciste (et autres) ne nous fait au final pas plus de mal que de bien.
        Je ne sais pas si tu connais le concept de la fenêtre d’Overton ? En gros, ce qui est acceptable de penser évolue et une opinion inacceptable peut devenir acceptable si on médiatise des opinions plus inacceptables encore (l’extrême droite manie hélas ça avec brio). Donc maintenant je me dis que quitte à paraître non conciliante, je préfère dire mes vraies opinions (pour être brève que consommer sans réfléchir me semble égoïste) et que peut-être, si on le fait plus, que ça « tirera » les opinions du « bon » côté. Parce que si on y réfléchit, quelles sont les valeurs qui ont le vent en poupe en ce moment ? Est ce que ce sont les valeurs de partage, de tolérance et de respect qu’on essaie d’inculquer sans froisser personne ? Je voudrais bien… Mais je ne crois pas que c’est le cas…
        Cela dit, je ne fabrique pas encore ma lessive (et s’il n’y avait que ça encore !) et je suis bien contente d’avoir des recette et des idées pour me permettre de progresser.

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        1. Non, tu n’écorches pas ! 😉
          Pour moi, il y a une différence entre dire sa vraie opinion sans y mettre les formes (ce que tu fais) et la modération. Pardon, mais Alice Coffin (pour prendre l’exemple « féministe ») elle ne dit pas juste ce qu’elle pense sans modération. Elle dit des trucs what the fuck quand même, et Camélia Jordana c’est pareil (j’en parlais dans mon dernier article, d’ailleurs, bref).
          Je ne connaissais pas la fenêtre d’Overton, mais la première remarque que j’ai envie de faire c’est que culpabiliser les gens, dire des choses « méchantes » ou « inacceptables » revient à vouloir leur faire la leçon. Or, perso, si on me fait la leçon, j’ai juste envie de fuir à toutes jambes. Je suis écolo, et pourtant, pour reprendre l’exemple avec Matthieu Duméry, j’avais juste envie de lui voler dans les plumes alors qu’à l’origine il prêchait une convertie !
          Et puis justement, dire « les valeurs qui ont le vent en poupe en ce moment ce ne sont pas la tolérance, le partage, le respect, la bienveillance, etc. du coup ben je les défends pas » euh… Justement ! C’est parce qu’elles n’ont pas le vent en poupe en ce moment qu’il faut les défendre ! Ce sont des valeurs qu’il faut toujours défendre ! Ne pas défendre ces valeurs sous prétexte qu’elles ne sont pas à la mode ne va faire qu’empirer les choses ! Je suis assez choquée de te lire (ou du moins de ce que je pense avoir compris de ce que tu dis). C’est en ne défendant pas ces valeurs qu’on va aller vers toujours plus de polarisation des débats, toujours plus de mépris, de haine, et de conflits…
          Changer les avis des gens prend du temps, on fonde notre avis sur des expériences, non des discours. Donc le discours ne change pas un avis fondé sur l’expérience, à moins de semer une graine qui germera toute seule. Donc oui, ça prend du temps. Oui, ça demande de la patience et de répéter plein de fois la même chose à plein de gens. Mais la colère, le mépris, l’esprit révolutionnaire/anarchiste va juste braquer les gens. Encore une fois si je prends mon cas (qui bien sûr n’est pas représentatif) quand j’étais au lycée et au début de la fac, je réfléchissais beaucoup aux questions de société, je le partageais sur mon ancien blog, j’aimais parler de ça ! Aujourd’hui, dès que tu dis à quelqu’un que tu n’es pas d’accord avec lui, il se braque, il t’insulte, te mépris, sous prétexte que tu as tord, que tu n’es pas assez « avancée » et que ton avis c’est de la merde. Et du coup, aujourd’hui, j’ai pas du tout envie d’entrer dans ces gens de débat. Aujourd’hui une bibliothèque de ma ville vendait des livres. J’ai trouvé un dictionnaire historique du racisme. J’ai hésité et je ne l’ai finalement pas pris. Tu sais ce qui m’a fait renoncer ? Cette idée idiote que si j’achetais ce livre alors je remettais un pied dans le monde du militantisme, etc. et que ça allait me bouffer, que j’allais me faire détruire par les radicaux déphasés. J’ai reposé le livre. Et pourtant, je ne fuis pas les conflits, je ne fuis pas les débats, j’ai toujours aimé ça et j’aime toujours ça. Mais sans bienveillance on ne va nulle part. C’est aussi ce que je disais dans un récent article dont je peux te passer le lien si ça t’intéresse : derrière les écrans, il y a des gens : les mots ont du poids. La bienveillance, ça ne veut pas dire être laxiste dans « l’éducation », ça veut dire accompagner les gens au lieu de leur crier dessus comme s’ils étaient débiles ou tous racistes. Je suis Blanche ; j’ai dit à une meuf que le racisme me concernait parce que c’est une question de société et qu’elle me concerne en tant que citoyenne. La meuf m’a répondu que oui, le racisme me concerne parce qu’en tant que Blanche (elle l’est aussi) je suis forcément raciste ou j’ai forcément été raciste et je continue même sans en avoir conscience à avoir des réactions racistes. Mais WHAT ?! Ce déterminisme, ce mépris, ça me fatigue.
          La haine fait fuir les gens près à discuter et ne laisse que les gens qui se radicalisent par réaction. Du coup, le débat se polarise encore plus. On est censé être dans le moment de la fenêtre d’Overton, n’est-ce pas ? Moi, je pense que ça ne fonctionne pas. Pas du tout. En tout cas, pas dans notre société actuelle, pas à une si grande échelle…

