Mon corps : mon plus terrible ennemi

Mon corps : mon plus terrible ennemi

Aujourd’hui, je t’ouvre mon cœur comme rarement je l’ai fait… ou plutôt, je t’ouvre mon corps, ce corps que je hais depuis plus de dix ans maintenant. Un corps qui a morflé et avec lequel je n’arrive plus à cohabiter.

corps obésité
Credit photo : photosforyou de Pixabay

Une cohabitation difficile depuis l’enfance

En réfléchissant à mon rapport et mon histoire avec mon corps, j’ai réalisé que depuis mon enfance, j’ai eu une relation très compliquée avec lui. En effet, à 11 ans, mon médecin avait noté sur mon carnet de santé « ne veut pas se peser ». Je m’en rappelle parfaitement. Je ne voulais pas me peser car je savais que je venais de passer les 40 kg et ça me terrorisait. J’avais l’impression d’être devenue obèse, ce qui était vraiment loin, très loin, d’être le cas, car je mesurais déjà à 11 ans plus d’1m70. C’était purement psychologique, une mauvaise image de moi-même et une fixation sur le chiffre « 40 » qui, hors contexte, ne signifie rien ou du moins pas grand chose. Je me rappelle aussi être très complexée lors de mes cours de danse, que j’ai pratiqué pendant presque 20 ans. J’angoissais chaque année au moment des mesures pour la confection des costumes. Non seulement j’étais très (trop à mes yeux) grande, mais je me trouvais également trop grosse. En effet, très tôt, vers 12/13 ans, du fait de ma taille et ma silhouette déjà féminine, j’ai dû m’habiller au rayon « femme » et non plus « enfant ». Je faisais un 38 et je flippais d’arriver au fameux « 40 ». Toujours lui, ce foutu ’40’.

Une image totalement faussée

Aujourd’hui, j’en rigole encore de ce 40. J’en rêve d’ailleurs. Car il y a bien longtemps que je l’ai dépassé et je sais qu’il y a peu de chance que je le refasse un jour. C’est difficile à accepter pour moi. Mais je cherche désormais autre chose. Quand je regarde des photos de moi enfant, ado et jeune adulte, je me demande comment j’ai pu être aussi stupide de me trouver « grosse » à ce moment là. D’ailleurs, quand je regarde certaines photos, je me trouve limite anorexique. Comme je suis grande, je faisais vraiment grande tige… Ce n’est plus le cas aujourd’hui malheureusement. Je suis plutôt baobab. Je ne supporte absolument plus de regarder des photos de moi actuellement, et je le regrette. Je sais que cette fois, j’ai atteint un seuil qui est pour moi inacceptable. Je vais devoir faire beaucoup d’efforts pour retrouver une image de moi convenable. J’ai compris et même accepté beaucoup de choses ces dernières années, je sais qu’il faut que je garde un regard bienveillant sur moi-même, mais il faut que je retrouve un « moi » qui me corresponde physiquement.

Et au delà de l’image…

Toutefois, c’est au-delà de l’image que je porte sur moi, que se joue aujourd’hui le besoin de perdre du poids. Bien entendu, j’ai besoin de retrouver une image positive de moi, de me trouver jolie, notamment quand je regarde des photos souvenirs avec mes enfants. Mais je sais que c’est plus fort que mon physique, que l’image que je renvoie. Je ne suis pas grossophobe, je trouve qu’une femme « ronde » est jolie, là n’est pas le problème. Là, ce qui me pèse (c’est le cas de le dire, ah ah), c’est l’impact de mon poids sur ma forme, ma santé. Je suis arrivée à un point où mon corps est réellement mon ennemi, mon pire ennemi, car il ne me porte plus. Je suis trop lourde et ça devient réellement handicapant. J’ai des douleurs partout, je me sens vraiment diminuée, bloquée. Il y a des tas de chose que je ne peux plus faire car je n’ai plus la force physique. En dix ans, j’ai pris quasiment 30 kilos. C’est une charge énorme qui entrave ma liberté de mouvement, qui m’essouffle, qui m’empêche de jouer librement et avec insouciance avec mes enfants.

