Maman en carton

Maman en carton

Maman de trois jeunes enfants en bas âges (3,5 ans – 2 ans – 7 semaines), je me sens très souvent, même quotidiennement, une vraie maman en carton. Et quand je me sens trop en carton, je culpabilise, je m’auto-fouette, pour me donner le courage d’être un peu moins en carton.

maman fragile en carton
Credit Photo : Elias de Pixabay

J’me sens en carton…

… quand je zappe de donner la vitamine D à mon nouveau-né. Quand il est midi et que je n’ai toujours pas préparé le repas des enfants. Que je n’ai même pas une seule idée de ce que je vais leur faire à manger. Que ça finit par des pâtes à la crème et à la mozza. Que ça fait trois jours de suite. Quand je réalise que les enfants n’ont pas pris de bain de la semaine. Quand je ne sais pas nettoyer au sérum physiologique le nez de mes bouts de choux. Et que je fais l’autruche. Quand je les amène manger un Happy Meal car j’ai la flemme de faire à manger. Quand je ferme les yeux sur la pile de vêtements à plier et ranger. Et que je leur attrape n’importe quel vêtement froissé le matin avant de partir à la crèche. Ou quand on reste en pyjama jusqu’à la sieste. Voire toute la journée. Quand je n’amène pas mes enfants tous les mercredis à la médiathèque. Ni au parc. Et qu’on fait rien de notre journée. Qu’ils errent de jeu en jeu dans leurs chambres, sans objectif précis. Quand par facilité, je mets une couche pour la sieste du plus grand. Quand j’oublie de leur faire laver les mains en rentrant de dehors. Quand je les laisse pieds nus sur le carrelage froid car j’en peux plus de chercher leurs chaussons sans arrêt perdus. Et les exemples sont encore multiples.

Quand mes envies se heurtent à ma réalité

À bien y réfléchir, je me sens maman en carton à chaque fois que je réalise que je ne fais pas ou ne suis pas ce que j’aimerais faire/être. Je réalise alors que je n’ai pas autant la force (ou la foi, la passion, appelez ça comme vous voulez) que j’aimerais avoir pour être la mère que je souhaiterais être. Que parfois j’imagine être. Forcément, cela m’arrive aussi quand je me compare à d’autres mères. Des amies, des copines, des inconnues sur les réseaux sociaux. Je deviens alors admirative de leur motivation, de leur courage, de leur force physique et mentale. Et ça ne fait que m’enfoncer. Et c’est le cercle vicieux. Je déprime, et je me comporte encore plus comme une maman en carton. Etre mère (enfin même parent de façon générale), c’est usant, aussi bien moralement que physiquement. Et je dois admettre que je ne suis pas toujours suffisamment en forme pour décrocher le 20/20 dans le rôle de ma vie.

Se ressaisir et lâcher prise

Heureusement pour moi, j’arrive quand même à me ressaisir, à me raisonner et à lâcher prise. Je réalise d’une part que les mamans parfaites des réseaux sociaux ne montrent que ce qu’elles veulent bien afficher. D’autre part, je comprends aussi que je fais de mon mieux, et que l’essentiel est ailleurs. J’ai beau être en carton, je suis une maman aimante, bienveillante. Mes enfants sont en bonne santé, leur développement est normal et ils semblent heureux et équilibrés. Et puis, j’ai aussi appris des autres mamans. Des mamans amies, des mamans bienveillantes, des mamans plus expérimentées, des mamans en carton, comme moi. Ces femmes m’ont dit qu’il fallait avant tout être bienveillante envers soi-même. Une femme m’a également dit un jour : « Il ne te viendrait pas à l’esprit de partir en voiture pour un Lille-Marseille sans faire le plein de carburant en cours de route, et bien c’est pareil pour toi : il faut que tu penses à remplir ton réservoir d’amour et de bien-être ».

