Ce que nous n’avions pas prévu

Ce que nous n’avions pas prévu

Sommeil, langage, alimentation : ce sont des points qui finalement ont roulé tout seul. C’est déjà un soulagement, car nous avons eu à affronter d’autres soucis que nous n’avions absolument pas anticipés et qui ont rendu difficiles nos premiers moments avec Pirlouit… et qui vont nous suivre pendant longtemps.

La continence

J’avais bien lu qu’un enfant adopté peut avoir des régressions, notamment au niveau de la propreté. Mais nous n’avions pas prévu que Pirlouit ne serait absolument pas propre de nuit et aurait énormément d’accidents le jour. Rien à voir avec l’adoption à notre avis, il ne l’était pas avant c’est tout. Et cela nous a miné de devoir nous plonger dans les couches : nous pensions être épargnés avec un enfant de déjà 5 ans !

Alors certes, ce n’est pas grand chose mais j’ai été extrêmement inquiète (et parfois exaspérée). D’une part, il fallait systématiquement prévoir un ou 2 changes avant de sortir pour les accidents. D’autre part, j’ai beaucoup angoissé de savoir que Pirlouit allait commencer l’école sans être propre et que les autres enfants se moqueraient sans doute de lui à cause de ça.

D’autant que les accidents en journée n’étaient pas une, pas 2 mais parfois 3 ou 4 fois par jour. A tel point que par moment nous n’avions presque plus rien à mettre à Pirlouit. Devoir nettoyer, réexpliquer, être vigilants nous a déprimés. Nous avons essayé toutes les méthodes possibles pour qu’il devienne propre, sans succès. Même mettre le minuteur pour qu’il aille aux toilettes toutes les heures : il refaisait pipi à la culotte 10 minutes après… C’est néanmoins la méthode qui fonctionne le mieux. Nous avons également appris à repérer les signes avant-coureurs d’un pipi en préparation. Les accidents sont devenus moins fréquents mais n’ont toujours pas disparu à l’heure actuelle.

Quant à la nuit, nous lui mettons une couche. Nous avons eu à de nombreuses reprises la bonne surprise de voir qu’il avait réussi à ne pas la remplir, preuve qu’il n’est pas loin de la propreté. Croisons les doigts pour que ça arrive avant l’école (spoiler alert : à une semaine de la rentrée, ce n’est toujours pas venu, et on n’y croit absolument plus !)

Des crises et des crises

J’ai lu beaucoup de témoignages sur l’adoption. Je savais que cela pourrait être difficile. Mais, consciemment ou pas, j’avais écarté les témoignages les plus compliqués en me disant que cela ne nous arriverait pas. Que c’était exagéré et que nous aurions un enfant que nous saurions gérer.

Aussi, quand les premières crises ont éclatées, j’ai été déboussolée, perdue, incapable d’y faire face correctement. Pirlouit hurlait à s’en casser les cordes vocales, se (et nous) frappait, se roulait dans tous les sens, se faisait pipi dessus exprès, essayait de fuir non pas 5 ou 10 minutes, mais parfois pendant 1h. Et certains jours, cela se répétait 2 ou 3 fois. A tel point que nous avons eu très peur que les voisins du logement que nous louions dans le pays de Pirlouit n’appellent la police pour signaler une maltraitance. Nous sortions lessivés de chaque crise.

Nous avons mis en œuvre tout ce que nous estimions être le mieux à même de gérer l’état dans lequel se mettait Pirlouit : nous lui parlions doucement, le rassurions par des gestes calmes, restions proches de lui sans le toucher s’il nous repoussait… Rien n’y faisait, et face à son attitude, nous avons l’un et l’autre à quelques reprises perdu pied. Heureusement, dans ces cas-là l’autre prenait le relais. Il s’arrêtait d’épuisement, et non grâce à ce que nous faisions.

Et cela était éreintant pour nous qui n’avons jamais eu à faire face à ce genre de situation avec Schtroumpfette. Nous nous sommes demandés si nous allions réussir à nous en sortir. Un jour où j’étais face à l’une d’elle, je n’ai pas flanché. Elle a duré longtemps. J’ai réussi à lui expliquer comment se calmer, à l’aider à gérer ses émotions. Ce soir-là, j’ai été fière de moi et très fière de lui. Et j’ai compris que les choses ne seraient pas simples mais que nous allions y arriver.