Le poids du psychologique

Oui, je suis gourmande. Oui, j’aime manger. Oui, je préfère manger des pâtes carbonara plutôt qu’une salade verte-tomates. Mais pour moi, cette prise de poids n’est pas uniquement la faute à la malbouffe, à une alimentation peu équilibrée. Ces 30 kilos, ils sont beaucoup psychologiques. Et ils se sont bien installés profondément, rendant les fameux régimes, rééquilibrages alimentaires, difficiles à réussir. Pour moi, tout a commencé après ma grossesse molaire, dont je te parle ici, et plus précisément ma tumeur trophoblastique. J’ai pris mes premiers kilos pendant et après cet épisode de ma vie. Je ne sais pas si c’est lié aux traitements (j’ai eu, à un moment donné, une forte dose de cortisone), mais j’ai commencé à prendre, petit à petit. Je me rappelle encore, chaque 1er jour de nouvelle cure de chimio, j’angoissais car on me pesait. Et je détestais voir le nombre grimpé. Et depuis, j’ai l’impression qu’il n’a fait qu’augmenter, au point d’atteindre une frontière que je ne voulais pas dépasser, que je n’imaginais même pas dépasser un jour. J’avais réussi à faire un petit régime avant mon mariage, histoire de… Mais quelle lutte. pour arriver à perdre 6/7 minables kilos. Mais je pense que le pire fut les quatre années à attendre de tomber enceinte. Je pense que la prise de poids (aidée par les traitements hormonaux de la PMA), n’a eu de cesse d’augmenter, comme pour combler le vide que je ressentais au fond de mon ventre. Manger pour combler, un vide, une absence.

Réagir et agir

Maintenant que je suis mère de trois magnifiques garçons, je veux réagir. Pour ma santé. Pour eux. J’ai envie de courir avec eux dans les prés, de me faufiler dans les structures de jeux pour enfants, de randonner avec eux sans avoir mal aux genoux au bout de 500 mètres. Je veux stopper la machine, le cercle infernal. Car actuellement, la nourriture me réconforte. Je mange car je déprime (à cause de mon poids notamment, mais pas que). Je me réconforte avec des douceurs, des sucreries. Quand je suis pressée, je mange gras, salé, sucré. Je veux aussi comprendre pourquoi, pourquoi tout ça, pourquoi ce poids, pourquoi ce trop. Je veux réapprivoiser mon corps et enfin l’aimer. Je veux être fière de moi, de reprendre mon corps en main pour tenter d’épargner ma santé. Je veux pouvoir sauter à nouveau sur un trampoline sans avoir peur de le casser. Je veux être en paix avec mon corps, quelque soit le nombre. Je veux retrouver plaisir à m’habiller, en achetant des vêtements dans lesquels je me sentirai bien, jolie, pourquoi pas sexy.

Bienveillance

Ce corps que je hais, je vais apprendre à l’aimer. Entre merci et pardon. Pardon de t’avoir malmené, de ne pas avoir pris soin de toi, de t’avoir caché, d’avoir eu honte de toi, de t’en avoir voulu, d’avoir douté de toi, de t’avoir oublié, de te détester encore et encore. Merci d’être là, malgré tout, d’avoir porté la vie et d’avoir mis au monde trois magnifiques bébés. Merci de tenir encore debout et de t’être relevé de difficiles épreuves. Je sais que je n’effacerais jamais ces vergetures qui zèbrent ma peau, que je garderai un ventre mou car je ne suis pas la reine des abdos, et que mes seins auront bien morflés… Mais malgré tout, bienveillance et persévérance seront les mots qui me guideront vers ce corps que je veux retrouver et chouchouter. Je sais que la route sera longue, tortueuse, difficile mais pour eux et pour moi, je vais le faire et tout donner, pour atteindre l’acceptable.

12 commentaires sur “Mon corps : mon plus terrible ennemi

  1. J aurai pu écrire une bonne partie de ce texte. Pratiquement 30kg de pris depuis mes 25 ans, 4 grossesses, 3 enfants le dernier a un an et est en plus atteint d une maladie rare. Même sans manger à outrance la moindre gourmandise est stockée. J ai mal au dos.
    Bref j ai rdv demain avex une diététicienne. J espère que ça portera ses fruits

