L’hirondelle déploie ses ailes
Dans un article précédent, je te racontais que mon bébé koala des premiers mois s’était petit à petit détaché de moi. Cela a encore évolué et aujourd’hui, mon bébé porte bien son nom d’Hirondelle, elle vole par ses propres moyens et revient dans le nid de mes bras dès qu’elle en ressent le besoin.
Au moment où j’écris ces lignes, Hirondelle a 13 mois et fait de plus en plus de choses par elle-même.
Les débuts de l’indépendance
Hirondelle sait marcher depuis deux semaines. Et elle ne marche pas, elle court ! Il est très facile de la perdre dans la maison en détournant le regard quelques secondes. Elle va partout, fouille et attrape n’importe quoi. Il faut maintenant bien penser à fermer les portes et notamment celles des toilettes pour éviter de la retrouver les bras dans la cuvette.
Elle ne fait pas que courir, elle grimpe aussi. Très bien. Partout. Tout le temps. C’est infernal.
Hop sur le canapé, sur la chaise, sur le marchepied, sur le carton qu’on vient de poser dans l’entrée, sur le lit de sa sœur, sur le coffre à jouets, sur l’âne à bascule (debout bien sûr).
Autant dire qu’elle nous fait de belles frayeurs. Mais elle tombe très rarement. Elle sait très bien descendre prudemment et a un équilibre à toute épreuve. Elle nous impressionne clairement.

L’indépendance, ce n’est pas que sa capacité à se déplacer et à grimper, c’est aussi sa capacité à s’occuper seule. Elle joue aux puzzles (enfin, elle les défait), aux voitures, avec son poupon, avec ses livres sonores qu’elle active seule. Et c’est très appréciable.
Elle joue aussi de plus en plus avec Jolie Fleur, une belle complicité se développe entre elles et je les entend parfois rire aux éclats toutes les deux. C’est trop mignon.
L’indépendance, c’est aussi savoir s’endormir seule. Ce qu’elle fait quand elle est seule avec la nourrice ou avec son papa. Mais pas avec moi.
Toujours un petit bébé
13 mois, c’est jeune. Hirondelle n’est qu’un bébé, il ne faut pas l’oublier. Et un bébé particulièrement accroché à sa maman. Si je suis dans les parages, elles perd un peu de son indépendance et joue tout près de moi, dans mes jambes ou réclame les bras pour un gros câlin.
Je la prends autant que je peux mais parfois, j’ai besoin de mes bras. Et là c’est le drame. Cris, pleurs, tirage de pantalon de maman… Ça ne dure que quelques minutes mais ça fait bien râler l’Homme.
Pour l’endormissement, c’est aussi assez compliqué. Si je suis là, elle refuse de s’endormir autrement que dans mes bras. On a essayé puisque ça marche avec l’assistante maternelle et son papa mais elle est clairement contre l’idée de s’endormir seule quand elle peut s’endormir dans mes bras.
Alors, pour les siestes du week-end et le soir, je la prends dans mes bras et marche dans la pénombre de sa chambre jusqu’à ce qu’elle dorme et que je puisse la poser dans son lit. Ça dure généralement entre 5 et 20 minutes. Ça ne me dérange pas du tout, c’est notre moment à toutes les deux et je sais bien que ce ne sera pas éternel.
Et puis, le reste de la nuit se passe très bien maintenant.
Sommeil et alimentation
Dans mon dernier article, je te disais qu’elle s’endormait vers 20h30 et se réveillait une à deux fois la nuit, pour manger puis se réveillait définitivement vers 7h.
Désormais, elle s’endort toujours vers 20h-20h30 mais maintenant elle dort d’une traite (hors nuit de douleurs dentaires ou de cauchemars) jusqu’au petit matin où la faim la réveille, entre 5h30 et 7h. Ça me convient parfaitement. Si le biberon est pris tôt, elle se rendort jusqu’à 8h, si le biberon est pris après 6h30, elle ne dort plus. Et elle se fiche qu’on soit le week-end ou la semaine.