Se concentrer sur l’essentiel

Depuis, j’essaye de me concentrer sur l’essentiel. Ce n’est pas grave si je ne propose pas tous les mercredis une activité créative, une activité sportive et une activité culturelle à mes enfants. Rester à la maison en pyjama à lire des histoires blottis tous ensemble dans le lit parental, c’est chouette aussi. Si je n’aime pas jouer dans le sable avec eux, je ne me force pas, je me pose dans le jardin à côté d’eux, mais je ne m’inflige pas de devoir construire avec eux un château de sable pour être une bonne maman. Je ne culpabilise plus si j’achète de temps en temps des lingettes jetables pour pouvoir leur laver plus facilement les mains en sortie (au moins, ils se lavent les mains). Bref, je ne me force plus, si ce n’est pour ce qui est essentiel, vital. Tant que la vie et la santé de mon enfant ne sont pas en danger réel et avéré, je me permets de me mettre aussi parfois en mode économie d’énergie.

Et se faire plaisir

J’ai donc pris aussi la décision de me faire plaisir dans mon rôle de maman. Ce rôle que j’ai tellement attendu, mais qui m’a aussi parfois donné l’impression de me noyer. Alors maintenant, je privilégie le plaisir : le mien, qui se répercute sur mes enfants. Alors j’ai acheté le tout premier cahier de vacances pour l’entrée en PS à mon aîné. Et je prends plaisir à l’aider à le faire à chaque fois qu’il me le réclame. Je ferme les yeux sur le bazar dans mon salon, et je joue avec Numerobis à se cacher sous les plaids du canapé. Et je cherche chaque jour de nouvelles astuces pour être le moins en carton possible, pour me permettre de ne pas oublier la vitame D de Petit Panda Roux, pour ne pas faire que des pâtes à la crème et pour réussir à plier le linge dans des délais raisonnables. Je ne me mets plus la pression, du moins j’essaye. Et surtout, je zappe désormais les réseaux sociaux des mères parfaites. Je veux aussi montrer à mes enfants que je ne suis pas parfaite, que je peux toujours mieux faire, que j’ai droit à l’erreur, tout comme eux. En effet, je n’attends pas d’eux qu’ils soient parfaits et infaillibles mais bien humains et humbles.

Et toi, t’arrive-t-il aussi de te sentir à côté de la plaque, voire « mauvaise maman » ? Quelles sont tes astuces pour lutter contre ça et retrouver confiance en toi ?

19 commentaires sur “Maman en carton

  1. C’est la première fois que j’écris un commentaire ici, je voulais te donner un message que j’aurais quand même aimé recevoir. Mes enfants ont le même écart d’âge que les tiens, mais ils ont tous un an de plus, et vraiment avec 3 petits c’est super super intense. Mais là je commence à me sentir vraiment moins submergé. Le fait d’avoir du choisir a un moment ma permis de connaître mes priorités. maintenant que j’ai plus le temps j’essaye de ne pas oublié la leçon et si j’ai du temps en plus je le prends pour moi car c’est amplement mérité 🙂

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  2. Qu’est-ce que je devrais dire 🤭
    Je suis aussi une maman en carton. Des fois je me dis « oh tu pourrais faire un effort » mais la plupart du temps, soyons honnête, je m’en moque.
    Je dis souvent que je ne vise pas la perfection. Aucun intérêt, à mes yeux. En revanche je cherche à faire du mieux possible.
    Moi je te dirais « bravo !!! » Ne serait-ce que d’élever 3 enfants ! J’admire les familles de plus de 2 enfants ! Ici nous en avons deux et je n’en voudrais pas un de plus, là je deviendrais vraiment une maman en carton, de celles qui sont tellement dépassées qu’elle ne s’occupent plus très bien de rien.
    Je crois qu’une maman aimante et bienveillante ne peut pas être en carton 😉