Petit à petit, on a senti qu’il se calmait et surtout que les crises changeaient de nature. Avec le recul, je peux dire que celles du début étaient une réaction à ce qu’il était en train de vivre, même si le déclencheur (un refus de lui donner un énième gâteau par exemple) ne semblait n’avoir aucun rapport. Aujourd’hui, elles sont moins longues, moins violentes et surtout dues à la frustration. Les journées sans crises sont rares, mais la plupart du temps, elles sont anecdotiques (entendre par là qu’en 10 minutes tout est revenu à la normale).

Nous avons mis plusieurs choses en place pour l’aider : nous l’emmenons dans sa chambre pour qu’il se calme, il a droit de frapper tant qu’il veut dans son coussin ou sur son lit, je lui fais faire des exercices de respiration (ça ne fonctionne d’ailleurs pas quand la crise est trop grosse, il le refuse), on multiplie les câlins (s’il ne frappe pas). Il adore également le Livre en colère que j’avais acheté pour lui, cela l’a bien aidé. Et surtout, nous avons un petit garçon très intelligent, qui revient toujours sur ce qui a déclenché la colère, sur ce que son papa et moi n’avons pas aimé/lui avons dit, et qui essaie de s’améliorer (même si quand la crise est là, il ne se maîtrise plus et c’est bien normal).

Crédits photo : Jep Gambardella

L’équilibre dans le couple

S’il y a bien une chose que je n’aurais jamais imaginé, c’est que l’arrivée de Pirlouit mettrait à mal l’entente de notre couple. Après tout, nous sommes ensemble depuis 14 ans, nous avons traversé des épreuves difficiles et nous avons déjà élevé Schtroumpfette. Nous avions les mêmes idées et la même façon de faire du point de vue éducatif. C’était du moins ce que je pensais, mais cela n’a pas été le cas.

Dès le départ, j’ai constaté que M. Chéridamour manquait de patience avec Pirlouit. Alors que de nous deux, c’est normalement lui qui en a à revendre. Certes, cela pouvait s’expliquer par la fatigue des premiers moments. Et puis M. Chéridamour aime le calme, le silence et son petit train-train, ce qui était impossible à obtenir avec la mini tornade qui était entrée dans nos vies.

Petit à petit, je me suis rendue compte que la patience n’était pas le seul souci pour moi. M. Chéridamour était extrêmement exigeant avec Pirlouit, manquait de bienveillance, le rabrouait… Lui trouvait que j’étais trop laxiste, moi qu’il était trop dur.

Je peux te donner un exemple concret : dès le départ, Pirlouit a réclamé les bras. Au bout de quelques jours, il était moins peureux et plus à l’aise quand nous sortions et M. Chéridamour a voulu alors éviter de lui donner cette habitude. Pour lui, Pirlouit savait marcher et devait donc marcher, alors que pour moi il s’agissait d’un fort besoin pour Pirlouit même s’il avait déjà 5 ans et pas seulement « un caprice ».

Et je ne peux m’empêcher de comparer avec la manière dont il s’occupait de Schtroumpfette au même âge. Et cela me minait, d’autant que j’étais perdue dans mon nouveau rôle de maman très imparfaite et j’avais toujours pensé qu’il serait le roc sur lequel nous nous appuierions pour faire grandir Pirlouit.

Il a fallu des ajustements. Il a fallu discuter, ce que nous n’arrivons pas toujours à faire. Il a fallu accepter que nous n’étions pas ensemble les parents que nous aurions voulu. Je sais que nous garderons des divergences. Mais j’espère que nous saurons trouver les ressources pour aller de l’avant et trouver un nouvel équilibre pour notre famille.