Si elle a pris son biberon vraiment tôt et que je pense qu’elle ne pourra pas tenir jusqu’à midi, je lui donne un yaourt et un biscuit vers 8h-8h30.
Le repas du midi est constitué d’un classique purée-compote parfois agrémenté d’un bout de pain et le goûter d’une compote, d’un yaourt et d’un biscuit. Quand on mange des fruits bien mûrs, on lui en donne un morceau qu’elle engloutit. On essaie de plus en plus de lui donner de la « matière » à manger mais je manque parfois d’idées. Pourtant, elle est équipée côté dents, elle en a au moins 10, et la 11 et la 12 ne sont pas loin.

Les siestes sont assez courtes et ne dépassent que très rarement l’heure et demie. Ma fille n’est pas une dormeuse en journée.
Le soir, on la met à table avec nous et elle partage notre repas, coupé en très petits morceaux et qu’elle mange à la main. Comme elle joue plus qu’elle ne mange, je lui donne un biberon juste avant de dormir pour m’assurer qu’elle consomme assez de calories.
Mon bébé, ma merveille
Comme pour sa sœur il y a cinq ans, chaque évolution, chaque action de sa part m’émerveille.
Elle marche, grimpe, réfléchit à comment atteindre tel objet en utilisant tel autre. Elle danse, elle active ses livres sonores ou ses jouets musicaux seule, elle monte et descend de son âne à bascule et se balance. Elle dit « maman » « papa » « cha » (chat) « chin » (chien) « chè » (chèvre) « tin » (tiens) « essi » (merci) « ça » et « pas ça ». Elle rit aux éclats quand sa sœur fait le clown pour elle. Elle est fascinée par les animaux et les oiseaux en particulier qui lui font pousser des cris d’extase. Elle réclame de jouer « à dada » sur nos genoux. Elle nous couvre de bisous et de câlins. Elle adore dérouler le papier toilette, ouvrir les portes de placard, jouer avec la chatière, aller à la piscine et poursuivre sa sœur.
Mon bébé est merveilleux et j’ai hâte de voir ce qu’elle va faire dans les mois à venir.
Comme c’est agréable de lire c’est simple moment où notre enfant grandit. Ton texte m’a replongé dans les premiers mois de mon fils 🙂
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Quel joli texte sur cette petite fille qui grandit ! J’ai trouvé que les mois autour du 1er anniversaire de bébé marquent des évolutions vraiment impressionnantes, des acquis, des découvertes. Mon fils a 16 mois, on se régale même si ce n’est pas toujours facile !
Des idées de « matière » à lui proposer à table : légumes cuits à l’eau ou vapeur, ou en poelée fondante (les courgettes et aubergines ont fait fureur ici cet été, maintenant on passe aux carottes en rondelles, on va ressortir les fleurettes de chou-fleur, etc.), pâtes de petite taille à picorer, avocat ou tomates (tant qu’il en reste un peu au jardin) coupés en cubes, jambon blanc en lanières, poisson délicatement préparé, fromage en lamelles fines dans lesquelles les petites dents vont croquer.
On a diversifié le p’tit bout en DME (mais non stricte, une soupe ou des légumes écrasés n’étaient pas exclus), du coup, la question des morceaux ne s’est jamais vraiment posée pour nous, et c’est épatant de voir tout ce qu’il peut aborder en terme de textures et tailles d’aliments. Il est autonome (ou presque, le soir, se faire aider par la cuillère des parents est plus confortable parce qu’il est fatigué !).
N’hésite pas, tente quelques morceaux bien mous, tu verras que la curiosité de l’Hirondelle l’encouragera à manger plein de nouvelles choses !
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J’adore ce genre de petits textes qui donnent à voir avec beaucoup de tendresse des instantanés de nos enfants, à un âge où tout change si vite… Je retrouve dans ta description de ton Hirondelle un peu de ma propre fille, qui vient d’avoir 14 mois. J’aime tant cette période où l’enfant émerge peu à peu !
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