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  3. Je suis complètement d’accord avec ton avant dernier paragraphe : l’essentiel est ailleurs ! Je réfute même l’idée de maman en carton, je trouve surtout que de nos jours on a une pression immense, il faut être toujours bienveillante avec plusieurs enfants qui mangent bio dans une maison nickel tout en travaillant mais pas trop, exemples mis en scène à l’appui sur les réseaux sociaux (et au papa on dit rien, ou on l’encense quand il nous « aide »…). J’ai l’impression que par le passé on prenait moins la tête aux mères, bon on leur disait de rester à la maison et y avait déjà une bonne partie de ce qu’on nous demande à nous (nous on doit juste avoir une carrière en plus d’être la mère parfaite…) mais à côté de ça, des récits de mes parents, l’éducation bienveillante était de la science-fiction, et on éduquait surtout par la peur et les punitions des enfants livrés à eux-mêmes une bonne partie du temps j’ai l’impression… C’est clairement plus facile de frapper ou punir sans discuter que d’accompagner, expliquer, accueillir comme on nous le demande, non ? Et niveau temps disponible, probablement aucune mère des années 50 n’aurait eu l’idée de les envoyer au cours de judo ou de leur faire remplir un cahier de vacances !
    Donc évidemment j’aime mieux la situation actuelle (ne me lancez pas sur le sujet de pourquoi le passé était bien plus pourri que le présent, j’ai trop à dire 😀 ), mais c’est franchement pas étonnant qu’avec les attentes liées à la maternité plus la charge mentale plus l’injonction de performance de la société en général, on se sente toutes comme des nulles la moitié du temps !
    Bref, donc de mon côté je travaille à me déculpabiliser, tant qu’on les aime, qu’on les traite bien et que leurs besoins sont globalement remplis, je pense que ça va. Donc je ne me flagelle pas si un bain est sauté ou si un repas manque de légumes. Se sentir bien facilite aussi tellement la gestion du quotidien, et en effet on ne va pas loin si on ne se ménage jamais soi-même.

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    1. Mon message est bien trop long, désolée 😀 ! En bref, je voulais juste te dire : tu n’es pas une mère en carton, tu fais juste un truc extraordinairement difficile qui ne connaît pas de pause et sous la pression de le faire tout le temps parfaitement en plus. C’est pas possible en fait, c’est normal de ne pas y arriver tout le temps ! Donc haut les coeurs, tu fais de ton mieux ❤

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  4. J’aurais pu écrire ces mots!! Je me suis tellement souvent sentie en carton, avant de me rappeler que la mère parfaite n’existe pas et essayer d’être plus bienveillante avec moi même.
    C’est tellement dur !!!
    Courage à toi, à toutes les mères en carton!

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  5. Déjà bravo car 3 enfants d âge rapproché c est sûrement sport. Et on sent que tu es une très bonne maman. L’essentiel est dans le cœur je pense et même pour le reste ils ont sûrement tout ce qu il faut.
    Moi c’est la maison que j aimerai mieux entretenir mais pas la force, la motivation… alors je fais déjà ce que je peux car je préfère mille fois passer du temps avec mes enfants. Je ferai mes carreaux quand ils seront grands

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  6. j’ai la chance de ne jamais avoir eu ce sentiment mais c’est parce qu’il y a longtemps que j’ai intégré la bienveillance envers soi-même, c’est en formation de secouriste que j’ai tilté : première leçon ? se sauver soi avant de sauver l’autre, si non, tu n’es plus en capacité de le faire pour les autres. je trouve que ça s’applique bien dans la vie en général, si tu vas bien, tu es dispo pour l’autre, notamment ton enfant. Mon mari et moi bossons énormément, on n’a donc pas beaucoup de temps avec notre fille. En revanche, quand on l’a, on le prend, et bien. je pense que c’est l’important, c’est-à-dire que, dans ces moments-là, on est vraiment avec elle, on ne se dit pas « j’ai oublié de sortir la machine » 😉 tant pis pour la machine, le linge s’en remettra. en revanche, notre famille a besoin de ces moments simples de cabane de plaids sur le canapé, de parties de bataille, etc. 🙂 🙂 🙂 d’ailleurs, l’histoire du soir blotties dans la couette, c’est chouette 😉

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  7. Pour moi, c’est mon médecin traitant qui m’a déculpabilisé à une époque où ma fille de 3 ans était plutôt difficile ! Elle m’a souvent répété que manger des pommes de terre 3 jours de suite ne fera pas de mal à mes enfants et qu’une maison en bazar, bah c’est une maison qui vit ! Qu’il fallait avant tout que je prenne soin de moi avant de vouloir que tout soit parfait parce que sur le long terme, ça ne marche pas ! (et accessoirement, que le partage des tâches soit un vrai partage !)
    Mais je te rejoins sur le fait que le décalage entre la mère qu’on voudrait être et celle que l’on est au quotidien peut parfois être difficile à admettre.