12 commentaires sur “Ce que nous n’avions pas prévu

  1. C’est clair que ça n’a pas l’air de tout repos ! Merci de ton témoignage !
    Avec vous, Pirlouit a peut-être besoin de passer par toutes les phases « bébé » en accéléré pour finir de trouver ses marques et son équilibre dans sa nouvelle famille ? M. Chéridamour s’est probablement fait tout un film de ce que ça serait d’ajouter un enfant de 5 ans dans la famille et se retrouve face à des comportements inattendus pour un petit de cet âge (continence, équilibre émotionnel, assurance affective, début d’autonomie)… Il se réjouissait peut-être de pouvoir partager avec lui des activités qu’il appréciait lui-même au même âge ? Peut-être qu’un équilibre peut être trouvé en alternant avec minuteur « temps câlins de grand bébé » et « activités stimulantes de jeune enfant » ?
    Et avec Schtroumpfette, ça se passe comment ?

    Petite astuce qui vous aidera peut-être pour la continence, si pas encore essayé : laissez-le cul nu en intérieur. Tant qu’il fait bon en journée les weekends, ou le soir après le bain, c’est gérable.
    Notre Louloup se retient facilement quand il a les fesses à l’air (réflexe acquis sur la table à langer ?), mais dès qu’il a une culotte (normale ou d’apprentissage) ou une couche, même une couche-culotte qu’il est capable d’enlever seul, il se sent rassuré et « s’oublie »… On lui rappelle aussi régulièrement que « pipi et caca n’attendent pas (beaucoup) », et qu’on lui apporte volontiers ses jouets ou livres au pot ou aux toilettes pour ne pas interrompre son activité tout en évitant à temps les accidents au milieu du salon. Il a même commencé à demander à sortir temporairement du bain pour faire pipi, en nous répétant « pipi, il attend pas »! On essaie aussi de mettre en place des routines (toilettes ou pot avant de sortir et en rentrant, avant et après les repas, avant et après la sieste ou la nuit). Le minuteur sera la prochaine étape. Ça fait 2 mois qu’on y est (il a 2 ans trois quart), mais on observe maintenant qu’il commence à prêter attention aux signes de son corps. Si Pirlouit est déjà un peu réceptif à ses propres signaux internes, ça lui donnera peut-être la confiance de s’écouter qui lui manque ? Et ça vous économisera des lessives !

    Beaucoup de courage et de câlins en tout cas ! Vous traverserez cette épreuve et en ressortirez tous grandis 😉

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    1. Oui, Pirlouit a un grand besoin de « jouer au bébé ». Il me dit souvent (et je confirme) qu’il est le bébé de maman. Il adore se blottir contre moi comme un bébé et que je le porte comme un bébé.

      Avec Schtroumpfette ça va très bien, il faut juste être aux aguets pour qu’il la laisse tranquille sinon il serait toujours fourré avec elle.

      En fait M. Chéridamour a surtout du mal à supporter que Pirlouit nous « nargue ». On lui dit de ne pas faire quelque chose, il nous regarde bien en face et… le fait ! Ça insupporte mon chéri, je suis plus tolérante. Mais les choses se sont améliorées. Pas besoin de minuteur par contre, il font des câlins chaque fois que Pirlouit le demande (souvent) et ils partagent des choses ensemble.

      Quant à la continence, j’ai suivi le conseil des copines chroniqueuses en testant la seule chose que nous n’avions pas encore appliquée : le lâcher prise ! On ne dit plus rien, on nettoie et basta. Pirlouit s’est petit à petit décidé à devenir autonome et va désormais au toilettes tout seul quand on le lui dit. On n’a quasiment plus de gros accidents, par contre il y a régulièrement de petits pipis à la culotte pas très gênants au final.

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  2. bon courage et bonne chance à vous tous dans cette (longue) transition!
    Pour la continence peut-etre que l’école va au contraire le stimuler à évoluer? en lui donnant l’exemple des autres enfants?
    Pour les crises de frustration nos deux fils (surtout l’ainé) ont été très sujets à ça (avec un pic entre 1 ans et 3 ans) et je doit dire que c’était très très dur au début mais ça évolue toujours avec le temps – pas évident du tout évidemment avec un enfant de 5 ans dont on ne connait pas le passif ni le caractère..
    Pour la différence d’éducation je compatis , nous avons aussi ce même type de différence dans notre couple alors que « dans la théorie » nous sommes d’accord sur tout. je pense que dans ce type de cas il faut « choisir ses batailles » et accepter de faire des compromis sur certaines choses et de tenir bon sur d’autres.. personne n’est jamais le parent qu’il a imaginé être – mais on se découvre aussi des qualités insoupconnées!..