          Le débat a dérivé et on risque de polluer ce blog si on continue ici haha x) Mais si tu souhaites me répondre tu peux sans problème le faire par mail : enirtourenef.enrekhtoues@gmail.com, je trouve que c’est une conversation intéressante !

          Moi non plus, je ne fabrique pas encore ma lessive, notamment parce que je suis revenue chez mes parents après mes études (jeune diplômée au chômage oblige xD)

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          1. Je ne m’étais pas rendu compte que j’étais ambiguë dans mes propos mais si si je pense que les valeurs de partage, tolérance et de respect sont à défendre, en fait ce que je voulais dire c’est que je crois qu’on ne les défend pas si bien en étant « modéré » ou conciliant (je n’ai pas exactement le bon terme).
            En fait, je crois qu’elle sont en perte de vitesse parce que la société rend de plus en plus visibles des opinions choquantes (pour moi) notamment sur les étrangers (je pense par exemple au racisme décomplexé de Génération identitaire bientôt dissous mais pas sans avoir fait son show).
            Du coup je trouve que des personnes comme Alice Coffin et Camélia Jordana, même sans qu’on soit d’accord avec elles, équilibrent la balance (de l’autre côté de la balance des politiques dont la carrière ne pâtit pas ou si peu de violence envers les femmes). Pardon de m’éloigner du sujet mais je voulais pas laisser l’ambiguïté sur les valeurs que je défends !
            Je prends ton mail, moi aussi ça m’intéresse de débattre avec toi ! 🙂

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          2. Ça me rassure, désolée de pas avoir compris, du coup !
            Pourquoi cette impression ? Au contraire, en s’énervant et en donnant aux autres l’impression de « leur faire la leçon » on n’est plus dans la bienveillance, on est dans « avoir raison ou tors », « faire bien ou faire mal », je trouve… La bienveillance, ce n’est pas du laxisme ! Ce n’est pas être conciliant ou abandonner l’idée de sauver la planète ou de plus d’égalité, c’est juste être dans l’humain et se rapprocher des gens pour comprendre pourquoi ils pensent telle ou telle chose et pouvoir trouver les bons leviers.