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  2. Bonjour Maman Bulle! Tout d’abord, bravo pour avoir eu le courage d’écrire ce texte! J’écrit pour partager mon expérience et j’espère vous apporter une petite lumière, vous montrer que c’est possible! J’ai toujours été ronde (moi je suis petite 1m60) mais je m’assumais et ça allait sauf que mes études sont passées par là et j’ai pris plus de 30 kg en 10 ans! J’ai mis beaucoup de temps à réagir, j’ai eu un déclic quand mon fils a eu 2 ans, quand la ceinture d’un manège où je l’accompagnais s’est avérée trop petite et qu’on m’a amené une rallonge… j’ai eu honte… puis une photo de cette belle journée dans le parc d’attraction où je ne me suis pas reconnue… alors j’ai dit STOP! J’ai choisi de faire WW car je ne crois absolument pas aux régimes, que je suis gourmande et que je ne voulais pas me priver… j’ai également reappris à cuisiner grâce à une bloggeuse culinaire que j’adore (et que je remercie 1000 fois pour son travail) qui propose des recettes faciles, équilibrées et gourmandes. Le résultat: j’ai perdu 40 kg en 15 mois!!! Je pèse le poids que je faisais à 12 ans! Je fais encore du 42 mais ça me va je peux m’habiller comme je l’entends! J’ai stabilisé 2 ans ce poids mais suite à des soucis de santé (rien de grave mais handicapant) j’ai repris 7 kg. J’ai réussi à en perdre 3, les autres s’incrustent mais ce n’est pas grave, je sais que ça fonctionne, ça prendra du temps c’est tout et je l’accepte. Pour me réapproprier mon nouveau corps, je me suis également faite tatouer. C’est radical mais je suis fière d’être en maillot de bain alors que mon ventre est zébré, que mes cuisses sont flasques et que je pourrai m’envoler en battant des bras… je m’en fous royal!!! Et je vous rejoins, ne pas aimer être gros ce n’est pas être grossophobe!!! Je ne jugerai pas non plus une personne « mince » qui ne se sent pas à l’aise en ayant pris 5 kg! Le rapport au corps est propre à chacun et personne ne doit être juger sur son ressentit! Je vous confirme que la perte de poids m’a redonné de l’énergie, je peux courrir avec mon fils qui a 6 ans maintenant et j’ai même réalisé un rêve de gosse: je fais du patinage artistique en club! Si vous le souhaitez, nous pouvons échanger en privé! Bon courage à vous je vous souhaite d’atteindre vos objectifs et de vous réconcilier comme moi avec votre corps! Une belle journée à vous ^^

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    1. Je crois aussi que nos enfants sont souvent nos électrochocs ! J’ai moi aussi envie de courir avec eux, de faire des manèges sans les écraser et de pouvoir sauter sur un trampoline sans craindre de le faire craquer.
      J’hésite à refaire WW… J’avais trouvé ça chouette à l’époque de mon mariage mais mon mari me dit que je vais payer pour rien car je ne vais pas le faire quotidiennement…

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  3. Courage pour la partie acceptation post-partum que je trouve encore difficile malgré notre admiration pour notre corps magique, que le poids soit perdu ou pas (la peau du ventre fripée, l’aspect flasque, vergetures, diastasis ec..). Pour le poids je partage au cas où ce qui a marché avec moi : 1) trouver un sport que tu aime d’amour (aquagym, badmington, yoga, danse indienne, self defense.. il y a d’office au moins une option pour chacun.e!) et ça change absolument tout dans la motivation, car tu y vas pour t’amuser et non pour perdre du poids ou te remettre en forme. 2) en plus du premier point : s’acheter un vélo d’appartement (tu regarde tes séries préférées dessus, et hop ça devient ton « me-time », et pas besoin de sortir de chez toi, tu le fais quand tu as 30mn de libres). 3) banir les régimes restrictifs et passer au régime « plus » : ton objectif devient de manger tout au long de la journée plus de légumes, plus de céréales complètes, plus de fruits et de boire plus d’eau=> l’alimentation se « rééquilibre » d’elle même tout en douceur, sans se priver ni culpabiliser. 4) jeter sa balance, honnetement ça ne sert à rien que de se faire sentir mal. 😉

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    1. Merci pour ces conseils !
      Bon le sport j’ai vraiment du mal. … Mais ça viendra peut-être (et c’est un cercle vicieux car je me sens trop lourde actuellement pour réussir à faire un sport….)
      J’aime bien le vélo Héliptyque mais je ne vois pas où je pourrais lui trouver une place chez nous et payer un abonnement salle juste pour ça me motive bofff… Mais j’vais finir par trouver !!! Déjà en changeant mon mode d’alimentation ça aidera bcp je pense et en soignant l’émotionnel (arrêter de me jeter sur la bouffe quand je suis triste en colère angoissée heureuse…)

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  4. Coucou !

    Bravo et merci pour ce témoignage difficile.