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    1. Pour le moment à l’école ça se passe bien. On a prévenu la maîtresse et elle est vigilante : Pirlouit demande bien de lui-même à aller aux toilettes.

      Et non, clairement on n’est pas le parents qu’on imagine !!

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  3. Je résumerai ta situation très simplement au final : vous vous êtes préparés à un enfant adopté mais pas à un enfant de 5 ans, et votre couple vit d’un seul coup ce que les autres couples ont le temps d’assimiler et de commencer petit à petit à vivre lorsqu’ils commencent par le bébé.

    Qu’un enfant de 5 ans ne soit pas encore propre la nuit n’a absolument rien de choquant, je connais beaucoup de petits garçons, pourtant motivés à l’être, qui ne réussissent pas encore à cet âge-là. D’ailleurs, les médecins ne s’en inquiètent qu’à 6 ou 7 ans, et encore ils ne font que commencer à s’intéresser au sujet. Qu’un enfant de 5 ans fasse des crises n’a rien de choquant non plus, même s’ils commencent à gérer leurs émotions, ce n’est pas encore gagné. Qu’un enfant de 5 ans ait énormément besoin des bras n’a rien de choquant non plus, ils vivent une phase de fin de période de petite enfance – bébé qu’ils n’ont pas forcément l’envie et/ou l’assurance de quitter pour entamer l’enfance.
    Je suis d’autant plus à l’aise pour en parler que ma fille a 5 ans et que je vis pleinement cette période 😉 Je pensais naïvement que l’abandon de la tétine l’aiderait à passer ce cap mais non, je vois bien chaque jour qu’elle a des difficultés à laisser la petite enfance derrière elle et qu’elle manque encore d’assurance pour pleinement se lancer dans l’enfance. Nous en avons discuté avec elle pour essayer de d’identifier ce qui lui faisait éventuellement peur ou qui l’inquiétait mais elle ne sait pas l’expliquer. Sans doute est-ce un cap qu’elle doit passer par elle-même, nous ne pouvons que l’aider en l’encourageant dans ses efforts en autonomie tout en gardant les bras ouverts pour les câlins rassurants.

    Quant à vos désaccords, je pense encore une fois qu’ils sont dus au fait que vous vous êtes préparés à adopter un enfant de 5 ans, considérant que c’est un grand, et non pas un bébé. Du coup, inconsciemment, vous semblez avoir intégré qu’il aurait déjà passé les phases un peu compliquées des couches, des crises, du terrible two, des émotions ingérables, de la marche, etc. alors que ce n’est pas forcément vrai pour tous les enfants de cet âge. Tu sembles de ton côté accepter cette régression mais ton mari se sent peut-être désemparé et fait face comme il le peut, avec rigidité sans doute, maladresse aussi mais comme il le peut. Peut-être a-t-il du mal à l’accepter et s’accroche-t-il à l’idée qu’il se faisait ? Peut-être a-t-il besoin de faire le deuil de l’enfant imaginé/fantasmé ? En plus, quand on commence avec un bébé, on aborde les sujets d’éducation petit à petit, et on connaît par cœur son enfant, ce qui facilite la compréhension et surtout cela permet de reconnaître la comédie/fainéantise par exemple de l’enfant qui n’ a pas envie de marcher et la fatigue du petit qui en a plein les pattes. de De la même manière, on sort à peine des couches, donc y retourner pour une petite régression, on n’est plus à ça près puisque l’on voit le progrès.

    Tout ce pavé pour, je l’espère, te rassurer : tout ça me paraît absolument normal, je pense sincèrement que c’est une phase, difficile certes mais une phase d’adaptation de toute la famille. Vous aviez un rythme, il est chamboulé. Reste à trouver votre rythme à quatre maintenant. ❤

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    1. Tu as mis le doigts sur le point compliqué : on a eu un enfant de 5 ans à gérer, pas un bébé. Sans connaître son passé, ses habitudes, ses soucis… Il a fallu intégrer et apprendre à vitesse grand V tout ce qu’on pouvait sur lui, pendant que lui même vivait un bouleversement encore plus intense. On le savait en théorie, le vivre n’a pas été évident. Effectivement, quand on a eu 5 ans pour découvrir son enfant, les crises sont connues et sans doute plus faciles à appréhender (en tout cas on sait à quoi s’attendre).