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  8. On est décidément toujours la mère idéale de quelqu’un d’autre !.. mes enfants ont des légumes à chaque repas, des mains bien propres et des sorties au parc quotidiennes.. et pourtant tu me sembles une bien meilleure mère que moi! En effet je culpabilise énormément de ne pas parvenir à « profiter » de cette phase de petite enfance qui me paraît interminable et me fais sentir comme une si mauvaise mère… je m’ennuie tellement à pousser les balançoires, marcher à deux à l’heure et lire et relire des livres pour enfants (sans parler de la fatigue de gérer les crises, les disputes, les cauchemars..).. je ne vois pas trop comment je pourrais « remplir mon réservoir » cela dit, car mes fils demandent énormément d’attention (de par leur âge mais aussi leurs caractères je pense) et que nous n’avons aucun relais externe..

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    1. Je compatis à ton commentaire : je m’ennuie aussi beaucoup à marcher à 2 à l’heure, applaudir des descentes de toboggan et jouer au démineur le soir face à un enfant fatigué qui peut exploser sous n’importe quel prétexte ! On nous enjoint toujours à apprécier le moment présent, etc., et c’est sans doute un bon conseil général, mais je pense qu’on peut aussi accepter de pas être un moine bouddhiste sans s’en vouloir ! Honnêtement, parfois, je rêve sans trop de complexes du jour où ma fille aura 20 ans, qu’on sera super proches parce que je l’aurai nourrie, consolée, soignée et rendormie au péril de ma santé mentale voire physique (aïe, mon dos) pendant de longues années et qu’on pourra faire des trucs chouettes ensemble sans que je ne doive plus faire la police, la sauveteuse et l’assistante personnelle en même temps, et je pense que c’est pas très grave. Je me dis que tous les moments pénibles de ces premières années « paieront » enfin un jour (et avant 20 ans on espère)…

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      1. Bien sûr que ça paiera avant 20 ans ! J’ai tellement galéré quand mes enfants étaient tout petits et pourtant ils ne sont pas aussi rapprochés. Force et honneur à toi, à vous tous, les parents d’enfants de moins de 6 ans ! Ah là là, tu vas voir comme tout va se simplifier après ce cap ! Un aîné autonome, qui arrive à comprendre ses émotions et à avoir avec toi des conversations intéressantes, ça CHANGE LA VIE ! Sans compter le fait que l’aîné entraîne le second, et qu’ils jouent de plus en plus ensemble (plus besoin de construire les chateaux de sable, tu pourras même LIRE in livre pendant qu’ils joueront, si si, je t’assure)
        Courage, ça doit te sembler loin mais chaque mois qui passe t’amène à plus d’autonomie et d’intérêt chez ton grand, tu l’as déjà remarqué. Tu n’es pas une mère en carton, tu es un mère de mini-pousses. Tu es en béton-armé en fait ; )
        Merci de ton article formidable

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  9. Si on veut être sûre d’avoir des enfants névrosés, il faut être une mère parfaite ! C’est bien sur nos imperfections que se construisent des adultes solides, et ça leur donne des pistes pour essayer de faire mieux quand l’heure de la parentalité sonnera 😏