    C’est le combat d’une vie que d’apprendre à s’aimer et à prendre soin de soi.
    Si ca peut t’aider, voici mon témoignage : (Attention, j’ai 25 ans, je suis jeune active célibataire sans enfant dans une grande ville ; nos contextes sont bien sûr différents)

    Moi aussi j’ai grandi un peu plus vite que les autres, avec une morpho un peu carrée (sans être grosse). Mais voilà, l’âge débile a fait que très vite on m’a harcelée, on m’a surnommée « Marguerite ». Parce que Marguerite, c’est le nom qu’on donne aux vaches. Les vache; elles sont grosses (et moches, mais c’est pas le sujet). Voilà, ca c’était ma vie au collège. Ca a détruit le peu de confiance en moi que j’avais, empoisonné mes relations. je n’avais plus d’amis. Je me réfugiais dans les livres et je passais ma vie au CDI de l’établissement. Et pour en profiter au maximum, j’enfilais mon plateau de cantine en 10 minutes. De toute façon, je mangeai seule. En 10 minutes, c’était entrée+plat+fromage+dessert que j’avalais. Nous n’avions pas de balance chez nous, aussi je ne voyais pas vraiment les kilos monter, monter.

    Arrivée aux études, je quittais le cocon familial. je me suis retrouvée dans une coloc ou c’était dîner partagé tous les soirs. Avec des menus à faire pâlir n’importe quel nutritionniste : lundi gratin de pâtes, mardi croque monsieur, mercredi lasagnes, jeudi röstis, vendredi quiche au fromage. Trop gourmande, je n’arrivais pas à manger autrement alors qu’une soupe et un yaourt le soir ca me convenait aussi. Le midi, c’était du classique fait maison pâtes + protéines. Mais pareil, j’avais peu d’amis à la fac ; je n’étais toujours pas bien dans mes pompes, bref pas hyper épanouie quoi. J’ai toujours fait du sport, mais cela restait 1 à 2h par semaine (hors saison de ski; j’ai grandi à la montagne). Côté bouffe, je me débrouillais, j’avais déjà bien réduit le sucre, mais pas de changement. Je n’aimais pas faire du shopping, enfin si, mais chaque fois je ressortais triste de l’image renvoyée dans le miroir, de la taille du vêtement même si ce n’est qu’une étiquette et qu’il vaut mieux être dans une belle chemise en 42 que serrée comme un saucisson dans du 38. j’entendais les avis divers et variés de mon entourage sur ma façon de manger : à les écouter tous, je devais ne plus rien manger du tout ….

    Bref, je pataugeais , seule et perdue. Un jour, ma maman m’a dit qu’une de leurs amies, la 60taine passée, avait bien fondu. Elle était allée voir une diététicienne qu’elle nous a recommandé. Mon papa y est allé lui aussi avait des soucis de poids) ; puis j’ai embrayé. Et là, premier miracle: elle m’a dabord écoutée, pour comprendre mes habitudes de vie. Ensuite, elle m’a RASSUREE et DECULPABILISEE sur plein de trucs « si tu veux prendre du nesquik le matin, pas de pb ! Et oui, manger des pâtes c’est une bonne chose ! Je vais t’aider à bien doser et à privilégier les aliments complets, et tu verras ca ira ». De là, j’ai entamé ce rééquilibrage alimentaire. J’ai commencé par perdre plutôt vite, puis il y a eu le covid et j’ai à nouveau déménagé donc encore plus complexe de la voir. Je ne voulais pas non plus faire des rdv en visio, je prefère la voir en « vrai ». J’ai toujours gardé ma « feuille de route » alimentaire sous le coude, et même si aujourd’hui je ne la suis pas toujours à la lettre, elle me permet de veiller à l’équilibre.

    Après 1 an et demi à stagner et sans l’avoir revue, je me suis décidée à m’y remettre complètement : j’avais choisi mon appart pour sa cuisine équipée, dans laquelle il est agréable de cuisiner ; donc je me suis efforcée à pendre le temps de cuisiner plus (spoiler : parfois c’est l’echec et j’enchaine les plats à emporter au bureau et les apéros avec les copains le soir) . J’ai trouvé une chaine youtube, Move Your Fit, qui me permet de faire du HIIT 3 fois par semaine : mon rythme de vie est si dense que je ne voyais pas trop comment prendre du temps dédié au sport dans la semaine. Avec ces vidéos Youtube, je fais ca chez moi, ca me prend un creneau d’une demi-heure max, et je le glisse easy dans mon agenda (généralement, je fais ca le matin au réveil) . Cette chaine est top, les coach hyper bienveillants, et ils proposent des exercices adaptés à tous les profils, du grand débutant qui n’a jamais fait de sport de sa vie à ceux un peu plus aguerris.

    j’ai fait une première tentative, qui a tenu quelques mois puis échec : je connaissais une période de stress intense , chômage + inflation.
    Entre le moment où j’ai vu cette diététicienne et cette tentative de remise au sport, il s’était passé 2 ans. Quand j’étais allée la voir, j’étais à mon pic de poids et sur ces 2 ans je n’en avais perdu « que » 4/5 kilos.