            Je suis totalement d’accord ! Ce qui est visible aujourd’hui, ce sont les avis polarisé, le blanc ou le noir. Comme je le disais dans un récent article c’est très « si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi » !

            Par contre, A. Coffin et C. Jordana n’équilibrent pas la balance. Elles l’amènent complètement de l’autre côté, au contraire !

            Tu as eu raison, y a rien de pire quand on n’est pas compris, surtout sur des valeurs fondamentales ! 😀

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  8. Pour la lessive, on a trouvé des copeaux de lessive bio. Je suis un peu faignante pour les produits ménagers maison, mais là c’est hyper simple ! 2L d’eau bien chaude, 2 cuillères de lessive et c’est tout. Ça prend 2 minutes, ça nous a coûté 15,00€ et on va tenir 4 ans avec. Donc gain financier, gain écologique (plus de lessive industrielle + plus d’achat de bidon plastique), on n’a plus à porter la lessive quand on fait les courses et vraiment pas de perte de temps. Et après 18 mois d’utilisation, on peut dire que ça lave tout pareil !! Le seul « inconvénient » c’est qu’il faut laisser reposer le tout 24h, donc ne pas s’y prendre au dernier moment pour la faire.

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  9. Alors pour ma part je suis une écolo ais écologique feignante et c est compatible. Par contre ou certains y voit un gain financier moi pas forcement.
    Je commande mes produits de beauté et hygiène sur des plateformes slow cosmétique (clémence et vienvien par exemple ).
    J achète pas mal de jeux d occasion pour les enfants (emmaus et vinted).
    Je fais des produits ménages moi mêmes.

    Cependant je ne m interdis pas d acheter du neuf et du cracra parfois. Je ne suis pas parfaite et surtout fatiguée donc je lâche pris. Mon fils a des pots maison mais des couches industrielles, mais des pas cracra.
    Et surtout tous les pas que je fais dans cette démarche je les fais au fur et à mesure des années sinon ça devient vite un gros fardeau. Par contre impossible de faire un retour en arrière sur certains choix apres ça sans culpabiliser 😅

    Bref comme tout je pense que c est un cheminement intéressant aujourd’hui mais qu on ne le fait pas tous au même moment et pas avec les mêmes motivations.

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  10. Assumer le fait qu’on ait pas envies de changer ses habitudes pour des raisons écologiques ? Pourquoi pas, après tout la liberté de penser et de s’exprimer sont fondamentales. Encore heureux ! Par ailleurs le débat entre responsabilités individuelles et collectives (pouvoirs publics) est loin d’être terminé.

    Par contre j’aurais quand même envie d’interroger l’auteur sur ce qui me semble être un léger « deni »: dire que l’on ne considère pas polluante au sens où l’on n’en rajoute pas tout en assumant aimer les gadgets (sous-entendu inutiles), prendre sa voiture pour des trajets courts et chauffer à 22 degrés m’interpelle.

    Bref chacun fait bien comme il veut, mais dire que ces comportements ne sont pas polluants bof.

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    1. Tout à fait d’accord avec toi ! Et surtout, l’autrice a des enfants… Dommage de ne pas réaliser que les gestes écologiques que l’on fait aujourd’hui laisseront une planète un peu moins invivable demain.
      Par ailleurs je trouve dommage de dire « bobo écolo ». Un bobo est un bourgeois bohème, donc avec un certain niveau de vie. Perso je suis écolo à fond mais pas bobo du tout (petits salaires tous les deux). Alors oui, acheter bio est un sacrifice financier mais on le fait au détriment d’autres choses (pas d’épargne, pas de télé, un vieil ordi, presque pas de vêtements neufs) et ça nous va. Tout est une question de choix et de conscience. Perso je suis fière de transmettre ces valeurs à ma fille 🙂