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  10. Je crois que ton article va faire du bien à beaucoup de maman. Il faut désacraliser cette maman parfaite. Ton intro le dit bien, 3 enfants si petits. Mais tu as une vie de cheffe d’entreprise H24. Si tu arriverais à tout faire à la perfection, je pense que tu pourrais être inquiète de ton état psychologique. Perso, j’ai tenté de le faire et j’ai fini au milieu d’un supermarché, figée tellement mon corps a dit stop. On m’a diagnostiqué un burn out.
    Même aujourd’hui avec des ados, je me sens dépassée. J’aimerai que les choses soient différentes mais je fais ce que je peux et à cet âge-là, on a encore moins le contrôle. Parfois même souvent j’envie mon mari qui n’a pas toutes ses problématiques car il sait que je gère 😉. C’est aussi une réalité. En tout cas, je crois qu’il faut dans ces moments-là s’entourer de personnes bienveillantes qui aident à passer les coups durs. Tenter de se trouver des moments pour reprendre un peu de souffle. Un jour la responsable de la crèche m’avait dit qu’un enfant ne pouvait pas se construire avec un parent parfait. C’est par l’erreur aussi qu’on se construit et qu’on apprend à rebondir. C’est ça aussi l’apprentissage de la vie, la résilience. Pour revenir à toi, jeune femme que je suis depuis que tu es étudiante à Lyon, je pense que tu peux être fière de toi. Parle toi comme tu parlerais à une amie 😘

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  11. Kikoo !
    Ce que tu écris est très pertinent ! Oui, il faut savoir faire preuve de bienveillance avec soi-même. Reconnaitre nos propres limites et accepter de faire avec. Il faut savoir se fixer des objectifs raisonnables, atteignables et, pour ce faire, savoir dresser une liste de priorité.
    Pour ma part, j’ai accepté de lâcher prise sur pas mal de chose (les chaussons, notamment, lol). Mais je refusais d’aller me coucher sans avoir au préalable sans avoir rangé les affaires qui avaient été sorties dans la journée (livres, jeux, petites voitures, peluches…etc.) Et je le faisais pour moi, pour avoir le plaisir d’au moins commencer la journée dans une maison à peu près rangée.

    Sinon, j’aimerai réagir à une phrase. Tu dis :
     » Je veux aussi montrer à mes enfants que je ne suis pas parfaite, que je peux toujours mieux faire, que j’ai droit à l’erreur, tout comme eux. »
    Je dirais même plus, c’est parce que tu as l’humilité de leur montrer que tu as, toi aussi tes limites et que tu as droit à l’erreur, que tu as le droit d’être fatiguée et de céder de temps en temps à la facilité, qu’ils apprendrons (par mimétisme) qu’ils en ont, eux, le droit. Moins de pression sur tes épaules, c’est moins de pression sur leurs épaules, pour apprendre à grandir à leur rythme, on fonction de leurs points forts et leurs points faibles , libérés du poids inconscient de devoir correspondre à des attentes auxquelles ils ne saurait correspondre.
    C’est dans cette optique, aussi, que je n’ai jamais cherché à leur faire croire que j’avais réponse à tout. Que j’ai souvent avoué ne pas savoir, ou avoir besoin de chercher la réponse à leur question avant de leur répondre. Parce que oui, en tant qu’être humain, on ne peut pas tout savoir, on ne peut pas tout faire.

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  12. On a toutes en tête ces mamans sur les réseaux sociaux qui semblent tellement bien gérer au quotidien avec une alimentation saine, des activités variées et une fratrie unie… On en oublie qu’on ne voit que par le petit bout de la lorgnette.
    Il nous arrive sûrement à toutes de se sentir un peu nulles. D’ailleurs moi ça peut m’arriver quand je me compare à des mamans comme toi, avec trois enfants en bas âge, alors qu’il me semble avoir atteint mon max avec deux enfants espacés de 2,5 ans.
    Bref, je pense important de se raccrocher à ce qui compte le plus pour soi et de se sentir fière de ses réussites. On le mérite, tu le mérites !

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  13. Je crois qu’effectivement, ton article doit parler à à peu près toutes les mamans. Moi aussi, je me sens souvent pas à la hauteur de ce que je voudrais être. j’ai entre autre l’impression d’être incapable de prendre soin de moi, même si on me répète (et que je suis convaincue) qu’il faut prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin des autres. Mais comment fait-on quand on n’arrive pas à dormir (et même pas à cause des enfants en plus) ? Bref, notre société est pleine d’injonctions, souvent contradictoires, et il est souvent difficile de ne pas se sentir en carton, même quand on sait que la perfection est impossible, et même pas désirable…

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