      Après plusieurs mois ensemble ça va quand même mieux. Les crises les plus dures sont passées, on passe maintenant parfois plusieurs jours sans. On a vu récemment le médecin de la COCA qui nous a bien expliqué que c’était une étape que presque tous les enfants adoptés grands connaissent. De même, son refus de l’autorité est un « classique » : il nous a expliqué que c’était souvent pour les enfants vivants en orphelinat un moyen de se protéger.

      Le ryhthme trouvé ces derniers temps est de nouveau bouleversé avec la rentrée des classes et la reprise du travail… Mais je sais que cette fois on va y arriver !

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      1. Au sujet des crises, j’ai lu que l’enfant se le permet pour deux raisons : tester l’attachement (par peur de se faire encore avoir :je vais m’attacher et paf ! Ils vont m’abandonner. Si je ne m’attache pas, ça fera moins mal) ou parce qu’étant les personnes de confiance, l’enfant sait qu’il peut relâcher sa journée à la tête de ses parents (il a pris sur lui toute la journée), ses parents l’aimeront toujours.
        Donc quoi qu’il arrive, vous devez assurer 😉 bonne chance ! On en passe tous par là et pour les 2 raisons 🙂 🙂 🙂 attention toutefois à lui faire comprendre que vous avez aussi des sentiments : ah oui, moi aussi ma journée était pourrie, il s’est passé ceci cela. Soyons cools entre nous, c’est fini la journée 😉

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        1. Parfois quand la journée a été dure, je le lui dits « Aujourd’hui maman a dû crier, elle était fatiguée et énervée. Allez demain, on essaie moi de ne pas crier et toi de ne pas frapper/crier/faire de colère ». Quand il voit qu’on fait aussi des efforts, il en fait également.

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  4. Courage à vous ! Ce n’est pas facile à vivre mais ca ira en s’améliorant.

    Pour se mettre d’accord sur la facon de réagir avec nos enfants, nous avons fait appel à une super psy qui faisait des consultations de guidance parentale. Elle n’a pas rencontré nos enfants mais elle nous a écouté, on lui a décrit les différentes situations, expliqué comment on réagissait et elle nous a donné des pistes sur les raisons des comportements et amenés à trouver des compromis satisfaisants (ou a convaincu l’un de nous de changer sa facon de voir et ses réactions). Nous avons trouvé ca vraiment très utile à partir des 2 ans de notre aîné.

    Pour la continence, elle nous a conseillé de ne pas se presser et aussi de les encourager à jouer avec de l’eau/des robinets/bouteilles/éponges (pour le pipi) ou de la pate à modeler/pâte à celle/argile (pour le caca) pour aider nos enfants à comprendre se qui se passaient dans leur corps.

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    1. C’est une bonne idée de se faire aider de l’extérieur ! On n,’y a pas pensé pour notre couple, par contre on avait envisagé fortement de recontacter la psychologue et l’assistante sociale qui nous ont suivi pour l’agrément, afin qu’elles nous aident avec Pirlouit (finalement on a réussi seuls).

      Pour la continence, Pirlouit fait déjà tout ça. Il est juste trop occupé pour sentir venir le truc…

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      1. Ce n’était pas tant pour aider notre couple que pour être sur la même longueur d’onde et savoir comment agir au mieux avec nos enfants. Au final, j’ai trouvé ses explications plus pratiques et plus claires que dans les livres que j’ai lu / que mon mari n’a pas pris le temps de lire. Ca rassure aussi beaucoup je trouve.

        Pour la continence, je suis contente de lire que ca s’améliore. Ici c’est le problème inverse. Aucun problème pour savoir quand y aller mais refus de s’assoir sur les toilettes/le pot. Par contre, il demande la couche quand il en a besoin.

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