Une année de tricot

Une année de tricot

Je t’en avais déjà parlé, 2022 a signé pour moi la reprise du tricot. L’année 2023 est déjà entamée et la période des vœux et des bilans est finie, mais je voudrais revenir un peu sur cette année de reprise.

Faire et défaire

C’est toujours travailler, certes, mais ça a un côté pénible. Et pourtant, 2022 comme 2023 a commencé par un échec tricotesque. Sur le papier, le projet était parfait ; d’ailleurs jusqu’au dernier moment tout allait bien.

Et puis, plutôt que de suivre les instructions sur le rabattage des mailles, j’ai fait comme j’avais l’habitude de faire, et l’échec a été cuisant : le rabattage choisi était tellement serré que le tricot s’est déformé et que je n’arrivais pas à passer les poignets dans les bouts de manche. J’aurais pu juste détricoter cette partie, et recommencer avec une autre technique, mais la frustration m’a fait voir tous les petits défauts de ce projet, et je l’ai entièrement détricoté, et ne l’ai encore jamais retricoté. Tout ça pour ça…

Des projets variés

Quand j’ai repris le tricot, j’avais dans l’idée de tricoter surtout des choses rapides à faire, plutôt pour moi, et plutôt des accessoires. Force est de constater que ça n’a pas vraiment été le cas, et c’est tant mieux !

Il faut dire que je tricote dans mon salon, le soir ou quand j’ai un moment de libre, ou bien en surveillant les devoirs des grandes. Il y a donc toujours quelqu’un près de moi pour constater que la laine est douce, ou que la couleur est jolie, ou même pour avoir une idée nouvelle et formidable de tricot à inventer.

C’est comme ça que j’ai fini par alterner : un tricot pour moi, un tricot pour enfant. L’avantage de cette alternance c’est qu’elle permet d’entrecouper les projets longs et les projets courts, évitant ainsi la lassitude qui me ferait abandonner un projet pour plusieurs semaines.

Et ainsi, outre le gilet détricoté en début d’année, j’ai tricoté un pull et deux gilets pour moi, mais aussi une étole pour une amie, un gilet pour chacune de mes filles, un pull pour mon fils, et de fil en aiguille, un headband pour une amie, et une mini série de headbands et de béguins pour un marché de Noël.

Je ne suis pas sure d’avoir été aussi productive que ce que j’aurais pu être, mais cela m’a permis de garder mes mains occupées et de ne pas subir le rythme que je m’imposais.

Crédit photo : Caroline Feelgood

À chaque projet, un apprentissage

Ou presque.

En tous cas, j’ai vraiment cherché à apprendre cette année : que ce soit en testant de nouvelles techniques, en m’imposant de détricoter et retricoter dès que je n’étais pas satisfaite de mon travail, ou en cherchant la laine la mieux adaptée pour chaque projet.

C’est comme ça que j’ai changé de méthode de montage de mailles par défaut, ainsi que de méthode de rabattage, apprises toutes deux il y a bien longtemps avec ma grand mère, mais pas franchement adaptées à mes projets.

J’ai aussi découvert le blocage et son importance, au passage, j’ai appris que si l’échantillon est bon, même si le tricot paraît un peu serré, au blocage tout se détend, et qu’il ne sert à rien de tenter de monter plus de mailles ou de tricoter plus de rangs, sauf si tu veux te retrouver avec un tricot trop grand.

De la même façon, j’ai tricoté en rond, en aller-retour, avec des aiguilles doubles pointes, des aiguilles droites, des circulaires… bref, j’ai testé, j’ai appris, j’ai fait, défait, refait, jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant.

J’ai aussi passé un certain temps sur Ravelry et Instagram, a chercher les prochains patrons à tricoter, à voir le résultat des modèles que je repérais… mais aussi à chercher des tutos pour les techniques sur lesquelles je butais. Mention spéciale aux chaînes YouTube de Clo Tricot et Knit Spirit qui mettent à disposition pas mal de tutos très bien faits.

Et en 2023 ?

On prend les mêmes et on recommence ! D’ailleurs j’ai aussi commencé mon année de tricot par un apprentissage et un gros échec, j’espère donc que le reste de l’année sera au moins aussi fructueux que 2022.

J’ai d’ores et déjà prévu de tester le jacquard (mais je dois trouver le projet idéal), de me tricoter une marinière, de changer de modèle de headband fétiche, et de me remettre à la layette pour le petit chou qui devrait venir compléter la famille dans les semaines qui viennent.

13 commentaires sur “Une année de tricot

  1. Rhoooo j’ai tenté de m’y mettre quand ma fille a eu 2 ans… j’ai réussi quelques trucs, son sac pour aller chercher les chocolats du lapin (qu’on a toujours et qu’on customise tous les ans), des headbands, rallonger un bonnet devenu trop court, un gilet devenu trop court etc. Mais j’ai vite laissé tomber à cause du comptage de mailles. Avec bébé qui te coupe tout le temps… et se lancer seul n’est pas évident, ça veut dire quoi réduire de tant de mailles à tel tel et tels rangs ? Maintenant que petit chat a 6 ans, je vais tenter de m’y remettre, d’autant qu’il y a un club seniors dans ma nouvelle ville et que mon p’tit doigt m’a dit qu’il y avait quelques expertes 🙂

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    1. Outre les clubs, je trouve qu’on voit pas mal de tutos sur internet. Par ailleurs, les forums Ravelry sont un bon moyen d’avoir des infos supplémentaires, ou des réponses à certaines questions techniques

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  2. Félicitations pour ce Petit Chou !
    Chez nous c’est Monsieur qui tricote, mais il ne faut pas être pressé, il fait environ un projet par an. Heureusement qu’il y a ma mère pour gâter aussi les enfants. De mon côté il faut que je me remette à la couture, car cette année, à part un petit béguin pour ma fille, je n’ai fait que des reparations ou transformations sur des vêtements existants…

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    1. La couture c’est vraiment LA frustration de ces deux dernières années pour moi : entre les déménagements et changements de boulot, je n’ai pas réussi à trouver le rythme qui me permette de m’y remettre. J’ai plein d’idées mais un manque flagrant d’organisation adaptée !

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  3. oh la belle annonce ! je me souviens de ton article sur le deuil de la maternité à faire un jour ou l’autre !
    Je n’y connais rien en tricot mais je trouve tes articles toujours plaisants à lire et empreint de douceur. Ce petit dernier (?) va arriver dans une jolie famille !

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    1. Merci ! Pour cette fois-ci, je crois bien qu’on peut dire que c’est le petit dernier, en tous cas je n’ai pas de difficulté à envisager cette grossesse comme la dernière. On en reparle après l’accouchement et le shoot d’ocytocine 😉

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  4. Et tu nous laisse comme ça, sans photos de ce que tu as fait ? T’es dure !
    Ici j’ai mes phases, tricot, crochet, couture, dentelle à la navette ou dessin, la saison ou l’humeur du moment se prêtent plus à l’un ou à l’autre… Je peux pratiquer intensivement 3 mois, y compris dans le train, et puis pouf plus rien !

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