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  11. Alors vraiment je ne comprends pas le truc avec la lessive! 🙂 moi qui suis méga fainéante je rape trois copeaux de savon dans la machine et basta! 🙂
    sinon pour le reste de l’article, il nous rappelle que tout le monde n’est pas écolo et tu as bien raison de le rappeler. Néanmoins, je suis moi-même militante écolo (du genre à y passer des heures par semaines) et étreinte au coeur, tous les jours, par les avertissements des experts du GIEC. Si on ne change pas radicalement la survie de l’espèce humaine est menacée. D’après Le Monde, il y a quelques jours, en 2100 la France connaîtra le climat de l’Afrique du Nord. Dans 70 ans, soit la vie à venir des mes enfants qui vont voir au long de leur vie le monde s’écrouler (et si eux s’en sortent, je me demande comments ils iront, ceux en Afrique du Nord). Alors ton article m’attriste profondément car, moi qui me bats pour mes enfants, je me dis qu’on n’y est pas encore.
    Sinon je me dis que pratico pratique et économie se marient bien avec écologie, il faut « juste » trouver le truc et changer une fois l’habitude. Ex: se laver au savon de Marseille, faire le ménage au vinaigre, passer du bicarbonate de soude sous ses bras à la place du déo, remplacer la viande par des oeufs de temps en temps, faire le shopping sur des sites équitables… et renoncer à certaines destinations en avion. En tous cas absolument d’accord avec le fait que ça doit devenir normal et pas contraignant. Au final pour moi c’est devenu normal d’aller une fois par mois acheter les céréales en vrac, mais c’est vrai que j’avais envie de faire le changement.

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  12. Mon mari est adepte de la théorie des 20/80. Je m explique: il dit qu il faut faire les 20% d efforts qui donnent 80 % d efficacité. Attention, c est un mode de réflexion masculin… (je plaisante!)
    Bref, il a épluché la littérature sur le sujet de notre empreinte carbone. Les 2 actions qui ont un impact vraiment fort, c est arrêter de prendre l avion et la diminution de la consommation de viande. Le reste a un impact presque négligeable par rapport à ces deux points. (Je vais essayer de vous mettre une source.) Donc nous ne prenons quasi plus l avion (1 seul vol depuis 5 ans, pour mon boulot. J aurais pu prendre le train, mais j aurai été absente 2 jours de plus…) et nous ne consommons de la viande qu une fois par semaine (bon, parfois on craque en plus sur quelques lardons, ou un petit paté).
    On est passé au troisième point ayant un impact assez fort: la voiture et le chauffage. Pour la voiture, on a pris une hybride bioethanole. Mais bon, perso, je pense c est peut-être du greenwashing… et on a surtout investi dans des vélos, et mon mari entrepreneur a sauté sur l occasion pour mettre son entreprise a côté de la maison qd les voisins sont partis. Pour le chauffage, on a investi dans netatmo pour régler finement chaque radiateur de la maison: 30% d économies !
    Pour le zéro déchet, comme l impact est peu consequent pour beaucoup d effort, mon mari refuse de s y mettre. Je suis partagée. Je vois bien que scientifiquement, l impact est sans doute négligeable par rapport à l avion et à la viande, mais je trouve que c est aussi une question de cohérence avec soi-même. Bon, on bricole entre les deux, alors. Si ça ne demande pas beaucoup d effort, on le fait (comme les lingettes lavables, les mouchoirs lavables, ou les serviettes de table. )
    Nous attendons impatiemment qu un drive en vrac ouvre vers chez nous… mais pour l instant, c est le drive de supermarché…
    Bref, on essaie, chacun avec sa sensibilité…

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      1. Bah si on considère que la surpopulation mondiale est LE problème de notre siècle, le calcul est simple non ? Il me semble difficile de faire plus pour réduire son empreinte carbone (ici je ne voulais pas plus que deux enfants de toute façon mais ça m’a servi comme argument pour convaincre mon mari)