    Quand tu dis « pour arriver à perdre 6/7 minables kilos », tu as tort : CE N’EST PAS MINABLE ! C’est déjà énorme, ca prend du temps de perdre tout ca si on veut perdre sainement !

    Bref, je n’avais pas perdu beaucoup par rapport à mon objectif initial de me débarrasser de 20 kilos.
    ma première tentative de reprise n’avait pas réussi, mais j’ai retrouvé du travail et j’ai profité des « bonnes résolutions » du début d’année pour m’y mettre à nouveau; mais sans pression.
    J’ai décidé de prendre une balance et de me peser une fois par semaine, puis de consigner dans un fichier excel le poids du jour.
    Déjà, ca permet de voir le chemin parcouru. Ca m’a aidé à mieux connaitre mon corps aussi, reperer mes règles, voir qu’a tel moment du cycle je reprends un peu de poids etc. Et surtout, on perds du poids, mais c’est pas linéaire, on perds en Yo-Yo : je perds, je perds, je reprends un peu, je perds encore, etc.
    J’ai aussi poursuivi mes efforts de cuisine, c’est top ! J’ai également réduit l’alcool, je m’autorise globalement un verre d’alcool max par jour (donc en soirée, je passe à l’eau souvent car les softs sont très sucrés aussi) Et ca ne me pose aucun problème, personne ne ‘a jamais rien dit la dessus. Je veille à boire plus d’eau ; et je prends du thé pour ses vertus organiques.
    J’ai repris les vidéos HIIT de move your fit 3 fois par semaine. J’utilise beaucoup le vélo, je rentre du travail à velo (je fais 45 minutes de vélo par jour en moyenne) et le we, je m’efforce de faire au moins 10 000 pas par jour. (Je vise plus de 5 000 pas en semaine puisque je fais du vélo à côté).
    Aujourd’hui, j’en suis à 16 mois de ce programme . Je me suis débarrassée de plus de 11kgs ; soit plus de 16 kg depuis mon pic de poids.

    Le trajet est long, difficile, parfois frustrant car on a l’impression de gagner 3 kilos en 1 jours pour mettre 3 mois à les perdre. Mais ma victoire c’est de me sentir plus légère, mieux dans mes pompes, (re)mettre des vêtements qui ne m’allaient pas ; changer de taille en magasin ; et surtout : mes proches ne se rendent pas vraiment compte que je suis en « régime » et que je cherche à perdre du poids : je suis la première à proposer des raclettes ou des apéros, j’adore manger, je suis hyper gourmande. Je ne suis pas la p’tite meuf reloue et rabat-joie qui mange une feuille de salade et 3 radis.
    Et aujourd’hui, mon métabolisme a changé : je me rends compte que je crame plus de calories qu’avant , parce que je suis devenue plus active. Ca a mis longtemps à se mettre en place, mais tous ces efforts commencent à payer ! Je continue sur ce rythme, on verra bien où ca me mènera.
    Je me sens de mieux en mieux, plus à l’aise dans mon corps, plus légère.

    j’ai personnellement beaucoup, beaucoup de mal à voir que OUI, je change. Ce sont les chiffres sur la balance et les vêtements dans lesquels je rentre à nouveau qui me permettent de le constater.

    Enfin, dernier conseil (mais difficile quand on est maman de jeunes enfants) : prendre soin le plus possible de son sommeil ! c’est un allié dans la perte de poids et la reconnexion à son corps !

    Les jours où c’est plus difficile, je me dis que c’est un marathon , pas un sprint. Le chemin est long. Je regarde en arrière et je vois le chemin parcouru : il est imparfait, parfois je tombe ou je n’avance pas comme je voudrai. mais je me relève, et j’avance.

    je te souhaite bon courage pour retrouver ta connexion à ton corps 🙂

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    1. Merci bcp pour ce témoignage ça m’apporte bcp. Et Bravo pour cette détermination. J’espère pouvoir bientôt écrire ici comment j’ai repris le contrôle sur mon corps et ma santé… En tout cas les commentaires suite à cet article m’aident bcp.

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