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  13. En tout cas tu es très bien informée ! Tu m’apprends même l’existence du PQ lavable !
    J’utilise des lingettes lavables pour les enfants mais je ne me vois pas faire ça ! Cela dit on réfléchit à installer un petit jet d’eau dans les toilettes (comme on voit dans les pays musulmans).
    Et petit clin d’oeil du timing, j’ai supprimé mon compte amazon ce matin même XD

    Chez nous on est plutôt écolos, mais on choisit nos combats. Je ne crois pas qu’on va sauver le monde en faisant « notre part de colibri », mais je suis à fond pour un monde plus sain et plus équitable. Mais tu as raison, ça marche parce qu’on le fait en couple, je ne pourrais pas porter le poids toute seule ! Certains trucs comme le compost et le potager, c’est même 100% mon mec (perso je crève même les cactus !!!). Le vrai gros changement de conscience a été le minimalisme, notre petite forme de sobriété heureuse. Le moins de brol on a, le mieux on se porte (et en bonus : économie de temps, d’argent et de ressources naturelles). Ce qui permet aussi de se faire plaisir sur la qualité quand on achète un ou deux habits/an par exemple. Mais on ne fait ni produits domestiques (pour le moment j’ai même la lessive en pods bouuuuuh), ni cosmétiques (je tiens à avoir un déo efficace et mon homme à son head&shoulders), et se fournit encore beaucoup chez ikea et autres supermarchés. Mais je commence à prendre les multinationales en grippe donc ça devrait changer aussi.

    Je le vois plus comme une course de fond, un marathon si on veut. Et si je m’y suis inscrite, ce n’est pas pour le gagner ( on en parle de ces gens qui font des marathons en 2h !) mais pour travailler sur mes propres capacités, améliorer mes records personnels en profitant de l’effervescence de la course 😉

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  14. Je ne suis pas complètement d’accord, dans l’absolu, moins de monde=moins de pollution mais si on considère les écarts d’empreinte carbone selon les pays ou selon le mode de vie, l’impact d’un enfant ne sera pas du tout le même selon son mode de vie.

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  15. J’apprécie ton article, au ton toujours aussi décomplexant, et j’avoue que moi aussi je trouve ça parfois bien pesant, le discours écolo omniprésent sur certains réseaux sociaux.
    Malgré tout, nous n’avons clairement pas les mêmes choix de vie, et dans notre couple, nous essayons tous les deux de modifier en profondeur notre manière de vivre et de consommer par raisons écologiques (là où toi tu nous expliques très bien que les arguments premiers sont plutôt sanitaires ou économiques). Alors clairement, c’est mon mari qui est moteur dans ce changement, bien plus que moi, et ça me pousse à faire des efforts, même lorsqu’ils sont très contraignants pour moi (typiquement, j’ai beaucoup de mal à réduire le côté shopping….).
    J’ai beaucoup aimé les commentaires de Flora, sur l’idée d’un marathon, et de Madeleine, sur la théorie de 20% d’efforts pour 80% d’efficacité : des notions dans lesquelles je me retrouve beaucoup !

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  16. Très sympa ton article ! Je me sens assez concernée par l’écologie donc j’essaie d’en faire un peu plus mais comme toi je conserve mon pragmatisme et je met principalement en place des actions qui ne me coûte pas trop de temps, que je préfère passer avec mes enfants ou pour moi.
    Par contre je te conseille de te renseigner sur les cosmétiques écologiques. Je publierai un article en fin de semaine prochaine sur le sujet mais vraiment j’ai découvert il y a quelques années et je ne reviendrai jamais en arrière. En plus d’être écologique je les trouve économiques et efficaces et en achetant un stock de temps en temps sur internet, ça ne fait pas perdre de temps.
    Mais merci en tout cas de ce message qui permet de relativiser et de nous rappeler que nous ne sommes pas des monstres si nous ne sommes pas zéro déchet !

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